
Molines-en-Queyras (Beauregard - Queyras)

Photo CC-by-nc-nd Joky
Description rapide :
Molines-en-Queyras est un village situé au cœur du parc naturel régional du Queyras, dans le département des Hautes-Alpes, au croisement de la route menant au col Agnel et à celle qui donne accès Saint-Véran, le village le plus haut d'Europe. La commune est composée de sept hameaux à l'architecture préservée. L'hiver, on y pratique le ski alpin ou de fond, et, en toutes saisons, la randonnée.
L'offre de ski alpin de Molines-en-Queyras évolue sur le domaine de Beauregard. Situé sur le massif du même nom, il culmine à 2829 mètres d'altitude en contrebas du pic du Château-Renard sur plus de 1000 mètres de dénivelée. Le domaine propose 38 kilomètres de pistes sillonnant tantôt la forêt, tantôt empruntant de grands espaces vierges. L'ensemble est desservi par 13 remontées mécaniques, dont deux télésièges.
Relié à Saint-Véran, Beauregard est le plus grand domaine skiable alpin du Queyras.
Le forfait donne en outre accès à l'ensemble des domaines des stations gérées par la Régie Syndicale des Domaines Alpins du Queyras, à savoir : Molines-en-Queyras et Saint-Véran (domaine de Beauregard), Ceillac (domaine du Cristillan), Abriès (domaine du Haut-Gui) et Arvieux (domaine de l'izoard).
L'offre de ski alpin de Molines-en-Queyras évolue sur le domaine de Beauregard. Situé sur le massif du même nom, il culmine à 2829 mètres d'altitude en contrebas du pic du Château-Renard sur plus de 1000 mètres de dénivelée. Le domaine propose 38 kilomètres de pistes sillonnant tantôt la forêt, tantôt empruntant de grands espaces vierges. L'ensemble est desservi par 13 remontées mécaniques, dont deux télésièges.
Relié à Saint-Véran, Beauregard est le plus grand domaine skiable alpin du Queyras.
Le forfait donne en outre accès à l'ensemble des domaines des stations gérées par la Régie Syndicale des Domaines Alpins du Queyras, à savoir : Molines-en-Queyras et Saint-Véran (domaine de Beauregard), Ceillac (domaine du Cristillan), Abriès (domaine du Haut-Gui) et Arvieux (domaine de l'izoard).





Liste des reportages de cette station :
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La base de données contient 7 reportages pour cette station
Appareil :Construction :Fin de service :Vues :Constructeur :
Auteur de la description de la station : collonges74
Section écrite le 12/02/2021 et mise à jour le 20/04/2021
(Mise en cache le 20/04/2021)
Bienvenue dans le Queyras !
Emplacement du Queyras en France :
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Le massif du Queyras se trouve en France, dans le département des Hautes-Alpes (05), en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Le Queyras est composé de plusieurs petits massifs montagneux, organisés autour d'une longue vallée d'une quarantaine de kilomètres : la vallée du Guil, qui suit grossièrement un axe est-ouest. De cette vallée partent une multitude d'autres vallées vers le nord ou vers le sud. Les montagnes y sont plutôt élevées : le plus haut sommet est le Pic de la Font Sancte (3385 mètres), mais on peut aussi noter le Pic de Rochebrune (3320 mètres), le Pain de Sucre (3208 mètres), le Grand Queyras (3114 mètres), le Bric Froid (3302 mètres)... Le massif est par ailleurs traversé par plusieurs sentiers de randonnée bien connus, parmi lesquels le GR5 (qui traverse les Alpes de Thonon à Menton), le GR58 (Tour du Queyras), etc.
C'est un massif encore très préservé du tourisme hivernal de masse que l'on peut trouver dans de nombreux autres massifs alpins. En effet : on y trouve pas moins de sept stations, mais toutes sont de taille modeste et dépendent de petits villages traditionnels dans lesquels il est très agréable de séjourner. Ici, point de barres d'immeubles défigurant le paysage, place au bois et à la pierre !
Ces stations sont les suivantes :
- Arvieux (domaine skiable étalé entre 1690 et 2105 mètres d'altitude, composé de cinq remontées mécaniques)
- Ceillac (domaine skiable étalé entre 1690 et 2450 mètres d'altitude, composé de cinq remontées mécaniques)
- Aiguilles (domaine skiable étalé entre 1450 et 1480 mètres d'altitude, composé d'une remontée mécanique)
- Abriès (domaine skiable étalé entre 1550 et 2400 mètres d'altitude, composé de cinq remontées mécaniques)
- Ristolas (domaine skiable étalé entre 1600 et 1630 mètres d'altitude, composé d'une remontée mécanique)
- Molines et Saint Véran, deux stations séparées partageant le même domaine skiable, étalé entre 1740 et 2800 mètres, composé de treize remontées mécaniques.
L'ensemble des station du Queyras est exploité par la Régie des Stations du Queyras. On compte au total une trentaine de remontées mécaniques, réparties entre 1450 et 2800 mètres.
On notera par ailleurs que l'on skie dans le Queyras depuis les années 1930, puisqu'un téléski débrayable (toujours debout aujourd'hui mais plus exploité) fut implanté au-dessus d'Aiguilles dès 1938. Son reportage peut être consulté ici : https://www.remontees-mecaniques.net/bdd/reportage-tkd-du-chabataron-alta-dandelot-4833.html.
Les six stations du Queyras :
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Molines : au pied du Col d'Agnel
Molines-en-Queyras est une commune des Hautes-Alpes, située au cœur du massif du Queyras. Elle se trouve à l’intersection entre la route menant au col Agnel, l’un des plus hauts cols routiers des Alpes (2744 mètres) et la route menant à Saint-Véran, plus haute commune d’Europe avec sa mairie à près de 2050 mètres d’altitude. Après avoir compté un bon millier d’habitants au dix-neuvième siècle, la commune de Molines-en-Queyras compte aujourd’hui environ 300 âmes, réparties entre le chef-lieu, à 1750 mètres d’altitude, et plusieurs petits hameaux : la Rua, Gaudissart, Pierre Grosse, Château Renard et Fontgillarde.
Contrairement à sa voisine Saint-Véran, la commune de Molines-en-Queyras ne décide de se lancer dans l’aventure du ski alpin qu’au tout début des années 1960. Cette décision se concrétise tout d’abord par la construction de deux téléskis. Le premier était le téléski de l’Orée du Bois : il partait du lieu-dit de Clot la Chalpe, au sud du chef-lieu de Molines vers 1740 mètres d’altitude, pour arriver, après un virage en ligne, à 1980 mètres d’altitude, au niveau du Chalet des Amoureux. De là partait le second téléski, baptisé Beauregard : celui-ci montait jusqu’à la crête éponyme, à près de 2450 mètres d’altitude.
Il fallait monter une petite pente pour rejoindre la gare aval du téléski de l'Orée du Bois (D.R.) :
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Un chalet abritant l'école de ski était attenant à la gare aval (D.R.) :
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La gare aval du téléski de l'Orée du Bois (D.R.) :
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Un chalet abritant l'école de ski était attenant à la gare aval (D.R.) :
La gare aval du téléski de l'Orée du Bois (D.R.) :
A la même période, il fut décidé de relier le hameau de Pierre Grosse, situé à l'est du chef-lieu de la commune, au reste du domaine skiable. Pour cela, la station confia à Montaz-Mautino la construction du téléski du Moulin, du nom du pont au-dessus de l'Aigue Agnelle à côté duquel il se trouvait. Depuis l'arrivée de ce téléski du Moulin, on pouvait descendre par gravité jusqu'au front de neige de Molines, au hameau de Clot la Chalpe.
Le début de la ligne du premier téléski du Moulin, version années 1960 (D.R.) :
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Détail de la gare aval (D.R.) :
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Détail de la gare aval (D.R.) :
Devant le succès rencontré par ces premiers aménagements, les téléskis de l’Orée du Bois et de Beauregard manquèrent très rapidement de débit. Moins de dix ans après leur construction, le domaine de Molines fut considérablement modifié. Le téléski de l’Orée du Bois fut en effet doublé par deux téléskis, situés l’un au-dessus de l’autre. Le premier fut baptisé téléski des Torres : de longueur très courte, il fut chargé de desservir les pistes du front de neige, mais aussi de donner accès au second téléski construit cette année-là : le téléski des Amoureux. Avec un départ en amont du front de neige et du départ des téléskis des Torres et de l’Orée du Bois, le téléski des Amoureux rejoignait comme ce dernier le chalet éponyme, mais par un tracé différent, tracé en ligne droite dans la forêt.
Au premier plan de ce cliché, le début de la ligne du téléski de l'Orée du Bois. On distingue, un peu plus haut et à gauche de la ligne de l'Orée du Bois, la gare aval et le début de la ligne du téléski des Amoureux (D.R.) :
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Les années qui suivirent furent marquées par d’autres investissements. En 1971, le secteur de Pierre Grosse fut agrandi grâce à la construction du téléski de Chanteranne, reprenant le nom d'un autre pont au-dessus de l'Aigue Agnelle. En 1972, ce fut au tour du front de neige de Clot la Chalpe d'être agrandi, grâce au téléski de la Troïka, situé à l'extrémité nord du front de neige. Enfin, au milieu des années 1970, le téléski de l'Orée du Bois fut rénové, avec notamment le remplacement de sa gare aval, dont la capacité de stockage des perches était notoirement insuffisante. La station opta alors pour une gare bien plus capacitaire, de type T100. Mais, au vu de l'âge encore relativement peu élevé de l'ex-gare aval dernièrement remplacée, il fut décidé de la récupérer pour remplacer le téléski à perches fixes du Moulin. Ce remplacement intervint en 1977.
Le téléski de Chanteranne, au sud-est du hameau de Pierre Grosse :
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La nouvelle gare de départ du téléski de l'Orée du Bois, de type T100 (D.R.) :
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Le front de neige de Molines au début des années 1980, avec à gauche le téléski de la Troïka, au centre le téléski des Torres, et à droite le téléski de l'Orée du Bois (D.R.) :
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Le nouveau téléski du Moulin, à la fin des années 1970 (D.R.) :
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La nouvelle gare de départ du téléski de l'Orée du Bois, de type T100 (D.R.) :
Le front de neige de Molines au début des années 1980, avec à gauche le téléski de la Troïka, au centre le téléski des Torres, et à droite le téléski de l'Orée du Bois (D.R.) :
Le nouveau téléski du Moulin, à la fin des années 1970 (D.R.) :
Après une décennie où le domaine resta tel quel, d’importants changements intervinrent à la fin des années 1980. En effet : la saturation des téléskis de l’Orée du Bois et des Amoureux, chargés de hisser les skieurs vers la partie supérieure du domaine skiable, devenait chronique et entraînait un mécontentement croissant de la clientèle. Il fut dès lors décidé de remplacer le téléski de l’Orée du Bois par un télésiège quatre places flambant neuf, au débit nettement supérieur à celui des deux téléskis réunis. Toutefois, pour faire face à un éventuel problème sur ce nouveau télésiège, le téléski des Amoureux, le plus récent, fut conservé. Ce nouvel appareil fut baptisé télésiège de la Burge, et présenta dès l'origine la particularité d'avoir une ligne différente selon la saison pendant laquelle il était exploité : en été, la ligne était en effet abaissée sous le sixième pylône pour desservir une gare intermédiaire, depuis laquelle on pouvait descendre au front de neige en luge d'été. Notons par ailleurs que le téléski de l'Orée du Bois, rénové seulement dix ans avant son remplacement, ne fut pas envoyé à la casse mais récupéré pour étendre le domaine skiable voisin de Saint-Véran vers l'amont. Il fut donc réinstallé sous le nom de téléski du Grand Serre.
Le télésiège de la Burge, construit en 1988 :
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Aujourd'hui, la gare intermédiaire est inexploitée, mais les pylônes la surplombant sont encore en place :
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Aujourd'hui, la gare intermédiaire est inexploitée, mais les pylônes la surplombant sont encore en place :
Aujourd’hui, le domaine skiable de Molines ne forme plus qu’un avec celui, voisin, de Saint-Véran. On y skie sur une petite trentaine de pistes, exposées majoritairement à l’ouest et au sud-ouest, grâce à une petite quinzaine de remontées mécaniques, dont deux télésièges (à date de 2020).
En 2021, le domaine de Molines compte donc sept remontées : six téléskis et un télésiège quatre places fixe.
Le domaine de Molines peut dès lors être divisé en trois parties principales :
- La partie inférieure, desservie par les téléskis des Torres et de la Troïka, composée principalement de pistes vertes, destinées aux skieurs débutants. Toutes sont par ailleurs enneigées artificiellement.
- La partie intermédiaire, desservie par les téléskis des Amoureux et du Moulin ainsi que par le télésiège de la Burge, qui s'adresse à des skieurs de tous niveaux. On y trouve des pistes tant vertes que bleues et rouges, majoritairement en forêt, et pour certaines enneigées artificiellement.
- Le haut du domaine, desservi par les téléskis de Beauregard 1 & 2. Cette partie du domaine propose des pistes plus engagées, bleues, rouges et noires. Ce secteur est néanmoins bien fréquenté aussi puisqu'il est un point de passage obligatoire si l'on souhaite rejoindre le domaine de Saint-Véran, accessible par le sommet de chacun des deux téléskis par des pistes bleues.
Le plan des pistes 2019/2020 de Molines - Saint-Véran :
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Le domaine de Molines en images
Vue générale du hameau de Clot la Chalp et du front de neige de Molines depuis la piste des Ramiers :
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Depuis les abords du téléski de la Troïka cette fois-ci :
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Un peu plus en amont, le hameau de Pierre Grosse, desservi par le téléski du Moulin :
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En s'approchant du départ du téléski :
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Sur la piste des Jockeys, accessible par le télésiège de la Burge :
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Vue en contrebas du départ des deux téléskis de Beauregard, sur la piste des Jockeys :
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Un peu plus bas sur la piste des Jockeys :
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Le début de la piste de l'Ecureuil depuis l'arrivée du téléski de Beauregard 2 :
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Direction le sommet du domaine de Molines, avec une vue du haut du téléski de Beauregard 1 :
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On se trouve ici sur la piste du Lièvre :
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En se dirigeant vers Saint-Véran, sur la piste du Gourg :
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Depuis les abords du téléski de la Troïka cette fois-ci :
Un peu plus en amont, le hameau de Pierre Grosse, desservi par le téléski du Moulin :
En s'approchant du départ du téléski :
Sur la piste des Jockeys, accessible par le télésiège de la Burge :
Vue en contrebas du départ des deux téléskis de Beauregard, sur la piste des Jockeys :
Un peu plus bas sur la piste des Jockeys :
Le début de la piste de l'Ecureuil depuis l'arrivée du téléski de Beauregard 2 :
Direction le sommet du domaine de Molines, avec une vue du haut du téléski de Beauregard 1 :
On se trouve ici sur la piste du Lièvre :
En se dirigeant vers Saint-Véran, sur la piste du Gourg :
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