L'organisation


 

Sur le terrain

Les caractéristiques des terrains sont, d'évidence, l'élément fondamental pour la détermination de l'existence d'une station de ski et ses spécificités d'équipement. Ces caractéristiques ont d'abord été observées, puis analysées dès que le tourisme naissant a démontré que l'on pouvait, en montagne, faire autre chose que d'y survivre. Il a alors fallu imaginer tout ce que l'on pouvait tirer de l'exploitation raisonnée de l'environnement dès que l'on en aurait fait l'aménagement sur les axes principaux : accès, habitat, remontées mécaniques et pistes.

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Les gens du pays s'essaient au
ski et découvrent leur domaine.

Un environnement difficile


La montagne a d'abord été très longtemps comprise comme dangereuse et, ipso facto, peu propice à l'habitat. Au fil des siècles, les hommes ont progressivement évolué et atténué leurs craintes en admettant que l'on pouvait néanmoins y vivre. Lorsque apparurent les touristes et que l'on vit qu'ils prenaient plaisir à découvrir la montagne, puis à y skier, les autochtones, d'abord surpris, puis curieux, se mirent à les imiter et acquirent de ce fait une autre perception de leur environnement. Leur territoire fut analysé suffisamment pour, au moins, en définir mieux les zones hostiles et celles qui l'étaient moins.




C'était un énorme progrès qui permit de bien comprendre et admettre les besoins désormais exprimés par les touristes, en général, et les skieurs, en particulier, et, par la suite, d'aboutir à la naissance du concept de "domaine skiable".



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Les sports d'hiver font surgir
l'équipement hôtelier.

Une prise de conscience


Les implications de ce concept ont donc généré une nouvelle prise en compte des caractéristiques des terrains et de leurs possibilités d'aménagement. Leurs caractéristiques ne sont plus désormais considérées comme simplement astreignantes mais comme potentiellement productives au prix de remodèlement et d'équipement. Il importe maintenant de réfléchir à ce que l'on peut en faire, sous quelle forme et comment. Le "zonage" des secteurs à équiper entre dans le programme des travaux préliminaires.











Le phénomène socio-économique de l'émergence, puis de la vogue des "sports d'hiver", définit ce que l'on doit faire si l'on veut attirer en montagne de plus en plus de "clients", générateurs de mieux-être pour les autochtones. Il faut alors découvrir comment rendre ces besoins compatibles avec les données "du terrain". Les programmations de travaux qui en résulteront (appuyés sur des études de "zonage") devront suivre des schémas logiques privilégiant l'indispensable, c'est-à-dire d'abord les accès, l'habitat et les réseaux possibles de remontées mécaniques et de pistes. Le poids des caractéristiques topographiques des terrains et leur orientation sont fondamentaux et orientent le choix de la combinaison qui devra être choisie pour définir les géométries conjointes des remontées et des pistes (voir les "systèmes" dans le texte complet).


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Les premières dameuses "snow-cat" utilisées aux USA.

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Sécuriser les pistes commence
par aménager des pare-avalanches.

















La synergie "terrain-ski"


Dès l'avènement du ski comme "sport", les pratiquants se confrontent aux caractéristiques naturelles des terrains : les obstacles, les pentes, les zones dangereuses ou difficiles, les inégalités d'enneigement... Dès les années 1920/30, on commence à privilégier le ski de descente et les skieurs se lancent dans la poudreuse au hasard de leur intuition et de leurs capacités techniques. La notion de "piste" n'est pas encore née et n'apparaîtra que lorsque le nombre de passages en un même point aidant créera des "pistes de fait" qui ne demanderont qu'à être formalisées et aménagées.
Dès que la vogue des "sports d'hiver" (voir dans le titre "le phénomène ski") amène en montagne des foules de skieurs (notamment à partir de 1935), on assiste à un grand déploiement d'activités pour les accueillir, les héberger et pour équiper les terrains en remontées mécaniques. La guerre de 1939/45 met un point de suspension à ce développement mais n'arrête pas les efforts d'études destinées à préparer l'avenir.


Exploiter le terrain


C'est ainsi que, dès 1945, les aménagements et les créations de stations reprennent au fur et à mesure du renouveau des moyens. Les aménageurs vont concrétiser les projets précédemment étudiés et vont, entre autres, s'inspirer de ce qui a été fait en Amérique où la création de pistes aménagées et entretenues a suivi, voire accompagné, la création des stations. Ce sera d'ailleurs l'un des mérites du champion français Emile Allais (qui a conseillé les américains) de promouvoir en Europe l'utilisation des engins chenillés largement utilisés aux USA pour "damer" les pistes mieux que ne le faisaient jusqu'alors des skieurs tirant des rouleaux (voir dans le texte "les matériels").
C'est maintenant, plus que jamais, le moment où il importe d'organiser les exploitations résultant des travaux entrepris et à effectuer les meilleures prévisions possibles pour ceux qui restent à entreprendre.

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L'entretien des routes va nécessiter des
matériels de plus en plus performants.

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Créer une station de ski sans montagne
et sans village : un challenge américain
qui ne plait pas à tout le monde !















 

Les matériels

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On installe dans les zones sensibles, des
équipements pouvant freiner ou arrêter
les éventuelles avalanches.
Dès l'instant où un projet de création (ou de développement) d'une station de ski conduit au déclenchement des travaux correspondants, les aménageurs se voient proposer un choix des matériels adéquats. De leur spécificité découleront les opérations de viabilisations initiales aussi bien que la maintenance et les exploitations des réalisations.










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Première amélioration du damage :
les rouleaux.

Les engins propres aux travaux d'aménagement des domaines skiables


La création, le développement d'une station de ski et l'exploitation de son domaine skiable nécessitent, dès l'abord, des travaux de viabilisation des terrains, non seulement pour préparer les constructions immobilières, mais aussi pour rendre leur ensemble compatible avec l'installation et l'exploitation des remontées mécaniques et des pistes. Les multiples opérations à effectuer feront appel d'une part, à des engins classiques (bulldozer, pelleteuses, etc...) mais aussi à d'autres plus particuliers tels que concasseurs, matériels d'engazonnement, etc... Il faudra, éventuellement, recourir à des installations spéciales de protection contre les avalanches.
La construction initiale des pistes par aménagement des terrains appelle souvent l'intervention d'engins de génie civil ("modelage") suivie de celle des appareils spécialisés déjà cités (débroussaillage et désouchage, minage des massifs rocheux, concassage des résidus, engazonnement...).










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Les premiers engins de damage étaient des "snocat" importés des USA.


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Les dameuses modernes sont de grande
puissance et disposent de treuils leur
permettant de grimper n'importe
quelle pente.

Les engins spécialisés pour l'entretien des pistes


Mais, au-delà de ces préparations, l'exploitation exigera un entretien quasi-permanent du manteau neigeux afin de maintenir un bon niveau de "skiabilité" pour les skieurs de tous niveaux techniques.
Cet objectif était primitivement atteint (à partir des années 1930 et jusque vers 1960) par des rouleaux tirés par des skieurs avec, évidemment, une efficacité modeste et au prix de risques importants. Mais, grâce à l'action du champion français Emile Allais, particulièrement compétent dans le domaine des pistes, des engins chenillés motorisés, d'abord importés des USA, firent leur apparition dans les stations européennes. Ces "dameuses" n'ont pas cessé d'être perfectionnées techniquement et équipées d'accessoires de traitements spécialisés, comme les remorques de "fraises" qui permettent d'obtenir une régénération remarquable du manteau neigeux. Beaucoup d'autres améliorations leur apportèrent progressivement des performances tout à fait étonnantes.







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Les motoneiges (ou scooters) sont de
plus en plus utilisés dans les stations
de ski pour de multiples tâches.

Les matériels annexes


L'exploitation des domaines skiables des stations de ski a été progressivement facilitée par l'apparition de matériels nouveaux et particulièrement bien adaptés aux besoins. Ce fut évidemment le cas pour les "dameuses" déjà citées mais il faut mentionner l'usage relativement récent des "motos-neige". Ces scooters légers, performants et maniables rendent désormais de grands services pour les liaisons, les transports de matériels et de personnes, notamment de skieurs accidentés. Ceux-ci étaient précédemment évacués vers les antennes médicales des stations sur des luges-traîneaux ou dans des "barquettes" menées par des "pisteurs-secouristes". Les motos-neige équipées de luge ont donc, entre autres services, rendu ces transports plus rapides et plus confortables.











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Le balisage des pistes (répondant à des
normes internationales) est le plus souvent
complété par des indications d'itinéraires.
Les autres matériels d'exploitation vont des équipements de signalisation et de balisage des pistes (et de protection de certains obstacles) aux appareils d'intercommunication par radio entre les différents lieux et personnels.

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L'application des PIDA dispose de
matériels perfectionnés comme ce
"Gazex", producteur d'explosions
par mélanges de gaz.
En outre, il a fallu se préoccuper de sécuriser le domaine skiable. L'ensemble des opérations est exécuté en conformité avec les "PIDA" (Plans d'Intervention pour le Déclenchement des Avalanches) et, en conséquence, inventer des appareils spécifiques et des actions adaptées. Ce furent d'abord des interventions par "cassage" à skis, puis par minages ponctuels (corniches, plaques à vent...), tous effectuées par des skieurs spécialisés. Puis on installa des "Catex" (câbles transporteurs d'explosifs qui sont des sortes de téléskis transportant des charges explosives télécommandées) et des "canons-avalancheurs" (lanceurs de "roquettes" par air comprimé). Plus récemment les "Gazex" utilisent l'effet de souffle d'une explosion par mélange de gaz télécommandée dans une tuyère fixe.











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Un des premiers "enneigeurs" par
mélange haute pression d'air et d'eau

La "nivoculture"


La qualité des pistes passe évidemment par la régularité et la pérennité de leur enneigement. C'est pourquoi, sous l'impulsion des Américains et dès les années 1970 on s'efforça de pallier les inégalités, voire les déficits de neige par une production additionnelle.
Le principe de base consiste à envoyer dans un air ambiant à température suffisamment basse, un "aérosol" d'eau projetée par air comprimé (système dit "haute pression") ou par turbine (système, dit "basse pression"). Ces systèmes connaissent une constante amélioration de leurs performances et disposent tous de moyens de télécommande et de programmation automatique autogérés à partir des données fournies par des sondes (température, hygrométrie...) réparties sur le terrain.
En outre, des appareils de production de neige par broyage de glace obtenue par des installations frigorifiques spéciales, ont permis une nouvelle "nivoculture" dans des ambiances à températures positives, d'où leur intérêt pour des démonstrations de ski en toutes saisons.

Le travail des pistes est devenu un complément indispensable à l'exploitation des remontées mécaniques (comme pourront l'être également de plus en plus la production de "neige de culture") d'où l'importance que l'on attache désormais aux améliorations techniques des matériels spécifiques. Il en est de même pour les équipements de secours et de sécurisation qui restent des éléments prioritaires dans l'équipement général d'une station de ski.




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Les enneigeur "haute pression" sont
souvent sur perches pour obtenir une
meilleure dispersion de la neige produite.


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Les enneigeurs "basse pression" sont
alimentés en eau sous pression qu'ils
pulvérisent grâce à des turbines incorporées.






















 

L'exploitation

Les investissements dans les aménagements et les équipements des domaines skiables supposent qu'ils soient exploités pour répondre aux besoins qui les ont justifiés et que, si possible, ils soient productifs. Leur diversité et les disciplines techniques auxquelles ils se rattachent ainsi que les exigences de leur fonctionnement impliquent des spécificités parfois très "pointues" dans la qualification des personnels, dans les définitions de leurs fonctions et dans les méthodes de gestion.

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En tous temps, l'accès à la
station conditionne son exploitation.

La signification de l'exploitation


A l'évidence, les travaux d'aménagement et d'équipement qu'une station de ski a entrepris ont pour objectif principal de répondre aux besoins précis des usagers. Leur exploitation doit satisfaire à cette donnée de base et, dans la plupart des cas, produire des revenus couvrant, au moins, les frais de fonctionnement.
De plus, lorsque les travaux ont été réalisés sans bénéficier, en tout ou en partie, de subventions d'équipement, il importe que les produits de l'exploitation puissent également compenser leur amortissement afin de permettre, au moins, leur renouvellement en temps utile. Les éventuels bénéfices peuvent permettre de rétribuer, soit les investisseurs privés, soit les collectivités qui doivent assumer le développement économique.










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Gérer d'énormes moyens pour
déneiger les routes.

Les tâches prioritaires


Les aménagements et les équipements d'une station de ski sont diversifiés et le plus souvent, d'une grande technicité. Leur exploitation exige des moyens matériels très adaptés, des personnels qualifiés et une gestion qui prenne en compte, non seulement leur maintenance, mais aussi la hiérarchie des priorités.





En ce domaine, les principaux exemples sont le déneigement des accès routiers qui ne souffrent aucun retard et la sécurisation du domaine, notamment par le déclenchement préventif des avalanches.De son côté, la gestion des remontées mécaniques doit répondre à des impératifs de contrôles journaliers qui, s'ajoutant à l'entretien constant et aux diverses visites périodiques, conditionnent l'autorisation d'ouverture des appareils dans des cadres horaires précis.
Enfin, les déclenchements d'opérations de secours (quelle qu'en soit la cause), obéit évidemment à l'urgence et doivent donc avoir des temps de réponse immédiats nécessitant la disponibilité du personnel et des matériels adéquats.



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Organiser le logement, l'après-ski
et les loisirs.

Qui fait quoi dans les techniques ?


On vient d'aborder les domaines spécifiques des routes (dont l'entretien est assumé par des services éventuellement indépendants de la station), de la sécurisation paravalanches (qui peut être assumée le plus souvent par le service des pistes) et par les opérations de secours qui font intervenir, soit les diverses branches de la sécurité civile pour des accidents d'ordre général, soit, généralement, le service des pistes pour les accidents sur celles-ci.










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Damer les pistes même si les moyens
sont rudimentaires.
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Faire fonctionner les remontées
mécaniques sans défaillance.

















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Entretenir et réparer les remontées
mécaniques à tous moments.
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Secourir rapidement les accidentés.



















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Assurer un traitement constant des pistes avec des engins spécialisés.




Lesdits services des pistes ont, en outre, à assumer, leur préparation, leur équipement (notamment le balisage), leur entretien (notamment le damage) et, on vient de le voir, leur sécurisation et leurs opérations de secours.

La gestion des remontées mécaniques oblige notamment à des contrôles impératifs sur chaque appareil. Il convient de préciser que les équipements de sécurité y sont d'un nombre et d'une précision qui justifie une observation constante, des tests fréquents et des dépannages instantanés.

Il faut désormais ajouter à ces tâches très techniques, la gestion des équipements de "nivoculture" qui comprennent des installations importantes et, de plus, dispersées. Par exemple, outre les centrales de productions, les "enneigeurs" sont installés le long des pistes, ce qui ne simplifie pas leur maintenance.
S'ajoutent enfin aux impératifs techniques, la gestion de la billetterie : la réalisation des titres de transports, leur vente, l'installation et la maintenance des guichets ou portillons de contrôle.


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Produire de la neige de culture
le plus souvent possible.


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Enseigner le ski avec régularité
et compétence.

Les autres partenaires


Le plus souvent, la direction d'une station de ski n'est pas unique mais répartie entre les divers protagonistes que sont les remontées mécaniques (s'adjoignant ou non le service des pistes), un office du tourisme (ou syndicat d'initiative), et la ou les gestions immobilières.

D'autres partenaires sont évidemment indispensables et ont leurs gestions propres : les divers services généraux (médicaux, postaux, bancaires…), les commerces, les écoles de ski, les installations de loisirs…

Si la plupart de ces partenaires ont leur gestion spécifique avec leurs difficultés propres, il importe qu'il y ait , entre tous, une coordination telle que soit ainsi obtenue une "unicité" de la station indispensable à un fonctionnement harmonieux et propre à dégager des résultats bénéficiant à tous les acteurs.
















 

Les acteurs

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Dès lors qu'une partie de la montagne est en cours de transformation en un "domaine skiable", il y a nécessité de compréhension et d'interprétation des lieux, suivies de réflexions et d'initiatives. C'est alors que des hommes se sont transformés en "acteurs" du devenir de leur environnement et des aménagements qu'ils entendaient y apporter. Quand arriva le moment d'exploiter ce qu'ils avaient imaginé, puis construit, il devint évident que cela exigeait des compétences nouvelles impliquant la création de métiers nouveaux.




















La mutation de spectateur à acteur


A l'origine, l'homme présent en montagne fut spectateur d'un environnement topographique et climatique d'une sévérité propre à susciter son recul ou, au moins, sa suspicion. Cependant, au fil des siècles, le même homme apprit à en connaître suffisamment les lieux pour pouvoir, d'abord y transiter, puis, s'y installer. Ces situations simples en avaient déjà fait un "acteur". La mise en culture, l'avènement des transports et l'établissement d'activités commerciales s'ajoutèrent, le transformant peu à peu de spectateur en véritable protagoniste.
Après les quelques "aventuriers" qui, avant le XVIIIe siècle, s'étaient lancés dans des expéditions de découvertes, après les "philosophes" du '"siècle des lumières" qui flirtaient avec la nature, après les "acrobates" (le plus souvent anglais) du XIXe siècle qui s'attaquaient à l'escalade de sommets jusqu'alors inviolés, la montagne se peupla d'une autre race d'acteurs : les touristes.
Qu'ils soient des adeptes du thermalisme, ou simplement les contemplatifs de sites privilégiés (Monsieur Perrichon sur la mer de glace !) ou, plus tard, sportifs inconditionnels, tous participèrent à une découverte plus approfondie de la montagne et finirent par y introduire l'usage du ski et inventer "les sports d'hiver".

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Les employés des chemins de fer de montagne
devaient souvent manier la pelle à neige.
Devant cette pénétration, les "gens du pays" comprirent l'attrait que pouvait présenter leur propre environnement pour ces "étrangers". En observant les skieurs et les sites où ils évoluaient, ils acquirent la notion de "domaine skiable". Il fallait, dès lors, peu de choses pour qu'ils deviennent les acteurs "initiateurs" d'aménagements permettant de commercialiser leur patrimoine naturel.












Du prologue à la maturité


A ces autochtones s'étaient joints des inventeurs d'activités nouvelles, des créateurs et des prosélytes de l'aménagement. La conjugaison de tous les efforts de ces acteurs disparates aboutit ainsi au développement des stations-villages et à la création de stations d'altitude.
Désormais, les rôles principaux vont être tenus par tous ceux qui deviendront associés au fonctionnement de ce qui a été réalisé et seront ainsi les professionnels des métiers de la montagne.



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Dans les stations de ski,
nombreux sont ceux qui doivent
participer au déneigement des voies.


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Les techniciens des remontées mécaniques
effectuent les travaux de montage et de
réparations dans des conditions souvent difficiles.


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Les "pisteurs-secouristes" doivent,
entre autres, assumer le transport
des accidentés.
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Les employés des remontées mécaniques
ont des fonctions diverses : accueil,
contrôle, conduite des appareils, maintenance.


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Dans les magasins de sport, le "ski-man"
a le rôle important de régler et réparer les skis.


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Les préposés au damage des pistes l'ont fait,
pendant longtemps, avec des moyens rudimentaires.


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Les moniteurs de ski doivent s'adapter à tous
les niveaux et à tous les âges de leurs élèves.
La complexité et la diversité des équipements génèrent des besoins en personnels ayant des qualifications précises répondant aux techniques utilisées et assumant les responsabilités correspondantes. Le fait que beaucoup de ces spécialistes ne soient présents dans la station que pendant les saisons d'hiver complique évidemment leur formation, leur recrutement et leur logement. Ce statut d'acteur "saisonnier" touche la plupart des emplois correspondant à l'exploitation des équipements, de quelque nature qu'ils soient, mais ne retire rien aux contraintes de compétences qu'ils exigent.
La diversité des métiers mérite qu'on les évoque :

  • pour les accès routiers : notamment les conducteurs d'engins de déneigement,
  • pour les services de gestion des réseaux d'électricité, d'eau, etc... les techniciens attachés à chaque spécificité,
  • pour l'immobilier : les professionnels de maintenance et de dépannage ainsi que les employés d'accueil, d'information, d'assistance... et de promotion des ventes ou locations,
  • pour les commerces et, particulièrement l'hôtellerie : les emplois très divers correspondants à chaque nature de service ou de vente,
  • pour les offices de tourisme et syndicats d'initiative : les spécialistes de l'accueil et de l'information avec leur connaissance des langues étrangères,
  • pour les remontées mécaniques, les plus exigeantes quant à la technique et aux responsabilités : les conducteurs d'appareils, les agents de contrôle et d'entretien, les techniciens de dépannages mécaniques, électriques, électroniques,
  • pour les pistes et les services de secours : outre les conducteurs de dameuses, les pisteurs-secouristes ont à charge non seulement la surveillance des pistes, les déclenchements préventifs des avalanches, les secours aux accidentés, les éventuelles évacuations des passagers de téléportés et maintes autres tâches,
  • pour les écoles de ski : des moniteurs possédant aussi bien la technique que la pédagogie du ski et, là aussi, les moyens linguistiques propres à satisfaire la clientèle...

La diversité des professions et des qualifications exigibles, l'importance des responsabilités issues,
notamment, des exigences de sécurité (pour les appareils de transport, pour les pistes, pour les services annexes...) font de tous les acteurs impliqués dans l'exploitation, des personnages qui doivent y apporter compétence et conscience professionnelle.



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Les chenillettes de damage effectuent quotidiennement
de longues opérations de traitement des pistes.
























Dernière révision le 22/07/2022 - 16:58