Les segments verts (probablement en un polyamide genre Murtfeldt mais je n'en suis pas sûr) forment un bandage remplaçable. La construction mécano-soudée de ce genre de poulie ne permet pas le démontage des flasques pour remplacer un bandage monobloc, par contre les très grandes poulies sont en deux ou plusieurs pièces assemblées par vissage pour des raisons de transport (certaines poulies de TSD font plus de 6 m de diamètre, je ne me souviens plus des écartements "standards" des constructeurs).
Les photos de détails sont sûrement exclusives, je doute qu'il y ait d'autres photos similaire sur Internet. 200 kg sont réalistes pour un cavalier, de mémoire ceux de Tierfehd font eux 470 kg/pièce. J'ai un doute sur ce que j'avais mentionné plus haut car les guides sont reliés au cadre du cavalier par des pièces isolantes blanches alors que les pinces sont apparemment également isolées mais il faudrait une photo d'ensemble pour voir les points d'isolation électrique des cavaliers. Les guides sont pourvus de sortes de lames de friction remplaçables, je n'arrive pas à voir en détail, apparemment elles ne seraient pas en laiton.
La construction entièrement nouvelle d'un grand TPH à va-et-vient est hélas rare en Suisse, donc occasion unique de voir certaines pièces de près.
Il serait intéressant de voir à quoi ressemble le ferraillage et les incorporés des massifs des pylônes ou encore la détection de référence de point fixe (si disposée sur la ligne vu que les points fixes à codeur absolu sont également possibles). Vu les détecteurs de déraillement de porteurs je suppose qu'il y aura soit une surveillance de ligne conventionnelle (circuit de détection commun pour la ligne entière) soit une surveillance par ouvrage de ligne voire par détecteur (câblage individuel ou éventuellement, mais moins probable, en bus de terrain).
Edité pour la mention de Murtfeldt, j'avais écrit par erreur Murr (pour Murr Plasitk).
Ce message a été modifié par Velro - 22 juillet 2013 - 21:00 .