
Innsbruck

Photo CC by sa Mathias Bigge
Description rapide :
Capitale de la province autrichienne du Tyrol, Innsbruck ou pont sur lʼInn est une des plus grandes villes de lʼarc alpin, avec 120 000 habitants. Elle est située à un carrefour stratégique de deux grands axes européens. Un premier axe Ouest-Est emprunte la large vallée glaciaire de lʼInn, épine dorsale du Tyrol. En remontant cette vallée vers lʼouest, on atteint facilement les Grisons suisses, plus précisément lʼEngadine ou "jardin de lʼInn" en romanche où lʼInn prend sa source. Toujours à lʼouest, le célèbre col de lʼArlberg et la province du Vorarlberg donnent accès au lac de Constance et au-delà, à la Suisse, lʼAllemagne et la France. En aval dʼInnsbruck, vers lʼest, la basse vallée de lʼInn constitue le cordon ombilical reliant le Tyrol au reste de lʼAutriche, via Kufstein ou Kitzbühel.
Cʼest à Innsbruck que cette vallée croise un axe Nord-Sud constituant historiquement le plus bas passage entre lʼEurope du Nord et du Sud à travers les Alpes, via le Seuil de Seefeld au nord (à 1180m) et le col du Brenner au sud (à 1372 m).
Innsbruck doit une large part de sa prospérité et de son essor touristique à sa situation géographique avantageuse. A lʼimage de Grenoble, sa situation dans un fond de vallée glaciaire à 580 mètres a facilité lʼexpansion urbaine et le développement économique, tandis que lʼaltitude importante des différentes chaînes de montagnes environnantes ont permis lʼessor du tourisme.
Côté ville, Innsbruck est connue pour son patrimoine architectural médiéval et baroque : son centre moyenâgeux avec ses arcades couvertes, la maison du Petit Toit dʼOr (Goldenes Dachl), le palais impérial (la Hofburg) et la sépulture de lʼempereur Maxilian Ier. Depuis 2002, la cité a pris un tournant architectural moderne en faisant appel à des signatures renommées pour concevoir quelques bâtiments publics qui tranchent avec le style traditionnel autrichien, comme lʼHôtel de Ville dessiné par Dominique Perrault.
Côté sports, cette ville deux fois olympique dispose dʼun tremplin de saut à Bergisel, rénové récemment, qui accueille aussi bien des compétitions officielles que des spectacles (freestyle ou concerts). Un réseau de funiculaires, de tramways, et de téléphériques permettent dʼatteindre depuis le centre-ville trois domaines skiables dʼimportance :
- le massif du Patscherkofel au sud, théâtre des descentes olympiques hommes en 1964 et 1972 ;
- le domaine de Muttereralm au sud-ouest ;
- et enfin le secteur de Hafelekar, offrant quelques pistes familiales ensoleillées mais surtout de beaux itinéraires de montagne ou de haute-montagne. Il tient son nom dʼune des pointes de la Chaîne du Nord, ou Nordkette, massif calcaire bordant la vallée de lʼInn au nord sur une cinquantaine de kilomètres et frontière naturelle entre Tyrol et Bavière. Récemment rebaptisé Nordpark, ce secteur sʼoriente depuis quelques années vers une clientèle urbaine et freeride.
Au niveau administratif, le Patscherkofel est sur le territoire dʼIgls, et la Muttereralm sur Mutters. Seule la Nordkette est à Innsbruck. Détail qui a son importance, car la Chaîne du Nord est considérée par bon nombre dʼhabitants comme LEUR montagne.
Cʼest à Innsbruck que cette vallée croise un axe Nord-Sud constituant historiquement le plus bas passage entre lʼEurope du Nord et du Sud à travers les Alpes, via le Seuil de Seefeld au nord (à 1180m) et le col du Brenner au sud (à 1372 m).
Innsbruck doit une large part de sa prospérité et de son essor touristique à sa situation géographique avantageuse. A lʼimage de Grenoble, sa situation dans un fond de vallée glaciaire à 580 mètres a facilité lʼexpansion urbaine et le développement économique, tandis que lʼaltitude importante des différentes chaînes de montagnes environnantes ont permis lʼessor du tourisme.
Côté ville, Innsbruck est connue pour son patrimoine architectural médiéval et baroque : son centre moyenâgeux avec ses arcades couvertes, la maison du Petit Toit dʼOr (Goldenes Dachl), le palais impérial (la Hofburg) et la sépulture de lʼempereur Maxilian Ier. Depuis 2002, la cité a pris un tournant architectural moderne en faisant appel à des signatures renommées pour concevoir quelques bâtiments publics qui tranchent avec le style traditionnel autrichien, comme lʼHôtel de Ville dessiné par Dominique Perrault.
Côté sports, cette ville deux fois olympique dispose dʼun tremplin de saut à Bergisel, rénové récemment, qui accueille aussi bien des compétitions officielles que des spectacles (freestyle ou concerts). Un réseau de funiculaires, de tramways, et de téléphériques permettent dʼatteindre depuis le centre-ville trois domaines skiables dʼimportance :
- le massif du Patscherkofel au sud, théâtre des descentes olympiques hommes en 1964 et 1972 ;
- le domaine de Muttereralm au sud-ouest ;
- et enfin le secteur de Hafelekar, offrant quelques pistes familiales ensoleillées mais surtout de beaux itinéraires de montagne ou de haute-montagne. Il tient son nom dʼune des pointes de la Chaîne du Nord, ou Nordkette, massif calcaire bordant la vallée de lʼInn au nord sur une cinquantaine de kilomètres et frontière naturelle entre Tyrol et Bavière. Récemment rebaptisé Nordpark, ce secteur sʼoriente depuis quelques années vers une clientèle urbaine et freeride.
Au niveau administratif, le Patscherkofel est sur le territoire dʼIgls, et la Muttereralm sur Mutters. Seule la Nordkette est à Innsbruck. Détail qui a son importance, car la Chaîne du Nord est considérée par bon nombre dʼhabitants comme LEUR montagne.
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