Pour les anémos: je rejoint KoUitOu, j'ai travaillé sur la CD4 de l'Aiguille à la Foux d'Allos cet hiver, les cabines tanguaient de façon très impresionnante et l'anémomètre (mode ancien) indiquait 0 m/s, le "titulaire" du poste va sur le dernier pylône de la ligne (avec baudrier) en marchant sur les câbles du lorry, dégivre l'anémomètre.
Il y avait de la neige bien glacée qui givrait tout à ce moment combiné au vent, 5 cm de glace sur toute la gare de la TCD, les pylônes étaient des blocs de glace, Juste après avoir dégivré, l'anémomètre remarche à merveille, le temps de revenir dans la gare, l'anémomètre était à nouveau givré, alors certes il y as un anémomètre comme l'impose le BDRM, mais de toute façon sur ce type d'appareil il faut decycler le soir, alors à moins d'avoir un vent de folie furieuse extrêmement puissant l'appareil redémarrera pour rentrer les cabines
A noter que ce jour la une cabine à très violemment heurté le dernier pylône déraillant le câble sur 6galets et imposant une évacuation verticale par chance il n'y avait qu'une personne sur tout la ligne. heureusement que l'employé se trouvant le pylône à ce moment été attachée, car le choc de la cabine et la glace sur les passerelle aurait très bien put le faire chuter.
Pour ce qui est des protection justement: il faut faire la part des choses, mais je suis d accord pour dire que vu les condition lors de cet incident il aurait largement mieux valu que le gars soit attaché, entre le franchissement périlleux d'une échelle brisée et une rafale de vent peut aussi très bien faire chavirer la personne (j'étais ce week-end au tourmalet, et j'ai été "choqué" de voir le personnel monter au pylône sans bodar alors qu'une heure plus tard une rafale a couché tout le monde au front de neige).
Par contre quand les conditions sont bonnes, c'est-à-dire personne en chaussure normale, (pas de ski ou boots), barreaux secs, échelles entières, condition météo au beau, pas forcement besoin de s'arnacher pour monter sur un pylône un pylône.
Après il y as peut-être une "culture" d'entreprise, de mémoire je ne me souviens pas avoir vu du personnel monter à un pylône sans protection au Val d'Allos, même sur un téléski. Selon la mentalité du peronnel, dans certaines société personne ne mets de bodar.
Pour les hauts parleurs sur les lignes de TS: je pense qu'il y en as sur beaucoup plus d'appareils que ceux cités par gofrider ci-dessus (en dehors des 3V je veut dire

)
Pour les garages: encore un débat sans fin, ça apporte son lot d'avantages: plus grande durabilité du matériel, protéger les véhicules des tempêtes été comme hiver, alléger la ligne les jours de conditions météo pourries pour éviter d'avoir des véhicules vides beaucoup plus sensibles au balancement, mais bon il y a la coût...
Pour joko25: l'avenir des stations française ne se résume pas à une unicité des remontées vers le funitel, certes ça a une excellente résistance au vent mais: c'est pas très discret (pour pas dire moche...), extrêmement couteux à l'achat à l'exploitation et à l'entretien, tout les skieurs n'ont pas envie de déchausser systématiquement à chaque montée, si le vent est dans le sens de la ligne les cabines peuvent très bien balancer dangereusement (peut-être pas à heurter le câble mais de façon très dangereuse), il est aussi préférable d'avoir un garage pour protéger les véhicules lors de mauvais temps et en été...
Alors au final un appareil débrayable avec garage ça peut être équivalent, débits égaux voire supérieurs, prix minimisés, plus discret, pas besoin de déchausser systématiquement, mettre les véhicules au garage permet également d'éviter ce genre de désastre.
Certes un TSD ferme bien avant un funitel, mais même si le funitel tient 130KM/h de vent, voire même plus, qui veut faire du ski avec autant de vent, entre la neige qui vole de partout et le vent qui couche les gens par terre, sans parler du froid glacial, une grande partie des skieurs quittent les pistes avant même que le vent ne soit dangereux pour un Télésiège(cabine), alors pour un FUN tu ne trouvera plus grand monde pour skier à la limite maximale de vent autorisé.