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Tignes (Espace Tignes-Val d'Isère)

Tignes (Espace Tignes-Val d'Isère)


Tignes
Photo J'ib
Description rapide :
La station de Tignes est située dans le département de la Savoie en Haute-Tarentaise à une trentaine de kilomètres de Bourg Saint Maurice. Ce village composé de plusieurs hameaux est l’une des stations française les plus connues des Alpes. Quatre de ces hameaux permettent d’accéder directement au domaine skiable :
- En altitude on trouve Tignes Le Lac et Tignes Val Claret situés respectivement à 2100 et 2127 mètres d’altitude. Ce sont eux qui permettent d’accueillir la majeure partie des clients séjournant à Tignes.
- Plus bas on trouve deux autres hameaux plus petits à savoir Tignes Les Brévières et Tignes Les Boisses. En plus de leurs capacités d’accueil, ils font également office de porte d’entrée sur le domaine pour les clients venant à la journée.

Tignes s’est forgée une image sportive en accueillant plusieurs événements comme les Winter X Games et en proposant diverses activités sportives autre que le ski aussi bien en hiver qu’en été. Une image récompensée en 2009 par l’élection de Tignes comme la ville la plus sportive de France.

Mais la plus belle image sportive que possède Tignes, c’est son vaste domaine skiable évoluant dans le cadre remarquable qu’offre la haute-tarentaise et la proximité du Parc de la Vanoise. Le domaine s’étend de 1550 mètres d’altitude à 3456 mètres d’altitude au sommet du téléphérique de la Grande Motte. Les quarante remontées mécaniques qui le composent desservent 150 kilomètres de pistes balisées de différents niveaux. Relié à la station voisine de Val d’Isère, les deux stations forment un vaste espace de ski. Le ski à Tignes ce n’est pas que l’hiver. En effet le glacier de la Grande Motte et les différentes remontées installées sur ce dernier permettent d’offrir une vingtaine de kilomètres de pistes en période estivale.




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    • La base de données contient 3 appareils sans reportage pour cette station
      Appareil : Constructeur : Construction : Fin de service :
      TCD8 des Brévières Poma 2018
      ASC18 des Brévières Poma 2012
      TSD4B de la Vanoise Doppelmayr 1993 2008
    Auteur de la description de la station : fan2montagne73
    Section écrite le 10/07/2017 et mise à jour le 26/07/2020
    (Mise en cache le 29/04/2021)

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    Au sommaire :

    1. Tignes, au cœur de la Tarentaise
    2. De l’Aval de Tignes à aujourd’hui
    3. Le domaine skiable de Tignes
    4. Tignes, en été aussi…
    5. Informations pratiques


    Tignes, au cœur de la Tarentaise

    La commune savoyarde de Tignes est située dans la région Auvergne Rhône-Alpes, aux portes d’Albertville, nichée au fond de la vallée de la Tarentaise à une altitude de 2100 mètres. La station s’articule en trois grands villages : les Brévières (1550 mètres), les Boisses (1800 mètres) et Tignes (2100 mètres), on notera aussi que Tignes compte trois grands quartiers : le Lavachet, le Lac et le Val-Claret. La ville est n’entourée que par un cirque de montagnes, mais cependant, sur le plan géographique Tignes est entourée par de très grandes stations et localités, comme Ste Foy au nord, Val-Cenis et Val d’Isère au sud, Champagny-en-Vanoise à l’ouest et l’Italie à l’est.
    Au niveau de l’accessibilité, elle est très bien desservie via une autoroute depuis Albertville et des routes de montagnes entretenues très régulièrement.

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    La situation de la Savoie sur territoire Français.

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    Tignes et la Tarentaise en général par rapport à la Savoie.

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    Tignes et ses villages.



    De l’Aval de Tignes à aujourd’hui

    Le hameau de l’Aval de Tignes était un petit bourg sans histoire isolé dans les montagnes. Les habitants de ce village vivaient de l’agriculture, essentiellement des bovins d’alpage, et de pastoralisme (mode d'élevage extensif pratiqué par des peuples nomades et fondé sur l'exploitation de la végétation naturelle).

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    Le petit hameau de l'Aval de Tignes.


    L'attrait de la bourgeoisie

    Depuis les premiers exploits de Jacques Balmat et Michel Paccard à Chamonix en 1786, la haute société européenne a subitement trouvé un intérêt pour la montagne. C’est donc logiquement que les premiers grimpeurs virent dans le village pour essayer de gravir les sommets environnants tels que la Grande Sassière, le Dôme de la Sache et la Grande Motte. Celle-ci provoquait, avec la Grande Casse, un certain engouement et était en ligne de mire de ces aventuriers. La preuve de la venue de ces nombreux « touristes » est la construction du premier hôtel du hameau en 1872. Par la suite de nombreux refuges ont été construits dont un au bord du lac de Tignes, à 2100 mètres d’altitude.

    Un aléa bienheureux

    Les débuts des sports d’hiver à Tignes sont dus à un aléa climatique plutôt inhabituel… En effet, lors de la saison 1932/1933 à Chamonix, la neige faisait défaut. Gros paradoxe quand à l’époque, le village du Tour (dans la vallée de Chamonix) était considéré comme le plus enneigé de France ! Or, Tignes avait une grande quantité de cet or blanc ; c’est donc logiquement que les touristes se sont tournés vers ce petit hameau, qui à l’époque n’avait aucune remontée mécanique… L’engouement est tel qu’en 1934 la première école de ski à ouvert ses portes à Tignes. Une petite révolution intervint en mars 1936 : la première remontée de Tignes fut construite. Celle-ci avait une longueur de 600 mètres et un dénivelé de 70 mètres, à l’époque, c’était le plus long téléski jamais réalisé.

    Le barrage, coup de pouce ou coup de massue ?

    Malheureusement, les projets de la station ont stoppés net lorsque la guerre fut déclarée le 1er septembre 1939. Les hommes du village ont alors été mobilisés pour combattre l’Allemagne de Hitler, laissant Tignes à son état d’avant-guerre. Cependant, un autre coup d’arrêt allait être porté à la jeune station : le projet du barrage du Chevril. En 1941, l’état met au grand jour son projet de barrage hydroélectrique qui, une fois opérationnel, devait fournir 900 GWh/an, de quoi soutenir la reprise industrielle de la vallée. Cependant, ce projet ambitieux et novateur allait s’effectuer au détriment des habitants de Tignes… La construction de cet édifice revenait à noyer sous les flots le village et l’expropriation des habitants était alors inévitable. Les Tignards n’étaient pas décidés à se laisser faire : des actions coup de poing et émeutes ont éclaté, des plaintes et des doléances ont été déposées, la presse a même publié des articles sur cette affaire. Cependant, les efforts furent vains et les Tignards furent expulsés.
    L’Aval de Tignes fut noyé en 1952.

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    Le petit village face au barrage, digne de David contre Goliath.

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    Les Boisses, quelques années après l'ouverture du barrage.

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    Les travaux de peinture du géant de Tignes, qui a nécessité plus de 3,5 T de peinture.

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    Le géant, qui aujourd'hui est presque effacé...


    La renaissance à 2100 mètres

    La renaissance du domaine allait s’effectuer quelques années plus tard grâce à quelques Tignards motivés et plein d’espoir avec la construction du téléski du Chardonnet. Dès lors, c’est le début de la « success story », les visiteurs affluent en masse et la station parvient à se faire une place dans le cercle des stations de ski cotées. Il faut dire qu’elle a tout pour elle puisqu’elle se situe à une altitude élevée, elle possède des versants idéalement exposés et un modèle d’urbanisme digne du XXe siècle, c'est-à-dire de grands ensembles d’immeubles au pied de pistes.

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    Le plateau du lac et la montagne vierge de toute activité humaine.

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    Les premières constructions.

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    Le petit village s'étend d'année en années...

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    Le front de neige.


    Les remontées mécaniques à Tignes ont d'abord été gérées par l'E.S.T (Équipement Sportif de Tignes) en 1955, par la S.R.M.T (Société des Remontées Mécaniques de TIgnes) dès 1960, société d'économie mixte avec une participation forte des particuliers et du Club Med. Le promoteur Pierre Schnebelen arriva en 1966 avec pour idée de créer une "station intégrée et skis aux pieds". Dans ses projets, la création de plusieurs quartiers, Lavachet et Val Claret, ainsi que l'aménagement d'un domaine d'altitude sur le glacier de la Grande Motte. En effet, cet homme d'affaires avait compris bien avant les autres la nécessité d'aller chercher de la neige en haute altitude. L'exploitation de la Grande Motte était donc un point phare de son projet.
    La STGM (Société des Téléphériques de la Grande Motte) fut créée en 1967 ; à cette époque, le domaine skiable s’étendait dans toutes les directions : le Palafour, l’Aiguille Percée, la Tovière, les Brévières, les Boisses et la Grande Motte.

    La suite ? Le maître-mot est modernisation. En effet, les vieilles remontées font progressivement peau neuve pour laisser place à des remontées plus performantes comme des télésièges débrayables, des télécabines, et même un funiculaire !

    Voici les remontées s'étant succédé sur le domaine (D'après nrbf du forum http://www.haute-tarentaise.net/)

    En gras les remontées qui existent toujours:

    1936 :
    TKF Rhonas (toujours présent sous le lac)

    1953:
    TKD Chardonnet Poma (portique d'arrivée modifié en 2005)

    1955:
    Télébenne 2 places des Brévières (démonté en 1968)

    1957:
    TCD2 Tovière
    TKD Tommeuses (1,2 et 3)

    1958 :
    TKD Millonex 1 Montaz Mautino
    TKD Almes (première version)

    1961:
    Télébenne du Marais (démonté en 1975)
    TKD Aiguille Rouge

    1963:
    TKD Merle Blanc
    TKD Aiguille Percée

    1964:
    TSF2 Palafour
    TKD Rosset

    1967:
    TKD Combe folle Montaz Mautino (portique d'arrivée modifié en 2005)
    TPH Grande-Motte (version première)
    TCD4 PHB Grande-Motte A (Premier tronçon démonté en 1994, deuxième en 1993)
    TKE 3500 1 (Buhler)

    1968:
    TSF2 Brévières PHB
    TKD col du Palet (Pingon Transcable)

    1969 :
    TC4 Grande-Motte B (PHB). Premier tronçon démonté en 1994, deuxième en 1993)
    TKE du Rosolin 1 (Buhler)

    1970 :
    TKD Millonex 2 Montaz Mautino

    1971 :
    TKE Double Plan 1 et 2 Buhler (démontée en 2007)

    1972 :
    TKE Rosolin 2 Buhler

    1975:
    TPH Grande Motte Von Roll
    TKD Claret Montagner (première version)
    TSF3 Merle Blanc Poma (démonté en 2004)

    1976:
    TSF2 Boisses Poma
    TSF3 Panoramic Poma

    1980:
    TSF3 Aiguille Percée Montaz Mautino
    TSF3 Tommeuses 1 et 2 (démontage TKD Tommeuses 1, 2 et 3)

    1981:
    TSF3 Tufs Skirail
    TSF3 Marais Montaz Mautino
    TSF3 Col des Vés Poma (raccourci en 2005)
    TK Pitots (Montaz Mautino)

    1982:
    TSF3 Palafour 1 Skirail (démontage TSF2 Palafour)
    TSF3 Lanches Skirail

    1983:
    TCD6 Sache Skirail
    TSF3 Palafour 2

    1985:
    TSF4 Rosset Skirail (démontage TK Rosset)

    1986:
    TCD10 Aéroski Skirail (démontage TCD4 Tovière)

    1988:
    TSF4 Aiguille Rouge Skirail (démontage TKD Aiguille Rouge)
    TSF4 Tichot Skirail (démontage TSF2 Tichot)
    TKD des Grandes Balmes 1 et 2 Montagner. (démontages TKD Grandes Balmes 1 et 2)

    1989:
    TSF4 skirail Grattalu (démontage 2 TKD grattalu)
    TSF4 Bollin Skirail (Partiellement réutilisé sur le TSF4 du Grand Huit)
    TSF4 Replat Skirail (transformé par la suite en TSF3 ; sièges utilisés sur Grand Huit) (démontage TK Replat)

    1990:
    TSD4 Vanoise Etude de transports/ Doppelmayr (modifié en 2007) (démontage TSF2 du Mur)
    TK 3500 2 (Doppelmayr)
    TK Claret Montagner (démontage de l'ancien)

    1991:
    TK Almes Montagner
    Démontage TCP Petit Train

    1992:
    TSD4 Lanches Etudes de transport / Doppelmayr (démontage TSF3 Lanches)
    TK Champagny (Doppelmayr)

    1993:
    FUN Perce Neige Von Roll (démontage TCD4 double Grande Motte)

    1996:
    TSF4 Doppelmayr Leisse (démontage des 2 TSF2 de la Leisse)
    Démontage TSF3 Tourne Poma

    1997:
    TSD6 à bulles Doppelmayr Bollin-Fresse (démontage TSF4 Skirail Bollin; démontage 2 TKD de Fresse)
    TSF4 Doppelmayr Grand Huit (récupération d'une partie de Bollin Skirail) (démontage TSF2 Poma Grand huit)

    1998 :
    Transcorde

    1999:
    TSD6 Doppelmayr Chaudannes
    TSD6 Doppelmayr Paquis (démontage TSF2 Paquier; démontage TSF2 Lavachet)
    TKE Lavachet Poma

    2002:
    TSD8 Tommeuses dopplemayr (démontage des 2 TSF3 Tommeuses)

    2004:
    TSD6 Doppelmayr Grattalu (démontage TSF4 Skirail Grattalu de 1989)
    TSD6 Doppelmayr Merles (démontage TSF3 Poma Merle blanc, TSF3 Skirail Replat de 1989)

    2005:
    TSD6 Doppelmayr Tichot (démontage TSF4 Skirail Tichot, 2 TKD de Balmes)
    TSF4 Skirail Aiguille Percée (récupération TSF4 du Tichot). Démontage TSF3 Montaz Aiguille percée.

    2006:
    TSD6 Doppelmayr Palafour (démontage des 2 TSF3 Palafour)

    2007:
    TSF4 Skirail des Brévières (démontage TSF2 PHB des Brévières)

    2008:
    TSD6 Doppelmayr des Tufs (démontage TSF4 Skirail des Tufs)

    2010:
    TCD10 Doppelmayr des Boisses (démontage TSF2 PHB des Boisses)

    2012:
    ASC18 Poma des Brévières

    2013:
    TCD10 Doppelmayr de la Tovière (démontage TCD10 Skirail Aéroski)

    2015:
    TSF4 Ingélo du Rosset (démontage TSF4 Skirail du Rosset)

    2016:
    TSF4 Ingélo/GMM des Almes (démontage TKD Montaz-Mautino du Millonex I & II et du TKD Montagner des Almes)

    Les jeux pour la prospérité

    Le 5 décembre 1981, lors du Critérium de la première neige se déroulant dans la station de Val d'Isère, l'ancien champion olympique Jean-Claude Killy, le député de la Savoie et le président du Conseil général de la Savoie, décidèrent d'annoncer au grand jour la candidature de la France pour l'organisation de la 25e olympiade d'hiver. Dans la liste des sites de compétitions figurait la station de Tignes, sélectionnée pour les épreuves de ski artistique.
    Le 17 octobre 1986, après cinq ans de lutte, au siège du Comité International Olympique (CIO) de Lausanne, Son Excellence Juan Antonio Samaranch prononça cette phrase historique : "J'ai l'honneur de vous annoncer que le CIO, réuni en session plénière à Lausanne, a attribué l'organisation des Jeux de la 25e Olympiade à ... ALBERTVILLE."
    Pour cette fête du sport la station devait être à la hauteur, et pour cela elle a investi dans des remontées et des logements pour les athlètes. Après ces jeux la station a bénéficié d’une popularité énorme, la faisant prospérer d’avantage.

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    Le logo de ces jeux.

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    La cérémonie d'ouverture à Albertville.

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    Edgar Grospiron (FRA), victorieux de l'épreuve de bosses.

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    Une image de l'épreuve de ballet (en démonstration).

    De nos jours...

    Toute cette histoire s’écrit de jours en jours pour Tignes. La station ne cesse de croître et s’est associée à sa voisine Val d’Isère en 1971, pour le plus grand bonheur des skieurs.

    Elles règnent toutes les deux sur un empire blanc qui a fait leur richesse et leur renommée.

    Le domaine skiable de Tignes

    Le domaine skiable de Tignes compte près de 150 kilomètres de pistes étendues sur un immense espace de 3500 hectares. On y dénombre un total de 80 pistes (16 noires, 20 rouges, 38 bleues et 6 vertes) et un parc de 37 remontées mécaniques (1 téléphérique, 1 funiculaire, 3 télécabines, 20 télésièges et 11 téléskis). Le domaine skiable possède aussi une grande polyvalence de par les difficultés des pistes et d'autre part, les différences d'altitudes entre le bas (1550 mètres) et le sommet, la Grande Motte (3450 mètres).

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    La localisation du secteur de Tignes sur le plan des pistes de l'Espace Killy.

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    Le domaine de Tignes.


    Le secteur de l'Aiguille Percée

    Le secteur de l'Aiguille Percée s'étend de 2748 à 1550 mètres d'altitude. Il est très vaste et possède de longues pistes variées, allant des crêtes aux forêts des Brévières. On notera aussi que c'est une zone "tampon" entre Tignes et les villages des Boisses et des Brévières.
    En quelques chiffres : 12 remontées mécaniques et 32 pistes.

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    La situation du secteur sur le plan des pistes.

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    Le village des Brévières, avec une vue sur la télécabine de la Sache et le front de neige (Photo : remontees).

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    La piste bleue des Myrtilles. Elle se situe sur la route d'accès aux Boisses (Photo : remontees).

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    La télécabine de la Sache depuis la piste bleue des Mélèzes (Photo : remontees).

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    Toujours cette même piste, depuis son amont (Photo : remontees).

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    La piste rouge des Chardons (Photo : remontees).

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    La piste bleue des Pitots (Photo : remontees).

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    La piste bleue de Colchique, variante des Mélèzes (Photo : remontees).

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    Un magnifique panorama depuis la piste des Rhododendrons.

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    On bascule vers l'Aiguille Percée avec la piste bleue de la Corniche (Photo : remontees).

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    Le télésiège de Chaudannes depuis la piste de la Corniche (Photo : remontees).

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    La piste rouge des Bleuets, avec en fond la Grande Motte et la Grande Casse.

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    Le secteur du Marais (Photo : remontees).

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    Tignes le lac et le nouveau télésiège des Almes.


    Le secteur du Palet

    Le Palet est un secteur assez prisé par les free riders grâce à son snow parc et son boardercross. Les pistes sont relativement accessibles au plus grand nombre et, de surcroît, assez longues. On notera aussi que des pistes plus avancées ont étés créées, comme le Col des Vés ou la piste du Golf. On y skie entre 2100 et 2770 mètres d'altitude.
    En chiffres : 8 remontées et 10 pistes.

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    Le secteur du Palet sur le plan des pistes (Photo : remontees).

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    La zone du télésiège du Grand Huit, la liaison avec le secteur de l'Aiguille Percée (Photo : remontees).

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    La piste rouge Cyclamen, au pied du l'Aiguille Percée (Photo : remontees).

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    La piste bleue des Bruyères (Photo : remontees).

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    Le "spot" des nouvelles glisses : le Grattalu / Palet (Photo : remontees).

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    Le Palet, permettant de joindre le snowpark et Champagny (via hors piste) (Photo : remontees).

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    Les pistes du Col des Vés, réservées aux experts... (Photo : remontees)


    Le secteur de la Grande Motte

    La Grande Motte est le secteur le plus prisé de la station. En effet, il est très haut en altitude et possède des infrastructures fonctionnant été comme hiver. De plus, le cadre dans lequel on évolue est juste féerique et presque lunaire sur certaines pistes (le Génépy par exemple). On y skie de 2100 à 3456 mètres d'altitude.
    En chiffres : 5 remontées et 8 pistes.

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    La localisation du secteur sur le plan des pistes.

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    Une vue globale sur la Grande Motte.

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    La zone de départ (Photo : remontees).

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    La piste rouge de la Double M et le télésiège des Lanches.

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    Les vastes pistes du Glacier.

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    Le téléski de Champagny (qui fonctionne uniquement en été).

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    Le haut de la piste rouge du Dahu.

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    Cette même piste et la Grande Motte en arrière-plan.

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    Le téléphérique...

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    La vue panoramique sur le Mont Blanc.


    Le secteur de Tovière

    La Tovière est l'un des endroits les plus fréquentés de station. En effet, ce secteur joue le rôle de zone tampon entre Tignes et sa voisine Val d'Isère. Elle dispose donc de très belles et longues pistes toutes exposées au nord-ouest, garantissant un enneigement de qualité tout au long de la saison. De plus Tovière est dotée de remontées très performantes telles que le TSD8 de Tommeuses ou encore la dernière télécabine 10 places de Tovière.
    En chiffres : 12 remontées mécaniques et 20 pistes.

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    Le secteur de Tovière sur le plan des pistes.

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    Une vue globale sur le secteur avec la piste des Trolls en arrière-plan (Photo : remontees).

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    Le sommet de la Tovière depuis le Palafour (Photo : remontees).

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    Tovière depuis le col du Palet, on remarquera le départ de la piste bleue Henri au premier plan (Photo : remontees).

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    Vue en plongée depuis le sommet (Photo : remontees).

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    La plateforme avec vue sur les sommets environnants

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    La piste noire des Trolls (Photo : remontees).

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    La vue sur le lac gelé de Tignes (Photo : remontees).

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    La piste bleue du Rosset, partie basse de celle des Trolls.

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    La liaison du Lac vers le quartier du Lavachet.


    Tignes, en été aussi…

    Beaucoup de touristes connaissent Tignes en hiver et son immense domaine skiable, mais la station est aussi un joyau une fois la neige fondue... Le choix peut même s'avérer cornélien face à toutes les activités proposées comme le ski d'été, la marche, le VTT et les bases de loisirs.

    Commençons notre tour d’horizon par le ski d'été.
    La station est l'une des rares en France à proposer ce genre d'activité. En effet, le glacier permet la pratique du ski bien au-delà des périodes traditionnelles : de juin à août et à partir d'octobre pour débuter la saison officielle. On dispose alors d'un terrain de jeux de plus de 20 kilomètres de pistes étendues de 2724 mètres à 3456 mètres d'altitude. En revanche, cette pratique n'est pas sans risque pour la nature et le glacier, car il ne cesse de fondre et l'activité intensive en accélère la fonte. C'est pour cela que des mesures restrictives ont été prises pour sauvegarder le glacier et son écosystème. De toute évidence, le ski d'été s’arrêtera un jour ou l'autre...

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    Le plan des pistes de ski en été.


    Mais à Tignes il n'y a pas que le ski... La randonnée est aussi une des activités phares.
    La station compte un panel d'environ 25 randonnées de tous niveaux allant des Boisses aux glaciers de la Grande Motte ou de Rhêmes Golette. Les sentiers sont très bien entretenus et balisés correctement (avec les noms précis) ; en outre, on ne peut pas se perdre, à moins de vraiment le vouloir... De plus de nombreux itinéraires passent dans le Parc National de la Vanoise, où des nombreuses espèces d'animaux et de plantes coexistent, un paradis pour les amoureux de la nature.

    Voici quelques photos des paysages que l'on peut rencontrer à Tignes

    Le lac du Chevril

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    Le lac depuis la route menant à Val d'Isère.

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    Le barrage et son géant.

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    Tignes depuis le Chevril.


    Le lac de Tignes :

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    Le lac depuis le secteur du Palet.

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    Les rives marécageuses.

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    À pédalo.

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    Le Val Claret.

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    Un des voiliers que la station loue.


    La Grande Motte

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    Depuis le lac.

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    La zone de ski depuis la Tovière.

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    La Grande Casse, point culminant de la Vanoise.


    L'Aiguille Percée

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    L'Aiguille Percée depuis les Merles.

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    Le sommet de face, on dirait une tête d'aiguille à coudre.

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    La vue de dessous (très impressionnante).


    Le glacier de la Savinaz

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    Le glacier en provenance du refuge de la Martin.

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    Idem.


    Le col de la Leisse

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    Le paysage rocailleux du col de la Leisse.

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    La Grande Motte.

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    Même un bouquetin...


    La flore du parc national de la Vanoise

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    Les célèbres edelweiss.

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    L'androsace des Alpes.

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    Un chardon.

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    Un beau parterre de fleurs au refuge de la Martin.


    Pour les plus téméraires d'entre nous, Tignes propose du VTT de descente accessible via les remontées des Tufs, du Palafour et de la Tovière.
    Ce domaine de DH s'étend sur Tignes et Val d'Isère pour un total de plus de 150 kilomètres de pistes de descente allant de la verte à la noire (ou ce que l'on pourrait appeler un mur). Mais le gros avantage de ce domaine est la gratuité ! Il vous faudra seulement vous procurer l'équipement nécessaire (vélo de type "descente", casque et autres protections) pour pouvoir en profiter.

    Enfin, pour les moins sportifs, Tignes propose depuis quelques saisons la carte Sportignes.
    Cette carte est décernée à toutes personnes séjournant plus d'une nuitée ; elle offre la possibilité d'accès à de nombreuses activités en illimité : Acroland (site où des toboggans vous font plonger dans le lac et le "blob jump"), pédalo, crazy airbag (trois plateformes où l'on peut sauter dans le vide avec atterrissage sur un coussin d'air), courts de tennis, tir à l'arc, tir au fusil (air comprimé), trampoline, terrains de foot, beach soccer, volley ball et multisports. En plus de toutes ces activités, on a accès à la piscine (2 entrées gratuites), au minigolf (1 entrée) et à l'espace multimédia (2 x 30 minutes).

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    "Acroland" depuis le lac.

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    Le "blob jump". Le principe est simple : une personne saute depuis une plateforme à 5 ou 7 mètres sur un boudin sous gonflé (flèche verte) et une autre personne se place au bout dans le but de se faire éjecter (flèche rouge). Au passage la chose qui vole c'est moi : 30kg contre une personne qui faisait le double... Ca fait mal...


    En outre une offre complète pour les familles comme les sportifs afin de redonner de l'attrait à la montagne même en été.

    Informations pratiques

    Numéros utiles :

    Maison de Tignes : 04 79 40 04 40
    Parc National de la Vanoise : 04 79 40 04 40
    Météo France Savoie : 08 38 68 02 76
    Bureau des guides : 04 79 06 42 76
    Bureau ESF (Tigne le Lac) : 04 79 06 30 28

    Sécurité des pistes : 04 79 06 32 00
    P.G.H.M (Modane) : 04 79 08 29 30
    Centre médical : 04 79 06 50 07


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    Tignes, un paradis quatre saisons au cœur de la Tarentaise !




    Textes : fan2montagne73
    Photos : remontees, Nicolas Bouchaud (du site Haute Tarentaise.net) et fan2montagne73
    Bannière : fan2montagne73

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