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Construction TPH60 des Capucins (2016) Brest - BMF
#101
Posté 01 décembre 2016 - 23:08
Pas encore entendu qu'un téléphérique en Suisse, p.ex. celui à Grimentz ouvert avec un retard de 6 semaines, referme à peine mis en service.
Ce qui est particulier à Brest c'est la superposition des brins, un funifor bis-étage, je ne vous pas quels problèmes nouveaux cela apporte.
#102
Posté 02 décembre 2016 - 07:25
Santa, le 01 décembre 2016 - 21:59 , dit :
Eh oui, 40 ans après leur inauguration "mouvementée", on se souvient encore du déraillement des Bulles de la Bastille à Grenoble en 1976...
C'était l'un des (le ?) premier pulsé rénové selon une idée de Denis Creissels. Et ici, ça fait encore rigoler...

#103
Posté 02 décembre 2016 - 09:23
Adrian 59, le 01 décembre 2016 - 23:08 , dit :
Le funifor est un système breveté par Doppelmayr qui possède un système de poulie sur le chariot qui permet de compenser et de gérer si les câbles ne sont pas parfaitement synchronisés.
#104
Posté 02 décembre 2016 - 09:38
Et qu'est-ce que vous voulez me dire par cela?
J'ai juste dit que je ne vois pas pourquoi cette Installation devrait produire de problèmes innés à un nouveau système, que ce ne l'est pas.
Que funifor out quoi soit breveté par Doppelmayr n'a rien à faire ici.
#105
Posté 02 décembre 2016 - 10:29
Adrian 59, le 02 décembre 2016 - 09:38 , dit :
Et qu'est-ce que vous voulez me dire par cela?
J'ai juste dit que je ne vois pas pourquoi cette Installation devrait produire de problèmes innés à un nouveau système, que ce ne l'est pas.
Que funifor out quoi soit breveté par Doppelmayr n'a rien à faire ici.
Parce que de ce que j'en ai compris, vous comparez le THP de Brest à un funifor ? Or il n'a rien dans sa technologie d'un funifor à proprement parler. Les nouveaux problèmes sont donc innés à un nouveau système.
#106
Posté 02 décembre 2016 - 10:36
Evidemment que le téléphérique de Brest ressemble un funifor dans sa conception: des cabines tirées par deux boucles de câbles en eux epissurés et non pas par un câble moteur (ou bien tracteur et lest) qui passe par la poulie motrice. Toute la difficulté réside en le cheminement du métrage des câbles dans les stations.
Que les cabines passent une sur l'autre c'est la nouveauté, mais qui n'affecte à mon avis point les sensiblités électronique comme deux moteurs synchrones qu'on voit dans les funitels.
Ce message a été modifié par Adrian 59 - 02 décembre 2016 - 10:38 .
#107
Posté 02 décembre 2016 - 10:43
Adrian 59, le 02 décembre 2016 - 10:36 , dit :
Evidemment que le téléphérique de Brest ressemble un funifor dans sa conception: des cabines tirées par une boucle de câbles en eux epissurés et non pas par un câble moteur (ou bien tracteur et lest) qui passe par la poulie motrice.
Que les cabines passent une sur l'autre c'est la nouveauté, mais qui n'affecte à mon avis point les sensiblités électronique comme deux moteurs synchrones qu'on voit dans les funitels.
Au risque de me répéter, "Le funifor est un système breveté par Doppelmayr qui possède un système de poulie sur le chariot qui permet de compenser et de gérer si les câbles ne sont pas parfaitement synchronisés."
Donc, le THP de Brest ne possède pas ce brevet du funifor, il n'est donc pas un funifor, et donc ne possède pas ce système de poulie qui permet de compenser une vitesse des deux câbles différente comme c'est le cas.
Un funifor n'est pas seulement "des cabines tirées par une boucle de câbles en eux epissurés et non pas par un câble moteur (ou bien tracteur et lest) qui passe par la poulie motrice", tous le monde sait faire ça, ce qui change c'est ce fameux système de poulie.
Ainsi le TPH de Brest est confronté a un problème pour une installation inédite (qui n'est pas une funifor) auquel le constructeur a mal évalué les contraintes.
#108
Posté 03 décembre 2016 - 18:07
http://www.letelegra...16-11316335.php
#109
Posté 03 décembre 2016 - 19:47
Alors qu'une remise en service du téléphérique avait été annoncée pour lundi, Keolis Brest évoque désormais les fêtes de fin d'année pour horizon. De son côté, la CFDT dénonce un lancement prématuré et une « mise en danger » des agents de maintenance. L'origine du problème
C'est un « problème récurrent et aléatoire » qui est à l'origine de l'arrêt du téléphérique. Pour schématiser, un des quatre capteurs des vérins de compensation envoie, très sporadiquement, des informations erronées, qui laissent croire qu'une cabine risque d'avancer « en crabe », et donc de percuter sa station à son arrivée. Ce qui met immédiatement en branle le système de sécurité et nécessite l'intervention d'un agent pour retrouver l'exploitation normale, alors que le système est censé être entièrement automatisé. « Mais cela ne met à aucun moment en danger les passagers, car le système de sécurité se déclenche et ramène les cabines à vitesse lente », assure Keolis.
La panne de mercredi
Mercredi matin, lors des phases d'essais quotidiennes avant la mise en service du téléphérique, ce problème s'est à nouveau produit. Pour y remédier, Keolis a décidé d'opter pour une nouvelle procédure, conseillée par le constructeur, BMF : réarmer le système. Ce qui a produit « un événement qui a rompu la chaîne de sécurité », évoque Jean-Luc Bouhadana, directeur de Keolis Brest. « Les portes de la cabine se sont ouvertes alors qu'un agent de maintenance se trouvait à l'intérieur, à 50 mètres de hauteur », traduit Luc Daniel, délégué syndical CFDT. L'événement a eu deux conséquences : la réunion d'un CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) extraordinaire, pour alerter d'un « danger grave et imminent », et la décision prise par Keolis de suspendre le fonctionnement du téléphérique jusqu'à nouvel ordre.
Objectif : fin d'année
Depuis mercredi, le constructeur du téléphérique, BMF, est sur place pour tenter de régler définitivement le dysfonctionnement, constaté dès les phases d'essais et qui semblait avoir été réglé. « Comme le défaut est aléatoire, il est difficile de cerner précisément sa cause. BMF travaille avec son fournisseur de capteurs pour vérifier que cela ne vient pas de là, et renforce les câbles électriques qui transmettent les informations, pour éviter qu'elles ne soient perturbées par des phénomènes externes, électromagnétiques notamment », expliquait hier Keolis. Dans le même temps, l'opérateur annonçait espérer une reprise de l'exploitation pour « les fêtes de fin d'année, ou au moins l'ouverture de la médiathèque, le 3 janvier ». Car régler la défaillance ne donne pas le feu vert immédiat pour relancer le fonctionnement normal. « Comme on aura touché au système, il faudra repasser par les phases de certification, notamment par les services de l'État ».
Une mise en service précipitée ? C'est ce que dénonce la CFDT : « Tout a été fait à l'arrache : il a été mis en service alors que ces dysfonctionnements apparaissaient lors des phases de test. Il faut deux semaines de marche à blanc supplémentaires, et formaliser les modalités d'intervention de maintenance », pointe Luc Daniel pour la CFDT. « On l'a ouvert au bon moment, car cela nous permettait justement d'avoir un mois et demi devant nous sans réel enjeu de transport », répond Jean-Luc Bouhadana. « Il est normal, pour tout nouveau mode de transport, que la procédure d'intervention s'adapte à la réalité opérationnelle. Nous allons justement profiter du temps devant nous, avant la reprise de service, pour continuer à former les agents de maintenance et faire en sorte qu'ils s'approprient mieux le système ».
Hélas, j'ai pas trop compris le sens, il semble y avoir un problème de vérins, mais sans avoir vu toute la machinerie, on a de la peine à s'imaginer de quoi il s'agisse.
Ce message a été modifié par Adrian 59 - 03 décembre 2016 - 20:35 .
#110
Posté 03 décembre 2016 - 21:20

#111
Posté 03 décembre 2016 - 21:39
Reste quand-même la question pourquoi en d'autres installations, p.ex. le funiculaire automatique à Neuchâtel, les interrupteurs fonctionnenent et non pas à Brest.
Où ont-ils là inventé un nouveau truc? Tous les téléphériques modernes sont équipés de logiciels de course automatique, qui ralentissent et accélèrent en fonction du métrage de la poulie motrice, et dès que le chariot, entrant par 1/5 m par seconde, touche le bouttoir, voilà que le moteur s'arrête.
Je ne pige vraiment pas quel soit le problème nouveau a Brest. Si tu en devines en électronique, tu seras un héros à nous causer!
#112
Posté 03 décembre 2016 - 23:09
Adrian 59, le 03 décembre 2016 - 21:39 , dit :
Reste quand-même la question pourquoi en d'autres installations, p.ex. le funiculaire automatique à Neuchâtel, les interrupteurs fonctionnenent et non pas à Brest.
Où ont-ils là inventé un nouveau truc? Tous les téléphériques modernes sont équipés de logiciels de course automatique, qui ralentissent et accélèrent en fonction du métrage de la poulie motrice, et dès que le chariot, entrant par 1/5 m par seconde, touche le bouttoir, voilà que le moteur s'arrête.
Je ne pige vraiment pas quel soit le problème nouveau a Brest. Si tu en devines en électronique, tu seras un héros à nous causer!
Merci du compliment !

La fréquence de transmission des capteurs doit être erronée, assez pour gêner l'automatisme qui gérera l'installation pendant qu'elle transportera les passagers, et donc ces fameux capteurs, en attendant, transmettent des valeurs qui seront décalées de la réalité, ce qui provoque des défauts d'alignement des cabines en gare sur l'écran de contrôle. En situation réelle, ce problème serait très embêtant mais heureusement, ce n'est pour l'instant que du "Blabla électronique". Il faut analyser les décalages précisément pour pouvoir réajuster les mesure et les marges de ces capteurs qui mesurent faux. Un travail, qui pour moi, peut-être largement réalisé en un mois avec les tests pour confirmer les réajustements.

Petit HS:
Ce problème apparaît sur cette installation mais il peut arriver que des appareils dans les stations de ski soient soumis à ce genre de "Qouaks" électroniques juste avant leur mise en service voir même pendant ou juste après cette dernière. Le choix du constructeur n'a rien à voir là-dedans.
#113
Posté 04 décembre 2016 - 08:00
Ah, maintenant tout est clair, après beaucoup de bla bla de part de Brest. Evidemment ils ne purent dire "nous avons fait faux", alors ils parlent pour embrouiller le problème, et vu que 999 o/oo ne s'y intéressent pas, ils sont saufs: c'est un problème, les clients supportent.
#115
Posté 05 décembre 2016 - 12:56
Il est à l'arrêt seulement 10 jours après son lancement en grande pompe: officiellement, le téléphérique urbain de Brest est victimes d’une série de "petits défauts techniques", selon Keolis, la société qui l'exploite.
Belle frayeur pour un technicien
Mais en réalité, le problème est assez grave: selon Ouest-France, un technicien de Keolis s'est fait une belle frayeur, mercredi: les portes de la cabine dans laquelle il se trouvait se sont ouvertes... à 50 mètres au-dessus de la rivière.
L'employé effectuait un "voyage de vérification".
L'exploitant avait annoncé que le téléphérique serait remis en service dès le 5 décembre, mais ce n'est plus d'actualité: le problème est si grave qu'il va nécessiter un arrêt bien plus long.
"Grosso modo, on bidouille"
"On ne connaît pas la date de remise en service", explique le directeur de Keolis Brest Jean-Luc Bouhadana. "On a bon espoir que ce soit avant les fêtes de fin d’année", lâche-t-il, anéantissant tout espoir de réouverture rapide.
Si M. Bouhadana évoque un "problème récurrent et aléatoire, qui n’a jamais mis la vie des passagers en danger", un délégué CFDT pointe un souci de formation: "Grosso modo, on bidouille".
Déjà 40 000 personnes transportées
L’exploitant veut profiter de l’arrêt pour "mieux former les techniciens".
Les deux nacelles peuvent embarquer chacune 60 passagers pour un trajet de 420 mètres au-dessus de la rivière Penfeld. Quelque 40 000 personnes ont déjà fait le trajet en 11 jours d'exploitation. Le téléphérique a coûté 19 millions d’euros.
Ce message a été modifié par Adrian 59 - 05 décembre 2016 - 12:58 .
#116
Posté 05 décembre 2016 - 14:55
Le capteur de l'un des vérins d'ajustement qui se trouvent sur les poulies de renvoie afin d'ajuster la position des cabines lorsqu'elles sont en gare a fait défaut et a totalement bloqué l'automate de la chaîne de sécurité.
Normalement une procédure de rapatriement des cabines en vitesse réduite est envisagée mais là il était impossible de faire quoi que ce soit.
BMF a alors proposé une manœuvre afin de shunter ces sécurités et pouvoir ramener les cabines, cependant la manipulation n'a pas fonctionné et les capteurs défaillants se sont re-déclenchés indiquant à l'automate de sécurité que les cabines étaient en gare ce qui a provoqué l'ouverture des portes.
Un technicien de la SEIREL a été dépêché sur place pour revoir quelques soucis.
Un problème donc qui n'est pas forcément lié à un capteur uniquement mais à la chaîne de sécurité elle même.
#117
Posté 06 décembre 2016 - 11:48
Bon, ce genre d'article fait du mal au transport urbain par câble, alors que finalement c'est un appareil atypique pour ce cas là. En espérant que ça se règle vite, mais oui il y a d'autres constructeurs, d'autres solutions techniques, et de l'expérience dans le domaine du transport par câble.
#118
Posté 06 décembre 2016 - 20:34
Et voici le texte en direct, du Parisien:
Inauguré le 19 novembre, le premier téléphérique urbain de France a été arrêté par son opérateur le 30, après une série d'incidents techniques. Jusqu'à quand ?
Certains parlent d'ajustements, d'autres évoquent des incidents à prendre très au sérieux... Le premier téléphérique urbain de France, mis en service à Brest (Finistère) le 19 novembre, a déjà transporté 40 000 personnes mais a été arrêté mercredi dernier pour une durée passée de cinq jours à «sans doute plusieurs semaines». La date de reprise du service est inconnue, même du constructeur, pourtant rappelé d'urgence. Les techniciens de Keolis Brest, opérateur chargé du réseau de transports à Brest Métropole, avaient déjà constaté un «problème récurrent et aléatoire» dans le fonctionnement du nouvel outil. Mais l'autre raison, plus grave, de cet arrêt intempestif, a été révélée samedi dans la presse locale par le délégué syndical CFDT de Keolis-Bibus, Luc Daniel.
Ce dernier «tire la sonnette d'alarme» : «Outre ces anomalies, nous avons été témoins de deux presqu'accidents, raconte-t-il. Le premier a eu lieu la veille de l'inauguration : l'un de nos agents, en maintenance sur le toit d'une des cabines, a failli être emporté et broyé par des câbles à la suite d'un départ non programmé.» Quant au second, il s'est déroulé mercredi 30, vers 7 heures du matin, pendant la phase quotidienne de tests avant la mise en service. «Une cabine a été immobilisée lors d'une manipulation technique, en plein trajet, à presque 50 m de haut, avec un de nos gars à bord. Et les portes se sont brusquement ouvertes après un reboot (NDLR : redémarrage) du système... pendant près d'une minute.» Le technicien était heureusement sur un siège sécurisé au moment de l'incident.
Formation insuffisante des intervenants
«Il nous arrive de devoir reboulonner les sols des cabines à la main pendant le service», déplore Luc Daniel, qui ne comprend toujours pas pourquoi le STRMTG*, garant du bon fonctionnement technique du dispositif, n'a «pas tenu compte» de leurs rapports. «Nos services n'ont pas été suffisamment formés, l'écriture des modes opératoires n'est pas encore complète et la période de marche à blanc n'a pas été respectée», proteste le syndicaliste, qui n'hésite pas à assurer que «le téléphérique a été lancé à l'arrache».
Du côté de la municipalité, on est moins inquiet. «Rien n'a été fait de façon précipitée. Au contraire, on a même retardé l'inauguration de plusieurs semaines, précise Alain Masson, vice-président de Brest Métropole chargé des grands projets. Cet objet est complètement nouveau. L'ouverture intempestive des portes survenue mercredi a été résolue dans la journée. Il n'y a aucune mise en danger des passagers.»
Jean-Luc Bouhadana, directeur de Keolis Brest, ajoute : «Ce qui est en train d'être réglé -- et nous préférons prendre le temps de bien faire les choses --, c'est un problème de câblage. L'un des deux câbles peut parfois tirer un peu plus fort que l'autre, ce qui entraîne une mise en crabe de la cabine. Mais jamais nous n'avons mis en danger la vie de nos usagers.»
Keolis Brest «espère que le service reprendra pour les fêtes de fin d'année» ou «au moins pour l'inauguration de la médiathèque de Brest», aux Capucins, futur quartier à l'autre bout des câbles, dont le budget dépasse la centaine de millions d'euros et qui devrait voir le jour à l'horizon 2020.
Le Parisien
* Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés.
#119
Posté 06 décembre 2016 - 20:38
Donc faut pas tenir compte de ce genre d'article et laisser bosser les techniciens. Je pense franchement que c'est un incident de jeunesse (pour preuve, ce sont des réglages défectueux), donc rien de grave

Ce message a été modifié par Clément05 - 06 décembre 2016 - 20:39 .
#120
Posté 06 décembre 2016 - 21:20
Du reste, je ne doute aucunement de la génialité de l'appareil, et ne mets pas en doute les transports par câble en villle.

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