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La pandémie Covid-19 - ses conséquences en stations Les conséquences du virus SRAS-coV- 2 pour l'industrie du ski
#741
Posté 15 décembre 2020 - 08:47
#742
Posté 15 décembre 2020 - 09:06
muratois, le 15 décembre 2020 - 08:47 , dit :
En à t'il le droit?
Je veut dire, si les emprises des domaines sont publiques, c'est à l'administration compétente de prendre des arrêtés en ce sens, l'exploitant ne peut pas interdire l'accès aux domaines skiable, cela ressemblerait à de l'accaparement de domaine publique.
#743
Posté 15 décembre 2020 - 09:09
Dans l'Isère, certains maires ont déjà pris des arrêtés pour interdire l'accès au domaine skiable sur recommandation du préfet.
En tout cas, les accidents en raquettes et skis de rando ont déjà commencé ce week-end sur domaine ferme ou en dehors, sans parler des avalanches
Ce message a été modifié par Rodo_Af - 15 décembre 2020 - 17:57 .
#744
Posté 15 décembre 2020 - 10:03
Je me demande si il est possible de fermer l’accès d'une montagne dans la loi montagne...
#745
Posté 15 décembre 2020 - 10:16
fredo_chato, le 15 décembre 2020 - 09:06 , dit :
muratois, le 15 décembre 2020 - 08:47 , dit :
En à t'il le droit?
Je veut dire, si les emprises des domaines sont publiques, c'est à l'administration compétente de prebndre des arrêtés en ce sens, l'exploitant ne peut pas interdire l'accès aux domaines skiable, cela ressemblerait à de l'acccaparement de domaine publique.
non mais les maires oui .
là on parle parce que l’actualité le fait sortir mais il y'a souvent des arrêtés municipaux dans ce sens : par exemple si il neige avant ' l'ouverture de la station , les exploitants parfois demande à la mairie un arrêté pour pouvoir bossé au treuil" tranquille " ( surtout pour etre dechargé en cas de probleme )
Ce message a été modifié par shuntage - 15 décembre 2020 - 12:38 .
#746
Posté 15 décembre 2020 - 10:22
muratois, le 15 décembre 2020 - 08:47 , dit :

N’en faisons pas un fromage car évidemment, nulle part en France ils ne vont tout sécuriser sur un grand domaine !
#747
Posté 15 décembre 2020 - 10:36
muratois, le 15 décembre 2020 - 10:03 , dit :
Je me demande si il est possible de fermer l’accès d'une montagne dans la loi montagne...
Un domaine skiable ouvert est obligatoirement sécurisé. Si un maire estime qu'il n'a pas les moyens humains et financiers de le faire, il peut prendre un arrêté pour le fermer. Ou alors il peut prendre un arrête pour interdire le ski de rando comme cela se fait couramment.
Il est normal qu'il se couvre s il y a trop de risques d accident car c'est lui qui est responsable et qui risque d aller au tribunal si problème.
#748
Posté 15 décembre 2020 - 11:40
marie738, le 15 décembre 2020 - 10:36 , dit :
muratois, le 15 décembre 2020 - 10:03 , dit :
Je me demande si il est possible de fermer l’accès d'une montagne dans la loi montagne...
Un domaine skiable ouvert est obligatoirement sécurisé. Si un maire estime qu il n a pas les moyens humains et financiers de le faire, il peut prendre un arrêté pour le fermer. Ou alors il peut prendre un arrete pour interdire le ski de rando comme cela se fait couramment.
Il est normal qu il se couvre s il y a trop de risques d accident car c est lui qui est responsable et qui risque d aller au tribunal si problème.
@ muratois:
et s'il a un accident, tu le laisses ?
@ chris2002
vu ton message suivant, je précise que je répondais à muratois
Ce message a été modifié par CoolRaoul - 15 décembre 2020 - 12:06 .
#749
Posté 15 décembre 2020 - 11:56
Mais c'est la responsabilité civile (et pénale) des personnes secourues qui est alors engagée, et non celle du maire.
RAJOUT : En suisse, d'après le Blick, le canton de St-Gall va probablement fermer/ne pas ouvrir ces stations de ski à partir du 22 décembre, la situation épidémiologique en Suisse allemande étant extrêmement tendue pour ne pas dire à la limite de la rupture (et St-Gall est un des cantons où la situation est la plus tendue). Décision finale prise samedi.
Et les Grisons prolongent la fermeture des restaurants jusqu'au 22 décembre, dans l'espoir de pouvoir les réouvrir pour les fêtes. Les remontées mécaniques restent par contre ouvertes jusqu'à nouvel ordre.
D'une manière générale, la question ne semble plus être : est-ce que la Suisse doit prendre de nouvelles mesures, mais quand elle doit les prendre.
Les mesures actuellement mises en consultation par le Conseil fédéral semblent être un système à trois niveaux (elles n'ont pas été publiquement annoncées, mais des journaux semblent se les être procurés ) :
1) taux de reproduction supérieur à 1 et taux d'occupation des lits de 80% ou plus : fermeture des restaurants et des infrastructures sportives.
2) taux de reproduction à 1.1 et taux d'occupation des lits de 85% ou plus : fermeture des commerces le week-end et fortes restrictions de capacité en semaine.
3) taux de reproduction à 1.2 et taux d'occupation des lits de 90% ou plus : fermeture de tous les commerces non essentiels.
Si ensuite début janvier le taux de reproduction n'est pas redescendu en dessous de 0.9, d'autres mesures seront prises (à voir lesquelles cependant, car on arrive gentiment au bout de l'arsenal à disposition du Conseil fédéral).
Les remontées mécaniques ne sont pas directement incluses dans ces mesures, mais les règles du jeu déjà mises en place semblent assez claires. Si la situation sanitaire, notamment au niveau hospitalier ne le permet pas, les remontées mécaniques devront fermer.
Le conseil fédéral décidera "normalement" vendredi, mais je me demande s'il ne se réunira pas d'ici là pour traiter de ce sujet (par exemple mercredi, jour habituel de réunion pour le conseil). La Suisse centrale a un R0 au dessus de 1.2, toutes les autres régions suisses allemandes et le Tessin sont au dessus de 1.1 et l'arc lémanique est tout juste en dessous de 1. Et niveau occupation des hôpitaux ont commence à être sérieusement limite en Suisse allemande (sans grande possibilité de transférer vers la Suisse romande où il y a encore de très nombreux patients hospitalisés).
Ce message a été modifié par chris2002 - 15 décembre 2020 - 19:59 .
#750
Posté 15 décembre 2020 - 20:43
CoolRaoul, le 15 décembre 2020 - 11:40 , dit :
marie738, le 15 décembre 2020 - 10:36 , dit :
muratois, le 15 décembre 2020 - 10:03 , dit :
Je me demande si il est possible de fermer l’accès d'une montagne dans la loi montagne...
Un domaine skiable ouvert est obligatoirement sécurisé. Si un maire estime qu il n a pas les moyens humains et financiers de le faire, il peut prendre un arrêté pour le fermer. Ou alors il peut prendre un arrete pour interdire le ski de rando comme cela se fait couramment.
Il est normal qu il se couvre s il y a trop de risques d accident car c est lui qui est responsable et qui risque d aller au tribunal si problème.
@ muratois:
et s'il a un accident, tu le laisses ?
@ chris2002
vu ton message suivant, je précise que je répondais à muratois
il y a le PGM où le PGHM, voir le GRIMP pour venir au secours de personne en difficulté, forcément en hors piste ( on pourrait considérer du hors piste quand les domaines sont fermés

Donc au lieu de fermer il serait plus utile de prévenir des risques de la montagne aux nouveaux pratiquants. Se renseigner de la météo , du risque d'avalanche, demander les zones a éviter, prévenir de son itinéraire etc... Pour moi du bon sens pour un montagnard mais pas forcément pour un non montagnard.
éduquons les gens au lieu d'interdire
#751
Posté 15 décembre 2020 - 21:09
muratois, le 15 décembre 2020 - 20:43 , dit :

Donc au lieu de fermer il serait plus utile de prévenir des risques de la montagne aux nouveaux pratiquants. Se renseigner de la météo , du risque d'avalanche, demander les zones a éviter, prévenir de son itinéraire etc... Pour moi du bon sens pour un montagnard mais pas forcément pour un non montagnard.
éduquons les gens au lieu d'interdire
Encore faudrait-il
1) avoir les moyens de le faire, notamment humains (cf. notamment les photos de Marie qui montrent l'affluence monstre de ce week-end) mais aussi financiers (payer du personnel pour cela coûte)
2) que les gens aient envie d'écouter les conseils et acceptent de renoncer si c'est trop dangereux ou s'il n'ont pas le matériel nécessaire (quand on voit se qui se passe au Mont-Blanc chaque été ou à proximité des pistes de ski à chaque chute de neige fraiche, malgré tous les avertissements, c'est pas gagné)
3) et surtout faire en sorte que la responsabilité des autorités communales ne soit pas engagée si des gens font n'importe quoi en montagne...
#752
Posté 15 décembre 2020 - 22:00
chris2002, le 15 décembre 2020 - 21:09 , dit :
muratois, le 15 décembre 2020 - 20:43 , dit :

Donc au lieu de fermer il serait plus utile de prévenir des risques de la montagne aux nouveaux pratiquants. Se renseigner de la météo , du risque d'avalanche, demander les zones a éviter, prévenir de son itinéraire etc... Pour moi du bon sens pour un montagnard mais pas forcément pour un non montagnard.
éduquons les gens au lieu d'interdire
Encore faudrait-il
1) avoir les moyens de le faire, notamment humains (cf. notamment les photos de Marie qui montrent l'affluence monstre de ce week-end) mais aussi financiers (payer du personnel pour cela coûte)
2) que les gens aient envie d'écouter les conseils et acceptent de renoncer si c'est trop dangereux ou s'il n'ont pas le matériel nécessaire (quand on voit se qui se passe au Mont-Blanc chaque été ou à proximité des pistes de ski à chaque chute de neige fraiche, malgré tous les avertissements, c'est pas gagné)
3) et surtout faire en sorte que la responsabilité des autorités communales ne soit pas engagée si des gens font n'importe quoi en montagne...
je te rejoint dans ton analyse,
pourquoi pas des spots publicitaire comme pour la sécurité routière.
l'objectif c'est de faire passer des messages, malheureusement comme tu le soulignes certains n'auront pas envie d'écouter mais il faut au moins le faire pour ceux qui en soif de savoir et d'esprit d'ouverture. En cas d'accident il sera plus facile de se défendre...
Comme tu le dis il faut éviter que la responsabilité des autorités communales soit engagée, mais on sait que notre civilisation recherche de plus en plus des fautifs sans accepter ses propres responsabilités, c'est vraiment navrant ....
pour revenir a cette crise, j'ai la crainte pour une saison blanche ( de neige et sans remontées


j’espère bien me tromper

#753
Posté 15 décembre 2020 - 22:21
Oui je ne vais rien vous annoncé mais faites moi confiance,la suite ne sent pas bon pour la reouverture.vu les infos que jai je suis + que pessimiste mais lespoir fait vivre...rêvons encore....
#754
Posté 15 décembre 2020 - 22:56
aucun pays n'a la même approche, aucun a trouvé la solution ... J'ai franchement l'impression que les décisions sont prise dans l’émotion et la peur et personnellement quand ça m'arrive généralement je prend la mauvaise décision....
En tout cas cette crise va nous permettre a chacun de tirer les conséquences et les gestions ne seront plus les mêmes a l'avenir , les stations vont revoir leur stratégies c'est une certitude..
#755
Posté 15 décembre 2020 - 23:04
Quant aux restaurants plusieurs personnes autour de moi ont eu l'information d'une réouverture qu'en mars. Beaucoup n'ont plus rien pour vivre ni manger, sont endettés, j'ai peur que ce ne soit que le début d'une crise en France bien + grave qu'actuellement.
Olivier Véran l'a même avoué au Havre hier devant une personne agée : "vous faites le test pour que le virus soit derrière nous au printemps". Ils n'ont donc pas l'ambition de sauver l'hiver...
#756
Posté 15 décembre 2020 - 23:21
L'incertitude est de mise en ce moment pour tout le monde
notre salut tient aux vaccins pour espérer sauver la fin d'hiver

#757
Posté 16 décembre 2020 - 07:26
muratois, le 15 décembre 2020 - 23:25 , dit :

Encore faudrait-il que les gens, qui se plaignent de toutes les restrictions, fermetures, etc. acceptent de se faire vacciner. Parce que sinon on n'est pas sorti de l'auberge...
RAJOUT : même en Suisse, la peur du Coronavirus a tendance a pousser les gens vers le ski de randonnée... ...combiné au manteau neigeux capricieux, cela commence déjà à poser des problèmes, avant même que les vacances n'aient commencé.
https://www.20min.ch...us-436691983307
Ce message a été modifié par chris2002 - 16 décembre 2020 - 08:09 .
#758
Posté 16 décembre 2020 - 08:38
muratois, le 15 décembre 2020 - 22:56 , dit :
aucun pays n'a la même approche, aucun a trouvé la solution ... J'ai franchement l'impression que les décisions sont prise dans l’émotion et la peur et personnellement quand ça m'arrive généralement je prend la mauvaise décision....
En tout cas cette crise va nous permettre a chacun de tirer les conséquences et les gestions ne seront plus les mêmes a l'avenir , les stations vont revoir leur stratégies c'est une certitude..
C'est déjà au gouvernement de revoir sa stratégie. Pourquoi sauver uniquement l'hopital ? Pourquoi laisser certains travailler et pas les autres ?
Si les stations ne peuvent pas ouvrir en janvier pour inciter les clients de février à réserver, ça ne passera plus.
Car en plus les annonces de Macron ont non seulement provoqué des annulations pour Noël mais également stoppé celles de février. L'ouverture début janvier est nécessaire pour redonner confiance et envie aux français de partir en février.
Pour Noël les stations, commerces ont accepté plus ou moins bien la fermeture mais c'est avec l'espoir de sauver le reste de la saison. Alors si le gouvernement remet en cause l'ouverture en janvier, ca risque de très mal se passer.
Car beaucoup ne tiendront pas une saison blanche a attendre jusqu'à l'hiver prochain. En plus sans savoir si le vaccin va être efficace en supposant que tout le monde veuillent bien être cobaye pour se faire vacciner.
#759
Posté 16 décembre 2020 - 09:24
arbisman, le 15 décembre 2020 - 23:04 , dit :
Olivier Véran l'a même avoué au Havre hier devant une personne agée : "vous faites le test pour que le virus soit derrière nous au printemps". Ils n'ont donc pas l'ambition de sauver l'hiver...
tu parle bien de cette maladie qui a une moyenne d'age des décès plus elevé que l'age moyen des décès en France ?? ( ou preque )

#760
Posté 16 décembre 2020 - 09:34
marie738, le 16 décembre 2020 - 08:38 , dit :
Parce que si l'hôpital devait arriver en limite de capacité, ce n'est pas seulement les malades du Coronavirus qui en souffriraient mais tous les autres.
Une appendicite qu'on sait en temps normal traiter ? Non désolé il n'y a plus de place aux urgences.
Un accident de voiture ou autres qui nécessite des traitements lourds en soins intensifs ? Non désolé, même si vous n'avez que 20 ans et toute la vie devant vous, nous sommes complet et votre pronostique vital est moins bon que celui de cette personne de 50 ans atteinte du coronavirus.
Un cancer qu'il faut traiter rapidement ? Non désolé, votre espérance de vie est de quelques mois sans opération, celles de malades du coronavirus de quelques jours/semaines, du coup revenez dans quelques semaines pour voir si on pourra encore faire quelque chose.
Vous avez une fracture du tibia ? J'en suis navré, mais vous pourrez continuer à vivre, même avec votre fracture, du coup revenez dans quelques mois quand on aura de la place pour traiter ce genre de cas mineurs.
Surtout qu'avoir des lits et du matériel ce n'est pas suffisant, il faut aussi avoir du personnel. Personnel qui est à bout et qui risque de décrocher...
La question a se poser est donc : les citoyens sont-ils prêts à basculer en mode médecine de guerre, le temps qu'une deuxième/troisième vague incontrôlée nous permette d'atteindre une éventuelle immunité collective ? Avec toutes les conséquences dramatiques que cela pourra avoir.
Souvenez vous des images de Bergame, où les gens étaient littéralement enterrés par l'armée. Pourtant des mesures drastiques ont été prises dès qu'on s'est rendu compte de la situation. Malgré cela, un habitant sur 500 dans la province de Bergame est mort durant la première vague (moralité six fois plus élevée qu'en temps normal), avec des disparités entre les localités (ie : le taux de mortalité a pu être encore plus élevé dans certaines localités).
Bref, les gouvernements sont face à une mission impossible. D'un coté la crise économique et sociale est gigantesque et la contestation gronde (notamment en France). De l'autre, une troisième vague incontrôlée aurait des conséquences toutes aussi dramatiques (voir pires). A court terme bien sûr (êtes vous prêts à voir un français sur 500, au moins, disparaitre en l'espace d'un hiver ?), mais aussi à moyen/long terme, car outre les pertes humaines énormes se posera aussi la question de l'état des hôpitaux une fois la crise passée. Le personnel soignant sera-t-il encore capable de travailler à l'hôpital, après avoir subi une expérience aussi traumatisante ? Ou préférera-t-il, en masse, changer de métier ? Or former un nouvel infirmier c'est plusieurs années, un médecin presque une décennie...
La seule manière de s'en sortir, comme dans une guerre soit dit en passant, c'est qu'il y ait une vraie cohésion nationale, pour pouvoir lutter ensemble, chacun en faisant son petit effort de guerre, même si cela a des conséquences fortes sur sa vie. Sans cela toutes les mesures prises n'auront pas grand effet.
Mais aujourd'hui, tout le monde est las de cette guerre (moi le premier je l'avoue clairement) et espère plus ou moins qu'un miracle va permettre de tout réouvrir sans que cela n'ait de conséquences sur l'évolution de la pandémie (moi je veux que cela réouvre, moi j'exige que cela soit autorisé, etc.) Et encore plus paradoxalement, l'outil qui se rapprochera le plus, à terme, de cette "solution miracle" est aussi l'outil le plus contesté. A savoir les vaccins...
Au moins dans le cadre d'une guerre, on peut négocier un cessez-le-feu. Face à un virus, aucun cessez-le-feu n'est possible. Il s'agit d'une lutte à mort, jusqu'à ce que soit l'homme soit vainqueur, soit l'homme soit vaincu.
Ce message a été modifié par chris2002 - 16 décembre 2020 - 09:41 .
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