Forums Remontées Mécaniques: Débats autour de l'industrie touristique montagnarde - Forums Remontées Mécaniques

Aller au contenu

  • 21 Pages +
  • « Première
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • Dernière »
  • Vous ne pouvez pas commencer un sujet
  • Vous ne pouvez pas répondre à ce sujet

Débats autour de l'industrie touristique montagnarde

#121 L'utilisateur est hors-ligne   Argentoratum 

  • TSD4B des Jasseries
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 279
  • Inscrit(e) : 10-juin 12

Posté 05 octobre 2022 - 16:54

Citation

“Le skieur tricolore est un Français moyen et nous en sommes fiers”.

Cet indicateur, qu'il fallait rappeler (et merci à DSF pour cette étude), est primordial.

Pourquoi diable les nouveaux développements immobiliers en station sont en total décalage avec ce constat ?
Pourquoi tant de résidences de luxe avec piscine, spas et prestations (cf programmes Club Med Exclusive Collection, MGM, CGH, Cimalpes, etc), l'impression d'une activité élitiste provient de là aussi (on écrit noir sur blanc le mot "exclusive" tout de même), il ne faut pas s'étonner du retour de bâton.
Les communes devraient bâtir leurs projets immobiliers sur la base de ce constat pourtant clair rappelé par DSF : le skieur tricolore étant un Français moyen, il doit y avoir une cohérence avec son panier de Français moyen.

En parallèle côté exploitant, pourquoi diable mettre des TSD à bulles bleues en remplacement de TSD classiques (Legends) ou des TCD en remplacement de TSD classiques (Tichot, 2 Lacs) ? Quelle est réellement la plus-value sur le service public, à part augmenter le prix du forfait au détriment du panier du skieur Français moyen ?

Citation

Sur le dossier, je ne connais pas le secteur mais j'ai lu les rapports environnementaux et de la commission d'enquête publique.
L'ėtat a donné son accord. Si plus personne ne respecte les lois et décisions de l'ėtat, on devient une république bananière.

Et l'inverse est vrai aussi : à Notre-Dame-des-Landes, mère de toutes les ZAD, même situation, mais on a quand même conditionné la réalisation du projet à l'avis de la population locale via un référendum.
Le résultat de ce référendum (le oui à l'aéroport l'emportait) a été magistralement mis à la poubelle par l'Etat qui a enterré définitivement le projet.

Dans un sens comme dans l'autre, soit on ne respecte par les décisions de l'Etat, soit l'Etat ne respecte pas ses institutions démocratiques...

[HS] Comme le disait Etienne Klein : dans ce genre de débat, tout est malheureusement une question d'affect. Les pronucléaires ont pleins d'arguments pronucléaires, les anti-nucléaires ont pleins d'arguments anti-nucléaires, mais ni l'un ni l'autre ne sait expliquer pourquoi on construit des centrales qui fonctionnent à l'uranium, et non pas au sodium ni au plutonium...

Ce message a été modifié par Argentoratum - 05 octobre 2022 - 17:04 .

5

#122 L'utilisateur est hors-ligne   chris2002 

  • TPH Vanoise Express
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 2 984
  • Inscrit(e) : 09-septembre 08

Posté 05 octobre 2022 - 17:11

A vouloir trop isoler le marché français du marché européen, attention à ne pas non plus se laisser distancer par le reste de l'Europe.
Le Français moyen, il peut aussi aller skier en Autriche ou pire pour le sud de la France, en Espagne, dans certains pays de l'est (UE ou non) ou pour un prix total (transport y compris) similaire, ou peut-être légèrement plus élevé, il peut avoir des infrastructures au top, là où dans certaines stations françaises c'est encore le royaume des TSF4... (pour caricaturer un peu).
Et c'est encore plus vrai pour les étrangers cherchant leur destination de ski, qui sont quand même un élément essentiel de l'économie touristique, en particulier des grandes stations.


Et puis, par delà les fiertés nationales, attirer le "français moyen" peut aussi être assez peu intéressant économiquement parlant, là aussi surtout pour les plus grandes stations :
1) parce qu'il vient (s'il n'habit pas à proximité immédiate des stations) pendant 2 semaines à Noel et sur une période d'un mois en février.
2) parce que son budget est peut-être tellement serré qu'au final, le "bénéfice" par skieur est peu intéressant pour les stations qui peuvent aussi toucher une autre clientèle (s'il loge dans un logement bas/moyen de gamme, ne fait que skier ou à la limite en plus des activités gratuites (genre balade/etc.), mange un sandwich sur les pistes à midi et se fait à bouffer le soir dans son logement (avec de la bouffe acheter chez Lidl), au final la plus value est assez faible, en dehors du logeur (et encore) et de l'exploitant des remontées mécaniques).
etc.

Bref, tout est une question d'équilibre, mais attention non plus à ne pas se faire complètement distancer par les autres pays, en essayant d'éviter aussi de tomber dans l'effet inverse de l'élitisme...

PS : on peut critiquer le remplacement des TSD par des TCD, mais pour les familles, les écoles de ski, etc. cela reste il me semble plutôt apprécié. Et dans une (éventuelle) optique d'utilisation 4 saisons (dans certains cas), les TCD sont quand même plus adaptées que les TSD.

Ce message a été modifié par chris2002 - 05 octobre 2022 - 17:25 .

0

#123 L'utilisateur est hors-ligne   Bovinant 

  • TCD4 de la Daille
  • Voir la galerie
  • Groupe : Reporters
  • Messages : 587
  • Inscrit(e) : 20-août 14

Posté 05 octobre 2022 - 17:35

Domaine skiable de France semble rester dans le « business as usual » sans véritablement prendre en compte les enjeux climatiques et environnementaux alors qu’ils auront et ont déjà d’importantes conséquences sur l’industrie du ski. Au lieu de vouloir à tout prix continuer à développer les stations de ski, il faudrait plutôt déjà transitionner vers leur avenir sans ski car c’est bien cela qui va à arriver. Oui, le ski fait vivre de nombreuses familles dans nos montagnes mais cela ne sera plus possible dans un monde à +2°C. La transition réelle, planifiée et organisée devrait se faire dès maintenant car lorsque les activités de ski ne seront vraiment plus possibles pour des contraintes physiques, le chaos sera encore plus brutal qu’avec des changements intervenant dès maintenant.

L’exemple de La Clusaz est très parlant d’investissements qui continuent à vouloir perpétuer le ski dans une station dont l’altitude est relativement basse et qui se verra d’année en année réduire ses possibilités de ski avec ou sans enneigement artificiel. Ce n’est pas penser à l’avenir que de développer ce genre de projet mais plutôt rester dans le passé d’un monde aux ressources et énergies infinies. Les stations de ski devraient plutôt continuer le ski tant que cela est possible tout en prenant conscience que d’ici une dizaine d’année pour les stations les plus basses, il ne sera plus possible de pratiquer cette activité. Certes cela est triste pour la vie de montagne dont le ski était le moteur de l’économie et dont toutes les activités ne pourront jamais remplacer le ski. Cependant, les stations doivent continuer le développement d’autres offres touristiques, recentrer sur une clientèle plus locale et avec des activités plus soutenables même si moins profitables économiquement telles que la randonnée et le plaisir de découvrir la nature en montagne. En effet, la majeure partie de l’empreinte carbone des vacances au ski provient du transport et le fonctionnement des installations de ski ne comptent que pour une petite partie. Le développement de complexes touristiques luxueux à destination d’une clientèle internationale fortunée n’est donc qu’un accélérateur de cette empreinte. Bien-sûr, l’empreinte carbone ne suffit pas à définir l’impact écologique de l’activité sur la montagne et si on prend par exemple en compte l’artificialisation des sols, les pistes comptent pour une grande partie. Pour le moment, trop d’investissements sont encore concentrées dans le tout-ski même dans des stations de basses altitudes.

L’exemple de DSF concernant la formation des employés à l’écoconduite est une bonne chose mais cela montre qu’ils n’ont pas pris conscience ou ne veulent pas voir ce que signifie véritablement des activités compatibles avec les limites planétaires. Cela me fait penser aux compagnies aériennes ou de croisière qui mettent en avant le recyclage des déchets ou l’utilisation de couverts en bois pour en quelque sorte se détourner du problème de fond qui demeure les émissions de gaz à effet de serre importantes provenant de l’essence même de leur activité, l’aviation.

Ce message a été modifié par Bovinant - 05 octobre 2022 - 17:36 .

9

#124 L'utilisateur est hors-ligne   Guigui74 

  • 3S Peak 2 Peak
  • Voir la galerie
  • Groupe : Modérateurs Globaux
  • Messages : 9 581
  • Inscrit(e) : 27-juillet 06

Posté 05 octobre 2022 - 17:36

A travers cet article (merci Marie ☺), DSF occulte que l'activité ski évolue inexorablement vers l'élitisme de part les investissements toujours plus important pour permettre sa survie dans l'actuel contexte du réchauffement climatique...évoquer la pratique ski des classes populaires françaises relève au mieux de la poudre aux yeux et au pire du déni, il va falloir qu'ils intègrent que ce temps est définitivement révolu!
Le ski est, en l'espace de trente-cinq ans à peine, passé de la "cueillette" (le bon temps où il suffisait d'exploiter avec quelques tire-fesses l'or blanc qui tombait tout seul du ciel) à la "culture" (des pistes bullées, équipées d'enneigeurs et de remontées high tech desservant des pistes damées tous les jours) qui coûte évidemment toujours plus cher pour toujours moins d'efficacité à mesure que remonte l'isotherme 0°C moyen: le prix des forfaits est devenu suffisamment révélateur de ce phénomène...
In Ropeways I Trust
7

#125 L'utilisateur est hors-ligne   marie738 

  • FUN des Marmottes III
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 1 596
  • Inscrit(e) : 09-juin 20

Posté 05 octobre 2022 - 18:02

Voir le messagechris2002, le 05 octobre 2022 - 17:11 , dit :

A vouloir trop isoler le marché français du marché européen, attention à ne pas non plus se laisser distancer par le reste de l'Europe.




Et bientôt peut-être aussi par l'Arabie Saoudite....
2

#126 L'utilisateur est hors-ligne   fredo_chato 

  • TPH du Sancy
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 2 259
  • Inscrit(e) : 28-juillet 08

  Posté 06 octobre 2022 - 08:04

Le raisonnement des anti-retenu est loin d'être erroné.
La Clusaz se trouve à une altitude très faible et les pistes de ski directement autour du village sont souvent mal enneigé avec une neige de qualité médiocre. Rajouter plus de canons va permettre de prolonger la fête mais c'est une fuite en avant.
=> Que faudrait-il faire? = Je n'en sais rien, mais de gré ou de force il faudra accepter l'évidence et renoncer au ski à 1100m sécurisé 4 mois par an.

Le secteur de Balme à plus d'avenir mais est trop excentré du village donc moins intérressant en terme de promotion immobilière c'est évident.

J'aime bien le raisonnement de guigui74, on est effectivement passé d'aménagements légers et sporadique à des méga complexes suréquipés ou tout repose sur le seul ski Alpin avec une grosse montée en gamme.
Mais quand même je ne n'aurai jamais imaginé que "55% ont un revenu annuel de foyer en dessous de 36 000€" soit un salaire mensuel de 1500€ par membre du foyer, c'est en dessous du salaire médian qui est de 1790€/mois en France :o :o
Et tant pis si le Français moyen n'est pas un gros dépensier au ski, ils assurent une bonne base de clientèle (55% en l'occurence) et portent l'image du ski au delà des massifs et soutiennent l'économie de montagne et ça c'ets déjà très important.
Les stations de skis ne devraient pas devenir des mégas structures totalement hors-sol en déphasage total avec la réalité des population avoisinant ces mégas domaines...
2

#127 L'utilisateur est hors-ligne   francesco 

  • TSF4 du Col de Balme
  • Groupe : Membres
  • Messages : 178
  • Inscrit(e) : 31-juillet 11

Posté 06 octobre 2022 - 08:51

Voir le messageGuigui74, le 05 octobre 2022 - 17:36 , dit :

A travers cet article (merci Marie ☺), DSF occulte que l'activité ski évolue inexorablement vers l'élitisme de part les investissements toujours plus important pour permettre sa survie dans l'actuel contexte du réchauffement climatique...évoquer la pratique ski des classes populaires françaises relève au mieux de la poudre aux yeux et au pire du déni, il va falloir qu'ils intègrent que ce temps est définitivement révolu!
Le ski est, en l'espace de trente-cinq ans à peine, passé de la "cueillette" (le bon temps où il suffisait d'exploiter avec quelques tire-fesses l'or blanc qui tombait tout seul du ciel) à la "culture" (des pistes bullées, équipées d'enneigeurs et de remontées high tech desservant des pistes damées tous les jours) qui coûte évidemment toujours plus cher pour toujours moins d'efficacité à mesure que remonte l'isotherme 0°C moyen: le prix des forfaits est devenu suffisamment révélateur de ce phénomène...

Très intéressante cette analyse je trouve, je partage ton point de vue. Mécaniquement, dans un monde où la surface pour skier va se réduire au fur et à mesure, il y aura moins d'offre donc les prix vont monter, le ski devenant par conséquent plus élitiste, réservé à quelques happy fews. C'était un des scénarios envisagés dans une des études (je crois que c'était l'agence Switch qui avait bossé là-dessus), où le ski finissait même par se pratiquer en club privé avec cotisation élevée - comme c'est déjà le cas dans 1 ou 2 stations américaines.

Comme le fait remarquer Argentoratum, est ce qu'il y a vraiment besoin d'accélérer ce mouvement en investissant dans des infrastructures extravagantes? Pas si sûr... en tout cas ça aide pas à contrer le fameux "ski bashing".

Par ailleurs, quand je lis la communication franchement aggressive d'A. Maulin sur les réseaux, ou la manière ultra-victimaire qu'ont eues les stations de communiquer il y a quelques semaines quand les prix du gaz ont augmenté (ça a augmenté pareil pour toutes les entreprises françaises hein...) et quémander de l'aide à l'Etat, je suis pas très surpris du ski bashing. Ca n'inspire pas une très grande sympathie.
Il me parait assez logique que les hommes politiques eux-mêmes (à part Wauquiez, mais combien de temps sera t-il encore là...) détournent progressivement leur soutien à la filière ski dans ce contexte.

Ce message a été modifié par francesco - 06 octobre 2022 - 08:59 .

1

#128 L'utilisateur est hors-ligne   titiworld 

  • TSF6 de la Salla
  • Groupe : Membres
  • Messages : 186
  • Inscrit(e) : 27-septembre 17

Posté 06 octobre 2022 - 11:59

Voir le messageGuigui74, le 05 octobre 2022 - 17:36 , dit :

A travers cet article (merci Marie ☺), DSF occulte que l'activité ski évolue inexorablement vers l'élitisme de part les investissements toujours plus important pour permettre sa survie dans l'actuel contexte du réchauffement climatique...évoquer la pratique ski des classes populaires françaises relève au mieux de la poudre aux yeux et au pire du déni, il va falloir qu'ils intègrent que ce temps est définitivement révolu!
Le ski est, en l'espace de trente-cinq ans à peine, passé de la "cueillette" (le bon temps où il suffisait d'exploiter avec quelques tire-fesses l'or blanc qui tombait tout seul du ciel) à la "culture" (des pistes bullées, équipées d'enneigeurs et de remontées high tech desservant des pistes damées tous les jours) qui coûte évidemment toujours plus cher pour toujours moins d'efficacité à mesure que remonte l'isotherme 0°C moyen: le prix des forfaits est devenu suffisamment révélateur de ce phénomène...


Je ne voudrais pas polémiquer mais la première affirmation est pour le moins réellement discutable et pourrait donner lieu à de longs débats.... Pour la deuxième, pour l'augmentation du prix des forfaits, ce n'est pas l installation d'enneigeurs pour contrer le réchauffement qui est seul responsable de celle-ci...
0

#129 L'utilisateur est hors-ligne   Guigui74 

  • 3S Peak 2 Peak
  • Voir la galerie
  • Groupe : Modérateurs Globaux
  • Messages : 9 581
  • Inscrit(e) : 27-juillet 06

Posté 06 octobre 2022 - 12:49

Voir le messagetitiworld, le 06 octobre 2022 - 11:59 , dit :

Pour la deuxième, pour l'augmentation du prix des forfaits, ce n'est pas l installation d'enneigeurs pour contrer le réchauffement qui est seul responsable de celle-ci...
Où ai-je dit une chose pareille???
In Ropeways I Trust
1

#130 L'utilisateur est en ligne   Rodo_Af 

  • 3S Peak 2 Peak
  • Voir la galerie
  • Groupe : Administrateurs
  • Messages : 24 629
  • Inscrit(e) : 17-octobre 06

Posté 06 octobre 2022 - 14:37

Voir le messagefrancesco, le 06 octobre 2022 - 08:51 , dit :

Par ailleurs, quand je lis la communication franchement aggressive d'A. Maulin sur les réseaux, ou la manière ultra-victimaire qu'ont eues les stations de communiquer il y a quelques semaines quand les prix du gaz ont augmenté (ça a augmenté pareil pour toutes les entreprises françaises hein...) et quémander de l'aide à l'Etat, je suis pas très surpris du ski bashing. Ca n'inspire pas une très grande sympathie.


Incroyable en effet !! Un communiqué de DSF, ESF et FFS pour faire la morale aux Jeux Asiatiques d'Hiver de 2029 !
Mais de quoi ils se mêlent ??!! Depuis quand la montagne française s'occupe des Jeux Asiatiques !! C'est fou (... aussi fou que le projet en Arabie Saoudite ahahah).
Je me demande ce qu'en pense les entreprises de Cluster-Montagne.
Le problème de jouer au ski-bashing dans une société française en 2022, c'est que l'on ne sait pas comment ça va s'embaler ensuite. L'effet boomerang avec un bashing sur le ski en générale peut se faire facilement.
Disons qu'en France, à l'image du Qatar concernant le football, c'est tellement politiquement correct de taper sur l'Arabie Saoudite dont quasiment personne approuve la ligne politique...
Des Jeux à Las Vegas, je ne sais pas si il y'aurait eu le même communiqué de presse de la montagne française. ahahah

Enfin bon. A suivre.
Rien ne dit que ce projet se fera réellement. Les Jeux Asiatiques d'hiver ont souvent été annulés ou surtout déprogrammés. Puis cela les regarde...
0

#131 L'utilisateur est hors-ligne   shuntage 

  • FUN de Peclet
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 1 264
  • Inscrit(e) : 19-février 06

Posté 06 octobre 2022 - 17:25

Est ce que DSF communique sur le fait que le ski et quand meme une economie majoritairement francaise et surtout local ? (tout les fournisseur , sous traitant etc )

car l'impacte du ski est surement bien plus faible que les autres vacances hivernal style voyage au Maroc , croisière en Egypte ...
C'est un point que il faut mettre en avant .


Apres je suis comme tout le monde , le ski me fait vivre ... mais il me coute aussi . Par exemple on construit toujours plus de residences secondaires de luxe qui sont des lits froids , le prix du m2 constructible est indecent . Puis aussi les autres infrastructures qui ne suivent plus . routes , eau potable et usée ...
Tout ça pour des batiments occupés que les vacances scolaires quand on a deja trop de monde .

Concerant le damage quotidien : moins il y'a de neige plus il faut travailler la neige : aller la chercher, niveler pour garder un minimum etc .
0

#132 L'utilisateur est hors-ligne   Argentoratum 

  • TSD4B des Jasseries
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 279
  • Inscrit(e) : 10-juin 12

Posté 24 novembre 2022 - 11:15

Quelques éléments concernant le bilan carbone des stations de ski en France :
Eco Pays de Savoie 18/11/2022

Citation

Infographie : le bilan carbone des stations de ski

Quelle part des émissions de GES sont générées par le tourisme en France ? Quel ratio PIB/CO2 mesuré ? Qu’est-ce qui émet le plus de CO2 chaque année pour les stations de ski ? Quelle est l’empreinte carbone d’un skieur lambda lors d’une journée de ski ? Voici quelques chiffres en infographie qui permettent de mesurer et de comprendre.

800 000 tonnes de CO2 sont émises chaque année pour les stations de ski. Voici les 3 principales sources :
- 57% Transport de personnes (44% visiteurs étrangers, 37% résidents permanents, 19% touristes français / 54% voiture, 35% avion, 10% Bus, 1% train)
- 27% Logement (résidentiel 11% / Tertiaire 16%)
- 6% Constructions et voirie
- 2% sont induits par l’organisation et la gestion de l’activité ski (dameuses, remontées mécaniques, enneigeurs)

Un diagnostic réalisé en 2009 par l’Association nationale des maires de stations en montagne (ANMSM) et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et qui fait toujours sens aujourd’hui, auprès de 10 stations représentatives : La Bresse (88), Les 2 Alpes (38), Le Corbier (73), Courchevel (73), St-Martin de Belleville (73), Morzine-Avoriaz (74), Les Orres (05), St-Lary Soulan (65), Valberg (06), Val d’Isère (73).


Citation

11 % des émissions de gaz à effet de serre en France sont générées par le tourisme, pour 7,4 % du PIB.
Source : Ademe “Bilan des émissions de GES du secteur du tourisme en France” avril 2021 – données 2018

48,9kg équivalent CO2 : il s’agit de l’empreinte carbone totale par personne pour une journée de ski (soit l’équivalent d’un trajet d’environ 250 km en voiture), dont 1,4 kgCO2e lié à la gestion du domaine skiable.
Source : étude 2010 Utopies pour une journée de ski à La Clusaz, Le Grand Bornand et Tignes, évaluation des bilans GES de la filière sports, montagne et tourisme

Plus de 90 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) des domaines skiables sont liées à l’usage des engins de damage fonctionnant au gasoil, les remontées mécaniques étant décarbonées car fonctionnant à l’électricité.
Source : DSF

La puissance électrique des remontées mécaniques des Alpes représente la majorité de la puissance électrique totale des appareils (enneigeurs, etc.) situés dans des stations de ski sur l’ensemble du territoire. Elle représente un peu plus de 700 MW, dont plus de 600 dans les Alpes du Nord. Pour comparaison, la moitié des réacteurs nucléaires français ont une puissance de 900 MW, correspondant à la consommation mensuelle de 400 000 foyers environ.
Sources : CGET ; STRMTG, Cairn. Traitements : SDES – données 2017, EDF

[HS]Par comparaison toujours, les centrales hydroélectriques des Brévières et Malgovert (barrage de Tignes) ont une puissance de 400 MW, celle de la Bâthie (barrage de Roselend) fait 600 MW, celle de Grand'Maison fait 1 800 MW.[/HS]

Impact en eau et en électricité des stations de ski : 278 m3 d’eau potable prélevés par habitant, soit x1,7 par rapport à la moyenne nationale. 10 MWh de consommation électrique par habitant, soit x2 par rapport à la moyenne nationale.
Source : Commissariat général au développement durable – Atlas environnemental des stations de ski et des communes supports de stations – avril 2019


Seulement 1% des personnes viennent en train. La marge de progression est énorme sur ce mode de transport (notamment si les projets de pôle multimodal gare/télécabine se concrétisent à Magland, Aime, le Fayet...). Les voies ferrées uniques ne doivent pas non plus à améliorer le cadencement et la capacité...
1

#133 L'utilisateur est hors-ligne   marie738 

  • FUN des Marmottes III
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 1 596
  • Inscrit(e) : 09-juin 20

Posté 24 novembre 2022 - 11:29

Voir le messageArgentoratum, le 24 novembre 2022 - 11:15 , dit :



Seulement 1% des personnes viennent en train. La marge de progression est énorme sur ce mode de transport (notamment si les projets de pôle multimodal gare/télécabine se concrétisent à Magland, Aime, le Fayet...). Les voies ferrées uniques ne doivent pas non plus à améliorer le cadencement et la capacité...


A propos de train et à partir de cet hiver, du moins pour les vallėes bien desservies par le train, Tarentaise et Maurienne,

LE TRAVELSKI EXPRESS FRANCE TOUS LES SAMEDIS DE LA SAISON D’HIVER
15 NOVEMBRE 2022


Après Londres, Travelski, filiale de la Compagnie des Alpes et leader européen des séjours packagés en ligne dans les stations alpines françaises, déploie son Travelski Express aussi au départ de la gare de Lyon à Paris. Nous l’avions annoncé en octobre dernier sans, on connaît désormais ses dates d’opération. Tous les samedis, dès le 24 décembre et jusqu’au 11 mars, les trains partiront de la gare parisienne et mettront le cap vers cinq de de ses homologues alpines : Chambéry, Moûtiers, Bourg-Saint-Maurice, Modane et Saint-Jean-de-Maurienne. De là, les voyageurs rejoindront une vingtaine de stations de Tarentaise et de Maurienne. Toujours le samedi, les vacanciers en fin de séjour dans les Alpes pourront effectuer leur voyage retour vers la capitale.
Travelski a réservé 18 000 sièges à la SNCF et à Trenitalia, nouvel opérateur sur la ligne Paris Milan depuis 2021, pour affréter les clients qui lui ont acheté un package comprenant outre le train, l’hébergement, les forfaits de ski et les transferts.
” Nous sommes très fiers de pouvoir déployer l’offre Travelski Express en France depuis la Gare de Lyon, c’est une réelle nouveauté sur le marché et une nouvelle approche des vacances au ski, plus sereines et responsables”, indique Guillaume de Marcillac, directeur général de Travelski. “Les ventes sont ouvertes depuis peu et nous avons d’excellents retours de nos clients. Nous sommes confiants dans le fait que cette dynamique trouve son écho comme sur le marché Anglais”.
L’hiver dernier, malgré un retard à l’allumage en raison des restrictions des déplacements des Britanniques sur le continent jusqu’à mi-janvier en raison de la crise sanitaire, 5000 sièges d’Eurostar au départ de la gare de Saint-Pancras de Londres avaient été vendus.
1

#134 L'utilisateur est hors-ligne   daphnis 

  • FUN des Marmottes III
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 1 570
  • Inscrit(e) : 28-octobre 07

Posté 24 novembre 2022 - 11:43

Non, l'unité du pourcentage en question ne désigne pas le nombre de personnes mais le volume en CO2. Le train émettant peu de CO2, il a un pourcentage très faible (Si j'en lis l'article, sur les 800KT, 57% sont issues des transports et si on ne prend en compte que ce secteur -donc ramené à 100%- le train ne représente que 1% de ce secteur).

C'est là qu'on comprend que le secteur en lui-même n'a pas un si gros impact que cela dans son fonctionnement et que le véritable problème reste dans son accès en voiture.
Chaque année c'est une situation devant laquelle je me retrouve : voiture et simplicité (bagages et matos de ski) ou train et complexité avec notamment une visibilité extrêmement faible des navettes gares/aéroports <> station. À part en Tarentaise ou en Vallée de l'Arve où j'arrive relativement facilement à utiliser le train + navettes, il y a plein d'autres secteurs en France où c'est compliqué, ou très cher, ou les deux !
Et grossomodo, si on ne part pas de grandes villes, c'est parfois complètement impossible de rejoindre une station en train en une seule journée (les seules correspondances vous faisant arriver après la dernière navette pour une station etc...)
Finalement, aller au ski en train ne marche bien que depuis Paris, Lyon et les grosses métropoles de l'arc Alpin. Pour toutes les autres villes, ça devient compliqué ! Quand aux stations et massifs qui n'ont que peu d'accès en train, la voiture restera toujours reine (à moins de rajouter des dizaines de cars régionaux qui offrent toujours une mauvaise visibilité sur leur circulations).

Ce message a été modifié par daphnis - 24 novembre 2022 - 11:44 .

0

#135 L'utilisateur est hors-ligne   Argentoratum 

  • TSD4B des Jasseries
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 279
  • Inscrit(e) : 10-juin 12

Posté 24 novembre 2022 - 12:23

Effectivement c'est une erreur d’interprétation, 1% du CO2 vient du train.
Mais du coup ça serait intéressant en pourcentage de clientèle, de connaître la part de personnes qui viennent par ce mode de transport. ;)
0

#136 L'utilisateur est hors-ligne   Nico05 

  • TPH du Sancy
  • Voir la galerie
  • Groupe : Reporters
  • Messages : 2 055
  • Inscrit(e) : 11-août 18

Posté 24 novembre 2022 - 13:24

Au niveau Suisse, l'émission Infrarouge sur RTS1 a reçu récemment différents invités pour débattre de l'avenir du ski.

Emission Infrarouge "Plus de neige, plus d'électricité... l’heure de l’après-ski a-t-elle sonné?" : https://www.rts.ch/p...detail/13551783

Ce message a été modifié par Nico05 - 24 novembre 2022 - 13:24 .

Skilift Planet - Nico05
0

#137 L'utilisateur est hors-ligne   Argentoratum 

  • TSD4B des Jasseries
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 279
  • Inscrit(e) : 10-juin 12

Posté 30 novembre 2022 - 10:58

En France, on connaissait les interdictions progressives à la location des logements des trois classes énergétiques G (2023) F (2028) et E (2034).
Le ministre du Logement, Olivier Klein, a indiqué que les locations de vacances et meublés touristiques seront également concernés.
Si tel est le cas, l'impact en station est immense : près de la moitié des logements en station seraient impactés.
C'est juste une petite bombe pour la première échéance de 2023...

Essor Savoyard 29/11/2022

Citation

Les stations de ski face, dès 2023, à l’interdiction à la location des logements passoires énergétiques

Selon une étude d’« Heero Fintech », les stations de ski françaises ont, pour certaines, beaucoup de logements classés passoires énergétiques. Et pourraient pâtir, à partir de janvier 2023, des contraintes de la loi Climat.

Dès 2023, pour les stations de ski, le problème des passoires énergétiques

Les stations de ski françaises, au moment où elles ouvrent, sont confrontées cette année, aux problématiques de l’enneigement, de leur rentabilité, de l’épidémie de covid, de l’emploi et de la hausse des tarifs de l’énergie. Mais pas seulement.

Selon une étude de la société spécialisée dans la rénovation « Heero Fintech » parue ce mois de novembre 2022, elles pourraient, dès début 2023 et en fonction de l’état de leurs parcs de logements, subir plus ou moins durement les rigueurs de la Loi Climat en matière de performance énergétique des logements. Avec à la clé, l’interdiction de location des logements considérés comme des passoires énergétiques (diagnostic énergétique G à partir de 2023. F à partir de 2028 et E à partir de 2034).

« À la base, la Loi Climat ne concernait que les locations longue durée, mais récemment le ministre du Logement, Olivier Klein, a indiqué que les locations de vacances et meublés touristiques seront également concernés », explique Romain Villain directeur général de Heero.

« Ce qui va avoir un impact très négatif pour les stations de ski qui risquent de voir leur parc locatif diminuer en moyenne de moitié dès 2028, soit dans 5 ans seulement ! Car pour certaines d’entre elles, il sera matériellement impossible de rénover l’ensemble des logements concernés d’ici là… » constate encore le patron d’Heero.

L’état des lieux

« Le constat est alarmant. Alors qu’en France, 16,9 % des logements sont considérés comme des passoires énergétiques, les stations de ski étudiées comptent en moyenne 50 % de logements avec un diagnostic de performance énergétique F ou G ! Et dans 30 stations sur 70, plus de la moitié des logements sont des passoires énergétiques, avec des écarts élevés selon les massifs et les stations : la part des logements énergivores va ainsi de 15 % à Bellefontaine dans le Jura, station la plus économe du classement, à 90 % de logements considérés comme des passoires énergétiques à Isola 2000, pourtant dans les Alpes du Sud ! »

Entre ces deux extrêmes, les stations des pays de Savoie, regroupent un nombre de logements passoires énergétiques plutôt autour de la moyenne. Haute comme pour Morzine ou La Plagne et plus basse pour Tignes ou encore Chamonix.

Morzine- Avoriaz 73 %
Chatel 68 %
La Plagne 68 %
Les Menuires Val-Thorens 59 %
Saint-Martin-de-Belleville 59 %
Les Contamines-Montjoie 58 %
Méribel 55 %
Valmorel 55 %
Les Gets 52 %
Notre-Dame-de-Bellecombe 48 %
Samoëns 47 %
Val d'Isère 44 %
Courchevel 44 %
Combloux 41 %
La Clusaz 39 %
Saint-Gervais Mont-Blanc 39 %
Megève 38 %
Chamonix 37 %
Les Arcs 36 %
La Rosière 1850 35 %
Tignes 33 %
Le Grand-Bornand Alpes du Nord 29 %

Les raisons d’une telle situation

L’altitude, la situation géographique, le coût des matériaux, l’absence de réglementation en matière de consommation énergétique au moment de la construction des stations, les coûts de la rénovation, telles sont les principales raisons des difficultés actuelles des stations de sport d’hiver.

« La grande phase de développement des stations de ski s’est ensuite effectuée dans les années 60-70 avec le plan Neige et la construction de stations toujours plus hautes en altitude – comme la Plagne, les Menuires, les Arcs – composées majoritairement d’appartements dans des résidences construites rapidement, avant la 1re réglementation thermique, soumises à des températures plus rudes, avec une isolation parfois insuffisante et des systèmes de chauffage pas toujours performants. Ce n’est en effet qu’à partir de 1974 que la 1re réglementation thermique fixe l’objectif de réduire de 25 % la consommation énergétique des bâtiments neufs en limitant les déperditions de chaleur, avec notamment l’imposition de la mise en place d’une fine couche d’isolation thermique et l’installation de thermostat de chauffages », remarque l’étude d’Heero.

La prise de conscience

La prise de concience du vieillissement et de la dégradation du parc de logements, comme des infrastructures, des stations de sport d’hiver ne date pas d’hier. Dans de nombreux sites, la rénovation s’effectue, mais les coûts sont exorbitants (Heero parle de 450 euros par m2 en moyenne pour une rénovation énergétique faisant gagner une ou deux classes de diagnostic de performance énergétique, DPE) et complexes à absorber pour les sociétés ou les propriétaires. Et cela peut prendre du temps. Quand l’urgence va s’imposer dès l’an prochain.

Des aides sont disponibles, et les régions investissent pour préserver ce patrimoine économique, sportif et touristique. À l’image de la région Auvergne-Rhône-Alpes, indique toujours l’étude Heero, qui a lancé un nouveau plan montagne à plus de 100 millions d’euros dont 10 réservés à la rénovation immobilière de loisir et des centres de vacances notamment.

Parmi les aides, Heero avance : « Le certificat d’économie d’énergie (CEE) : le logement doit avoir plus de 2 ans et les travaux doivent être réalisés par un artisan RGE. Le montant dépend des travaux réalisés et de la zone géographique. Exemple : jusqu’à 25 € d’aide par m² pour l’isolation des combles »

« MaPrimeRénov’ : le logement doit avoir plus de 15 ans et les travaux doivent être réalisés par un artisan RGE. Le dispositif est éligible pour jusqu’à 3 logements par propriétaire bailleur. Le montant est calculé selon les revenus et le gain écologique des travaux, avec des bonus possibles de 500 € à 1500 € si les travaux permettent de sortir du statut de passoire thermique. »


Argent boursier 30/11/2022

Citation

Alpes du Sud et Pyrénées

70 stations de ski ont été passées au crible en fonction de la performance énergétique de leurs logements, dont beaucoup ont été construits avant la première règlementation thermique de 1974. En moyenne, près de la moitié (48%) sont considérés comme des passoires énergétiques, contre 16,9% en moyenne nationale. C’est dans les Alpes du Sud que la situation semble la plus préoccupante avec notamment 90% de passoires thermiques à Isola 2000 et 76% à Puy-Saint-Vincent. Dans les Pyrénées, Piau Engaly ne fait pas mieux (86%) alors que la proportion de logements F et G dépasse 70% à Font-Romeu ou Les Angles.

[...]

Locations de vacances et meublés touristiques devraient également être concernées

Dès cette saison, certaines stations de ski pourraient être impactées par la Loi climat compte tenu de l’état de leur parc de logements. En effet, dès le 1er janvier 2023, les logements G avec un DPE indiquant une consommation supérieure à 450 kWh par m² seront interdits à la location. A partir du 1er janvier 2025, tous les logements classés G seront concernés, puis la lettre F à partir de 2028.

1

#138 L'utilisateur est hors-ligne   Clément05 

  • 3S Peak 2 Peak
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres+
  • Messages : 7 425
  • Inscrit(e) : 22-mai 11

Posté 30 novembre 2022 - 12:29

Il est normal que la loi s'applique en montagne comme elle l'est en plaine, surtout que cette décision prend le taurreau par les cornes (les maires, grandes familles aux commandes des stations et proprios seront obligés d'investir avec, visiblement encore, une contribution de l'Etat). Face à l'inaction des personnes en charge de faire ces travaux, il ne reste que la contrainte. C'est avant qu'il fallait réfléchir et faire les travaux (et il y en a eu du temps pour les réaliser), c'est trop tard maintenant, hormis pour se plaindre. Ce que je retiens est que l'impact environnemental des stations sera réduit et c'est une très bonne chose.

Ce message a été modifié par Clément05 - 30 novembre 2022 - 12:29 .

Reprise de mes photos et contenus interdite sans autorisation au préalable.
4

#139 L'utilisateur est hors-ligne   marie738 

  • FUN des Marmottes III
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 1 596
  • Inscrit(e) : 09-juin 20

Posté 30 novembre 2022 - 14:19

Actuellement, les copropriėtés que ce soit en ville ou en station, ne sont pas contraintes de le faire si les copropriėtaires ne votent pas au 2/3 en faveur des travaux d'isolation.

Une nouvelle loi en 2023 va réduire le quota à la moitiė des copropriėtaires pour obtenir un accord sur des travaux d'isolation.

Dans certaines stations (ex Alpe d'Huez), les plus anciennes copropriėtės, celles des annėes 70, ont dėja majoritairement refait des travaux d'isolation depuis qques annėes.


https://www.francetv...es_5477856.html


Et concernant les particuliers, il faut espėrer que les résidents secondaires bénéficient des mêmes aides å l'isolation que les résidents principaux, sinon beaucoup ne loueront plus, du moins officiellement.

Ce message a été modifié par marie738 - 30 novembre 2022 - 14:20 .

0

#140 L'utilisateur est hors-ligne   Argentoratum 

  • TSD4B des Jasseries
  • Voir la galerie
  • Groupe : Membres
  • Messages : 279
  • Inscrit(e) : 10-juin 12

Posté 30 novembre 2022 - 16:53

Voir le messagemarie738, le 30 novembre 2022 - 14:19 , dit :

Et concernant les particuliers, il faut espėrer que les résidents secondaires bénéficient des mêmes aides å l'isolation que les résidents principaux, sinon beaucoup ne loueront plus, du moins officiellement.

Et s'il vendent ces appartements secondaires, c'est peut-être une opportunité pour les collectivités locales de les racheter, pour faire passer ces lits froids en lits chauds, les rénover, se constituer un parc locatif et maîtriser sa commercialisation tout au long de l'année (ou déléguer sa gestion), afin d'augmenter le nombre de journées skieurs sans forcément sortir de terre des programmes immobiliers neufs...
2

  • 21 Pages +
  • « Première
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • Dernière »
  • Vous ne pouvez pas commencer un sujet
  • Vous ne pouvez pas répondre à ce sujet

1 utilisateur(s) en train de lire ce sujet
0 membre(s), 1 invité(s), 0 utilisateur(s) anonyme(s)