[Guigui74]

Merci.
Ne pouvait-on pas acheminer le matériel en haut avec en engin à chenilles?
Et puis pourquoi n’effectuer ces travaux que maintenant, connaissant les conditions d’enneigement possibles à cette période à 2800 m?
Pas de chances de devoir changer le câble du TSDB6 du Mont de la Chambre si peu de saisons avant son démontage, d’autant moins qu’il est particulièrement long

[Tizot62]

Merci pour la réponse Clément05.
Toutefois, comme Guigui74, je me pose ma question du timing pourquoi maintenant et pas cet été ou un autre moment hors période d'exploitation ?
Pareil pour le Roc2, il y a eu les travaux du garage cet année que reste-t-il à y faire à cette période ?

Merci.

[Clément05]

Le timing dépend de la disponibilité du matériel, des entreprises, du personnel, du planning de maintenance du TSD soumis aux livraisons constructeur et aux opérations programmées et à l'avancement de toutes ces tâches. Sachant que c'est l'époque des installations de câbles et des épissures sur les appareils neufs cela me paraît cohérent.

[PGP]

Gugus_69, le 20 octobre 2025 - 19:44 , dit :

Je pense ne pas être le seul mais je ressent depuis plusieurs années maintenant un gros changement de direction au 3V et plus particulièrement dans la vallée des Belleville.
Je trouve que l’intérêt et l’expérience offerte au client c’est et continue à se dégrader très fortement au profit de rationalisation et de bénéfices.
Le vrai déclencheur a été selon moi le réaménagement du secteur de la Masse ( oui je ne l’ai toujours pas digéré LOL ) et on voit que ça continue avec la grande réduction de service de navettes et la future TCD du Mont de la Chambre.
Pareil à Val Thorens ( je n’en parlerai pas plus en détails car ce n’est pas le sujet ici )
Pour autant on continue de payer de plus en plus cher pour un séjour ( explosion du prix des forfaits, des taxes et maintenant l’absence ( ou quasiment) de navette)
Je pense que à un moment il faudra bien que certaines personnes haussent la voix pour faire comprendre que cela ne peut pas continuer comme ça…

Le modèle de délégation de service publique a des sociétés capitalistiques cotées a surement vécu. Les stations autrichiennes et suisses l'ont compris il y a longtemps, et certaines stations françaises également. Quand l'intégralité des bénéfices est fléchée vers l'amélioration du service rendu et de l'amélioration de l'experience client ca fait une vraie différence. On peut prendre l'exemple des Saisies ou des contamines montjoie en France, et bientot de Tignes pour parler de station de taille plus similaire aux Menuires ou Val Thorens.

[Tizot62]

Clément05, le 05 novembre 2025 - 11:01 , dit :

Le timing dépend de la disponibilité du matériel, des entreprises, du personnel, du planning de maintenance du TSD soumis aux livraisons constructeur et aux opérations programmées et à l'avancement de toutes ces tâches. Sachant que c'est l'époque des installations de câbles et des épissures sur les appareils neufs cela me paraît cohérent.

Merci pour les précisions.

[Ewen_]

Il ne faut pas non plus oublier, au sujet des délégataires, que la SETAM est une entreprise à capitaux publics et que ça ne l'empêche pas d'appliquer les mêmes recettes que la SEVABEL et d'avoir un produit d'exploitation parfois supérieur à la championne de la CDA (!).
Le véritable problème est politique. Si la municipalité souhaite mieux encadrer les DSP, elle en a les moyens (cf. Les Deux Alpes).

[chris2002]

Ewen_, le 05 novembre 2025 - 14:42 , dit :

Le véritable problème est politique. Si la municipalité souhaite mieux encadrer les DSP, elle en a les moyens (cf. Les Deux Alpes).

A contrario d'ailleurs du modèle suisse (et autrichien ?), avec parfois des "propriétaires privés"* (cela peut être des grands groupes) qui font ce qu'ils veulent, les domaines skiables n'étant pas considérés comme un service public. L'exemple paradigmatique étant Crans Montana jusqu'au rachat par Vail (pour que Vail soit considéré comme une bonne chose pour la station, cela dit quelque chose de ce qui se passait avant ), avec plusieurs destinations qui craignent justement une prise de contrôle totale, sans réelle possibilité d'y remédier, par un grand groupe type Vail. Chose impossible en France du fait des DSP.


*certaines sociétés appartiennent cependant aux communes, et dans d'autres, les acteurs locaux propriétaires majoritaires des sociétés, font en sorte que les bénéfices soient au service de l'attractivité du domaine et donc de la destination (Zermatt par exemple, mais aussi je dirai Verbier).