Lieu de croisement des cabines de TPH
#1
Posté 23 juin 2010 - 21:12
#3
Posté 24 juin 2010 - 08:25
en effet, rien que la masse des câbles "tirent" les cabines vers le bas.
(en effet, j'avais réalisé quelques calculs sur les tensions de câbles, et la masse du câble était loin d'être négligeable dans mes calculs.)
ceci va également dépendre de la position de la machinerie, en effet amont, ou aval, les câbles (tracteurs) ne seront pas tendus de la même manière.
Ce message a été modifié par nicobsa - 24 juin 2010 - 08:27 .
www.remontees-mecaniques.net
#4
Posté 24 juin 2010 - 09:23
Roxdrobe, le 23 06 2010, 22:12, dit :
La réalité est un peu plus complexe.
Contrairement à une croyance très répandue, généralement les deux cabines d'un téléphérique à va-et-vient avec boucle de
traction commune (configuration de loin la plus courante) n'arrivent pas en fin de course en gare simultanément et ne
quittent pas non plus simutlantément leurs positions de repos respectives lors d'un démarrage.
A l'arrêt en station, le chariot de la cabine aval repose sur son butoir réglé de façon à mettre à niveau le plancher de
la cabine avec le quai et l'entraînement est arrêté lorsque la cabine amont est à son tour à niveau avec le quai. Les
positions en stations sont surveillées par différents interrupteurs de fin de course (ils permettent également la remise
à zéro du répétiteur de course).
Le câble de lest (ou câble tracteur si la boucle de traction est une boucle sans fin épissurée) étant normalement tendu
par un contrepoids (voire dans de très rares cas hydrauliquement), la longueur de câble de la boucle de traction entre
les stations varie en fonction des charges et des positions respectives des cabines. La longeur du tronçon de câble
porteur (ou de la paire de câble porteurs lorsqu'il y en a deux par voie) entre les stations varie également car sa
tension est assurée par des contrepoids, sauf en cas d'ancrage fixe des extrémités des câbles porteurs.
Dans tous les cas, les câbles porteurs peuvent glisser longitudinalement sur les supports en métal non ferreux des
sabots des pylônes.
En conséquence, le lieu de croisement des cabines dépend de divers paramètres dont principalement les conditions de
charge des véhicules, la configuration de la lignes (y.c. placement des cavaliers, emplacement de la gare motrice etc.).
Le vent latéral peut également avoir une influence minime, surtout pour les très petits téléphériques avec espacement
importantes de cavaliers voire sans cavaliers.
#5 Invité_Val'tho78_*
Posté 24 juin 2010 - 12:38

#8
Posté 25 juin 2010 - 09:23
Le téléphérique Stechelberg - Gimmelwald - Mürren, sur la ligne du Schilthorn dans l'Oberland bernois est une installation disposant d'une gare intermédiaire à Gimmelwald, implantée exactement à mi-parcours. Chaque section est mono-voie. Le "tronçon" inférieur est constitué de 2 porteurs avec ancrage à l'intermédiaire, tension en aval, le "tronçon supérieur" de 2 porteurs avec ancrage à l'intermédiaire et tension en amont. Les véhicules sont entraînes par un tracteur commun avec motrice amont et tension aval. Cet appareil est donc l'équivalent d'un téléphérique bi-voie avec motrice amont et tension aval, qui serait exploité jusqu'au milieu de la ligne, avant que les véhicules ne rebroussent chemin.
Ci-dessous l'intermédiaire de Gimmelwald, où tout le monde descend obligatoirement. Le premier "tronçon" est à gauche, le second à droite.

Et naturellement les 2 cabines n'atteignent pas l'intermédiaire au même moment. Sur la photo ci-dessous, prise depuis la cabine montante, on voit bien que la cabine descendante est déjà engagée sur le sabot, tandis que la cabine montante est encore à l'extérieur de la gare.

Sur cette installation motrice amont et tension aval, le véhicule descendant atteint la mi-parcours avant le véhicule montant. Les deux véhicules se croiseraient virtuellement un peu en aval du milieu du parcours.
Encore un fois, cet exemple n'a pas valeur de généralité, d'autant plus que les deux tronçons ont des caractéristiques géométriques très différentes.
#9
Posté 26 juin 2010 - 10:44

monchu, le 25 06 2010, 10:23, dit :
Et naturellement les 2 cabines n'atteignent pas l'intermédiaire au même moment.
Sur cette installation motrice amont et tension aval, le véhicule descendant atteint la mi-parcours avant le véhicule montant. Les deux véhicules se croiseraient virtuellement un peu en aval du milieu du parcours.
Pour illustrer les propos de Monchu, un petit schema tiré du livre "bergbahnen der Welt" de Josef Hons

Edit: correction Velt--->Welt
Ce message a été modifié par Raphaël B - 26 juin 2010 - 12:54 .
#10
Posté 28 juin 2010 - 06:47

Mais, comment ça se fait alors que les deux cabines se retrouvent en gare si la cabine descendante a un peu d'avance? Son quai est plus long? Ou l'astuce est plus complexe que ça?
#11
Posté 28 juin 2010 - 09:25
#12
Posté 28 juin 2010 - 12:57

Ce message a été modifié par antidote - 28 juin 2010 - 12:57 .
#13
Posté 03 juillet 2010 - 22:58
Ce message a été modifié par mb7084 - 09 mai 2012 - 11:12 .
#14
Posté 04 juillet 2010 - 22:33
Ce message a été modifié par mb7084 - 09 mai 2012 - 11:12 .
#15
Posté 08 juillet 2010 - 16:15
#16
Posté 23 juillet 2010 - 22:11
Ce message a été modifié par mb7084 - 09 mai 2012 - 11:11 .