l, le 09 septembre 2023 - 21:51 , dit :
Donc pour survivre, les stations de ski (d'ailleurs juste comme en Campagne ou à la mer) sont presque obligées de continuer à construire, selon des normes de plus en plus élevées.
C'est l'erreur initiale française en fait.
On a construit des stations essentiellement sur la base de logements vendus à des propriétaires. Avec une phase initiale de gestion immobilière locative (lits chauds) défiscalisée et assurant des revenus réguliers aux propriétaires, mais cette phase une fois achevée, ces lits se transforment en lits froids.
La station perd alors la main sur le taux d'occupation et sur l'attractivité des hébergements, qui vieillissent tout comme leurs propriétaires.
La commercialisation s'enraye, les journées skieurs diminuent, etc.
Au contraire d'autres pays qui ont misé sur de l'hébergement hôtelier / logement chez l'habitant, où ces lits restent chauds.
Dans l'idéal, il faudrait que la station française retrouve la maîtrise la gestion de son patrimoine, avec pour objectif de n'avoir que des lits chauds. Elle retrouve la maîtrise son taux d'occupation, son outil économique et son avenir, elle de choisit son positionnement en gamme, etc.
Mais pour ça, elle doit être propriétaire (pas forcément gestionnaire) de son patrimoine, ou passer par d'autres montages possibles, et là c'est un vaste sujet qui s'ouvre...