La difficulté qu'on peut rencontrer à démarrer un appareil, ça dérange surtout les conducteurs. Si la station, qui s'inquiète surtout du confort des clients, peut faire des économies en réimplantant un appareil Phoenix, elle le fera.
Quand tu parles de télémix Multix et Phoenix, est-ce que tu fais référence aux appareils d'Orcières Merlette? Car le Drouvet 2 sera forcément plus sujet à des problèmes dus au givre et au froid que le Drouvet 1 en raison de son emplacement.
Les conducteurs ça les dérange pas au contraire ça nous fait des heures sup . Mais l'entreprise qui doit les payer ou ouvrir un appareil en retard ça peut la déranger. Après sur une ré-implantation je suis d'accord avec toi ça permettrait de faire des économies.
Je fais peut-etre référence à ces appareils où peut-etre pas je préfère rester vague. En tout cas à Orcières il y a un appareil de gamme Eazii donc "Multix" qui est au moins autant exposé aux mauvaises conditions que le Drouvet 2 et qui ne pose jamais de problèmes au démarrage contrairement à celui-ci et Rocherousse. Mais Drouvet 2 c'est un exemple très particulier car l'appareil à été commandé malgré les avertissements de Poma sur les difficultés de mettre un TMX sur ce tracé et souffre donc de certains problèmes incurables
Quelle est l'occurrence de ces retards d'ouverture dans le cas des appareils que tu conduits ? Si on parle des mêmes, on ne doit pas être non plus à 1x/semaine . Ce doit être 2-3 fois par saison.
Reprise de mes photos et contenus interdite sans autorisation au préalable.
Pour l'exploitation estivale notamment VTT les télémix/combi ce n'est vraiment pas l'idéal. Les portes vélos doivent être posés sur le côté du siège au niveau de l'arceau ce qui les déséquilibres énormément et ce n'est jamais bon pour un appareil. De plus ils doivent être installés plus haut pour passer au dessus du quai cabine ce qui complique le chargement. Sans parler des clients qui ont l'habitude de récupérer leurs vélos directement en G2 alors que là ils doivent faire le tour pour venir les récupérer sur le quai cabines
Je peux citer plusieurs TMX/TSCD où un embarquement des vélos derrière les sièges est possible, avec les mêmes systèmes que sur les TSD. Par exemple celui de la Berra en Suisse (BMF) ou celui du Mont Rond à la Faucille (Doppelmayr), les deux ayant de plus un embarquement cabine de plein pied (donc avec un quai surélevé). L'embarquement VTT et le débarquement VTT se font alors au niveau de l'embarquement/débarquement skieur, éventuellement en rajoutant une plateforme de débarquement adaptée, comme à la Faucille (mais c'est aussi le cas sur certains TSD, par exemple celui du Mont Rond à Metabief, où l'été, une grosse plateforme en bois est installée au niveau du débarquement skieur, pour faciliter le débarquement des usagers piétons comme VTTistes), ce qui fait qu'il n'est absolument pas nécessaire de mettre les porte-vélos plus haut, car l'embarquement des vélos se fait après le quai pour les cabines et le débarquement, avant le quai pour les cabines, comme pour les skieurs.
Le problème de certains TMX en été, c'est que seules les cabines peuvent être utilisées à la descente (à quelques exceptions près, par exemple le TMX de la Berra, qui dispose en G2 d'une zone d'embarquement après le quai, et d'une zone de débarquement en G1 avant le quai, et qui ne peuvent être utilisées que par des piétons. A voir cependant si en France une telle solution serait autorisée), ce qui peut poser des problèmes de débit à la descente.
Ce message a été modifié par chris2002 - 11 septembre 2024 - 18:10 .
Quelle est l'occurrence de ces retards d'ouverture dans le cas des appareils que tu conduits ? Si on parle des mêmes, on ne doit pas être non plus à 1x/semaine . Ce doit être 2-3 fois par saison.
Encore une fois les retards c'est qu'un désagrément parmi d'autres même si c'est pas souvent. Je parle d'un tout. Démarrer un appareil capricieux par mauvais temps ça nécessite de faire venir le personnel plus tôt donc payer des heures, parfois il faut mobiliser des dameuses pour acheminer ce personnel. De plus le démarrage peut nécessiter de très nombreux marche/Arrêt voir marche avant/arrière ce qui n'est pas particulièrement économique en terme de conso d'électricité ni très bon pour la mécanique notamment moteur/variateur et réducteur.
Mais encore une fois même si tout ces soucis peuvent exister je ne dis pas qu'il faut démonter tous les gammes 21 et Omega T de la planète. J'essaie simplement de proposer des pistes pour expliquer le projet de remplacement de 2 appareils qui ne sont pas vieux et qui a priori remplissent bien leurs missions
Je peux citer plusieurs TMX/TSCD où un embarquement des vélos derrière les sièges est possible, avec les mêmes systèmes que sur les TSD. Par exemple celui de la Berra en Suisse (BMF) ou celui du Mont Rond à la Faucille (Doppelmayr), les deux ayant de plus un embarquement cabine de plein pied (donc avec un quai surélevé). L'embarquement VTT et le débarquement VTT se font alors au niveau de l'embarquement/débarquement skieur, éventuellement en rajoutant une plateforme de débarquement adaptée, comme à la Faucille (mais c'est aussi le cas sur certains TSD, par exemple celui du Mont Rond à Metabief, où l'été, une grosse plateforme en bois est installée au niveau du débarquement skieur, pour faciliter le débarquement des usagers piétons comme VTTistes), ce qui fait qu'il n'est absolument pas nécessaire de mettre les porte-vélos plus haut, car l'embarquement des vélos se fait après le quai pour les cabines et le débarquement, avant le quai pour les cabines, comme pour les skieurs.
Est-ce que tu connais la vitesse d'exploitation estivale de ces appareils ? Ou la vitesse d'embarquement et de débarquement des sièges. Parce que ce que tu décris est une excellente solution en effet mais pour avoir le temps d'embarquer les vélos sur la zone d'embarquement siège il faut quand-même être très vif suivant la vitesse
Ce message a été modifié par RceFrance - 14 septembre 2024 - 17:36 .
A ma connaissance la vitesse d'exploitation est la même qu'en hiver, en tout cas j'ai jamais eu l'impression que l'installation allait plus lentement qu'en hiver.
En fait, la procédure et la vitesse dans le contour d'un TSD6 ou d'un TMX8/6 utilisé pour le transport de vélo sont plus ou moins les mêmes.
Pour prendre deux exemples, un TSD6 (Métabief) et un TMX8-6 (Col de la Faucille), la procédure est strictement la même :
- le siège 1 passe devant les portillons, les VTTistes s'avancent en poussant devant eux leur vélo, en position de "wheelie" (le vélo est maintenu en position vertical et seule la roue arrière touche le sol) jusqu'à ce que la roue avant, qui se trouve à au moins 1.5 mètres du sol du fait de la position du vélo, vienne se coincer dans le support placé derrière le siège 1.
- une voie le VTT chargé, les VTTistes continuent d'avancer jusqu'à l'emplacement d'embarquement sur les sièges, qui est le même qu'en hiver, et s'assoient ensuite sur le siège 2.
- en gare amont, à Métabief comme à la Faucille, les vélos sont débarqués par le personnel qui les déposent sur des supports posés à proximité. De là, les VTTistes les récupèrent et partent faire leur descente.
Cf., dans le cas d'un TSD (celui de Métabief), cette vidéo :
(
Le seul désavantage de cette technique avec un TMX, c'est que le siège situé juste derrière une cabine n'embarque pas de VTTistes, et le siège situé juste avant une cabine n'embarque pas de vélo. Donc si on imagine une succession 1 cabine - 2 sièges, seul un siège sur deux peut embarquer des vélos.
Dans certaines stations, en G2 le siège précédent marque un arrêt pour permettre aux VTTistes de décharger eux-mêmes leur vélo du siège précédent. Cf. par exemple ici, avec un TSD équipé de sièges spéciaux pour le transport des vélos :
Je ne vois pas ce qui empêcherait un tel système avec un TMX, même si je n'ai pas en tête d'exemple précis.
Ou alors, à la Berra (TMX8/4), une fois qu'on a chargé son vélo, on vient s'assoir sur ce même siège, en le "dépassant" par le coté. Et en G2, on débarque, se met de coté et retire soit-même son vélo du porte-vélo, là aussi au niveau de la zone de débarquement habituel pour le ski. J'ai par exemple trouvé une vidéo sur un TSF (!), où ce système est utilisé et où c'est effectivement un peu sportif, malgré la vitesse réduite de l'installation :
Ce message a été modifié par chris2002 - 14 septembre 2024 - 19:03 .
A 5m/s par exemple ça ferait une vitesse d'embarquement des vélos aux alentours des 1m/s ça fait rapide mais ça reste tout à fait jouable. En revanche cela signifie qu'il y a plusieurs personnes en gare amont pour débarquer les vélos et surveiller le débarrasser cabine de l'autre côté non ? Et sachant que légalement en g1 d'un TMX il faut 2 personnes ça fait au moins 4 personnes par appareils non ?
Aux 2 Alpes sur les telemix du Diable et de Vallée Blanche les VTT embarquent sur des porte-VTTs à l'arrière des sièges. Les pilotes peuvent s'asseoir sur le même siège que leurs vélos mais cela nécessite des gares XL ou une vitesse d'exploitation plus lente. Les pilotes sont presque autonomes et il y a autant de personnel qu'en hiver. L'embarquement dans le contour sur le Diable ne pose aucune difficulté aux utilisateurs.
Ce message a été modifié par Clément05 - 14 septembre 2024 - 19:13 .
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Les fois où je suis allé à la Faucille, ils devaient être deux (une personne déchargeait les deux vélos et surveillait cette zone, tandis qu'une autre surveillait la zone piéton). Mais ce n'est pas un bikepark très utilisé pour l'instant, et seulement un siège sur deux est équipé, donc cela laisse un peu de marge.
A Métabief, ils doivent être au moins 3, peut-être 4, même si c'est uniquement un TSD, car cela n'arrête pas (2 à 3 vélos par siège sur tous les sièges, en période de pointe).
A la Berra en Suisse, je suis à peu près certain qu'il n'y a qu'une personne en gare amont, mais on est en réglementation suisse, pas française, et le débarquement des vélos se fait sous la responsabilité de l'usager.