Bouctou, le 19 11 2008, 21:24, dit :
Et en voici d'autres en anglais (si quelqu'un avait la gentillesse de nous traduire l'article du premier lien) :
Pas une traduction mot à mot mais la voici :
Après un report du vote de deux semaines afin d'obtenir des compléments d'information de la part des deux concurrents, ce dernier a eu lieu Jeudi matin et s'est avéré en faveur de POMA, société française. Pour autant, le vote pour ce choix n'a pas été unanime. D'une part, une personne s'est abstenue en argumentant sur le fait qu'elle ne trouvait pas normal de recevoir de la part de l'un des compétiteurs (Doppelmayr en l'occurrence, actuel constructeur et opérateur de l'installation existante) des informations durant la nuit précédant la réunion de choix. D'autre part, une seconde personne s'est également abstenue car elle est arrivée très en retard à la réunion, ratant la plus grande partie de celle-ci.
Les votants en faveur de POMA sont Kalkin Jonathan, David Kraut, Charlee Miller, Patrick Stewart, et le représentant de l'État, qui a présidé la réunion en l'absence de Deborah VanAmerongen, commissaire de la Division de l'état du logement et de la Communauté de renouvellement.
Michael Shinozaki voté contre POMA en soulevant à la fois des questions sur l'histoire de la société POMA et sur le double système proposé proprement dit. Ces questions ont été adressées à Michael Deiparine du cabinet Parametrix, cabinet de consultants mandaté par le Roosevelt Island Operating Corporation (RIOC) pour l'analyse des dossiers de réponse. Ces questions ont été interprétées par Steve Shane comme étant des questions sur l'intégrité et les compétences du cabinet. Michael Shinozaki a répondu qu'il était en quête d'informations sur des prestations sur des dossiers analogues déjà effectuées par Parametrix.
A la réunion de Mercredi soir avec l'association des résidents de l'île (RIRA), Michael Shinozaki a expliqué quelles étaient ses préoccupations profondes. Le système actuel utilise pour la tension des câbles un système dynamique à contrepoids pour conserver aux câbles la bonne tension quelles que soient les conditions environnementales (chaleur et dilatation en été, froid et contraction en hiver ainsi que les petits tremblements de terre qui affectent la zone géographique de New-York). Or, le système proposé par POMA est basé sur des ancrages fixes sans élément mobile de compensation. Michael Shinozaki a déclaré à la RIRA qu'il est préoccupé par le fait que l'ancrage fixe exige beaucoup plus de tension dans les câbles pour conserver les cabines dans l'enveloppe des chemins de servitude accordée que lorsque le système original a été construit. Cette plus grande tension exige des câbles de plus gros diamètre, lourds. Cela pose aussi des problèmes sur les contraintes mécaniques sur les pylônes, sur la façon dont le système se comportera face au conditions aérauliques, de variations de température ainsi que d'autres paramètres.
Steve Shane a répondu à ces interrogations en expliquant que le dossier d'appel d'offres ainsi que la réponse de POMA correspondent à des installations standard. Entre autres, il est spécifié par exemple que la cabine ne devra jamais survoler la 2ième Avenue en dessous d'une certaine hauteur, quelles que soient les conditions. Il y a également le cas d'un immeuble en cours de construction proche de la voie Nord qui a été pris en compte pour la distance de passage des cabines (largeur de voie). Michael Shinozaki a dit au Conseil que le RIRA est préoccupé par le fait que les propriétaires de la nouvelle construction vont créer une pression politique pour en finir avec le téléphérique car ce dernier pourrait générer une moins-value sur le prix des appartements situés à hauteur de passage des cabines. Il est également préoccupé de part le fait que si un incident de chantier survient et génère du retard, si les limites des gabarits de passage des cabines sont dépassés, cela pourrait servir de prétexte pour arrêter définitivement l'exploitation du nouveau téléphérique.
Le cabinet Parametrix a répondu sur deux point à le réunion de Jeudi matin :
* le cahier des charges de l'appel d'offre n'entre pas dans le détail extrême de l'installation. Ceci permet une certaine souplesse et des modifications ultérieures de la définition de l'installation qui pourront être faites en tant que besoin.
* Le contrat est un contrat de conception-construction, ce qui signifie que Poma aura l'entière responsabilité, tant pour la création de la conception sur le papier que pour la spécification de performances.
Steve Shane a également précisé, pour répondre à certains points soulevés par Michael Shinozaki, que le contrat était un contrat en prix forfaitaire ferme avec l'entrepreneur entièrement responsable de l'achèvement du chantier dans un planning bien défini. Le but est bien de remplacer l'actuelle installation avec comme spécification de l'égaler en terme de performance et comme objectif de la dépasser. Il a par ailleurs précisé qu'il n'entrait pas le domaine de compétences du RIOC d'aller suivre le chantier sur le moindre des petits détails. L'objectif est d'avoir un système qui soit plus fiable que l'actuel avec la possibilité de n'opérer qu'une seule des cabines. Avec un système ainsi défini, il est possible de ne se servir que de l'une des cabines si l'autre est en maintenance ou tout simplement pour faire des économies d'argent durant les heures creuses au niveau trafic.
Un autre point soulevé Jeudi matin a été la grande emprise de l'installation proposée (plus grande largeur de voie). Alors que deux câbles porteurs pour chaque cabine (il y en a quatre au total) sont proches les uns des autres dans le système actuel, ils seront plus loin l'un de l'autre dans la système proposé. Selon POMA, cet écartement des câbles porteurs améliorera la tenue de l'installation au vent et le confort. Doppelmayr a répondu sur ce point que les condition venteuses de l'East River pourraient crer une sorte de bras de levier sur la ligne induisant une usure plus rapide et des stress mécaniques plus importants. Michael Deiparine de Parametrix a ajouté qu'il était possible de rajouter une spécification de balancement latéral maximum à l'ensemble des spécification déjà existantes s'il s'agit d'un point de préoccupation important.
David Kraut, membre du conseil d'administration du RIOC, a stipulé qu'il était d'accord avec Steve Shane jeudi matin sur le fait que les personnes non-expertes dans le domaine devaient faire confiance aux analyses des consultants de chez Parametrix. Il devait également faire mention qu'une grande confiance devait être accordée aux personnels du RIOC pour protéger la collectivité avec un solide contrat.
La fermeture de l'installation est prévue pour Juillet 2009 et pour une durée comprise entre 5 mois 1/2 et 7 mois avec des sanctions financières en cas de dépassement de la durée du chantier.
Edit : Aurtografe ...
Thomas, le 19 11 2008, 21:41, dit :
On en parle déjà pas mal dans le sujet sur le téléphérique actuel de
roswell island
Attention, scoop : les Extra-terrestres arrivent sur New-York
Ce message a été modifié par jfd_ - 20 novembre 2008 - 21:00 .
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, ou autrement dit, 
vers les années 2000.
