Forums Remontées Mécaniques: La pandémie Covid-19 - ses conséquences en stations - Forums Remontées Mécaniques

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La pandémie Covid-19 - ses conséquences en stations Les conséquences du virus SRAS-coV- 2 pour l'industrie du ski

#1361 L'utilisateur est hors-ligne   chris2002 

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Posté 15 février 2021 - 15:22

Voir le messageHaran, le 15 février 2021 - 14:36 , dit :

Une station Italienne aura tenté l'ouverture, mais cela n'a pas duré plus de 3h et l'intervention policiere Sci, in valle Vigezzo gli impianti restano in funzione tre oren


Pour être précis, selon l'article, elle a légalement ouvert jusqu'à 10h45, heure de publication du décret officiel interdisant l'utilisation des remontées mécaniques (le texte de hier soir n'étant qu'un communiqué de presse sans aucune valeur juridique). Elle a ensuite fermé ses caisses, et la télécabine d'accès, comme le décret le lui demandait.

L'utilisation des remontées mécaniques restant autorisé pour les athlètes, les remontées mécaniques d'altitude ont continué à fonctionner, tout à fait légalement, y compris dans un premier temps pour les amateurs, puisque contrôler d'un seul coup tout le monde n'était de toute façon pas envisageable (et je suppose que, quitte à pousser le légalisme jusqu'au bout la question de qui pouvait faire les contrôles a du aussi entrer en jeu :lol: )

Bref, face à une bureaucratie débile, la meilleure manière de résister est d'entrer pleinement dans son jeu et d'y exploiter toutes les failles possibles. Un peu comme dans les 12 travaux d'Astérix pour ceux qui connaissent. :P

Ce message a été modifié par chris2002 - 15 février 2021 - 15:25 .

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#1362 L'utilisateur est hors-ligne   Haran 

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Posté 15 février 2021 - 15:27

Voir le messagechris2002, le 15 février 2021 - 15:22 , dit :

Voir le messageHaran, le 15 février 2021 - 14:36 , dit :

Une station Italienne aura tenté l'ouverture, mais cela n'a pas duré plus de 3h et l'intervention policiere Sci, in valle Vigezzo gli impianti restano in funzione tre oren


Pour être précis, elle a légalement ouvert jusqu'à 10h45, heure de publication du décret officiel interdisant l'utilisation des remontées mécaniques (le texte de hier soir n'étant qu'un communiqué de presse sans aucune valeur juridique). Elle a ensuite fermé ses caisses, et la télécabine d'accès, comme le décret le lui demandait.

L'utilisation des remontées mécaniques restant autorisé pour les athlètes, les remontées mécaniques d'altitude ont continué à fonctionner, tout à fait légalement, y compris dans un premier temps pour les amateurs, puisque contrôler d'un seul coup tout le monde n'était de toute façon pas envisageable (et je suppose que, quitte à pousser le légalisme jusqu'au bout la question de qui pouvait faire les contrôles a du aussi entrer en jeu :lol: )

Bref, face à une bureaucratie débile, la meilleure manière de résister est d'entrer pleinement dans son jeu et d'y exploiter toutes les failles possibles. Un peu comme dans les 12 travaux d'Astérix pour ceux qui connaissent. :P
tout à fait d'accord il faut exploiter toutes les failles possibles comme faire un PCR tous les vendredi aux frais de la princesse pour aller skier à l'étranger....

Ce message a été modifié par Haran - 15 février 2021 - 17:58 .

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#1363 L'utilisateur est hors-ligne   couribel 

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Posté 15 février 2021 - 16:11

Autre article résumant les projections d'avenir des sociétés dépendant des domaines skiables et donc victimes collatérales :
https://www.latribun...nir-877699.html

Citation

Rossignol, Kässbohrer, Poma... pour les fournisseurs des stations de ski, le pire est à venir

Chez Rossignol, premier fabriquant de skis en France, l'activité sera en baisse d'environ 40% cette saison, de 70% à 90% pour la saison prochaine - alors que les stations pourraient bien ne rouvrir qu'en décembre prochain. "On s'attend à zéro commande de base pour l'année prochaine," s'alarme Bruno Cercley, le PDG du groupe Rossignol, à l'unisson d'un secteur complétement dépendant du ski alpin, interdit cet hiver en France en raison de l'épidémie de Covid-19. "Chez nous, les prochains sous qu'on va rentrer, c'est en décembre... 2022!", lance de son côté Didier Bic, président de Kässbohrer France, qui vend et entretient des dameuses.

La filière alpine de production d'équipements de montagne, déjà touchée par le blocage des remontées mécaniques, prévoit un effondrement de son carnet de commandes pour 2021 et s'inquiète des conséquences pour l'emploi dans les vallées de la région.

"On s'attend à zéro commande de base pour l'année prochaine," s'alarme Bruno Cercley, le PDG du groupe Rossignol, premier fabriquant de skis en France, à l'unisson d'un secteur complétement dépendant du ski alpin, interdit cet hiver en France en raison de l'épidémie de Covid-19.

Pour 450.000 paires de skis achetés chaque année en France, environ 120.000 pourraient être commandées en France en 2021, "mais 100.000 sont déjà en stock chez les fournisseurs", explique Benjamin Thaller, le directeur exécutif d'Outdoor Sports Valley, l'association de la filière.

Chez Rossignol, l'activité sera en baisse d'environ 40% cette saison, de 70% à 90% pour la saison prochaine - alors que les stations pourraient bien ne rouvrir qu'en décembre prochain.

Pourquoi un tel décalage? Les stocks constitués pour cette saison ne s'écoulent pas et les besoins d'approvisionnement pour l'année suivante sont donc minimes.

Les loueurs de skis - 60% des paires achetées - renouvellent d'un tiers leur parc d'une saison sur l'autre mais, cette année, le matériel n'est pas sorti et ils n'ont donc aucune raison d'en commander de nouveaux pour la saison prochaine.

Rien avant deux ans pour le fabricant de dameuses Kässbohrer France
"Chez nous, les prochains sous qu'on va rentrer, c'est en décembre 2022", lance de son côté Didier Bic, président de Kässbohrer France, qui vend et entretient des dameuses. Il sera très difficile pour les domaines skiables, qui ont fait presque zéro recettes cette saison, d'investir en 2021. L'achat de dameuses en 2022, s'il a lieu, conduira à des livraison pour le début de l'hiver 2022-2023. "Ça fait deux ans sans rentrer un rond", résume-t-il.

"On s'attend à un résultat absolument catastrophique sur l'année fiscale à venir", enchaîne Bruno Cercley, qui a arrêté l'essentiel de ses usines en France, à part pour des "niches" comme le ski de randonnée dont la pratique grimpe en flèche cette saison.

Le fabricant de remontées mécaniques Poma, le leader français de la construction de remontées mécaniques, a déjà subi "un bon 15%-20%" de perte d'activité en 2020 et s'attend 20% de chute supplémentaire en 2021, estime Jean Souchal, le président du directoire.

"Nous, on vit d'investissements", résume-t-il, et "les investissements, c'est forcément les exploitants de remontées mécaniques qui vont les faire".

Ses usines, situées en région Auvergne Rhône-Alpes, continuent à tourner, au ralenti: "la fabrication des cabines est divisée par trois cette année, c'est traumatisant", regrette M. Souchal. La totalité des 850 salariés en France a été placée en activité partielle pour 20% à 40% de son temps de travail.
Les conséquences en cascade se multiplient: chez les installateurs de ces équipements - ils sont environ 500 en France - "peu de devis sont engagés", confirme Nadine Socquet, la présidente de leur filière au sein de la fédération du BTP.

"On sent que c'est très fébrile" du côté des donneurs d'ordres, ajoute-t-elle, ce qui laisse craindre un exil de ces saisonniers très qualifiés et ainsi une perte de compétence.

Emplois directs, écosystème menacés par le risque de délocalisation
Si les chiffres sont bien inférieurs à ceux des saisonniers de montagne, des craintes sur l'emploi se font jour dans la branche. Pour Outdoor Sports Valley, ce sont environ 1.000 emplois qui sont menacés dans la région alpine sur les 6.000 de la filière, "sans compter tout l'écosystème derrière" - bureaux d'étude et de marketing par exemple.

Benjamin Thaller regrette que "l'action du gouvernement se situe au-dessus de 1.000 mètres d'altitude" pour l'économie des stations, alors que "les fournisseurs devraient pouvoir bénéficier des mesures".

"On a absolument besoin d'une aide, probablement sous la forme d'une compensation de nos frais fixes", poursuit Bruno Cercley, de Rossignol, pour "nous permettre de maintenir des usines en France".

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#1364 L'utilisateur est hors-ligne   marie738 

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Posté 15 février 2021 - 18:05

Voir le messageHaran, le 15 février 2021 - 15:27 , dit :

Tout à fait d'accord il faut exploiter toutes les failles possibles comme faire un PCR tous les vendredi aux frais de la princesse pour aller skier à l'étranger....
Il n'y a pas de princesse mais que des contribuables dont tu fais ou fera partie.
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#1365 L'utilisateur est hors-ligne   Rodo_Af 

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Posté 15 février 2021 - 18:13

Les constructeurs de remontées mécaniques, enfin les quelques grands groupes, pourraient espérer passer cette mauvaise passe de plusieurs années grâce aux équipements urbains. L'urbain dont les donneurs d'ordres ne sont pas les stations de ski, et qui dépend de décisions politiques (lois qui favorisent les travaux et l'exploitation).
Idem en export, souvent les états européens peuvent largement participer aux financements d'infrastructures dans divers pays via des fonds/Banques d'aide au développement.

Bref, une aide à la commande publique pourrait bien les aider.

Pour un constructeur plus petit comme GMM qui est uniquement sur le segment Neige, évidemment cela va être très compliqué.
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#1366 L'utilisateur est hors-ligne   Marin 

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Posté 15 février 2021 - 18:34

Voir le messageRodo_Af, le 15 février 2021 - 18:13 , dit :

Les constructeurs de remontées mécaniques, enfin les quelques grands groupes, pourraient espérer passer cette mauvaise passe de plusieurs années grâce aux équipements urbains. L'urbain dont les donneurs d'ordres ne sont pas les stations de ski, et qui dépend de décisions politiques (lois qui favorisent les travaux et l'exploitation).
Idem en export, souvent les états européens peuvent largement participer aux financements d'infrastructures dans divers pays via des fonds/Banques d'aide au développement.

Bref, une aide à la commande publique pourrait bien les aider.

Pour un constructeur plus petit comme GMM qui est uniquement sur le segment Neige, évidemment cela va être très compliqué.



La part de l'Urbain reste minime chez les constructeurs. Les projets mettent beaucoup plus de temps à se concrétiser. Donc aujourd'hui Poma par exemple ne peut compter que sur les projets de Grenoble, Saint-Denis à la Réunion et Créteil si tout se passe rapidement et s'ils remportent l'appel d'offre. Donc si la crise dure 1 à 2 ans l'urbain ne fera pas grand chose :mellow:
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#1367 L'utilisateur est hors-ligne   chris2002 

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Posté 15 février 2021 - 18:36

Y a pas que la France qui soit client de Poma, en particulier dans l'urbain... :siffle:

(même si l'Amérique du sud souffre aussi des effets du COVID alors que c'est un marché porteur au niveau transport public, probablement même le plus développé au monde)

Ce message a été modifié par chris2002 - 15 février 2021 - 18:42 .

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#1368 L'utilisateur est hors-ligne   marie738 

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Posté 15 février 2021 - 18:39

Certains iront faire des parcs d'attractions dans les pays du golf ou en Asie

https://www.francebl...s-en-1611783911

Citation

Le groupe savoyard MND, spécialiste de l'équipement de montagne et constructeur de remontées mécaniques, est "aujourd'hui dans l'obligation de trouver des nouveaux marchés" selon son directeur Stratégie, mais compte bien "rester aux côtés de stations de ski".

France Bleu Pays de Savoie - L'activité n'est pas stoppée chez MND, vous venez de réaliser une nouvelle attraction en Chine...
Martin Francou, directeur Stratégie et Marketing de MND - On a inauguré dans la ville de Canton de nouvelles activités touristiques de loisirs à sensation... MND a réalisé un parc d'aventures géant à 300 mètres de hauteur, un peu comme une via ferrata, non pas en montagne mais sur une tour urbaine !

Heureusement pour votre groupe, parce qu'en ce qui concerne le marché français des remontées mécaniques, c'est au point mort...
C'est vrai. On est comme les stations de ski. On a appris avec regret le maintien de la fermeture des remontées mécaniques en France. On est aujourd'hui dans l'obligation de trouver des nouveaux marchés. Mais aussi de rester bien aux côtés des stations de ski qui n'ont pas la possibilité d'ouvrir cette saison. Il y a des franges de notre métier qui ne sont pas actives en ce moment. Néanmoins, les stations déclenchent aussi encore leurs avalanches, et font de la maintenance, et on doit les accompagner sur ces sujets-là.

Y a-t-il d'ores et déjà des projets d'investissements en station qui ont été abandonnés ?
Nous sommes là habituellement dans une période d'exploitation des stations, et de préparation des vacances de février pour accueillir les visiteurs. La plupart du temps, les projets se décident dans les semaines qui viennent, pour pouvoir les mettre en place pendant les saisons printemps, été, automne. Bien entendu, l'ensemble de la filière craint une baisse des investissements liée à cette saison blanche. C'est évident. Pour autant, à ce stade, l'ensemble des acteurs travaille, y compris avec les aides de l'Etat annoncées, pour pouvoir conserver une dynamique d'investissement et de création de valeurs pour les touristes qui visitent nos stations.

Quelle part de votre activité représente le marché des remontées mécaniques ?
Nous avons à peu près la moitié de notre chiffre d'affaire qui est fait sur les remontées mécaniques et tout ce qui est systèmes d'enneigement... même plus de la moitié.

Donc pour le moment, ça va ? Mais les conséquences seraient lourdes si les investissements ne se font pas cette année en stations...
C'est tout l'enjeu des prochains mois. On y travaille. Après, les stations françaises sont fermées, mais d'autres marchés restent ouverts : on a parlé de la Chine, c'est le cas de manière générale en Asie, au Japon par exemple, on a un certain nombre d'installations qui ouvrent. Mais c'est évident que le marché français est notre premier marché d'activité, et il est un marché hyper important pour le groupe. C'est aussi la vitrine de notre savoir-faire, je dirais !

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#1369 L'utilisateur est hors-ligne   Rodo_Af 

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Posté 15 février 2021 - 18:45

Voir le messageMarin, le 15 février 2021 - 18:34 , dit :

La part de l'Urbain reste minime chez les constructeurs.


Faux.

Surtout qu'il ne faut pas compter en nombre d'appareils produits, mais en chiffre d'affaire.
En France d'autres projets avances Ajaccio, l'Île de France aura prochainement sont premier équipement... Bref, cela peut avancer.
Un projet comme Oulan Battor c'est beaucoup de TSD des Alpes ! Et sur des projets comme ça, l'Etat français peut largement aider dans le financement. Donc il y'a des opportunités à l'étranger.
En Am- Sud, et j'espère en Afrique. A Poma de trouver les clients et de les aider à financer ça via les aides publiques européennes ou française. Enfin bon, un puzzle comme à chaque fois.
Bref, espérons que l'Etat donnera un coup de pouce à cette filière soit par des aides, mais encore mieux via des marchés et contrats...
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#1370 L'utilisateur est hors-ligne   jfd_ 

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Posté 15 février 2021 - 18:52

Certes mais le CA du fabricant de l'appareil de transport par câble n'a pas grand chose à voir avec le coût annoncé du chantier en urbain. De bcp plus loin que pour une implantation en station. Surtout que l'exploitation n'est pas forcément confiée au constructeur de l'appareil (cf Toulouse par exemple).
Il est très clair que pour GMM, cela va être extrêmement difficileImage IPBImage IPB

Envie d'appréhender l'entrainement cycle? Visitez le site VO2 Cycling ( http://www.vo2cycling.fr )
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#1371 L'utilisateur est hors-ligne   Haran 

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Posté 15 février 2021 - 18:59

Voir le messagemarie738, le 15 février 2021 - 18:05 , dit :

Voir le messageHaran, le 15 février 2021 - 15:27 , dit :

Tout à fait d'accord il faut exploiter toutes les failles possibles comme faire un PCR tous les vendredi aux frais de la princesse pour aller skier à l'étranger....
Il n'y a pas de princesse mais que des contribuables dont tu fais ou fera partie.
c'était juste une remarque sur la situation Ubuesque, je serais très largement gagnant en payant mes tests plutôt que mes charges sociales et impots mais comme toi sans doute je n'ai pas le choix.
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#1372 L'utilisateur est hors-ligne   chris2002 

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Posté 15 février 2021 - 19:03

Apparemment le chef de la tank force covid italienne n'a toujours pas digéré que la Suisse face bande à part sur la question du ski, et accuse désormais la Suisse d'avoir propagé le variant anglais en Europe et d'être la cause de la probable troisième vague qui va bientôt arriver... :lol:
https://www.blick.ch...id16349087.html

Faudra juste m'expliquer comment la Suisse a pu propager le variant anglais au Danemark, qui a été bien plus touché que la Suisse, et bien plus vite, par exemple. :P
Surtout que le variant anglais était déjà présent en Europe bien avant le début de la saison de ski d'après certaines études...

Et puis c'est pas comme si les italiens n'étaient pas censés être soumis à des restrictions de déplacement de la part de leur propre gouvernement. S'ils avaient appliqués leurs règles à la lettre, la situation en Italie serait différente aujourd'hui, de la même manière que l'Allemagne est peu touchée par le variant anglais...
(si tenté que le variant anglais soit vraiment si dangereux que cela. En Suisse la situation est stable, même à Genève où le variant anglais représente 60 à 70% des cas actuellement)

Ce message a été modifié par chris2002 - 15 février 2021 - 19:08 .

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#1373 L'utilisateur est hors-ligne   Haran 

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Posté 15 février 2021 - 19:09

Voir le messagejfd_, le 15 février 2021 - 18:52 , dit :

Certes mais le CA du fabricant de l'appareil de transport par câble n'a pas grand chose à voir avec le coût annoncé du chantier en urbain. De bcp plus loin que pour une implantation en station. Surtout que l'exploitation n'est pas forcément confiée au constructeur de l'appareil (cf Toulouse par exemple).
Il est très clair que pour GMM, cela va être extrêmement difficileImage IPBImage IPB
pas que pour les petits dèjà l'an dernier les résultats de POMA France étaient en chute libre Résultat net (Bénéfice ) 31/01/2020 13 615 200 € contre 23 549 300 € au 31/01/2019 soit -42,18 % nous verrons dans quelques semaines ceux au 31/01/2021 mais je doute qu'ils soient très bons.
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#1374 Invité_remontees_*

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Posté 15 février 2021 - 19:41

Voir le messagechris2002, le 15 février 2021 - 19:03 , dit :

la tank force

À force d'utiliser des expressions toutes faites, voilà où on en arrive :lol:
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#1375 L'utilisateur est hors-ligne   chris2002 

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Posté 15 février 2021 - 19:43

Mouais, tant qu'on n'arrive pas à cette extrémité moi ça me va. :lol2:

Ce message a été modifié par chris2002 - 15 février 2021 - 19:43 .

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#1376 L'utilisateur est hors-ligne   marie738 

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Posté 16 février 2021 - 09:11

Interview de Poma sur France Bleu Isère

https://www.francebl...chal-1613126612

Citation

Jean Souchal, vous êtes le PDG de Poma, une entreprise iséroise, leader mondial du transport par câble. L'arrêt cet hiver des remontées mécaniques en station à cause du Covid a-t-il des conséquences pour votre entreprise ?
Oui, cela a des conséquences évidemment. Et puis, le fait que les stations soient fermées pour toute la saison ne fait qu'empirer finalement cette pandémie qui a commencé il y a bientôt un an. Et pour Poma qui travaille dans le monde entier, c'est dès janvier 2020 qu'on avait vu, de part la Chine, les premiers effets.

Oui, car, on va y revenir, vous avez des chantiers partout et notamment en Chine, en raison des JO d'hiver, Pékin 2022, pour lesquels vous êtes fournisseur exclusif de la station qui est en construction pour ces Jeux. Ce chantier est à l'arrêt ?
On n'est pas tout à fait synchro tout autour du monde. La Chine est repartie. Donc, on recommence à travailler sur la Chine. Les effets sont beaucoup plus importants, en ce qui nous concerne, sur la France, qui est un gros morceau de notre activité qui tourne autour de la neige. Globalement, on a quasiment perdu 35 % du chiffre d'affaires sur l'exercice 2020 et on pense qu'il va encore baisser d'une vingtaine de pour cent sur cette année 2021.

Que l'on comprenne bien. Expliquez nous pourquoi vous avez cet impact économique dès maintenant ?
Il y a eu une surprise en mars 2020 et un certain nombre d'appels d'offre qui devaient avoir lieu ne se sont pas mis en place. Certaines commandes ont été repoussées mais il y a d'autres affaires qui ont perduré. On le comprend tout à fait de la part de nos clients des domaines skiables. Toute cette incertitude les a conduits à geler un certain nombre de choses.

Vous avez eu des stations qui vous ont dit, notre projet de changer telle remontée ou d'en construire une autre est remis à plus tard ?
Voilà, c'est arrivé. Il y a des gens qui ont vraiment joué le jeu et notamment les plus grosses stations, car on est sur des investissements importants, de longue durée. Je pense à de gros opérateurs, à la Compagnie des Alpes, à l'Alpe d'Huez. Ceci étant, pour eux, 20 mois sans rentrée d'argent, c'est difficile. Et nous, on dépend de leur santé financière. Cela montre cette interaction entre tous les acteurs de la montagne, sans oublier ceux qui sont en aval, il faut penser aux hôtels, aux restaurants, aux médecins de montagne. Toute cette filière qui représente 200 000 personnes est aujourd'hui très impactée.

Poma emploie environ mille personnes. Votre filiale Sigma, à Veyrins Thuellin, où travaillent 126 personnes, est plus directement touchée car là, on y fabrique directement les cabines. Le chômage partiel ne suffira pas ?
Oui, Sigma est directement touché car en terme de fabrication de cabines, on estime qu'on va en fabriquer la moitié, voire le tiers par rapport à l'année précédente. Donc cela pose de gros problèmes. Le chômage partiel, ce que l'on appelle l'APLD, l'activité partielle de longue durée, ne suffit pas dans beaucoup de cas à combler les choses. Et effectivement, on a envisagé une dizaine de départs à contrecœur, évidemment.

Le câble urbain ne compense pas ces pertes ?
Ce sont des chantiers plus longs, donc on a des effets plus amortisseurs, on est en train de finir l'appareil de Toulouse, on est en train de travailler sur l'Ile de la Réunion, sur le territoire français. Le projet de Grenoble est dans une année de concertation. Le câble urbain ne compense pas nos pertes par ailleurs.

3

#1377 L'utilisateur est hors-ligne   couribel 

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Posté 16 février 2021 - 09:15

Et toujours concernant Poma, un article sur le DL :
https://www.ledauphi...-haute-provence

Citation

Isère : 20 % d’activité en moins pour Poma en 2020

Poma, leader mondial du transport par câble implanté à Voreppe (Isère) où se trouve son siège social et à Gilly-sur-Isère (Savoie), subit de plein fouet la saison blanche des stations, comme bon nombre d’industriels qui interviennent dans ce secteur. Le groupe a déjà connu « un bon 15-20% » de perte d’activité en 2020 et s’attend à 20% de chute supplémentaire en 2021, estime Jean Souchal, le président du directoire. « Nous, on vit d’investissements », résume-t-il, et « les investissements, c’est forcément les exploitants de remontées mécaniques qui vont les faire ». Et face aux pertes abyssales de cette saison, ces investissements ne se feront pas de suite.

Les usines continuent à tourner, au ralenti. La fabrication des cabines a été divisée par trois cette année et la totalité des 850 salariés en France a été placée en activité partielle pour 20 à 40 % de son temps de travail.

1

#1378 L'utilisateur est hors-ligne   Rodo_Af 

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Posté 17 février 2021 - 13:31

Interview de Fabrice Boutet, directeur de la Sata.

https://www.ledauphi...obox=1613540134

Citation

En février vous réalisez normalement 50 % de votre chiffre d’affaires. Qu’allez-vous faire en février 2020 ?
« Zéro. On assure le damage des pistes de ski de fond, de raquettes, on sécurise le stade de slalom pour les clubs, le domaine pour les randonneurs… mais les rentrées ne proviennent que de la luge et des tapis. C’est à la marge. Une journée à l’Alpe d’Huez, c’est 11 189 euros, on n’a jamais fait, du côté des recettes, plus de 5 000 euros. Aux Deux Alpes, on est sur 9 900 euros et les recettes sont encore moins importantes. »

En décembre, puis début février, le gouvernement a assuré son soutien au monde de la montagne. À ce jour combien, avez-vous touché ?
« Même réponse, zéro. Seule l’activité partielle est prise en compte. On est carrément méprisé par l’État. Il ne se passe rien depuis décembre. On nous interdit de travailler depuis le 1er décembre et, le 16 février, on nous explique qu’on touchera, peut-être, à la fin du mois de mars, ou même début avril, des indemnités, qu’il faut du temps pour que les dossiers remontent, redescendent, que l’Europe donne son accord… On nous méprise, c’est intolérable. Nous avons très bien géré depuis un an notre trésorerie, ça nous permet de tenir, de verser les salaires. Mais certaines stations n’avaient pas notre trésorerie… Le PGE [prêt garanti par l’État, NDLR] nous permet de survivre, mais c’est un prêt ! L’État aurait, au moins, pu nous verser 49 % de notre chiffre d’affaires. On aurait ensuite discuté, négocié sur les frais réels. Mais non, on n’a rien, aucune avance, aucune subvention. »

Justement, à propos du PGE, la situation de la Sata est un peu ubuesque…
« On est dans le mépris sur les indemnités, dans l’ubuesque pour le PGE. Je m’explique. On a touché un PGE pour l’Alpe d’Huez, mais pas pour les 2 Alpes. Nous avons repris la DSP [délégation de service publique, NDLR] des 2 Alpes le 1er décembre. Comme elle n’inclut plus la piscine et la patinoire, on est considéré comme une nouvelle activité et donc nous n’avons pas droit au PGE. Nous avons pourtant repris l’intégralité de la masse salariale, de l’activité, de la maintenance du domaine… On a juste droit à une indemnité équivalente à deux ans de masse salariale, indemnité que nous n’avons, évidemment, pas encore touchée. On considère donc les 2 Alpes et l’Alpe d’Huez comme deux établissements. Mais du côté de l’Urssaf, on nous considère comme un seul donc nous n’avons pas droit à l’annulation des charges sociales qui sont réservées aux entreprises de moins de 250 personnes. On espérait au moins y avoir droit pour l’Alpe d’Huez. C’est encore non… La somme en jeu, c’est 800 000 euros, ce n’est pas rien ! »

Les indemnités seront- elles à la hauteur ?
« On parle aujourd’hui de 70 % de nos charges fixes ce qui nous ramène à 49 % de notre chiffre d’affaires. Pour la Sata, ça fait 40 M€. C’est habituellement ce que nous faisons en février. Pourtant, avec ces indemnités – ce ne sont pas des aides mais bien des indemnités puisqu’on nous interdit de travailler – on doit vivre toute l’année… La masse salariale pesant 29 %, pour tenir, il nous faudrait 56 millions. Il manque donc 16 millions. »

Comment pensez-vous compenser ?
« Il faut déjà que les 40 millions promis arrivent… Ensuite, la masse salariale ne sera pas la variable d’ajustement. On envisage donc un deuxième PGE, c’est à dire d’emprunter à nouveau pour travailler et pas pour investir, on a demandé des reports de remboursements. Côté investissement pour l’année prochaine, on va rencontrer nos banquiers à la mi-mars. On verra s’ils acceptent de nous aider. »

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#1379 L'utilisateur est hors-ligne   marie738 

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Posté 17 février 2021 - 19:32

La Sata peut faire face pour l'instant (le domaine de l'Alpe est bien entretenu et il y a du monde cette semaine). Mais d'autres petites stations lancent un appel de détresse à Castex. Ex Ancelle dans le 05.

https://c.ledauphine...remier-ministre

Citation

Dans un courrier adressé à Jean Castex, le maire d'Ancelle Florent Basso fait part de la détresse de son conseil municipal et de son grand désarroi face à la situation que subit la régie des remontées mécaniques d’Ancelle depuis plusieurs mois et dont l’issue semble complexe, si rien n’est fait avant la fin du mois de février. Privée jusqu’à présent de toutes les aides de l’État, les finances de la régie des remontées mécaniques sont au plus mal.

En effet, elle ne peut compter que sur les recettes qu’elle génère par ses activités pour assurer son fonctionnement et ses investissements. L’ensemble des recettes doit être encaissé sur une très courte période : trois mois et demi durant l’hiver. La commune ne peut en aucun cas abonder pour combler le déficit. Cependant, afin d’assurer la sécurité et l’entretien des pistes, la régie des remontées doit faire face à des frais fixes incontournables importants.

Les emplois ont été conservés. Chaque mois, ce sont entre 30 et 43 salariés qui bénéficient de l’activité partielle et pour lesquels l’employeur doit avancer les salaires avec un reste à charge loin d’être négligeable.

Le domaine skiable a été sécurisé et le front de neige est entretenu afin d’accueillir les vacanciers. Tous ces moyens mis en place n’ont pas généré de recettes. L’ensemble des démarches à effectuer pour l’obtention des mesures d’aides relève du parcours du combattant. Le report des annuités d’emprunt a été négocié avec les banques avec report du capital mais paiement des intérêts. L’exonération des cotisations sociales n’a pas été accordée. Différentes demandes comme le fonds de solidarité ainsi que le PGE (prêt garanti par l’État) n’ont pas été acceptées en raison du statut spécifique de la régie.

La régie des remontées mécaniques doit faire face seule à ses problèmes financiers qui pourraient l’amener très rapidement à la cessation de paiements si aucune aide financière ne lui est apportée dans les prochains jours. C’est pourquoi aujourd’hui la régie des remontées mécaniques lance un signal de détresse fort au sommet de l’État.

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#1380 L'utilisateur est hors-ligne   Guigui74 

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Posté 17 février 2021 - 20:42

Doit on déduire de tous ces articles qu’ouvrir à minima, comme la majorité des pays, aurait été mieux qu’attendre des aides qui mois après mois ne viennent pas?
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