Télésièges à pinces fixesLa ligneGénéralités
Rubrique commune à différents types de remontées Les pylônes
Les pylônes constituent la partie la plus visible de la ligne. Ils ont la lourde tâche de guider la ligne entre la gare aval et la gare amont. Il existe trois types de pylônes sur les remontées mécaniques : les pylônes support, les pylônes compression et les pylônes support-compression.
Pour simplifier, on peut décomposer un pylône en 4 parties : de bas en haut, on a tout d'abord le massif en béton, le fut métallique, la tête du pylône et les balanciers. ![]() TS Poma de Clot Gauthier à Serre Chevalier
Lors de la construction d'un pylône, on monte morceau par morceau les différents éléments cités ci-dessus. Les massifs en bétonLes massifs en béton permettent de fixer au sol le pylône. Ils sont beaucoup plus imposants qu'ils ne le paraîssent. En effet, comme un iceberg, la partie la plus importante est située sous terre : ![]() TS des Romains à l'Alpe d'Huez (ligne Poma) Le fût métallique du pylône est relié au massif en béton par des tiges filletées rentrées dans le massif en béton lorsque celui-ci à été coulé, et le pylône est boulonné aux tiges filletées : ![]() TSF4 Poma de Coupe du Monde aux Houches Comme vous le voyez sur la photo ci-dessus qu'il n'est pas nécessaire de mettre tous les ecrous. Les fûtsLes pylônes sont des armatures cylindriques (dans la très grande majorité des cas). Leur diamètre varie selon la hauteur du pylône et suivant la hauteur sur le pylône, le diamètre se situe entre 70cm et 2m50 environ. L'épaisseur du tube est généralement de l'ordre du centimètre (voir plus dans des cas exceptionnels de grosses remontées mécaniques). Le tube est en acier d'usage courant. La protection contre l'oxydation est réalisé grâce à une galvanisation. Les tubes du pylône peuvent, suivant la hauteur de celui-ci posséder plusieurs tronçons possedant des diamètres différents ou les mêmes diamètres. la liaison entre les deux tronçons étant réalisés grâce à des boullonages généralement. ![]() TSF4 Poma de la côte aux Deux Alpes Les vis et donc les écrous sont plus petits pour relier deux élements de pylônes que pour relier un pylône au massif ejn béton, mais ils sont plus nombreux. La tête des pylônes
La tête du pylône est placée au sommet du fut métallique et va servir entre autre à accrocher les balanciers. ![]() Pomagalski ![]() Doppelmayr ![]() Leitner ![]() Gimar Montaz Mautino Les têtes de pylônes sont constitués d'une poutre métalique horizontale pour soutenir les gallets et d'une structeure, souvent en forme de Trapèze. Cette structure qui surmonte la tête du pylône est appelée potence de décâblage, en effet, elle est utilisée pour tirer le câble vers le haut et ainsi l'enlever des balanciers. Les balanciers
Ce sont eux qui réalisent la liaison entre le pylône et le câble. Le balancier doit permettre le passage des pinces des véhicules. Les balanciers sont essenciellements constitués de galets d'un diamètre de 30 à 60cm dépendant bien sur du type de pylône et du type d'installation. ![]() Généralement, en plus d'être deux par deux, les galets sont groupés par groupe de 4. pour avoir un balancier à 8 gallets on met deux groupes de 4. En fait, les morceaux de base sont des groupes de 4 ou 6 gallets, avec ceci, on fait tout les types de balanciers possibles. ![]() Les gallets possèdent un bandage au niveau du passage du câble pour amortir les vibrations et réduire l'usure des différents composants. Les différents types de pylônesPour les remontées mécaniques, on distingue trois types de balanciers sur les pylônes : les balanciers support, les balanciers compression et les balanciers support-compression. Lorsqu'on nomme le type de balancier, on compte le nombre de gallets auquel on ajoute "S", "C" ou "S/C" si c'est un support, compression ou un support-compression, Ainsi, le balancier qui est deux photo au dessus est un 8S. Les pylônes supportComme son nom l'indique, ce pylône a pour fonction de supporter le câble. Il évite ainsi que le câble soit trop près du sol. ![]() Deux pylônes support les uns à la suite des autres, un 8S et un 12S Poma ![]() 8S GMM Le but des pylônes n'est pas de rendre la ligne la plus haute possible car il existe des normes de sécurités qui interdisent des hauteur de ligne trop importantes. Les pylônes support comportent entre 4 et 16 gallets. les 16S ne sont généralement plus employés car le balancier serait alors très complexe. De plus que le s2S qui ont pu être installés il y a longtempos ne sont plus utilisés.
Voici une vidéo du passage d'une pince d'un télésiège sur un pylône : (cliquez sur l'image pour la télécharger) ![]() Les pylônes compressionLe rôle du pylônecompression est inverse par rapport au pylône support. Il va tirer le câble vers le bas, d'une part pour maintenir une tension du câble suffisante, et d'autre part pour éviter d'avoir des hauteur de survol trop importantes. Classiquement les pylônes compression sont utilisés au pied d'une pente plus importante, et également de façon quasi systématique en sortie de gare aval. ![]() Pylône compression sur le télésiège de Coupe du Monde aux Houches Il n'est pas rare d'avoir un pylône support juste avant le compression, mais cela n'est pas systématique : ![]() Pylône 6S puis pylône 12C sur le TS du Solert à Val Cenis Les balanciers compression possèdent entre 6 et 16 galets. ![]() La première séquence on a le passage de deux 12C en sortie ded gare, puis ensuite le 6S et 12C de la photo précédente. Les secousses sont bien moins importante sur les support que sur les compression, c'est évident. Les pylônes support-compression
Les supports-compression sont des pylônes mixant le deux types de balanciers. Ils sont utilisés lorsque l'appui sur la partie support ou compression n'est pas permanent ![]() 4S/C GMM sur le TSF4 de la Met à Val Cenis Les pylônes support-compression sont dans la très grande majorité des cas des 4S/C c'est-à-dire qu'ils possèdent 4 gallets en support et 4 gallets en compression. ![]() 4S/C Doppelmayr Les 8S/C sont beaucoup plus rares mais il en existe quelques uns : ![]() 8S/C Doppelmayr On essaye d'utiliser le moins possible de balancier S/C car ils sont relativement chers ... Diverses choses sur les pylônesTout d'abord, très souvent, le nombre de gallets n'est pas identique sur un même pylône sur le brin de montée chargé et sur le brin de descente logiquement moins chargé. C'est tout a fait compréhensible puisque justement, la majeur partie de la charge se situe sur le brin qui monte. On a donc affaire à des pylônes "assymétriques" équipés d'un plus grand nombre de gallets d'un côté. Mais dans la grande majorité des cas, le type de balancier (S, C ou S/C) est identique sur un même pylône. On aura par exemple des pylônes 8S/10S ou 4S/6S ... ![]() 4S/6S sur le TSF4 Montaval du 3000 à Bonneval-Sur-Arc En parlant d'assymétrisme, placer des différents balanciers de chaque côté du pylône impose parfois d'avoir une diféfrence de hauteur significative des balanciers à cause de porte-balanciers différents: ![]() Sur les appareils débrayables, le ou les pylônes proches des gares peuvent êtres revêtus d'une épaisseur supplémentaire protectrice. Alors ce n'est pas pour protéger des chocs, mais c'est une protection thermique. En effet, sur le pylône il y a toujours une face exposée au soleil (quand il y en a) et l'autre à l'ombre. Ce qu'il fait qu'il y a une différence de température entre les deux côtés du pylône. L'acier se dillate à la chaleur. Sans cette protection, le pylône risque de se "tordre" légèrement et le câble ne rentrera plus exactement au bon endroit dans les gares, cela déclencherait les protections et arrêterait la remontée. C'est pourquoi des dispositifs d'isolations thermique sont installées sur ces pylônes critiques. Au passage, on appelle ces protections des "chaussettes thermiques". ![]() Sur les pylônes passent aussi la ligne de sécurité. Il s'agit d'un câble qui va être chargé de transmettre des informations de la gare aval à la gare amont et inversement. Cette ligne de sécu est composée d'une liaisonfibre optique ainsi qu'un câble multibrin qui estchargé de collecter les informations des capteurs qui sont situés sur les pylônes. Les dispositifs de sécurité sur les pylônesSur les pylônes, on doit savoir immédiatement si le câble a déraillé, pour cela des capteurs sont placées sur las balanciers : ![]() Le capteur est la double tige rouge Il en est de même pour la détection des déraillement sur les balanciers compression : ![]() 16C sur le TSD de la Ramasse Les détecteurs sont de deux types. La barette cassante et le contacteur. La barette cassante est très utilisée sur les remontées mécanique. Cependant, en cas de déclenchement du capteur, on doit changer la barette cassante. ![]() Barette cassante On remarque également la présence d'un gros "rattrape-câble" si jamais le câble déraille en dehors des petits "rattrape-câble" installés sur le balancier. Le câble
Le câble est indissociable de la ligne, en effet, sans lui, on ne parlerait pas de remontée mécanique à câble. ![]() Câble à terre du TSD6 de l'Armoise Voici un câble en coupe: ![]() Les câbles porteurs des téléphériques sont dit "clos". Ils e possèdent pas la même structure, ils sont composés de brins bien plus petits ce qui enfait un câble d'aspec extérieur lisse. Les problèmes rencontrés au niveau des câbles
Les élongations : un câble de remontée
mécanique est soumis à des contraintes très importantes. Des
contraintes de tension. Le câble n'est pas inextensible, surtout un
câble neuf, ce qui fait qu'à cause des forces de tensions très
importantes, il s'allonge. l'allongement peut atteindre plusieurs
mètres très rapidement pour un câble neuf. Sur les télésièges et
télécabines existe un système de tension qui permet au câble de rester
suffisement tendu (c'est le lorry).
Pour des remontées neuves, la tension est régulièrement régulée en
fonction de la charge de la remontée. la course du lorry peut atteindre
4 mètres (C'est le cas sur les gares Satellit pour les Phoenix 6 de
chez Poma). Au bout d'un certain temps, on ne peux plus corriger
l'extension du câble avec le lorry, le câble n'est plus assez tendu ce
qu'il fait qu'on perd de l'adhérence sur le poulie motrice. Il est
alors nécessaire de racourcir le câble. Sur les appareils neufs, mis en
service au mois de décembre, il est parfois nécessaire de raccourcir le
câble courant février, en pleine saison. Pour cela on enlève les sièges
sur une distance de quelques centaines de mètres, on décâble, on le
coupe, on le racourcit et on le re-épissure. Opération qui peut sembler
étrange, mais elle se passe ainsi. On remet les sièges ensuite.
En réalité on ne peut pas appliquer cette formule simplifiée directement (je l'ai donnée pour donner un ordre d'idée) et l'allongement du câble dépend beaucoup plus de la force de tension. De plus cet allongement est généralement irréversible. C'est à dire que le câble, une fois étiré conservera sa position étirée, d'ou le besoin de le raccourcir. En fait, dans la structure du câble est tellement complexe que les équations régissant ses déformations sont très difficiles à mettre en oeuvre.
Les problèmes de vrillage : Les problèmes de
vrillage posent beaucoups de soucis aux exploitants de certaines
remontées mécaniques et aux ingénieurs. En effet, ils peuvent
directement remettre en question la sécurité de l'appareil lui même.
Une torsion est caractérisée par une rotation du câble sur lui-même le
long de la boucle de câble. Cette torsion a pour cause principale le
passage du câble sur les galets des pylônes et sur les poulies retour
et motrice. Si le câble est en boucle continue et sans cabines ou
sièges, il n'y a aucun problème. Le problème apparait dès que l'on met
une pince (de cabine, de siège ...) sur le câble. en effet, la torsion
induit sur la pince un moment puisque la pince ne peut pas tourner
autour du câble (pour des raisons évidentes). Lors de l'approche d'un
pylône ou des poulies de renvoi, la torsion du câble est plus
importante et le moment de torsion s'accumule dans la pince. Le
problème survient lorsque ce moment est trop élevé, en effet, après
dépassement d'une valeur limite, la pince peut se mettre à glisser sur
le câble, la cabine se met donc à decendre vers l'aval, la pince n'a
plus aucune adhérence sur le câble. La pince peut également casser. Il
s'agit la de risques extrèmes, qui sont bien souvent, et heureusement
rarement atteint.( Voilà donc quelques aspects de la ligne qui ont été traités, les pylônes : description et différents types, le câble, l'allongement du câble et les vrillages de câble. Cette partie peut convenir tant à un télésiège à pince fixe que débrayable, une télécabine, un funitel, un 3S, un téléphérique ... Faire un don Contact - Mentions Légales - Cookies Site déclaré à la CNIL sous le numéro 2102592 Page générée en 0.00035 secondes. 493 membres connectés sur les forums ![]()
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