Posté 19 novembre 2023 - 22:30
Pour ceux qui n'ont pas eu l'accès à l'ensemble de l'article du Figaro:
ÀVars, les Alpes font une pause dans la longue course qui les conduit à travers l'Europe jusqu'à la Méditerranée. Larges vallées, pics ensoleillés et skieurs venus du bord de mer, la station tangue entre deux cultures. Son col franchi jadis par Hannibal et François Ier, conduit de l'une à l'autre, des Hautes-Alpes rugueuses aux Alpes-de-Haute-Provence, le pays de Giono qui annonce celui de Pagnol. Vars se compose de trois hameaux anciens : Saint-Marcellin (1600 mètres d'altitude), Sainte-Marie (1650 m), Sainte-Catherine (1750 m), et d'une station très sixties ripolinée par des disciples de Le Corbusier, Les Claux (1850 m).
Le domaine skiable les réunit, véritable pot à neige, que l'on est toujours sûr de trouver ici en abondance. «Le cirque de montagne arrête les retours d'est et renvoie des vents d'humidité, qui ont pris naissance dans la Méditerranée et viennent, au contact des Alpes, se refroidir», explique Nicole Gaillan, directrice de l'office de tourisme. Vars tord le cou à cette mauvaise réputation des Alpes du Sud, où le trop-plein de soleil, 105 jours par an, empêcherait, prétendument, la neige, à défaut de tomber, d'y rester. Une neige sèche et légère, «un peu comme celle qu'on trouve au Canada et au Japon», note Fabien Jousselme, directeur de l'ESF.
Sur ce domaine circulaire à 360°, le skieur tourne comme le soleil, abrité par les crêtes de l'Eyssina. Une barre rocheuse sévère, dont les pics culminent à plus de 2800 mètres, aux saignées légendaires, l'Écuelle, la Face, Gorge profonde, le Yéti… Impressionnants couloirs de glisse et paradis du freeride.
Un domaine généreux
Le cœur de Vars bat au Point Show, nom du front de neige
Près de 115 kilomètres de pistes composent le domaine skiable de Vars-Forêt blanche (auxquels s'ajoutent, par une liaison skis aux pieds, les 65 kilomètres de la commune voisine de Risoul). Des pistes évasées, ce qui ne doit rien au hasard, mais à une logique éprouvée. «Plus les pistes sont larges, plus les skieurs passent du temps dessus et moins il y a de file d'attente aux remontées mécaniques, devenues très fluides», observe Christian Reverbel, directeur du domaine, qui conduit depuis 2017, à marche forcée, sa modernisation.
Autrefois on comptait une remontée mécanique pour deux pistes, aujourd'hui chaque nouvelle remontée mécanique en dessert huit !
Dominique Laudré, maire de Vars
«On a “déferraillé” la station et réorganisé notre domaine. Autrefois on comptait une remontée mécanique pour deux pistes, aujourd'hui chaque nouvelle remontée mécanique en dessert huit !» explique Dominique Laudré, maire de Vars. Et la montagne ne s'en plaint pas : 169 pylônes ont été arrachés et plus de 20 kilomètres de câbles retirés. Du Point Show, nom du front de neige de Vars-Les Claux, le «télémix» de Chabrières, alternance de télésièges et de télécabines qu'on enchaîne avec le «Speed Master», hisse en quelques minutes le skieur de 1850 à 2780 mètres d'altitude.
Il arrive au départ de la fameuse piste de Chabrières, la plus rapide du monde, le diamant de la station. Née dans les années 1980, cette piste, autrement appelée le KL (kilomètre lancé), est celle de tous les dangers : 98% de pente moyenne sur les 400 premiers mètres. Le skieur passe de 0 à 200 km/h en 5,8 secondes, presque une chute libre. Un mur vertical qui tombe si raide qu'il a fallu inventer un système de treuil pour retenir l'engin en charge de le damer.
«Le skieur le plus rapide du monde»
La famille Billy, incontournable Varsinc d'adoption, a établi sur ce dénivelé deux records du monde. Le père, Philippe Billy a dévalé la pente à 243,902 km/h en 1997, battu par son fils, Simon Billy, en mars dernier avec 255,500 km/h ! Le sémillant jeune homme, aujourd'hui âgé de 32 ans, dont le physique de surfeur australien fait chavirer les cœurs, champion du monde de ski de vitesse, n'a désormais qu'un seul objectif : atteindre les 260 km/h et rester «le skieur le plus rapide du monde», nous confie-t-il dans un sourire mutin.
À lire aussiSki de vitesse : Simon Billy signe un record du monde avec une pointe à 255,50 km/h
À Vars, son terrain de jeu, où se déroulent Coupe du monde et championnats, cet homme qui va presque aussi vite qu'un TGV, émet un bruit furieux quand il dépasse les 200 km/h, affublé d'une combinaison d'extraterrestre, devant un public muet, au souffle coupé.
Fort heureusement pour le commun des skieurs, Chabrières n'est pas la seule voie pour s'échapper du sommet du même nom. Par une superbe piste bleue, La Corniche supérieure, tirant parfois sur le rouge, on gagne L'Edelweiss, un tout nouveau tracé, ouvert l'année dernière, qui serpente à travers les mélèzes. Petit arrêt en route au col de Crévoux, d'où la vue est incroyable, horizon immense de monts enneigés dans lequel se dissout, baigné d'un halo de brume, le lac de Serre-Ponçon.
Un ensoleillement maximum
Dans cette station, qui abrite la piste la plus difficile au monde, le ski n'en demeure pas moins accessible au plus grand nombre. «Nous veillons à permettre à chacun, quel que soit son niveau, d'avoir accès à tous les secteurs : on doit donner l'impression à un skieur moyen d'être un champion», assène Christian Reverbel. Le domaine reste très abordable pour une grande majorité de skieurs avec 7 pistes vertes, 31 bleues (assez pentues), 18 rouges et 7 noires. On skie sur quatre secteurs, Chabrières, Peynier, Peyrol-Sainte-Marie et Les Claux, qui correspondent à autant de fronts de neige.
Un ensemble bien pensé, fluide, complété par une offre abondante de ski hors piste (plus d'une quarantaine de voies identifiées). Voilà qui ravira les amateurs de chemins buissonniers. Skier à Vars, c'est aussi l'assurance d'un ensoleillement maximum. On n'est qu'à deux heures trente de Marseille par la route et encore moins à vol d'oiseau. Deux versants, secteur est-nord-ouest et secteur sud, permettent, du matin à la fin de journée, de rester au soleil. On passe de l'un à l'autre par deux télésièges flambant neuf, dont l'un est mis en service pour cette saison : le Peynier. Il remplace l'ancienne balançoire vintage des années 1960, qui avait son charme et ses fans.
Mais ce dernier témoignage de «la montagne de papa» a fini par rendre les armes, non sans arracher quelques larmes, remplacé par un superbe télésiège qui vous transporte en quelques minutes au balcon de Peynier (2273 m). De ce palier, point de départ de nombreuses pistes, on embrasse la plus belle vue de la station. D'un côté le col de Vars, de l'autre le massif des Écrins, puis s'enchaînent les villages de Sainte-Marie, Sainte-Catherine et plus au loin, Saint-Marcellin. À nos pieds, Les Claux. Superbe !
Face-à-face intimidant
Sur cette nouvelle remontée mécanique, comme sur toutes les plus récentes, l'installation de «Birds Marks», sortes de petits avertisseurs suspendus à intervalles réguliers sur toute la longueur du câble, empêche les oiseaux tétras-lyres – ou petits coqs de bruyère –, très présents à Vars, de s'assommer contre le fil d'acier. Car ce domaine, aussi sportif soit-il, oscille entre zones boisées protégées, champs de neige immaculée et pistes damées. On survole les premières, on contemple les deuxièmes et on glisse sur les troisièmes, véritables boulevards des neiges.
La nature est donc très présente et accompagne le skieur. Les mélèzes foisonnent à mi-pente, offrant de précieux repères les jours blancs, où la visibilité est moins bonne. Le spectacle est partout dans des paysages montagneux en CinémaScope. Rien n'est plus inoubliable que l'arrivée au sommet du télésiège des Sibières, quand la barre rocheuse de l'Eyssina s'invite dans le paysage, au sortir d'une trouée de la forêt. Un face-à-face intimidant dans un jeu d'ombre et de lumière éblouissant. De même, l'arrivée au pic de Chabrières se fait dans un paysage lunaire bordé d'azur. Autant de beautés en grand-angle, qui renforcent chez le skieur une impression d'esseulement.
Même quand le domaine fait le plein, il y a toujours un refuge pour le vide, comme une piste dérobée qu'on découvre un peu par hasard et dont on garde secrète l'entrée. C'est le cas de la piste du Vallon et de celle du Grand Vallon (qui la prolonge), une des plus longues. Du haut du télésiège de Peyrol, on plonge sur Sainte-Marie dans un dénivelé de plus de 1000 mètres, sur 5 kilomètres ininterrompus. Vallonnée, enflée de pentes abruptes et d'autres plus douces, la piste serpente en lacets serrés dans les bois, découvre des plaines, s'arc-boute autour de panoramas immenses, avant de finir sa course dans une sorte de promenade bucolique, qui fait même oublier qu'on est à skis.
Les télésièges sont très animés, on parle beaucoup et entre deux pylônes, les amitiés se nouent. La culture de la parole gagne les bars sur les pistes
L'ambiance sur les pistes, comme dans la station, est moins tranquille, marquée par une certaine fébrilité un rien méditerranéenne. Tout le monde semble se connaître et n'attend pas de le vérifier pour se tutoyer. Les télésièges sont très animés, on parle beaucoup et entre deux pylônes, les amitiés se nouent. La culture de la parole gagne les bars sur les pistes. Et les Italiens venus en très proches voisins sont de la fête. Du bruit, du mouvement, de la vie… Vars bascule du côté du Sud. Rien à voir avec les stations plus réservées des Alpes du Nord. L'esbroufe n'a pas sa place ici.
Martine à la montagne…
Les hôtels au luxe ostentatoire non plus. Quelques beaux établissements familiaux tirent leur épingle du jeu, mais deux hôtels 4 étoiles, dont un de seulement cinq chambres, c'est quand même assez peu. Des chalets de grand luxe tentent de se substituer à cette offre défaillante. Certains d'entre eux sont fréquentés par des people plutôt discrets, comme Sophie Marceau ou Jean Alesi. L'offre gastronomique n'est pas renversante non plus, excepté une ou deux adresses, comme Le Flocon dont le jeune chef, Mikael Gauthier, fait preuve d'un peu d'audace et cette table joyeuse, Vars Coquillages, où deux jeunes trentenaires, Loïc Fiorelli et Hugo Vallet, «montés de Marseille et Cassis», préfèrent travailler la bouillabaisse que la fondue savoyarde. Le reste est plus décevant, des établissements à la cuisine irréprochable, certes, mais dont le décor de pension de famille des années 1970 manque singulièrement de glamour.
Tout donne au fond l'impression que les vieilles familles du coin, qui tiennent depuis plusieurs générations des auberges iconiques, se sont laissé surprendre et dépasser par le succès de la station. Il faut dire que les autochtones reviennent de loin. Pour le comprendre, direction Saint-Marcellin. Le hameau témoigne dans un habitat un rien désolé de ce qu'était ici la vie avant les années 1960. Avant l'essor des sports d'hiver et les emplois créés par cette industrie, nombre de familles étaient dans l'obligation de migrer faute de travail.
Les maisons serrées les unes contre les autres, comme effrayées, gardent les stigmates d'une histoire mouvementée où la misère et les invasions, facilitées par le franchissement du col de Vars, modelaient les existences. «J'ai chez moi le testament d'un ancien par lequel il léguait une boîte de clous rouillés», raconte Dominique Laudré. «L'hiver, on enfouissait les morts sous les maisons ou sous le plancher de l'église, parce que le sol gelé empêchait de les enterrer tout de suite…» témoigne de son côté Odile David, 84 ans, mémoire locale qui a consacré sa vie à raconter celle des autres. C'est dire si aujourd'hui la mutation qu'opère Vars peut désorienter et surprendre les 500 habitants qui en sont la souche et qui vivent ici à l'année.
C'est un peu “Martine à la montagne”, mais je n'ai pas les moyens de ne pas m'adresser à ceux qui ont de l'argent
Dominique Laudré, maire de Vars
Les programmes immobiliers sortent de terre au compte-gouttes, réhabilitation d'immeubles des années 1970 au cœur des Claux et sur la route du col de Vars, création d'un lotissement de luxueux chalets… Déjà présent dans le hameau de Sainte-Catherine, cet habitat plus savoyard que varsinc se négocie plusieurs millions d'euros, parfois oublieux de la tradition du pays. «C'est un peu “Martine à la montagne”, raille monsieur le maire, mais je n'ai pas les moyens de ne pas m'adresser à ceux qui ont de l'argent», conclut l'élu, conscient toutefois des limites à ne pas dépasser. À défaut de s'offrir un destin d'enfant gâté de la Tarentaise, Vars, qui se rêverait, sans l'avouer, en petit Courchevel du Sud, trace sa route, prenant garde de ne pas s'éloigner de celle qui conduit à son âme. Un exercice difficile, mais ainsi va la vie… Ainsi va Vars !
SE RENSEIGNER
Auprès de l'office de tourisme de Vars (04.92.46.51.31 ; Vars.com ). Ouverture des pistes : on peut skier cette saison à Vars du 16 décembre 2023 au 7 avril 2024.
Y ALLER
En train de nuit Paris-Briançon jusqu'à Montdauphin-Guillestre, puis navette station. En TGV Paris-Oulx (Italie), puis navette Neige Express jusqu'à Vars en 2 heures environ. Il existe aussi une autre liaison TGV possible jusqu'à Aix-en-Provence, puis la navette Neige Express des Autocars Imbert assure l'acheminement jusqu'à Vars mais c'est assez long, compter pas moins de 3 heures.
NOTRE SÉLECTION D'HÉBERGEMENTS
Le Chalet Névalhaia (04.92.23.59.18 ; Nevalhaia.com ), entre hôtel et chambre d'hôtes, est estampillé 4 étoiles. C'est le plus petit établissement de Vars, mais le plus beau : 5 chambres, design soigné avec du mobilier signé des plus grands éditeurs du moment. Le mélange de béton brut, bois et verre donne à ce bâtiment très contemporain tout son attrait. Très à l'écart du centre de la station (ce qui est un handicap pour les non-skieurs), il est skis aux pieds, à proximité d'une piste, La Faisandière, avec un accès direct au nouveau télésiège de Peynier. À partir de 190€ pour 2 personnes avec petit-déjeuner.
Le16/150 (04.92.46.54.72 ; Hotel16-150.com ), également 4 étoiles, dispose de 31 chambres, dont 4 suites et une chambre familiale, dite Refuge. Le lobby-salon plutôt bien décoré, sur la thématique des JO 1968, se présente comme un petit musée avec notamment une vraie flamme olympique. Les chambres sont assez petites et donnent directement sur le couloir, ce qui les rend bruyantes. Le spa Nuxe (300 m2) dispose d'un très grand centre de fitness, d'un jacuzzi et de 2 grands hammams et sauna. Côté table, Le Skitchen est orchestré par Vincent Poette (ancien de Ducasse), avec une déco design années 1960 très conviviale. Au bar opère Benjamin, venu de Marseille avec un cocktail signature, Piste noire, à base de vodka, d'absinthe et de génépi. Ce bel hôtel présente un avantage non négligeable : il est skis aux pieds, en bas de la piste Olympique. À partir de 200€ la nuit pour 2 personnes avec petit-déjeuner.
Sur le front de neige (Les Claux) et skis aux pieds, l'hôtel Les Escondus (04.92.46.67.00 ; Escondus.com ) est un charmant 3 étoiles, dans une architecture de gros chalet de bois. Aussi connu pour son restaurant que pour son piano-bar, il propose parmi sa vingtaine de chambres, une «Tree House», sorte de cabane dans les arbres (plutôt sur pilotis). À partir de 170€ la nuit pour 2 personnes avec petit-déjeuner.
NOS BONNES TABLES
Le Refuge Napoléon (04.92.46.50.00 ; Refuge-napoleon-vars.fr ) porte le nom des deux empereurs, Napoléon Ier qui en décida la construction et Napoléon III qui l'exécuta. Situé au col de Vars, ce relais des voyageurs typique est isolé dans un paysage presque lunaire. La terrasse plein sud affiche souvent complet. Il est prudent de réserver. Dans l'assiette, des plats roboratifs comme le jarret de porc laqué ou le velouté au lard grillé. Entre brasserie et snack, on y déjeune autour de 40€.
Le Flocon (04.92.21.35.12) est une adresse soignée au cœur des Claux, emmenée par un jeune chef, Mikael Gauthier, qui a fait des ravioles à la truffe sa spécialité. Mais ce n'est pas la seule : on y déguste des oreilles d'âne – rien à voir avec l'animal, mais une manière de préparer les épinards, à la manière des lasagnes… Les plats sont très généreux. La salle est assez bruyante. Compter autour de 50€.
L'Après Ski (04.92.22.31.29). Cette jolie adresse des Claux réunit sous un même toit tous les clichés de la montagne, feu de cheminée, peaux de bête, coussins et banquettes typiques d'un chalet cosy… Bar, crêperie, salon de thé et restaurant. Dans l'assiette, une cuisine avec des produits en circuit court, comme de la viande de bœuf des Hautes-Alpes. La panure des escalopes milanaises et les gnocchis sont faits maison. Autour de 20€.
Le Chal'Heureux (09.67.74.59.08 ; Chalheureux.com ) est un des meilleurs restaurants de piste, à 2 180 m d'altitude sur la piste des Heureux ; terrasse ensoleillée, burgers, galettes et viandes locales, sans oublier d'excellentes frites maison. Le soir, on peut aussi dîner dans une ambiance montagne avec un aller-retour à motoneige, pour venir de la station. Il y a même une possibilité d'hébergement sur place. Plat du jour, environ 25€ (pour le déjeuner).
Vars Coquillages (04.92.48.57.62 ; Varscoquillages.fr ), une adresse incontournable au retour des pistes pour attaquer la soirée autour d'une bourriche d'huîtres ou de quelques tapas. Situé au cœur de la station Les Claux, on doit ce spot récent à deux trentenaires pleins d'entrain, venus de Marseille et sa région, Hugo Vallet et Loïc Fiorelli. Les afters sont très festifs et l'ambiance plutôt bon enfant. 12€ le mojito.
À VOIR, À FAIRE
Rendre visite à Kevin Bonnabel (06.13.76.62.46), un jeune agriculteur qui ouvre son exploitation à la visite et vend de la viande in situ. Une cinquantaine de vaches, une vingtaine de génisses, des chevaux… Cette arche de Noé qui fleure bon l'agriculture de montagne est située sur les hauteurs de Vars-Sainte-Catherine, dans un environnement qui à lui seul mérite le détour.
Chiens de traîneau avec Mush and Co (06.48.39.29.66 ; Mushandco.com ). On connaît cette activité, mais à Vars elle est assez spectaculaire car le chenil comporte 70 chiens, des Alaskan huskys. Les balades se font à deux ou trois traîneaux, voire plus, qu'on peut piloter même si on est débutant. L'activité se déroule sur une demi-journée, encadrée par un moniteur breveté, en haut du télésiège de Sainte-Marie dans un superenvironnement boisé. On peut pratiquer dès 12 ans. À partir de 170€ la demi-journée.
Luge du Caribou (Vars.com/hiver/a-faire-sur-place/activites/luge-du-caribou ). Il s'agit plus précisément d'une luge sur rail, un peu comme dans un parc d'attractions, mais en moins impressionnant et en plus bucolique. Le circuit de 1027 mépouse un relief et comporte une partie en sous-bois. C'est rigolo, très sécurisé et adapté à un jeune public. 8€.
LES FORFAITS
Le domaine de la Forêt blanche (Skipass.vars.com/tous-nos-forfaits ) comprend 105 pistes, dont 62 à Vars et 43 à Risoul. Forfait jour : adulte, 50€ ; enfant (de 5 à 12 ans), 43€ ; senior (à partir de 65 ans), 45€ ; étudiant jusqu'à 25 ans, 43€. Forfait semaine : adulte, 257€ ; enfant (de 5 à 12 ans), 211€ ; senior (à partir de 65 ans), 231€ ; étudiant jusqu'à 25 ans, 229€.