Le Grand-Bornand est une station de sport d’hiver située en Haute-Savoie. Avec les stations de la Clusaz, de Manigod et de Saint-Jean-de-Sixt, elle forme le massif des Aravis.
La commune se compose de trois grandes zones habitables :
- le centre du village du Grand-Bornand : situé à l’entrée de la commune, il est le centre administratif de la commune.
- la vallée du Bouchet : cette vallée suit le cours du Borne en longeant la chaîne des Aravis dont le point culminant est la Pointe Percée (2750m).
- le Chinaillon : situé en amont du centre du village du Grand-Bornand, il est le principal pôle d’activité hivernal par sa situation au pied des pistes.
Au centre de ces trois zones se trouve le Mont Lachat de Châtillon (2100m) autour duquel s’est dressé le domaine skiable créé en 1953 avec le téléski des Outalays. Toutefois, c’est la construction du téléski de la Floria en 1961 qui a déclenché l’essor de la station.
Actuellement, le domaine skiable s’étend de 935m à 2050m et comporte une vingtaine de remontées mécaniques pour une quarantaine de pistes réparties sur quatre secteurs : le plateau de la Joyère, le plateau du Rosay, le secteur du Chinaillon et la vallée du Maroly.
N'hésitez pas à consulter avec ce reportage la description de la station du Grand-Bornand et le dossier complet réalisé par Guillaume sur "l’histoire du développement du tourisme, du ski et du domaine skiable du Grand-Bornand".
Ce reportage a été rédigé avec celui du téléski voisin de la Côte et ils disposent donc tous les deux de parties communes.
Au sommaire :
- Les débuts de l'équipement du secteur de la Côte
- Côte et Châtillon : deux appareils rappelant l'âge d'or du téléski
- La gare aval
- La ligne
- La gare amont
- Clôture
Les débuts de l'équipement du secteur de la Côte
En 1953, la S.A « du téléski du Grand-Bornand » installa le premier téléski au Chinaillon : le téléski des Outalays. Cet appareil permit de skier sur un tout nouveau versant bénéficiant d’un bon enneigement et d’un bon ensoleillement durant toute la saison. Il desservait de nombreux champs de neige pour tous les niveaux, ce qui lui valut un succès dès sa mise en service. Quelques années plus tard, un second téléski, le Baby, fut installé près des Outalays. En 1961, la S.A « Chinaillon Beausite » installa à la Mulaterie son premier téléski tandis que la même année, la S.A « du téléski du Grand-Bornand » mis en service le téléski de la Floria, qui propulsa le Grand-Bornand parmi les grandes stations françaises. En effet, ce téléski menait à un tout nouveau point culminant du domaine, la Floria (1800m) et étendit considérablement le domaine skiable. Son succès était tellement important qu’il saturait à tout moment dès son ouverture le matin.
En 1962, cette dernière société continua son expansion du domaine skiable avec la construction du téléski de Châtillon, accessible par les téléskis de la Floria et des Outalays. Ce nouvel appareil fut installé sur le secteur de la Côte, vierge de remontées mécaniques, et montait jusqu’au col de Châtillon. La ligne possédait deux grands virages : le premier, à gauche, permettait d’attaquer de face le mur de Châtillon et, avec le second virage à droite, il permettait de contourner le Roc des Arces, très avalancheux. L’appareil à sa construction était équipé d’une longue gare de type « Baby » qui fonctionnait avec un moteur thermique puisque la ligne électrique ne montait pas sur le secteur de la Côte.
Au début des années 1970, la S.A « des téléskis du Chinaillon » commença à mettre au point son projet concernant la liaison village-Chinaillon. Au total, cinq appareils devaient voir le jour. Parmi eux, il y avait le téléski de la Côte qui fut construit dès 1972. La gare aval de l’appareil était située à droite de celle du téléski de Châtillon. La ligne se dirigeait ensuite vers le bois de Châtillon où se trouvait l’arrivée. A cette occasion, le téléski de Châtillon a vu sa gare d’origine remplacé par une gare plus moderne suite à l’apport de l’énergie électrique au départ de la Côte.

Le secteur de la Côte, point stratégique du domaine avec la télécabine venant du village et le télésiège montant au point culminant du domaine.
En 1973, les quatre autres appareils du secteur Joyère furent construits et le téléski de la Côte commença à montrer son utilité pour permettre aux skieurs venant du Chinaillon de rejoindre la Joyère puis le village.
Par la suite, le secteur de la Côte devint un véritable point stratégique du domaine : le télésiège du Lachat, construit en 1976, permit l’accès depuis la Côte au point culminant de la station. Puis quelques années plus tard, en 1979, le télésiège des Languières permit de rejoindre le sommet de la Floria.
En 1986, la station décida de construire un appareil provenant du village et doublant d’un coup les appareils saturés du secteur Joyère. Ainsi naquit la télécabine du Rosay, montant jusqu’au plateau de la Côte. A cette occasion, le téléski de la Côte devint un véritable téléski débutants, facilement accessible du village. Il était également très utile pour rejoindre la gare amont de la télécabine du Rosay, plus haute que le départ des appareils du plateau. L’espace débutants du secteur prendra de l’ampleur au début des années 1990 avec le déplacement des téléskis du Pont de Suize près de la gare amont du Rosay.
En 1991, le téléski de Châtillon fut rénové une seconde fois par un important terrassement d’une partie de sa ligne de montée dont la forte pente (plus de 65%) n’était plus admissible et compromettait gravement l’accès à ce téléski desservant une piste de niveau moyen.
Le secteur de la Cote est entré dans un vaste programme de réaménagement dès 2001 avec le remplacement du télésiège du Lachat. En 2007, le téléski des Raiches fut construit sur le plateau en ayant plusieurs objectifs : d'une part améliorer l'espace débutants en ayant un appareil accessible à tous et d'autre part doubler le téléski de la Côte, surchargé en fin de journée, dans son rôle de retour à la télécabine du Rosay et à la piste des Envers. Dernièrement, le tapis de l'Alpage vint refondre l'espace débutants du plateau en 2016 et le télésiège des Languières fut démonté sans remplacement en 2018. Un projet de remplacement des téléskis de la Côte et de Châtillon avait encore été évoqué il y a quelques années mais il reste actuellement sans suite.
Situation des téléskis sur le plan des pistes :

Le téléski de Châtillon (à gauche) ne dessert que la piste du Col de Châtillon qui retourne à son départ. Toutefois, de nombreuses personnes l'utilisent pour ensuite faire le hors-piste du « Tour du Roc des Arces ». Mais il faut que les conditions météorologiques et l’enneigement soient au rendez-vous. De plus, il est préférable que le téléski des Arces soit ouvert pour éviter de rejoindre le départ du télésiège de la Taverne à pied !
Côte et Châtillon : deux appareils rappelant l'âge d'or du téléski
La réalisation du téléski de Châtillon avait été confiée à l’entreprise Pomagalski. L’appareil était équipé d’une atypique gare « Baby » de grande longueur puisqu’elle devait pouvoir contenir plus d’une centaine de perches ! Elle fonctionnait au mazout et le moteur était situé au ras du sol. Celui-ci permettait d’entrainer l’arbre de la poulie motrice qui maintenait également toute la structure ! Des gares « Baby » (mais de modèles plus légers) équipaient à cette époque d’autres appareils sur le domaine : le téléski du Mini-Schuss, le téléski du Venay et le téléski de la Cour. En cliquant sur les liens vers l’historique, vous verrez des photos avec ces fameuses gares : imaginez-les en trois fois plus longue et vous obtiendrez celle qui équipait Châtillon !
Au niveau de la ligne, celle-ci était équipée de nombreux virages et d’un brin retour en partie différente du brin de montée. Elle franchissait également un terrible raidillon, faisant trembler les skieurs de niveau moyen osant s’y aventurer. Mais tout cela faisait le charme de cet appareil !
En 1972, l’arrivée du téléski de la Côte permit de mettre en place la ligne électrique haute tension jusqu’au plateau de la Côte. La gare motrice de Châtillon fut changée par une gare H120, électrique et plus moderne. L’appareil subira ensuite une nouvelle rénovation dans les années 1990 avec le terrassement du sommet du « mur », le rendant moins raide et moins long, ce qui permit d’alléger quelque peu la souffrance des skieurs déstabilisés par cette montée…
Actuellement, ces appareils sont parmi les plus vieux téléskis du domaine mais malgré tout, leur débit est la plupart du temps suffisant sauf pour la Côte, littéralement pris d’assaut en fin de journée lors du « retour station ». Une première solution a été apportée en 2007 avec la construction du téléski des Raiches, permettant de le décharger quelque peu.
Les caractéristiques actuelles du téléski de Châtillon :
Caractéristiques administratives et d’exploitation :
- Nom de l’appareil : le Châtillon
- Type d’appareil : téléski à perches découplables
- Secteur : Rosay
- Commune : le Grand-Bornand
- Exploitant : SAEM « les remontées mécaniques du Grand-Bornand »
- Constructeur : Pomagalski
- Année de construction : 1962
- Année(s) de modernisation : 1972
- Saison(s) d’exploitation : hiver
- Sens de montée : gauche
- Difficulté de la ligne : difficile
- Vitesse maximale en ligne : 3,52 m/s (soit un temps de montée de 5mn 44s)
- Débit : 800 p/h
Caractéristiques géométriques :
- Altitude de la gare aval : 1442 m
- Altitude de la gare amont : 1690 m
- Longueur : 1213 m
- Dénivelée : 248 m
- Pente moyenne : 21%
- Pente maximale : 65%
Caractéristiques techniques :
- Emplacement de la station motrice : aval
- Type de gare motrice : gare H120
- Motorisation : 1 moteur asynchrone de 75 kW
- Emplacement de la station de tension : amont
- Type de gare retour : Poulie flottante
- Tension : Par contrepoids
- Nombre de pylônes : 16
- Nombre de virages : 2 principaux
- Ligne de sécurité : simple ligne avec DRVA Dual
- Dispositif d’accouplement : douille auto-coinçante
La gare aval
La gare aval est située sur le plateau du Rosay, à 1442 mètres d’altitude juste à côté de la gare du téléski de la Côte et près de la gare amont de la télécabine du Rosay et de la gare aval du télésiège du Lachat. C’est ici que ce trouve la partie motrice de l'appareil.
Jusqu’en 2017, les gares des deux téléskis étaient quasiment accolées au restaurant du Châtillon qui brûla entièrement en novembre sans les toucher ! L’été suivant, les vestiges furent démantelé et le restaurant reconstruit plus loin, à l’arrière de la gare du Lachat dans le talus.
Le téléski de Châtillon est équipée d’une gare Pomagalski de type H120 qui se compose de deux pylône quadrangulaire supportant une structure où sont montées la chaîne cinématique à l’arrière (moteur, réducteur, poulie motrice), la glissière pour stocker les perches, le double déclencheur à l’avant et enfin les poulies d’entrée et de sortie de gare. Son armoire de commande est placée en bas du pied arrière de la gare.
Situation des téléskis de la Côte et de Châtillon sur le plateau du Rosay :

Le départ des téléskis à proximité du télésiège du Lachat et de l’arrivée de la télécabine du Rosay :

Vue depuis la sortie de la télécabine, avec le point culminant du domaine skiable juste derrière :

La même photo avant 2018, on constate la présence du télésiège biplace des Languières et le restaurant de Châtillon qui était situé jusqu’à cette même année tout près des téléskis de la Côte et de Châtillon. Ce restaurant a été victime d’un incendie et a été reconstruit en face de la file d’attente du télésiège du Lachat :

L’approche des deux gares en arrivant de la piste du Col de Châtillon :

Et avec la gare d’arrivée de la télécabine du Rosay derrière :

Vues sur les deux gares, la petite étant celle du téléski de la Côte et la grande celle du téléski de Châtillon :





Vues rapprochée de la gare du téléski de Châtillon :




La ligne
La ligne de ce téléski est assez longue mais surtout très particulière :
le brin descendant emprunte en amont du pylône 10 un tracé propre soutenu par deux pylônes propres (P16 et P17).
il n’a non pas simplement deux, mais de très nombreux virages : le P4 (endroit en support, sur le brin descendant), le P5 (envers en compression, sur le brin montant), le P8 (envers en compression, sur le brin montant), le P10 (envers en support sur le brin montant et envers en compression sur le brin montant !), le P12 (endroit horizontalisé par deux poulies de compression en aval et en amont, sur le brin montant) , le P13 (envers en compression, sur le brin montant), le P14 (envers en support, sur le brin montant) et les P16 / P17 (endroits en support, sur le brin descendant).
Somme toute, plus de la moitié de ses pylônes sont des virages plus ou moins prononcés : cette ligne en tous points biscornue et quasi informulable constitue sa véritable originalité !
Avant le rabotage de cette côte en 1991, c’était le P9 qui trônait au sommet et reprenait le brin descendant : comme le P10 actuel il faisait diverger les deux brins en deux virages inversés mais sur le brin descendant, il n’y avait que deux poulies et non trois.
Il était planté à la verticale (pour des raisons de forces trop contradictoires) dans l’alignement de P6-8, et dans celui de P10-11.
Après le terrassement un P9B (maintenant P10) plus large, galvanisé et toujours vertical pour les mêmes raisons a été ajouté mais un peu plus à droite des axes amont et aval.
En aval de ce dernier dont l’inclinaison du support en brin montant a été revue à la baisse, un virage léger a été créé sur P8 pour rattraper le « désaxage ».
Quant à P9, il a été déplacé entre P8 et le nouveau P10 pour devenir P9A, un support sur le brin montant…tout ceci pour ne pas avoir à renuméroter la ligne !
Les virages légers de P12 (maintenant P13) et P13 (maintenant P14) seraient également apparus à cette occasion car il semble bien qu’avant c’étaient des pylônes respectivement compression et support tout à fait classiques.
Comme bien souvent au Grand-Bornand, la ligne fut finalement renommée comme elle l’est aujourd’hui : P9A devint P9, P9B devint P10, P10 devint P11 et ainsi de suite. De l’ancienne numérotation, il ne subsiste aujourd’hui que les numéros « 9A » et « 9B » à moitié effacé sur le sommet de leur deux pylônes.
Enfin, on notera que le fût du pylône 15 a été remplacé durant l’été 2025 par un neuf. Les photos datant de l’hiver précédant, c’est l’ancien fût que l’on verra.
Revenons sur P10 : le virage envers descendant est original par ses trois poulies, mais c’est le virage montant également envers qui requiert toute notre attention.
C’est un virage envers, mais peu prononcé et avec une très forte composante verticale : il eût été mécaniquement plus logique de procéder comme pour P4 et P5 à savoir avec un pylône support immédiatement suivi d’un virage inverse en compression.
Cela eût nécessité un terrassement et deux pylônes, ce que la SA « du téléski du Grand-Bornand » n’avait pas le luxe de s’offrir, donc on a préféré ce virage support à l’envers mais que les perches prennent à l’endroit : votre œil averti notera au passage qu’il manque pour cette même raison un autre pylône sur la ligne entre P13 et P14 !
Ce système il est vrai peu courant ayant donné entière satisfaction, il fut reconduit lors de la rénovation !
Au départ, après un court replat, la ligne monte fortement entre les pylônes 2 et 3 où elle se radoucie légèrement tout en croisant la piste de l’Azalée. On franchie ensuite au pylône 5 le premier virage à gauche. La pente à ce moment-là devient négative jusqu’au pylône 6. Déjà, on aperçoit la terrible montée du mur de Châtillon qui se profile à travers les arbres. On passe ensuite les pylônes 7 puis 8, ce dernier déviant légèrement le câble sur la gauche et à la sortie duquel la ligne atteint sa pente maximale. A cet endroit-là, de nombreux skieurs traversent le téléski : deux chemins carrossables l’été se transforment l’hiver venu en un passage hors-pistes truffé de bosses que les locaux ont dénommé « le bois de Casimir » !
La pente maximale se rétablie complètement au pylône 10, cet ouvrage de ligne déviant de nouveau très légèrement la ligne vers la gauche. Le pylône 10 réceptionne également les perches venant directement du pylône 17 près de l’arrivée pour les envoyer vers le pylône 4. A partir du pylône 10, la pente reste plate jusqu’au pylône 12 qui est le second grand virage, et le seul pylône hors-voie de ce téléski. Entre les pylônes 13 et 14, on retrouve une dernière petite montée avant la partie finale, montant légèrement jusqu’au pylône 15 où l’on lâche la perche. Après franchissement de la poulie retour, les perches prennent un tracé direct pour retrouver le pylône 10. Seuls deux pylônes sont implantés pour ce tracé.
La ligne comporte 16 pylônes numérotés de 2 à 17. Les pylônes 16 et 17 sont uniquement sur le brin retour au niveau de la gare amont puisque la descente des perches entre cette gare et le pylône 10 ne suit pas le brin de montée. Dans l’ordre de la montée, cela donne :
- P2 : C
- P3 : S/SC
- P4 : S/virage
- P5 : virage à gauche (premier grand virage, déviation importante à gauche)
- P6 : SC
- P7 : C
- P8 : C (déviation minime à gauche)
- P9 : S
- P10 : S/virage (déviation minime à gauche)
- P11 : SC
- P12 : virage à droite (deuxième grand virage, déviation importante à droite)
- P13 : C (déviation très minime à gauche)
- P14 : S (déviation très minime à droite)
- P15 : S
- P16 : ø/S (déviation minime à droite)
- P17 : ø/S
Vues sur la ligne :
Vue aérienne des lignes avec l’emplacement des pylônes :

Le tout début de la ligne jusqu’au premier virage, vue du départ de l’installation :

Le début de la ligne au niveau du croisement avec la piste de l’Azalée :

Le passage en forêt vers le milieu de la ligne :

Les skieurs traversant la ligne du téléski pour le passage du « bois de Casimir », au pied du « mur » :

Le cœur du « mur » de Châtillon…

… après lequel on retrouve le plat :

Vue sur la fin de la ligne avec le deuxième grand virage :

La ligne, du pylône 11 au pylône 13, avec la piste du Col de Châtillon à droite :

La fin de la ligne avec le brin de retour séparé du brin de montée :



Portée entre la gare aval aval et le pylône 2 :

Pylône 2 :

Pylône 3 :

Portée entre les pylônes 3 et 4, on croise la piste de liaison l’Azalée qui permet de se rendre au plateau de la Joyère et à la piste des Envers :

Pylônes 4 et 5, premier virage à gauche :


Portée entre les pylônes 5 et 6 avec vue sur le « mur » de Châtillon :

Pylône 6 :

Pylônes 7 :

Pylône 8, la ligne se décale légèrement à gauche :

Portée entre les pylônes 8 et 9 :

Pylône 9 :

Pylône 10, la ligne se décale de nouveau légèrement à gauche :


Pylône 11 :

Portée entre les pylônes 11 et 12, avec la piste du Col de Châtillon à gauche :

Pylône 12, ce deuxième virage nous permet de contourner le Roc des Arces :

Pylône 13 :

Portée entre les pylônes 13 et 14, dernière côte avant l’arrivée :

Pylône 14 :

Pylône 15 d’arrivée, juste après lequel on lâche la perche :

Sur le brin retour, on trouve deux pylônes. Le pylône 16 et le plus proche de la poulie de retour. Le pylône 17 est situé en contrebas.
Pylône 16 :

Pylône 17 :

La gare amont
La gare amont est située à 1690 mètres d’altitude au col de Châtillon. Elle est constituée d’une simple poulie de retour tension par contrepoids montée sur un pylône en treillis. De cette gare, on a une excellente vue sur la chaîne des Aravis.
La zone de lâcher :

De gauche à droite : la poulie flottante, le pylône 16 puis le pylône 15

Les pylônes 15, 16 et la plate-forme d’arrivée :

Vues sur la poulie flottante :




Clôture
Les deux téléskis au grand âge de la Côte et de Châtillon continuent d’assurer leurs rôles de desserte du point stratégique de la Côte, que ce soit pour le ski propre ou le retour skieurs vers le village. La Côte pour les débutants, le Châtillon pour les autres… tout le monde y trouve ses préférences ! Mais l’avenir de ces téléskis demeure incertain : le téléski de Châtillon n’a ouvert qu’en pointillé ces dernières saisons, l’enneigement de leurs pistes de montée peut se révéler fastidieux, et par moment leur affluence est très faible tandis qu’ils vont saturer dans des circonstances particulières. Ces deux téléskis ont tous les deux été sujet à divers projets de remplacement depuis le milieu des années 1980, sans qu’un seul n’ait vu le jour pour le moment.
Je remercie Guillaume qui a contribué à l’élaboration de ce reportage au travers de la ligne biscornue du téléski de Châtillon.
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