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et le beau temps, 
te permets de te rendre compte de l'immensité du site (et de sa beauté) ! Le site d’observations fait tout petit depuis le sommet du pic à 2709 m !
Ce message a été modifié par François05 - 01 octobre 2014 - 20:24 .
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Construction TPH de Bure (2012/2014) Dévoluy - Leitner
#81
François05 
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Posté 29 septembre 2014 - 17:36
Oui tu as entièrement raison et le beau temps, te permets de te rendre compte de l'immensité du site (et de sa beauté) ! Le site d’observations fait tout petit depuis le sommet du pic à 2709 m !
et le beau temps, te permets de te rendre compte de l'immensité du site (et de sa beauté) ! Le site d’observations fait tout petit depuis le sommet du pic à 2709 m !
#82
phil 01
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Posté 01 octobre 2014 - 19:29
merci françois pour ton suivit de chantier .
livraison quand ?? ça ne va pas tarder a mon avis .
du coup le saf va perdre un gros client .tout comme le guide qui encordait les personnels iram au départ du somarel
les rotations pour le personnel vont se terminer .
certains avaient acces a pieds et d'autre en hélico .
livraison quand ?? ça ne va pas tarder a mon avis .
du coup le saf va perdre un gros client .tout comme le guide qui encordait les personnels iram au départ du somarel
les rotations pour le personnel vont se terminer .
certains avaient acces a pieds et d'autre en hélico .
#83
juliomanizales
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Posté 02 octobre 2014 - 22:05
Super estas imagenes Francois no parecen un informe de la construccion, si no un reportaje hermoso.
-este TPH tiene capacidad para cuantas personas ?
Al ser tan grande es mucha su capacidad.
Gracias,
no parecen un informe de la construccion, si no un reportaje hermoso.-este TPH tiene capacidad para cuantas personas ?
Al ser tan grande es mucha su capacidad.
Gracias,
#84
François05
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Posté 05 octobre 2014 - 11:31
Merci à vous 2
@phil01 : Ouh là, je ne suis pas si sûr que cela arrive si rapidement ! Il faut d’abord que tout soit "OK" pour le nouveau TPH. Et puis par là suite il va encore y avoir le démontage de l'ancien, qui risque aussi d'être un beau chantier
@Julio : La cabine est en théorie une 20 places, mais ne sera ici exploité qu'en 15 places (+1 cabinier)
@phil01 : Ouh là, je ne suis pas si sûr que cela arrive si rapidement ! Il faut d’abord que tout soit "OK" pour le nouveau TPH. Et puis par là suite il va encore y avoir le démontage de l'ancien, qui risque aussi d'être un beau chantier
@Julio : La cabine est en théorie une 20 places, mais ne sera ici exploité qu'en 15 places (+1 cabinier)
#87
François05
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Posté 12 avril 2015 - 20:26
Ca recrute pour l'exploitation du téléphérique (annonces sur le site de DSF)
+ une publication dans la revue de DSF n°38 à la page 30 avec une belle photo de la cabine en ligne : http://www.domaines-...Mars2015-BD.pdf
Citation
Contrat longue durée
EXPLOITANT TÉLÉPHÉRIQUE DE BURE, RECRUTE : ELECTRICIENS – ELECTROTECHNICIENS- MÉCANICIENS 20-03-2015
Exploitant de Systèmes de Transport par Câble, dans le cadre de la mise en exploitation du nouveau téléphérique de Bure (05) dédié à l’observatoire de l’IRAM, nous constituons notre équipe d’Exploitation /Entretien/Maintenance. Nous recrutons : - ELECTRICIENS - ELECTROTECHNICIENS - MECANICIENS Au sein de l’équipe vous intervenez dans vos spécialités respectives en exploitation pour assurer le transport du personnel, des matériels et matériaux et pour l’entretien et la maintenance de l’appareil et de ses équipements connexes. Vous intervenez sur l’équipement selon les règles de sécurité et la règlementation en vigueur. De formation Technique Bac Pro/Bac +2 (Electromécanique, Electrotechnique,…), vous avez une expérience dans le domaine des remontées mécaniques en exploitation/maintenance, acquise au sein d’un Exploitant/ Bureau de contrôle…. Le poste nécessite de résider proche du lieu d’exploitation. Votre rigueur, votre adaptabilité, votre esprit d’équipe et votre sens relationnel vous permettront de vous réaliser dans l’exploitation de ce nouvel équipement aux caractéristiques techniques exceptionnelles, implanté dans un site remarquable Merci d’adresser votre candidature sous la réf. EQEX à notre conseil : PARTNERS & DROUAULT candidature@partners-drouault.com
Tél.: 04.76.70.10.99
Contrat longue durée
EXPLOITANT TÉLÉPHÉRIQUE DE BURE, RECRUTE : ADJOINT DIRECTEUR EXPLOITATION 20-03-2015
Exploitant de Système de Transport par Câble, dans le cadre de la mise en exploitation du nouveau téléphérique de Bure (05) dédié à l’observatoire de l’IRAM recrute : Adjoint Directeur d’Exploitation h/f Reportant au Directeur Exploitation, vous avez pour principales missions : - Assurer le transport du personnel de l’observatoire dans les meilleures conditions de sécurité et de disponibilité. - Assurer le transport des matériels et matériaux en application des règles de l’art et de sécurité. - Assurer l’entretien et la maintenance de l’appareil et des équipements connexes - Appliquer les prescriptions légales règlementaires liées aux remontées mécaniques et assurer le suivi des procédures qualité et sécurité - Seconder le Directeur d’Exploitation dans le management de l’équipe (8 personnes) De formation Technique (Electrotechnique, Electromécanique…), vous avez une expérience dans le domaine des remontées mécaniques en Exploitation/Maintenance acquise au sein d’un Exploitant ou chez un Constructeur. Le poste nécessite de résider proche du lieu d’exploitation. Vos qualités organisationnelles, votre rigueur, votre adaptabilité vous permettront de vous réaliser dans l’exploitation de ce nouvel équipement aux caractéristiques techniques exceptionnelles, implanté dans un site remarquable Merci d’adresser votre candidature sous la réf. ADEXB à notre conseil : PARTNERS & DROUAULT candidature@partners-drouault.com
Tél.: 04.76.70.10.99
EXPLOITANT TÉLÉPHÉRIQUE DE BURE, RECRUTE : ELECTRICIENS – ELECTROTECHNICIENS- MÉCANICIENS 20-03-2015
Exploitant de Systèmes de Transport par Câble, dans le cadre de la mise en exploitation du nouveau téléphérique de Bure (05) dédié à l’observatoire de l’IRAM, nous constituons notre équipe d’Exploitation /Entretien/Maintenance. Nous recrutons : - ELECTRICIENS - ELECTROTECHNICIENS - MECANICIENS Au sein de l’équipe vous intervenez dans vos spécialités respectives en exploitation pour assurer le transport du personnel, des matériels et matériaux et pour l’entretien et la maintenance de l’appareil et de ses équipements connexes. Vous intervenez sur l’équipement selon les règles de sécurité et la règlementation en vigueur. De formation Technique Bac Pro/Bac +2 (Electromécanique, Electrotechnique,…), vous avez une expérience dans le domaine des remontées mécaniques en exploitation/maintenance, acquise au sein d’un Exploitant/ Bureau de contrôle…. Le poste nécessite de résider proche du lieu d’exploitation. Votre rigueur, votre adaptabilité, votre esprit d’équipe et votre sens relationnel vous permettront de vous réaliser dans l’exploitation de ce nouvel équipement aux caractéristiques techniques exceptionnelles, implanté dans un site remarquable Merci d’adresser votre candidature sous la réf. EQEX à notre conseil : PARTNERS & DROUAULT candidature@partners-drouault.com
Tél.: 04.76.70.10.99
Contrat longue durée
EXPLOITANT TÉLÉPHÉRIQUE DE BURE, RECRUTE : ADJOINT DIRECTEUR EXPLOITATION 20-03-2015
Exploitant de Système de Transport par Câble, dans le cadre de la mise en exploitation du nouveau téléphérique de Bure (05) dédié à l’observatoire de l’IRAM recrute : Adjoint Directeur d’Exploitation h/f Reportant au Directeur Exploitation, vous avez pour principales missions : - Assurer le transport du personnel de l’observatoire dans les meilleures conditions de sécurité et de disponibilité. - Assurer le transport des matériels et matériaux en application des règles de l’art et de sécurité. - Assurer l’entretien et la maintenance de l’appareil et des équipements connexes - Appliquer les prescriptions légales règlementaires liées aux remontées mécaniques et assurer le suivi des procédures qualité et sécurité - Seconder le Directeur d’Exploitation dans le management de l’équipe (8 personnes) De formation Technique (Electrotechnique, Electromécanique…), vous avez une expérience dans le domaine des remontées mécaniques en Exploitation/Maintenance acquise au sein d’un Exploitant ou chez un Constructeur. Le poste nécessite de résider proche du lieu d’exploitation. Vos qualités organisationnelles, votre rigueur, votre adaptabilité vous permettront de vous réaliser dans l’exploitation de ce nouvel équipement aux caractéristiques techniques exceptionnelles, implanté dans un site remarquable Merci d’adresser votre candidature sous la réf. ADEXB à notre conseil : PARTNERS & DROUAULT candidature@partners-drouault.com
Tél.: 04.76.70.10.99
+ une publication dans la revue de DSF n°38 à la page 30 avec une belle photo de la cabine en ligne : http://www.domaines-...Mars2015-BD.pdf
#88
Clément05
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Posté 02 juillet 2015 - 11:39
Une photo du téléphérique dans cet article : http://www.ledauphin...ns-de-l-univers
Je ne peux pas copier l'article par contre .
Je ne peux pas copier l'article par contre
.
Ce message a été modifié par Clément05 - 02 juillet 2015 - 11:42 .
Reprise de mes photos et contenus interdite sans autorisation au préalable.
#89
valcelouis
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Posté 02 juillet 2015 - 19:11
Voici l'article, comme ça il ne sera pas perdu lorsque la page ne sera plus accessible :
>> http://www.ledauphin...ns-de-l-univers
>> http://www.ledauphin...ns-de-l-univers
Citation
D’ici à 2019, à 2552 m d’altitude, l’observatoire va voir sa capacité décupler, avec six nouvelles paraboles, faisant de ce lieu d’observation radioastronomique des Hautes-Alpes, le deuxième au monde derrière l’ALMA et ses 66 antennes dans le désert d’Atacama (Chili). Pour toujours mieux dévoiler les versants cachés de l’univers et scruter la voûte céleste dans ses moindres détails.
Il y a d’abord le décor. Extraterrestre, fait d’éboulis démesurés, d’une rare végétation alliant espèces arctiques et méditerranéennes, cerné par les falaises. À l’ouest, la crête des Bergers, où Jean Couzy trouva la mort ; à l’est, la sortie du célèbre pilier où René Desmaison écrivit sa légende. Sur le plateau de Bure, désert minéral planté à 2552 m d’altitude, randonneurs et alpinistes sont en plein dépaysement. Ici, ils ont affaire à une espèce scientifique qui regarde bien plus haut que le relief de notre basse terre. Le site est peuplé de six antennes circulaires de 15 mètres de diamètre que l’on déplace sur des rails, constituant un ensemble que les astronomes appellent “interféromètre”.
Voilà qu’une septième vient d’entrer en action. Quand ses sœurs regardent vers la voûte céleste qui domine les Écrins, elle est tournée vers le sud. La première des six nouvelles paraboles qui vont renforcer le système de réception ultra sensible de l’IRAM, institut de radioastronomie basé à Grenoble, pour qui ce haut plateau, par la sécheresse de son climat - l’eau est l’ennemie de l’astronome - et son étendue, est propice à une telle installation. D’ici à 2019, l’observatoire de Bure, rebaptisé NOEMA, comme Northern Extended millimeter (Ndlr : comprenez le radiotélescope millimétrique le plus puissant de l’hémisphère nord), intègre une nouvelle génération. C’est le seul en France, classé parmi les très grandes infrastructures de recherche. En quatre ans, il va voir sa capacité décuplée.
Eurêka, le nouveau télescope dévoile sa première image reconstituée : une région de formation stellaire inconnue, dans L’œil de la méduse , à 100 millions d’années lumière, peuplée de jeunes étoiles à peine formées. “Une pouponnière d’étoiles gigantesques” en jargon scientifique. L’astronome coordinatrice du projet, Sabine Koenig, fait part d’un étonnement… intergalactique : « C’est la région la plus active de formation stellaire dans cet ensemble formé par la fusion de deux galaxies ! »
La comète où s’est posé Philae a été déterminée ici
C’est tout l’intérêt de cette branche de l’astronomie : détecter par les ondes ce qui est invisible pour un télescope optique, comme les étoiles enfouies dans les nuages de gaz et de poussière cosmique dans lesquels elles naissent, astres en formation, les galaxies en gestation... « Un peu à la manière d’un détecteur infrarouge », précise Frédéric Gueth, directeur adjoint de l’IRAM, désolé de ne pouvoir produire images plus parlantes. «On est dans un registre qui confine à l’astrochimie, détectant des molécules de plus en plus complexes dans les nébuleuses grâce à la longueur d’ondes millimétrique qu’elles émettent », précise l’homme des hautes sphères, le regard vers l’horloge atomique, précision oblige. « Notre champ d’investigation, ce sont les sources les plus froides. Bref, tout sauf les étoiles déjà formées.»
La zone d’exploration de l’institut dépasse le système solaire. Mais, qui peut le plus peut le moins. Et NOEMA a permis des découvertes dans un “proche” environnement spatial. Le choix de la comète où s’est posé le vaisseau Philae (mission Rosetta), la zone d’approche du robot envoyé sur Mars ont été déterminés ici. Car la radioastronomie d’une telle précision permet de reconstituer l’atmosphère des planètes et d’anticiper les vents martiens…
Pour le reste, les recherches paraîtront abstraites, de trou noir en galaxie lointaine, les astronomes remontant jusqu’au Big Bang. On est là dans la pure recherche fondamentale.
L’ambiance rappelle Tintin et Objectif Lune...
Mais songez que les études sur les collisions des galaxies et leur impact sur la formation stellaire sont déterminantes pour comprendre l’évolution de notre univers. Frédéric Gueth, cartésien, se refuse à parler de recherche de vie extraterrestre. N’empêche, l’imagination nous rattrape vite en ce lieu. Dans le hangar de 30 m de haut, connecté par un tunnel à la base de vie d’une capacité de 20 personnes pour une autonomie de 15 jours, l’ambiance rappelle Tintin et Objectif Lune. Une antenne est en maintenance et une huitième en construction. Imaginez le mécano pour échafauder une pièce de 124 tonnes… À l’étage, c’est le poste de commandement où un opérateur reste scotché à huit écrans. Au plateau de Bure, au moins quatre personnes sont d’astreinte 365 jours par un an.
D’ici quatre ans, NOEMA, grâce à ses douze antennes, ouvrira aux scientifiques un regard d’une finesse exceptionnelle. « D’autant que les six premières vont connaître leur cure de jouvence », sourit Frédéric Gueth. De plus l’un des deux axes sur lesquels les paraboles se déplacent, atteindra 1,6 km (le double de la longue actuelle) multipliant par deux l’amplitude d’action. Pourquoi un tel projet à 45 M€ ? « En grossissant le dispositif on parvient à voir des sources beaucoup plus faibles, observer des choses de plus en plus petites et capter la lumière sur une plus grande surface », insiste l’astronome. L’action conjointe des antennes de l’interféromètre équivaut à celle d’une seule dont le diamètre serait de 800 m -1600 m en 2019 - soit l’écartement maximum entre les paraboles. Les signaux détectés par chacune d’elles passent au filtre à données d’un corrélateur qui, à Grenoble, permet aux astronomes de produire une image.
Selon Roberto Neri, responsable scientifique de l’observatoire, « demain, la puissance de NOEMA permettra d’explorer la formation des étoiles aux endroits les plus enfouis de notre univers. » De quoi ramener à plus de modestie les montagnards prétentieux, tentés de se hausser du col en débarquant “sur” Bure.
Source : ledauphine.com - Antoine CHANDELLIER
Il y a d’abord le décor. Extraterrestre, fait d’éboulis démesurés, d’une rare végétation alliant espèces arctiques et méditerranéennes, cerné par les falaises. À l’ouest, la crête des Bergers, où Jean Couzy trouva la mort ; à l’est, la sortie du célèbre pilier où René Desmaison écrivit sa légende. Sur le plateau de Bure, désert minéral planté à 2552 m d’altitude, randonneurs et alpinistes sont en plein dépaysement. Ici, ils ont affaire à une espèce scientifique qui regarde bien plus haut que le relief de notre basse terre. Le site est peuplé de six antennes circulaires de 15 mètres de diamètre que l’on déplace sur des rails, constituant un ensemble que les astronomes appellent “interféromètre”.
Voilà qu’une septième vient d’entrer en action. Quand ses sœurs regardent vers la voûte céleste qui domine les Écrins, elle est tournée vers le sud. La première des six nouvelles paraboles qui vont renforcer le système de réception ultra sensible de l’IRAM, institut de radioastronomie basé à Grenoble, pour qui ce haut plateau, par la sécheresse de son climat - l’eau est l’ennemie de l’astronome - et son étendue, est propice à une telle installation. D’ici à 2019, l’observatoire de Bure, rebaptisé NOEMA, comme Northern Extended millimeter (Ndlr : comprenez le radiotélescope millimétrique le plus puissant de l’hémisphère nord), intègre une nouvelle génération. C’est le seul en France, classé parmi les très grandes infrastructures de recherche. En quatre ans, il va voir sa capacité décuplée.
Eurêka, le nouveau télescope dévoile sa première image reconstituée : une région de formation stellaire inconnue, dans L’œil de la méduse , à 100 millions d’années lumière, peuplée de jeunes étoiles à peine formées. “Une pouponnière d’étoiles gigantesques” en jargon scientifique. L’astronome coordinatrice du projet, Sabine Koenig, fait part d’un étonnement… intergalactique : « C’est la région la plus active de formation stellaire dans cet ensemble formé par la fusion de deux galaxies ! »
La comète où s’est posé Philae a été déterminée ici
C’est tout l’intérêt de cette branche de l’astronomie : détecter par les ondes ce qui est invisible pour un télescope optique, comme les étoiles enfouies dans les nuages de gaz et de poussière cosmique dans lesquels elles naissent, astres en formation, les galaxies en gestation... « Un peu à la manière d’un détecteur infrarouge », précise Frédéric Gueth, directeur adjoint de l’IRAM, désolé de ne pouvoir produire images plus parlantes. «On est dans un registre qui confine à l’astrochimie, détectant des molécules de plus en plus complexes dans les nébuleuses grâce à la longueur d’ondes millimétrique qu’elles émettent », précise l’homme des hautes sphères, le regard vers l’horloge atomique, précision oblige. « Notre champ d’investigation, ce sont les sources les plus froides. Bref, tout sauf les étoiles déjà formées.»
La zone d’exploration de l’institut dépasse le système solaire. Mais, qui peut le plus peut le moins. Et NOEMA a permis des découvertes dans un “proche” environnement spatial. Le choix de la comète où s’est posé le vaisseau Philae (mission Rosetta), la zone d’approche du robot envoyé sur Mars ont été déterminés ici. Car la radioastronomie d’une telle précision permet de reconstituer l’atmosphère des planètes et d’anticiper les vents martiens…
Pour le reste, les recherches paraîtront abstraites, de trou noir en galaxie lointaine, les astronomes remontant jusqu’au Big Bang. On est là dans la pure recherche fondamentale.
L’ambiance rappelle Tintin et Objectif Lune...
Mais songez que les études sur les collisions des galaxies et leur impact sur la formation stellaire sont déterminantes pour comprendre l’évolution de notre univers. Frédéric Gueth, cartésien, se refuse à parler de recherche de vie extraterrestre. N’empêche, l’imagination nous rattrape vite en ce lieu. Dans le hangar de 30 m de haut, connecté par un tunnel à la base de vie d’une capacité de 20 personnes pour une autonomie de 15 jours, l’ambiance rappelle Tintin et Objectif Lune. Une antenne est en maintenance et une huitième en construction. Imaginez le mécano pour échafauder une pièce de 124 tonnes… À l’étage, c’est le poste de commandement où un opérateur reste scotché à huit écrans. Au plateau de Bure, au moins quatre personnes sont d’astreinte 365 jours par un an.
D’ici quatre ans, NOEMA, grâce à ses douze antennes, ouvrira aux scientifiques un regard d’une finesse exceptionnelle. « D’autant que les six premières vont connaître leur cure de jouvence », sourit Frédéric Gueth. De plus l’un des deux axes sur lesquels les paraboles se déplacent, atteindra 1,6 km (le double de la longue actuelle) multipliant par deux l’amplitude d’action. Pourquoi un tel projet à 45 M€ ? « En grossissant le dispositif on parvient à voir des sources beaucoup plus faibles, observer des choses de plus en plus petites et capter la lumière sur une plus grande surface », insiste l’astronome. L’action conjointe des antennes de l’interféromètre équivaut à celle d’une seule dont le diamètre serait de 800 m -1600 m en 2019 - soit l’écartement maximum entre les paraboles. Les signaux détectés par chacune d’elles passent au filtre à données d’un corrélateur qui, à Grenoble, permet aux astronomes de produire une image.
Selon Roberto Neri, responsable scientifique de l’observatoire, « demain, la puissance de NOEMA permettra d’explorer la formation des étoiles aux endroits les plus enfouis de notre univers. » De quoi ramener à plus de modestie les montagnards prétentieux, tentés de se hausser du col en débarquant “sur” Bure.
Source : ledauphine.com - Antoine CHANDELLIER
Ce message a été modifié par valcelouis - 02 juillet 2015 - 19:12 .
#90
SebDeSuper
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Posté 04 août 2015 - 18:18
Voici 2 photos de la cabine sur la ligne surement pour des tests:
https://dl.dropboxus...2%20%282%29.jpg
https://dl.dropboxus...9%20%282%29.jpg
https://dl.dropboxus...2%20%282%29.jpg
https://dl.dropboxus...9%20%282%29.jpg
Ce message a été modifié par arbisman - 23 octobre 2015 - 00:05 .
Raison de l'édition : photos surdimensionnées
#91
François05
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Posté 17 octobre 2015 - 20:08
Quelques photos de l'inauguration du téléphérique en date du Vendredi 2 octobre 2015.
C'est sous les premières neige de l'année que celle-ci s'est faîte. Cette journée a commencé par les disscours des différents "officiels" en gare basse sous un "chapiteau". Tous avaient un mot en hommage aux la catactrophes de 1999.
Respectivement de gauche à droite et de haut en bas, nous avons :
- Karl Schuster, Directeur de l'IRAM
- Pierre Besnard, Préfet des Hautes-Alpes
- Jean-Marie Bernard, Président du Département des Hautes-Alpes (et anciennement maire de St-Etienne en Dévoluy)
- Karine Berger, Député de la 1ere circonscription des Hautes-Alpes
- Jacqueline Puget, Maire du Dévoluy
- Denis Mourard, membre du conseil de l'IRAM et représentant de monsieur Alain Fuchs, Président du CNRS
- Markus Schleier, MPG - Max-Planck-Gesellschaft et membre du conseil de l'IRAM
Par la suite, intervention de Denis Ribot, président de Leitner France,
Puis de Sylvain Laine, responsable du projet chez Leitner. Présentation de l'appareil et de ses caractéristiques qui a permis à la presse locale (Dauphiné Libéré, Lemedia05, Dici radio/tv, La provence) de faire peu de fautes.
Remise du trophée Leitner,
Des bouteilles de champagnes aux couleurs du téléphérique,
La cabine a effectué de nombreux allers-retours. Pendant ce temps, en G1 des présentations scientifiques (très intéressantes) avait lieu.
Véhicule pour le matériel,
Divers photos de l'appareil,
logo de l'exploitant du téléphérique, les plus aguerris l'auront reconnu.
SEETI (Société d'Exploitation d'Equipements Touristiques et Industriels)
Apparition furtive du Pic de Bure
Croisement à mi-trajet avec le véhicule matériel.
Photo du hangar sur le plateau ou la construction de NOEMA bat sont plein (+ 6 nouvelles antennes) au premier plan la 8 en cours d'assemblage.
Je m'excuse pour ce retard de publication à cause d'un soucis technique
Merci à l'IRAM, Leitner France ainsi qu'à la SEETI pour cette journée
C'est sous les premières neige de l'année que celle-ci s'est faîte. Cette journée a commencé par les disscours des différents "officiels" en gare basse sous un "chapiteau". Tous avaient un mot en hommage aux la catactrophes de 1999.
Respectivement de gauche à droite et de haut en bas, nous avons :
- Karl Schuster, Directeur de l'IRAM
- Pierre Besnard, Préfet des Hautes-Alpes
- Jean-Marie Bernard, Président du Département des Hautes-Alpes (et anciennement maire de St-Etienne en Dévoluy)
- Karine Berger, Député de la 1ere circonscription des Hautes-Alpes
- Jacqueline Puget, Maire du Dévoluy
- Denis Mourard, membre du conseil de l'IRAM et représentant de monsieur Alain Fuchs, Président du CNRS
- Markus Schleier, MPG - Max-Planck-Gesellschaft et membre du conseil de l'IRAM
Par la suite, intervention de Denis Ribot, président de Leitner France,
Puis de Sylvain Laine, responsable du projet chez Leitner. Présentation de l'appareil et de ses caractéristiques qui a permis à la presse locale (Dauphiné Libéré, Lemedia05, Dici radio/tv, La provence) de faire peu de fautes.
Remise du trophée Leitner,
Des bouteilles de champagnes aux couleurs du téléphérique,
La cabine a effectué de nombreux allers-retours. Pendant ce temps, en G1 des présentations scientifiques (très intéressantes) avait lieu.
Véhicule pour le matériel,
Divers photos de l'appareil,
logo de l'exploitant du téléphérique, les plus aguerris l'auront reconnu.
SEETI (Société d'Exploitation d'Equipements Touristiques et Industriels)
Apparition furtive du Pic de Bure
Croisement à mi-trajet avec le véhicule matériel.
Photo du hangar sur le plateau ou la construction de NOEMA bat sont plein (+ 6 nouvelles antennes) au premier plan la 8 en cours d'assemblage.
Je m'excuse pour ce retard de publication à cause d'un soucis technique
Merci à l'IRAM, Leitner France ainsi qu'à la SEETI pour cette journée
Ce message a été modifié par François05 - 17 octobre 2015 - 20:08 .
#92
Rothorn
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Posté 17 octobre 2015 - 21:21
Merci François pour ce premier mini-reportage.
C'est en effet un appareil immense, et je me demande s'il n'y a pas lieu de le typiser différemment que TPH15 puisqu'il s'agit d'un poids lourd à une charge utile certainement plus grande qu'une tonne que pèsent 15 personnes.
Peut-être TPCH6000: téléphérique de chantier pour 6000 kg (p.ex.).
A suivre,
C'est en effet un appareil immense, et je me demande s'il n'y a pas lieu de le typiser différemment que TPH15 puisqu'il s'agit d'un poids lourd à une charge utile certainement plus grande qu'une tonne que pèsent 15 personnes.
Peut-être TPCH6000: téléphérique de chantier pour 6000 kg (p.ex.).
A suivre,
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