
-
91 Pages
- « Première
- ←
- 15
- 16
- 17
- 18
- 19
- →
- Dernière »
La pandémie Covid-19 - ses conséquences en stations Les conséquences du virus SRAS-coV- 2 pour l'industrie du ski
#321
Posté 10 novembre 2020 - 17:02

#322
Posté 10 novembre 2020 - 17:47
i love ski, le 09 novembre 2020 - 16:48 , dit :
chris2002, le 08 novembre 2020 - 19:21 , dit :
Un confinement "dur" peut par exemple avoir des effets graves au niveau psychologique, notamment sur les personnes dépendantes ou fragiles psychologiquement. Juste pour donner un chiffre parmi d'autres : la consommation excessive d'alcool est responsable de 49'000 morts par an.
Tout à fait. J'ai appris par la police de Bourg-Saint-Maurice que la station des Arcs avait été la station avec le plus de suicide pendant le premier confinement. On en a recensé une douzaine. C'est ENORME !
et tu en oublie que en montagne les 3/4 des entreprises dependent indirectement du ski ( ce que ne comprennent pas les ahuries qui font des commentaires sur FB )
meme une entreprise de TP dépend indirectement ( voir directement ) du ski . par extension meme l’école du village en vie : les majorité des gamins sont là parce leurs parents sont indirectement ou directement dependant du tourisme .
Ce message a été modifié par shuntage - 10 novembre 2020 - 17:48 .
#323
Posté 10 novembre 2020 - 17:48
https://www.sudouest...61839-10618.php
#324
Posté 10 novembre 2020 - 19:59
Guigui74, le 10 novembre 2020 - 17:02 , dit :

Un article récent du Nouvelliste (payant) parlait de l'aspect aujourd'hui extrêmement positif pour le Valais que sont les résidences secondaires (très nombreuses dans la partie romande), qui ont notamment permis aux stations de très bien passer l'été : https://www.lenouvel...isannes-1001504
Or il me semble que certaines stations haut-savoyardes proches de la Suisse comptent pas mal de résidents secondaires suisses.
Si les restrictions sont trop importantes coté français il risque donc d'y avoir un report vers les stations suisses, qui elles seront très probablement ouvertes (elles n'ont pas du fermer début novembre à la différence des autres pays), la situation en Suisse semblant à peu près redevenue sous contrôle.*
Sans compter les éventuels reports de touristes étrangers (belges, néerlandais, etc.) vers les pays où les stations seront ouvertes/sans trop de restrictions, ce qui peut ensuite avoir un impact négatif à long terme si les clients apprécient l'accueil qui leur est fait dans ces "nouveaux" pays qu'ils découvrent.
PS : cela pourrait aussi être le cas avec l'Espagne ou l'Italie, mais il me semble que ces pays ont pris des mesures plus proches de celles prises en France, alors que la Suisse se calque sur un modèle plus germanique (voir même suédois lors de cette deuxième vague).
*j'entends par là que les courbes au niveau suisse semblent se stabiliser progressivement et qu'il y a encore une certaine marge au niveau des hôpitaux (de manière globale, certains points, notamment Genève, sont plus tendus) ce qui ne présage pas un durcissement massif des mesures à court/moyen terme.
Ce message a été modifié par chris2002 - 10 novembre 2020 - 20:15 .
#325 Invité_001_*
Posté 10 novembre 2020 - 20:39
#326
Posté 10 novembre 2020 - 22:10
Mais de ce que jen ai lu ,sa risque de refroidir la clientele....donc laffluence en station....et les chiffres daffaires...
Plusieurs pistes en discussions:test rapide a faire en stations pour tous les employes...interdiction de se melanger hors famille dans la station....circulation reglementer en station avec des points dalimentations à emporter.peut etre montrer patte blanche et faire un test covid avant son depart en vacance pour justifier test negatif aux forces de lordre à lentree des stations...queue des telesieges espacees donc allongees...
Bref la merde meme si on peut aller skier et une baisse du chiffre daffaire....vu le decouragement notamment pour les stations avec clientele familiale avec des touts petits enfants....
La reponse bientôt....patience messieurs mesdames
#327
Posté 11 novembre 2020 - 00:29
Et étant donné que les vacanciers ne seront quasiment que français cette saison, ce sera difficile de se passer de cette clientèle à la journée.
Sans compter que lorsqu'on habite près d'une frontière, si jamais ce n'est pas demandé de l'autre côté, le choix sera très vite fait.
#328
Posté 11 novembre 2020 - 08:43
https://www.lesechos...t-hiver-1262404
#329
Posté 11 novembre 2020 - 09:51
En effet, d'une part la plage d'efficacité de ces tests pose encore question (en Suisse par exemple ils sont limités aux personnes symptomatiques depuis moins de 4 jours et pas pour les personnes à risque, les autres c'est test PCR uniquement) et surtout, le risque est extrêmement fort qu'une fois un test négatif obtenu, les gens relâchent la garde sur les gestes barrières, qui sont bien plus essentiels.
Car même si les tests étaient parfaitement fiables (ce qui n'est bien sûr pas le cas), cela voudrait juste dire qu'à l'instant T la personne n'est pas contaminée. Rien n'indique que la personne ne le soit pas dans les heures qui suivent.*
Pour une réelle efficacité, il faudrait tester systématiquement les personnes tous les 4-5 jours, pour que les personnes potentiellement contaminées entre 2 tests soient détectées durant la phase d'incubation, avant qu'elles ne soient vraiment contagieuses. Mais est-ce que les tests rapides sont suffisamment performants pour ce genre de détection, je n'en suis pas du tout certain, de même que les capacités de test suffisantes pour tester tout le monde selon ce rythme (et l'acceptation populaire. Même pour un saisonnier, devoir se faire tester tous les 4-5 jours (en mettant de coté les skieurs venant pour une semaine ou plus), cela risque de faire râler plus d'un...
Bref, l'essentiel serait à mon avis surtout d'avoir des capacités de traçage suffisantes en station (/dans les départements concernés), avec mise en quarantaine rapide et obligatoire (et avec forte sanction en cas de non respect) des cas contacts rapprochés (que le test soit positif ou non). Et si possible test 4-5 jours après le moment du contact pour détecter rapidement si la personne est contaminée, sans sortie de la quarantaine avant les 7 ou 10 jours (suivant les pays...) même si le test est négatif (cela peut juste vouloir dire que l'incubation n'est pas encore suffisante pour être détectée par un test).
Et si possible un centre de test dans chaque station (par exemple une pharmacie, pour les tests rapides cela peut suffire) pour que les personnes ayant des symptômes puissent se faire tester rapidement et ainsi en cas de résultat positif de mettre rapidement toutes les personnes avec qui elle a eu un contact rapproché en quarantaine.
Stratégie, à part pour les tests systématiques (pour les cas contacts non symptomatiques), déjà en vigueur en Suisse, et qui sera donc aussi en place pour les vacanciers. Au risque qu'ils doivent être isolés sur leur lieu de vacances pendant 10 jours, ce qui risque de poser certains problèmes (prolongation "obligatoire" du séjour ce qui peut empêcher les locataires suivants d'arriver, etc.) et pourrait même décourager certains vacanciers (que se passera-t-il si l'avant dernier jours des vacances une mise en quarantaine de 10 jours est ordonnée par le médecin cantonal ? en sachant qu'un non respect de la quarantaine, c'est potentiellement plusieurs milliers de francs d'amende).
*d'ailleurs, en Suisse, test négatif ou non, un cas contact ne peut pas échapper aux 10 jours de quarantaine obligatoire.
Ce message a été modifié par chris2002 - 11 novembre 2020 - 10:09 .
#330
Posté 11 novembre 2020 - 10:46
#331
Posté 11 novembre 2020 - 11:06
Ce message a été modifié par chris2002 - 11 novembre 2020 - 11:14 .
#332
Posté 12 novembre 2020 - 10:06
Au-delà des problématiques de contamination qui sont évoquées ici, le ski est une pratique accidentogène qui génère statistiquement un flux quotidien de personnes vers les services d'urgence. Si ceux-ci sont en tension à cause du COVID et des autres maladies hivernales, la pratique du ski dans ces zones risque de poser question, ce qui n'arrange rien.
#333
Posté 12 novembre 2020 - 19:55
Attestation de déplacement toujours obligatoire après le 1er décembre, réservation des billets de train pour Noël pas forcément conseillée, cela ne sent pas très bon pour les vacances de Noël...
#334
Posté 12 novembre 2020 - 20:13
Miamivince, le 12 novembre 2020 - 10:06 , dit :
Au-delà des problématiques de contamination qui sont évoquées ici, le ski est une pratique accidentogène qui génère statistiquement un flux quotidien de personnes vers les services d'urgence. Si ceux-ci sont en tension à cause du COVID et des autres maladies hivernales, la pratique du ski dans ces zones risque de poser question, ce qui n'arrange rien.
Pour en revenir au ski, d'après Domaine skiables de France, il y a 50000 interventions sur les piste avec un blessé par intervention (mais on ne donne pas le nombre de passage aux urgences qui en découlent). On est donc sensiblement moins haut que le bricolage à la maison, à minima 6 fois moins haut si l'on imagine que tous les blessés finissent en structure hospitalière (ce qui n'est pas vrai)
Bref, tout ceci pour montrer que l'on est à plein de niveaux actuellement dans les contradictions dans tous les sens et que de tenter comme tu le fais d'apporter un propos logique et de bon sens, c'est peine perdue... Et à mon sens, pour le ski, ce ne sera pas du tout une priorité face aux commerce de bricolage par exemple.
Edit : Orthographe, désolé.
Ce message a été modifié par jfd_ - 12 novembre 2020 - 21:08 .
#335
Posté 13 novembre 2020 - 08:45
Pour le bricolage c'est très probablement réparti assez uniformément dans toute la France, en fonction de la population.
Pour le ski, c'est concentré dans des départements qui ne sont pas forcément les plus peuplés, et en particulier dans 4-5 départements des Alpes où sont concentrés la majorité des grosses stations françaises (Savoie, Haute-Savoie et Isère en particulier). Départements qui sont actuellement parmi les plus touchés par le Covid...
Bref un nombre en valeur absolue plus faible d'hospitalisation peut avoir des conséquences bien plus fortes sur une partie des centres hospitaliers du fait de la concentration des accidents.
#336
Posté 13 novembre 2020 - 11:05
La position d’attentisme de voir comment cela évolue peut s'entendre durant un temps. Mais si ledit attentisme perdure trop sans vraiment plus de manifestation du dynamisme du secteur qu'actuellement, vous pourrez alors être certains d'une année où il vaudrait sans doute encore mieux ne rien ouvrir en terme de coûts induits (j'oublie volontairement l'aspect humain/emplois dans mon propos). La réalité est bien malheureusement là puisque dans les vallées celte activité économique si elle est majeure on est bien d'accord, elle n'égale en rien le bras de le levier de l'activité économie des zones densément peuplées. Vu très macroscopiquement à l'échelle du pays, cela marchera comme cela

Juste avec la clientèle de proximité, ce n'est pas viable.
#337
Posté 13 novembre 2020 - 12:20
jfd_, le 13 novembre 2020 - 11:05 , dit :
La position d’attentisme de voir comment cela évolue peut s'entendre durant un temps. Mais si ledit attentisme perdure trop sans vraiment plus de manifestation du dynamisme du secteur qu'actuellement, vous pourrez alors être certains d'une année où il vaudrait sans doute encore mieux ne rien ouvrir en terme de coûts induits (j'oublie volontairement l'aspect humain/emplois dans mon propos). La réalité est bien malheureusement là puisque dans les vallées celte activité économique si elle est majeure on est bien d'accord, elle n'égale en rien le bras de le levier de l'activité économie des zones densément peuplées. Vu très macroscopiquement à l'échelle du pays, cela marchera comme cela

Juste avec la clientèle de proximité, ce n'est pas viable.
Les députés, les présidents de région, de l'association des maires, de l'ESF de DSF ont tous fait des déclarations qu'ils étaient intervenus auprès du gouvernement ou qu'ils allaient le faire. Je pense qu'en coulisse ça remue mais qu'il est impossible de faire plus aujourd'hui.
En tout cas, c'est clair que la montagne en France n'intéresse pas grand monde, encore moins les médias. En ce moment, il y a plus d'intérêt médiatique pour les trous de marmottes sur la piste de ski à Albiez que pour les 120 000 emplois en péril lié à l'activité du ski...
A ce jour, il est annoncé moins 50% de CA avec des résas à l'arrêt ou presque depuis le confinement. Sans compter les conditions météo printanières qui n'incitent pas à penser au ski.
Ce message a été modifié par marie738 - 13 novembre 2020 - 12:20 .
#338
Posté 13 novembre 2020 - 14:51
jfd_, le 12 novembre 2020 - 20:13 , dit :
Miamivince, le 12 novembre 2020 - 10:06 , dit :
Au-delà des problématiques de contamination qui sont évoquées ici, le ski est une pratique accidentogène qui génère statistiquement un flux quotidien de personnes vers les services d'urgence. Si ceux-ci sont en tension à cause du COVID et des autres maladies hivernales, la pratique du ski dans ces zones risque de poser question, ce qui n'arrange rien.
Pour en revenir au ski, d'après Domaine skiables de France, il y a 50000 interventions sur les piste avec un blessé par intervention (mais on ne donne pas le nombre de passage aux urgences qui en découlent). On est donc sensiblement moins haut que le bricolage à la maison, à minima 6 fois moins haut si l'on imagine que tous les blessés finissent en structure hospitalière (ce qui n'est pas vrai)
Bref, tout ceci pour montrer que l'on est à plein de niveaux actuellement dans les contradictions dans tous les sens et que de tenter comme tu le fais d'apporter un propos logique et de bon sens, c'est peine perdue... Et à mon sens, pour le ski, ce ne sera pas du tout une priorité face aux commerce de bricolage par exemple.
Edit : Orthographe, désolé.
A titre préliminaire, je pense qu'il n'est pas inutile de rappeler qu'une très très grande majorité des membres de ce forum vit directement ou indirectement de l'industrie de la montagne et des sports d'hiver. Donc nous sommes tous plus ou moins à bord du même bateau et concernés par le sujet et observons avec inquiétude ce qui semble se dessiner pour le début de saison.
@jfd: Je sens bien la frustration ou l'agacement dans ton message, mais sache que nous sommes à mon avis très nombreux ici à ressentir la même inquiétude.
Je ne tente pas d'apporter ou de t'imposer un propos logique ou de bon sens, tu es libre de penser ce que tu veux. Je rapporte ici des propos tenus par des élus locaux qui indiquaient avoir conscience que c'est un élément qui ne peut en aucun cas peser favorablement dans les décisions qui seront prises. C'est un fait objectif, il n'y a rien d'illogique.
Après bien sût qu'il y a comme tu le dis d'autres causes d'accidentologie susceptibles d'alimenter les urgences. Mais ce n'est pas parce que l'on a déjà une jambe cassée qu'il ne faut pas prendre soin de la seconde.
Lorsque le système de santé est en grande tension, on essaie de limiter le plus possible l'encombrement. C'est d'ailleurs pour cela que beaucoup d'opérations sont annulées.
Et comme l'a dit Chris2002, des chiffres brutes posés comme ça sans mises en perspective, ça ne donne pas beaucoup d'information, même si je suis d'accord avec toi sur le fait que les commerces de bricolage ne me paraissent pas être des commerce de première nécessité.
Toutefois et s'agissant du bricolage il faut savoir que si 300 000 passeraient par les urgences chaque année, une partie substantielle d'entre eux y vont pour de la bobologie du fait soit du manque de disponibilité de la médecine généraliste ou pour bénéficier du tiers payant. Pendant le premier confinement, les passages aux urgences ont considérablement chuté alors que les français ont énormément bricolé. Au ski quand on envoie un blessé aux urgences c'est qu'il en a vraiment besoin.
Par ailleurs, si on ferme les magasins de bricolage, cela ne mettra pas fin au bricolage.
Aussi, comme rappelé plus haut, les chiffres avancés sur les accidents domestiques liés au bricolage sont répartis sur l'ensemble du territoire et sur une année entière. Comme il y a 34970 communes en France et 365 jours par an, il y a donc en moyenne 0.02 passage aux urgences par jour et par commune lié au bricolage. C'est bien sur une moyenne mais même en multipliant par 10 ou même 100 pour les grandes communes on est sur un ordre de grandeur inférieur ou égal à l'unité.
Pour la traumatologie du ski, c'est très différent car les statistiques sont concentrées
1) sur des zones très limitées du territoire,
2) dans centres de soin encore plus limités et concentrés (Sallanche récupère par exemple tout le Grand Massif, Chamonix, Megève, Les conta)
3) et sur des périodes très courtes (la saison d'hiver et principalement les vacances scolaires).
Citation
Même en partant de ces chiffres on constate que c'est en moyenne pendant les vacances scolaires entre 5 et 10 fois supérieur au bricolage, le tout sans comptabiliser ceux qui se rendent par eux-mêmes aux urgences qui ne sont pas comptabilisés par les services des pistes et ils sont très nombreux.
On est donc contrairement à ce que tu penses, beaucoup plus haut que le bricolage, il suffit toutefois de faire les maths.
Désolé pour cette remise en perspective, mais il me semblait nécessaire de la faire car ces chiffres bruts étaient à l'évidence très trompeurs.
Pour le reste, bon courage à tous en espérant des jours meilleurs le plus vite possible.
#339
Posté 13 novembre 2020 - 15:10
Bon courage à tous et essayons d'y croire meme si au fond de nous tout le monde sait que ca va etre dur dur cet hiver.....dans 6 mois on fera le bilan et les investissements seront pour beaucoup decaler d'une ou 2 saisons
https://france3-regi...nt-1894380.html
#340
Posté 13 novembre 2020 - 15:53
Miamivince, le 13 novembre 2020 - 14:51 , dit :
jfd_, le 12 novembre 2020 - 20:13 , dit :
Miamivince, le 12 novembre 2020 - 10:06 , dit :
Au-delà des problématiques de contamination qui sont évoquées ici, le ski est une pratique accidentogène qui génère statistiquement un flux quotidien de personnes vers les services d'urgence. Si ceux-ci sont en tension à cause du COVID et des autres maladies hivernales, la pratique du ski dans ces zones risque de poser question, ce qui n'arrange rien.
Pour en revenir au ski, d'après Domaine skiables de France, il y a 50000 interventions sur les piste avec un blessé par intervention (mais on ne donne pas le nombre de passage aux urgences qui en découlent). On est donc sensiblement moins haut que le bricolage à la maison, à minima 6 fois moins haut si l'on imagine que tous les blessés finissent en structure hospitalière (ce qui n'est pas vrai)
Bref, tout ceci pour montrer que l'on est à plein de niveaux actuellement dans les contradictions dans tous les sens et que de tenter comme tu le fais d'apporter un propos logique et de bon sens, c'est peine perdue... Et à mon sens, pour le ski, ce ne sera pas du tout une priorité face aux commerce de bricolage par exemple.
Edit : Orthographe, désolé.
A titre préliminaire, je pense qu'il n'est pas inutile de rappeler qu'une très très grande majorité des membres de ce forum vit directement ou indirectement de l'industrie de la montagne et des sports d'hiver. Donc nous sommes tous plus ou moins à bord du même bateau et concernés par le sujet et observons avec inquiétude ce qui semble se dessiner pour le début de saison.
@jfd: Je sens bien la frustration ou l'agacement dans ton message, mais sache que nous sommes à mon avis très nombreux ici à ressentir la même inquiétude.
Je ne tente pas d'apporter ou de t'imposer un propos logique ou de bon sens, tu es libre de penser ce que tu veux. Je rapporte ici des propos tenus par des élus locaux qui indiquaient avoir conscience que c'est un élément qui ne peut en aucun cas peser favorablement dans les décisions qui seront prises. C'est un fait objectif, il n'y a rien d'illogique.
Après bien sût qu'il y a comme tu le dis d'autres causes d'accidentologie susceptibles d'alimenter les urgences. Mais ce n'est pas parce que l'on a déjà une jambe cassée qu'il ne faut pas prendre soin de la seconde.
Lorsque le système de santé est en grande tension, on essaie de limiter le plus possible l'encombrement. C'est d'ailleurs pour cela que beaucoup d'opérations sont annulées.
Et comme l'a dit Chris2002, des chiffres brutes posés comme ça sans mises en perspective, ça ne donne pas beaucoup d'information, même si je suis d'accord avec toi sur le fait que les commerces de bricolage ne me paraissent pas être des commerce de première nécessité.
Toutefois et s'agissant du bricolage il faut savoir que si 300 000 passeraient par les urgences chaque année, une partie substantielle d'entre eux y vont pour de la bobologie du fait soit du manque de disponibilité de la médecine généraliste ou pour bénéficier du tiers payant. Pendant le premier confinement, les passages aux urgences ont considérablement chuté alors que les français ont énormément bricolé. Au ski quand on envoie un blessé aux urgences c'est qu'il en a vraiment besoin.
Par ailleurs, si on ferme les magasins de bricolage, cela ne mettra pas fin au bricolage.
Aussi, comme rappelé plus haut, les chiffres avancés sur les accidents domestiques liés au bricolage sont répartis sur l'ensemble du territoire et sur une année entière. Comme il y a 34970 communes en France et 365 jours par an, il y a donc en moyenne 0.02 passage aux urgences par jour et par commune lié au bricolage. C'est bien sur une moyenne mais même en multipliant par 10 ou même 100 pour les grandes communes on est sur un ordre de grandeur inférieur ou égal à l'unité.
Pour la traumatologie du ski, c'est très différent car les statistiques sont concentrées
1) sur des zones très limitées du territoire,
2) dans centres de soin encore plus limités et concentrés (Sallanche récupère par exemple tout le Grand Massif, Chamonix, Megève, Les conta)
3) et sur des périodes très courtes (la saison d'hiver et principalement les vacances scolaires).
Citation
Même en partant de ces chiffres on constate que c'est en moyenne pendant les vacances scolaires entre 5 et 10 fois supérieur au bricolage, le tout sans comptabiliser ceux qui se rendent par eux-mêmes aux urgences qui ne sont pas comptabilisés par les services des pistes et ils sont très nombreux.
On est donc contrairement à ce que tu penses, beaucoup plus haut que le bricolage, il suffit toutefois de faire les maths.
Désolé pour cette remise en perspective, mais il me semblait nécessaire de la faire car ces chiffres bruts étaient à l'évidence très trompeurs.
Pour le reste, bon courage à tous en espérant des jours meilleurs le plus vite possible.
Je te remercie très sincèrement pour cette mise en perspective ainsi que, surtout, pour la leçon de mathématiques. Et d'avoir préliminairement indique que bcp ici avaient leur revenus qui dépendaient des domaines skiables. C'était absolument nécessaire tellement je m’égarais

Donc, au vu de ton analyse, au vu du contexte actuel et pour les mois à venir (au moins sous l'angle peur latente qui est désormais généralisée dans la population globale), il faut mettre obligatoirement sous clef pour tout l'hiver 2020 tous les domaines skiables sans aucune exception car les conséquences d'une ouverture seraient vraiment délétères sur les hôpitaux.. C'est bien cela la conclusion mathématique de ton analyse, n'est-ce pas?
Il est clair que je ne suis en aucun cas sur cette position pour les domaines skiables. La mienne est plus sur le pragmatisme de gestion à ajuster au quotidien en fonction de l'ensemble des paramètres, pas qu'un seul. Si bien évidemment, il ne faut nullement négliger l'épidémie, il faut aussi regarder les vrais chiffres. J'ai la faiblesse de croire que ceux publiées par Santé Publique France sont justes. En clair, la référence que j'utilise, c'est Géodes ( https://geodes.sante...fr/#c=indicator ). Parfois ardu pour paramétrer avoir les bons graphes/tableaux, il est vrai mais on a accès à tout. J'ai quand même la faiblesse de croire que ces données sont à peu de choses près justes (ou tout du moins, que celles d'il y a quelques jours ont été corrigées des errements de la publication temps-réel).
-
91 Pages
- « Première
- ←
- 15
- 16
- 17
- 18
- 19
- →
- Dernière »