Forums Remontées Mécaniques: Alignement des pylônes - Forums Remontées Mécaniques

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Alignement des pylônes

#1 L'utilisateur est hors-ligne   remski 

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Posté 29 août 2008 - 19:39

J' aimerai avoir une explication (avec photo si possible ) pour savoir coment ils font pour pouvoir alligner les pylonnes . Sinon il y à t-il un ingénieur quand ils coulent le béton ....




Remski
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#2 L'utilisateur est hors-ligne   fufu 

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Posté 29 août 2008 - 20:15

Le bon alignement des pylônes est obtenu après pas mal d'opérations...

Un intervenant majeur et très important est le garant de la réussite de l'opération : le géomètre.

Sa mission est large : Il intervient dès le début du projet pour réaliser les piquetages, qui ne sont pas qu'indicatifs. Ils sont la première référence. Les fouilles sont réalisées, et les ferraillages/coffrages sont montés selon les plans de ferraillage/coffrage fournis par le constructeur pour chaque pylône. Ces plans comportent une référence matériellement définie sur l'ensemble monté, avant la coulée. On positionne alors les cages d'ancrage (Ensemble de vis coulées dans le béton sur lesquelles est fixé le pylône à l'aide de sa collerette)

A l'issue de la coulée, les vis de la cage sont le repère le plus important à cet instant du chantier. Le géomètre intervient à nouveau pour réaliser un contrôle géométrique de tous les massifs (Hauteur, angle d'inclinaison, position X et Y...). Il rédige un compte rendu de contrôle des massifs et s'engage alors sur la bonne exécution des travaux. Un massif "raté" peut eventuellement être "rattrapé" à l'aide de cales ou d'un tronçon supplémentaire monté entre deux futs de pylône.

Le pylône est monté, puis un nouveau contrôle du géomètre est effectué sur une partie fixe de l'ouvrage (Ce point est repris dans les notes de calcul de ligne fournies par le constructeur, la valeur théorique et mesurée sont comparées).

Le réglage final des balanciers de ligne conclut l'opération.
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#3 L'utilisateur est hors-ligne   Nonoremontées 

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Posté 29 août 2008 - 20:24

Bonsoir

On en parle déjà ici

http://www.remontees-mecaniques.net/forums...ent+des+pylones

Bonne soirée

Nonoremontées
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#4 L'utilisateur est hors-ligne   remski 

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Posté 29 août 2008 - 20:55

Merci pour vos réponse mais le géométre utilise quoi pour l'alignement, un laser ?
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#5 L'utilisateur est hors-ligne   Thomas 

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Posté 29 août 2008 - 20:56

du matériel de géomètre oui.
des appareils de visée, le plus souvent fonctionnant avec un laser...
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#6 L'utilisateur est hors-ligne   remski 

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Posté 29 août 2008 - 21:02

Voir le messageThomas, le 29 08 2008, 21:56, dit :

du matériel de géomètre oui.
des appareils de visée, le plus souvent fonctionnant avec un laser...


Merci pour ta réponse .
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#7 L'utilisateur est hors-ligne   Velro 

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Posté 29 août 2008 - 22:08

Il y a diverses spécialisations, p.ex. pour des ouvrages souterrains (notamment contrôler l'avance d'un tunnelier avec une attaque au fond d'un puits, donc impossible de faire une visée conventionnelle, devinez comment est faite l'orientation, et ce n'est évidemment pas avec une boussole), le contrôle géodétique des barrages et autres ouvrages.
Pour les grands ouvrages on installe souvent des points de référence fixes, cela peut ressembler à des cylindres bétonnés munis d'un couvercle en acier zingué cadenassé. D'autre points sont simplement des petites chevilles sphériques en acier inoxydable scellées dans du béton (ou dans un rocher) ou encore des consoles en acier pouvant recevoir des appareils de mesure.

On utilise toute une gamme d'appareils, généralement à visée optique ou à base DGPS (GPS différentiel, précision atteignable en statique de l'ordre du millimètre) ainsi que des inclinomètres électroniques de précision (du genre 1 micromètre par mètre, soit un millimètre par kilomètre, juste pour donner une idée). Pour les hautes précisions la distance pose problème en raison du caractère anisotropique du milieu, c.à.d. p.ex. des gradients de température et autres phénomènes perturbateurs. Les précisions spécifiées des instruments de mesure sont impressionnantes, en pratique les conditions environnementales jouent un rôle pour les mesure de haute précision.

Dans l'absolu, l'alignement des pylônes de RM n'est pas hyper critique, en comparaison il est nettement plus délicat d'assurer l'alignement d'un tunnelier lors d'une attaque au pied d'un puits d'accès.

Des laser infrarouge (diodes laser) sont en effet utilisés par certains instruments de mesure moderne.

Exemple de fabricant d'appareils:
http://www.leica-geosystems.com

Ce message a été modifié par Velro - 29 août 2008 - 22:13 .

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#8 L'utilisateur est hors-ligne   remski 

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Posté 30 août 2008 - 09:35

Ok merci VELRO .

Remski

Ce message a été modifié par remski - 05 octobre 2008 - 08:27 .

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#9 L'utilisateur est hors-ligne   fredo_chato 

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Posté 30 août 2008 - 17:12

Tiens leica est la marque des appareils de Topographie que l'on utilise au lycée.
Je pense que la position des pylônes est faite au GPS.
Évidement les technicien n'achetent pas leur GPS 250€ chez leclerc mais plutôt 2000€ chez un fabriquant spécialisé.

Quand un constructeur à remporté l'appel d'offre il fait une maquette du site ou il doit réaliser son appareil ou alors tout est cartographié en 3D et tout est fait sur ordi?
Une fois que le projet est fini, l'appareil est représente en 3D et que l'exploitant est d'accord, la société de géométrie qui s'occupe du chantier doit calculer avec la plus grande précision le centre de chaque pylône.

Ensuite le géomètre se rend sur le terrain avec son GPS et plante un piquet dans le sol pour symboliser les pylônes.
Une fois les piquets plantés les bûcherons coupent les arbres.
Ensuite l'implantation précise est réalisé.
Le géomètre tend 4 cordeaux qui représente le tour de l'excavation à réaliser.
La pelle araignée fait les trous, le béton de propreté est coulée puis lors du placage du coffrage, du ferraillage et des tiges filetées qui tiendront le futur pylônes le géomètre revient vérifier avec précision la position des Tiges.

Il est aussi possible que le géomètre utilise les arbres et que des repères soient placés sur des arbres et sur des rochers.

Puis le béton est coulé
Les potences doivent permettre de rattraper quelques millimétrés d'écart.

Ce message a été modifié par fredo_chato - 30 août 2008 - 17:16 .

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#10 L'utilisateur est hors-ligne   Velro 

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Posté 31 août 2008 - 15:43

Je n'ai jamais vu de repère sur des arbres. La précision des plans établis sur ordinateur est inférieure au millimètre pour éviter l'accumulation d'erreurs et lors des mesures sur le terrain on reste dans des précisions élevées. Pour donner un ordre de grandeur, dans de bonnes conditions, il est possible de garantir la seconde d'arc (1/3600 de degré angulaire) pour les mesures d'angle et quelques millimètres sur 2 à 3 kilomètres de visée pour les distances (incertitude en valeur absolue du genre 1 [mm] + 1 ppm de la distance mesurée, donc p.ex. 4 [mm] sur 3 [km]).
Pour les géomètres spécialisés, une RM ne pose pas de problème particuleir, surtout en France ou en Suisse ou l'on dispose d'un système de références très précis et de toute façon le positionnement absolu du tracé d'une RM n'est pas critique, ce qui compte surtout c'est de contrôler que le terrain soit bien stable. Une fois les massifs coulés, il reste de toute manière la marge de réglage d'alignement des balanciers.

Il n'est pas utile de faire une maquette physique du terrain. La modélisation est informatisée. On peut même acquréir des modèles topographiques numériques auprès des institutions nationales de cartographie, enfin celles des pays modernes. Après on complète les informations par des relevé sur le terrain afin d'être certain que toutes les données soient actuelles et de toute manière les cartes ne montrent pas chaque rocher. Les plans du cadastre des régions non urbaines ne sont eux pas forcément très détaillés. Si nécessaire, des forages de sondage (carottages) sont effectués en cas de doute sur la géologie.

Ce message a été modifié par Velro - 31 août 2008 - 15:46 .

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#11 L'utilisateur est hors-ligne   djbfred 

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Posté 26 septembre 2008 - 22:53

comment faisais les anciens pour aligner leurs pylones car a cette époque il n'y avait pas de GPS et pas de matériel de géomètre aussi précis qu'actuellement.
certaines remontées sont trés vieilles, parfois sur des reliefs trés hostiles et pourtant il n'y a pas d'erreurs...
si quelqu'un a la réponse.....
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#12 L'utilisateur est hors-ligne   Thomas 

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Posté 27 septembre 2008 - 11:38

il n'y a pas trop d'erreur...

les techniques utilisées étaient probablement proches des techniques utilisées dans tout autre domaine du batiment/travaux publiques.

les systèmes de visée optiques ne sont pas récents et étaient sans doute déjà utilisés.
Aujourd'hui, on ne fait pas tout au GPS... on utilise toujours des systèmes de visée optique/laser pour les massifs et l'alignement des balanciers...
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#13 L'utilisateur est hors-ligne   remski 

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Posté 27 septembre 2008 - 12:25

ça date de combien de temps les visées optiques ?

Remski

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#14 L'utilisateur est hors-ligne   fufu 

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Posté 27 septembre 2008 - 14:23

Le principe n'est pas nouveau... le théodolite a été inventé autour du XVe siècle et n'a jamais cessé d'être amélioré depuis...
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#15 L'utilisateur est hors-ligne   fredo_chato 

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Posté 27 septembre 2008 - 18:35

Oulah si vieux que sa!! je pensait pas.

Un théodolite actuel est précis du 0.001grad
Mais pour les plus anciens je me demande la précision doit être de 1grad voir 0.5grad pour les premiers.
En tout cas les anciens le faisait surtout à mon avis à l'œil surtout les premier TKF avec des poteaux en bois qui permettaient de rattraper des écart de l'ordre de 10cm par le positionnement des potence sur la barre en haut qui se trouve en travers.

Quand au vieux tsf je pense que le positionnement se faisait au théodolyte.
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#16 L'utilisateur est hors-ligne   Velro 

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Posté 29 septembre 2008 - 09:35

On peut trouver quelques informations sur l'histoire de Kern Aarau et de WIld Heerbrugg (devenu Leica Geosystems par la suite) ici:
http://www.wild-heerbrugg.com

Les appareils des années 1920 étaient déjà passablement précis. N'étant pas spécialiste je ne puis avancer de chiffres, par contre l'alignement de pylônes ne posait aucun problème même avant la deuxième guerre mondiale.

Le DGPS (GPS différentiel) n'est pas utilisé partout, l'équipement est cher et il faut disposer de stations de référence car dans l'absolu les signaux directs des satellites seuls (donc GPS conventionnel, c.à.d. non différentiel) sont beaucoup trop imprécis pour la géodésie. L'alignement des gares et des ouvrages de ligne ne constitue pas une opération difficile pour un spécialiste et de plus on dispose d'une petite marge de correction mécanique latérale. Ce sont plutôt d'éventuels mouvements du terrain en zones instables qui peuvent causer des souçis.
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#17 L'utilisateur est hors-ligne   jacky carlingue 

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Posté 05 octobre 2008 - 07:55

Salut à tous,

Voici les instructions d'un fabriquant de RM relative aux réglages des balanciers. Attention, la note date des années 90, il convient donc de la prendre avec un certaine réserve quant à savoir si elle est toujours d'actualité:

- Rappel: les dessus des massifs en béton doivent être exécutés avec une tolérance de dévers de plus ou moins 3 pour mille.
- Faire procéder à une visée, à la lunette, de l'axe de la ligne: tracer au feutre sur la potence de chaque pylône la position de cet axe.
- A partir de cet axe matérialisé, rentrer et sortir les balanciers pour obtenir la demi voie exigée de part et d'autre (plage de réglage possible +- 30mm)
- Pour terminer régler tous les balanciers pour que leurs galets soient rigoureusement verticaux. Pour cela placer un niveau sur les flasques des galets de la potence.


Bien cordialement
JC
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#18 L'utilisateur est hors-ligne   Velro 

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Posté 05 octobre 2008 - 16:36

Cela correspond à 0.3%, donc 3 millimètres par mètre, ce qui est assez important. C'est peut-être même déjà visible à l'oeil pour certains, voir un tableau qui penche de 3 mm sur 1 m.
En tout cas c'est une tolérance très facile à tenir lors de construction d'un massif, un simple niveau à bulle suffirait déjà mais en pratique la précision atteinte lors de la construction est certainement nettement supérieure et ce sans recourir à des instruments haut de gamme.
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#19 L'utilisateur est hors-ligne   mb7084 

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Posté 05 octobre 2008 - 18:28

Pour les betons 0.3% c'est important, mais tolérable.Ceci dit ,il n'est pas interdit de glisser des cales sous les platines.chose courante
pour les constructions,tout au moins de l'époque Surtout que les tolérances de perpendicularité des platines peuvent s'additionner à celles du beton
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#20 L'utilisateur est hors-ligne   Blick 

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Posté 22 octobre 2008 - 22:04

Voir le messagemb7084, le 5 10 2008, 19:28, dit :

Pour les betons 0.3% c'est important, mais tolérable.Ceci dit ,il n'est pas interdit de glisser des cales sous les platines.chose courante
pour les constructions,tout au moins de l'époque Surtout que les tolérances de perpendicularité des platines peuvent s'additionner à celles du beton


il y a longtemps qu'il existe des appareils optiques pour aligner les pylônes. exemples théodolyte, tachéomètre.
et il y a une tolérance à l'alignement.
quand il y du vent transversal, ou quand un véhicule passe sur un balancier de pylône, ce pylône plie (a une flèche transversale) qui peut atteindre plusieurs centimètres.
c'est d'ailleurs cette flexion du pylône qui l'endommage : fatigue.
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