Le réducteur planétaire ou à train épicycloïdal

 
 
Voici une animation qui permet de mieux comprendre le principe du réducteur à "train épicycloïdal" (Remerciements à mon Ami Jacques Requena).

Ce réducteur est composé de trois éléments concentriques, à savoir :

- Un pignon planétaire central (A) (en rouge).

- Une grande couronne (B) à denture interne (en bleu).

- Trois satellites (C) (en jaune) solidaires d’une platine porte-satellites (en jaune clair) et toujours en prise simultanément avec la grande couronne et le pignon planétaire central.

En fonction du choix de montage retenu, le rapport de démultiplication est différent. Plusieurs cas de figures peuvent exister suivant que l'on immobilise l'un ou l'autre des trois élèments concentriques.

Avec la grande couronne fixe (cas de figure retenu par Poma-Kissling), deux rapports de transmission peuvent être envisagés:

  1. La platine porte-satellites (jaune clair) est motrice, et c'est le pignon planétaire central
    (rouge) qui entraîne l’arbre récepteur (poulie motrice).

    Rapport de transmission (i) avec (z) pour nombre de dents

i =
1

 
1 + (zB / Za)

    Généralement, i est compris entre 0.2 et 0.4 (surmultiplication)

  1. Le pignon planétaire central (rouge) est moteur, et c'est la platine porte-satellites (jaune
    clair) qui entraîne l’arbre récepteur (poulie motrice).

    Rapport de transmission (i) avec (z) pour nombre de dents :

    i = 1 + (zB / zA)

  2. Généralement, i est compris entre 2,5 et 5 (démultiplication).

Le but étant de démultiplier le mouvement du moteur électrique (ou du moteur thermique de secours), c'est donc cette dernière option est utilisée dans les réducteurs Poma-Kissling.

Au regard de la forme de la "cloche" du réducteur et de la photo ci-contre, on est en droit de penser que deux étages de réductions sont superposés dans les réducteurs Poma Kissling.

Jacky Carlingue pour www.remontees-mecaniques.net