Les Contamines-Montjoie (Les Contamines - Hauteluce - Évasion Mont Blanc)
Le tout premier téléski de la commune fut construit aux Loyers en 1937, mais la station se développa réellement à la fin des années 1940 sur lʼimpulsion de Placide Mollard. Le premier télésiège fut installé dès le début des années 1950.
Aujourdʼhui, ce domaine skiable varié comporte 47 pistes échelonnées entre 1200 et 2500 mètres dʼaltitude - du village à lʼAiguille Croche. Il évolue également sur le versant savoyard de la station d'Hauteluce. La partie basse du domaine permet de skier en forêt, alors que la zone dʼaltitude dévoile une vue magnifique : le sommet des pistes situé sur lʼarête reliant lʼAiguille Croche à la tête du Véleray offre un panorama somptueux sur le massif du Mont-Blanc, la chaîne des Aravis et la vallée du Beaufortain.
Le domaine dʼaltitude est accessible grâce à lʼune de ses trois télécabines : les télécabines du Lay ou du Pontet pour rejoindre LʼÉtape depuis le Val Montjoie, et la télécabine de Belleville pour monter depuis le hameau de Belleville, sur la commune dʼHauteluce. Les Contamines est par ailleurs commercialement rattaché au regroupement de stations Évasion Mont-Blanc (non relié skis aux pieds) auquel prennent notamment part Megève, Saint-Gervais-les-Bains et Combloux.
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Appareil :Construction :Fin de service :Vues :Constructeur :
Les Contamines-Montjoie est une commune pittoresque de Haute Savoie, à la bordure du massif du Mont-Blanc. Elle est située au fond de la vallée du Val Montjoie, accessible via Saint-Gervais-les-Bains. Le village est implanté à une altitude de 1164 mètres, dominé par de nombreux sommets célèbres comme le dôme de Miage (3673 m) ou l'aiguille de Bionnassay (4052 m). Il fait partie du célèbre itinéraire du « tour du Mont-Blanc »,
Situation géographique des Contamines-Montjoie :
Le village des Contamines-Montjoie vivait depuis des temps anciens en autarcie grâce à l’agriculture, l’élevage et la culture du chanvre. Son désenclavement s'effectue au cours du XIXème siècle, grâce à l’amélioration des voies de communication, après le rattachement de la Savoie à la France. En 1898, la voie ferrée, qui atteint le Fayet, ouvre l’ensemble de la Vallée de Chamonix, ainsi que le Val Montjoie, aux grandes villes du pays. En 1922, le premier service de cars qui relie les Contamines-Montjoie à Saint-Gervais-les-Bains est ouvert.
Avec l’arrivée du ski au début du XXème siècle, le village évolue et vit au rythme des saisons touristiques. En 1911, le « Club des sports » est créé, mais le ski débute vraiment dans les années 1920. Les touristes, avec leurs guides, pratiquent alors l’alpinisme hivernal et le ski de randonnée. Le tout premier téléski de la commune est construit aux Loyers en 1937 sur l’initiative d’un Suisse : Gaston Chevallier. En parallèle, Max et Gabrielle Camors créent la première école de ski des Contamines : « L’école du slalom ».
Le ski au village des Contamines dans les années 1930,
Sur les champs de neige du village,
Le téléski du Loyer, premier appareil au Contamines-Montjoie,
Les champs de neige d’altitude fin des années 1940 : ici à l’emplacement de l’arrivée du télésiège Montjoie.
A la fin de la seconde guerre mondiale, le village profite de l'essor touristique grâce à Placide Mollard, un guide de montagne, partie-prenant de l’une des premières promotions de moniteurs de ski français diplômés. Cet enfant du pays, né en 1914, fils du boulanger, repère un emplacement idéal pour la construction d’un remonte-pente sous le Mont Joly, au hameau du Nivorin.
Placide Mollard
Des études sont réalisées, des acquisitions de terrains, droits de passage et prêts bancaires sont négociés ; la mise en service est prévue pour l’hiver 1947/1948. Mais rien ne sera facile. Avec obstination, c’est finalement en janvier 1949 que le téléski du Nivorin est ouvert. La « Société d’Equipements Touristiques et Sportifs des Contamines-Montjoie » est alors créée. Le succès est immédiat, et Placide Mollard continue le développement de la station en installant à proximité un télébaby destiné aux débutants.
Mais c’est vers les champs de neige qui montent du côté de l’aiguille de Roselette à plus de 2000 mètres d’altitude que le futur de la station se dessine. En effet, il y a là d’immenses espaces orientés au nord qui bénéficient d’un bon enneigement et l’absence de crête élevée au sud offre un bon ensoleillement. Placide Mollard et son équipe entament alors un plan complet d’aménagement du plateau de Montjoie, qui commence au début des années 1950 par la construction à partir du hameau du Lay du premier télésiège du village.
Partant de la gare du Lay, ce télésiège oblige les skieurs à se déchausser, et à s’installer de côté dans le sens du câble. L’arrivée se situe au chalet des Tappes, renommé l’Etape, où les visiteurs trouvent un bar, puis un plan d’eau pour la saison d’été.
A partir de là, est construit le téléski de Montjoie. Les pylônes sont acheminés sur place à l’aide de chevaux. Les skieurs sont remorqués deux par deux, par une sellette de type « pioches », comme il était courant à l’époque. Le 02 mars 1952, grand jour dans la vie de la station, les deux installations Montjoie sont officiellement inaugurées.
Le télésiège partant de la gare du Lay
Vers l'arrivée
Le téléski de montjoie, surnommé « La Pioche », qui fut en service entre 1952 et 1991.
Rapidement le besoin se fait sentir de remplacer ce premier télésiège par un appareil permettant un meilleur débit et une utilisation par tout type de temps. La télécabine Montjoie, à deux places, construite par la SAMVA (Société des Ateliers Mécaniques de la Vallée de lʼArve) suivant le système Müller, verra le jour en 1960 adaptée sur la ligne du premier appareil. Enfin l’étape majeur du projet de développement est atteinte en 1965 grâce à la construction de la télécabine du Signal, qui sera le point de départ vers d’autres champs de neige encore inexploités. Pour les Contamines-Montjoie c’est un grand pas franchi vers la conquête de l’Or Blanc.
La télécabine Montjoie, de la SAMVA (Société des Ateliers Mécaniques de la Vallée de lʼArve), système Müller, qui opéra entre 1960 et 1985,
D’autres photos d’archive de cette télécabine dans sa dernière partie de ligne,
La télécabine du signal en service entre 1965 et 1982,
Le téléski du Nivorin, au pied du Mont Joly,
En activité jusqu’à l’hiver 1997/1998.
De télésièges en téléskis, d’inaugurations en nouveaux tracés, l’évolution se poursuit : 1971, est l’année des aménagements des secteurs du Col du Joly. La société historique créée par Placide Mollard devient alors la Société d’Equipements des Contamines-Montjoie Hauteluce (SECMH), et elle équipe et exploite les champs de neige des deux côté du col du Joly. Cette ouverture vers la Savoie et le Beaufortain se concrétise par la construction de deux longs télésièges à pinces fixes deux places fournis par l’entreprise grenobloise Pomagalski, qui demeure aujourd'hui encore un partenaire privilégié de la station. Dans les années 1980, les téléskis Choton et Le Plan, viennent compléter l’équipement de ce charmant secteur. En 1987, la dernière extension du domaine est réalisée avec la construction du téléski du Véleray, situé sur les hauts alpages du secteur des Tierces, sur les flancs du mont Joly.
Le TSF1 Roselette, qui fonctionna jusqu’en 1985,
La gare aval, motrice, du célèbre téléski des Tierces,
Photo de la ligne, dans le mur final, au second plan, le massif du Mont Blanc,
Au dessus des Tierces, cette photo nous montre l’ensemble de la ligne du téléski de l’Aiguille Croche, qui fût en service jusqu’à 2004.
Depuis, la SECMH a à cœur de faire évoluer le domaine, grâce à des installations modernes apportant plus de confort, de rapidité, et de débit, en équipant largement le centre de ski de nombreux enneigeurs afin de garantir le meilleur enneigement possible, tout en privilégiant la qualité reconnue du damage et de l’entretien de ses pistes. La participation active de la SECMH aux développements des entreprises du secteur « des exploitants de domaine de ski », dans la région du Val Montjoie à contribué à la naissance du vaste domaine Evasion Ski, alliant dans une billetterie commune les stations de Megève, Saint-Gervais-les-Bains, Saint-Nicolas-de-Véroce, Combloux et La Giettaz.
Le plan des pistes : 1989, le domaine n’a pas connu d’extensions depuis, mais s’est largement modernisé,
Aujourd’hui, ce domaine skiable varié offre des possibilités de ski adaptées à tous les niveaux. Il comporte 47 pistes entre 1200 et 2500 mètres d'altitude - du village à l'Aiguille Croche - et est partagé en cinq secteurs : Village, Montjoie, Roselette, Tierces et Hauteluce, ce dernier étant situé sur la commune de Hauteluce, en Savoie.
La partie basse du domaine permet de skier en forêt, alors que la zone d’altitude dévoile un vue magnifique de la chaîne du Mont-Blanc. Le sommet des pistes situé sur l’arête reliant l’Aiguille Croche à la tête du Véleray offre un panorama somptueux sur le massif du Mont-Blanc, la chaîne des Aravis et la vallée du Beaufortain.
Le domaine d’altitude est accessible grâce à l’une de ses trois télécabines : les télécabines du Lay ou du Pontet pour rejoindre L'Étape depuis le val Montjoie, et la télécabine de Belleville pour monter du hameau de Belleville, commune d'Hauteluce.
La prochaine étape de cette longue histoire, sera certainement la liaison ski aux pieds, sur les pentes du Mont Joly, entre les Contamines-Montjoie et ses voisines, afin de former un vaste domaine Evasion Ski, en concurrence avec les grandes stations du département.
Quelques vues panoramique du domaine de ski :
Sur le secteur des Tierces, avec une vue magnifique du massif du Mont Blanc,
En fin de journée hivernale, sur la droite le Signal cœur du domaine d’altitude.
Source :
Les Contamines-Montjoie au fil du temps - Christine Barbier - Edition Edimontagne
Lien :
Site web de la SECMH : http://www.lescontamines.net/
http://www.histoiresdebaladesatiredailes.fr
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