Les études de sol, avant construction d'une maison par exemple, sont fortement conseillées par rapport aux assurances, vu les dégâts causés par la sécheresse de 2003.
Ça permet d'avoir une maison avec des fondations appropriées suivant le terrain où elle se trouve et d'être couvert en cas de dégâts liés au retrait-gonflement des argiles.
Lors d'une étude de sol, généralement plusieurs sondages sont réalisés, avec des fouilles à la pelle mécanique (tractopelle ou pelle à pneus) en complément.
Les sondages sont réalisés sur l'emprise au sol de la maison (aux coins et au milieu par exemple) tandis que les fouilles sont à l'extérieur.
Les sondages permettent de mesurer la résistance du sol à la pénétration et ainsi determiner les charges admissibles ; les fouilles permettent de voir le sous-sol (sable, grave, argile, tourbe, gros blocs...).
Le fait de faire plusieurs sondages permet d'avoir une meilleure connaissance du sous-sol, surtout quand il est hétérogène.
Si le sous-sol est hétérogène (sol dur à différentes profondeur), les fondations doivent être ancrées dans le bon sol, au risque d'avoir des tassements différentiels sur la structure.
Toutes ces études (études d'impact, de sol...) sont devenues indispensables voire obligatoires pour mieux contrôler ou gérer les risques liés à ces projets.
Ça permet de réduire les nuisances sur l'environnement et sur l'homme aussi par les activités que peuvent avoir ces projets (usines...) et ainsi trouver les solutions les plus adéquates pour les gérer.
Et on peut voir que, parfois, des méga projets peuvent être arrêtés par un tout petit "obstacle" ; je fais référence au projet de Méta pour son data center bloqué par de petites abeilles.
Avant, c'est clair qu'il n'y avait pas cette prise de conscience sur la préservation de l'environnement, les générations futures...
D'où un bétonnage à tout-va et partout, sans intégration dans le paysage la plupart du temps, en bord de mer comme en montagne.
C'était la mentalité d'alors.
Aujourd'hui, les mentalités ont évolué et la réglementation avec.
La préservation et la protection de l'environnement est un enjeu important et nécessaire je pense aujourd'hui et à l'avenir.
Mais elles doivent se faire de manière réaliste et réalisable avec une certaine volonté.
Parler moins et agir plus efficacement.
Quand on voit le cas du "tout électrique" par exemple, c'est un concentré d'incohérences.
On veut des voitures électriques sous prétexte que c'est propre mais on se pose pas la question de savoir combien consomme à l'heure les gros tombereaux des mines qui défigurent de manière irréversible l'environnement, la toxicité des métaux lourds extraits...
Je regardais un reportage sur les incendies de voiture : il faut 3000 l d'eau pour éteindre une voiture thermique en feu alors quil en faut 60 000 l pour une électrique...
Même si les délais, contenus et contraintes sont similaires entre "gros" et "petits" exploitants, entreprises... les projets plus importants concernant de plus grandes structures peuvent mettre en balance l'emploi que ça va générer, le dynamisme que ça va apporter dans le secteur, l'attractivité et la compétitivité qui vont s'amplifier grâce aux projets...
Ce qui aura un impact sur la faisabilité et la rapidité de ces projets.
Sans parler de certains projets qui ont un enjeu national (LGV, autoroute...) et que ceux-là passent même s'il y a des zones protégées.
Ou encore les chantiers qui tombent sur des vestiges archéologiques et qui peuvent être suspendus pendant plusieurs années le temps de les étudier (à moins que ça ait changé).
Ce message a été modifié par Font Sancte - 10 novembre 2024 - 12:34 .