Je dirai même plus :
TSF3 du plan + TKD Junior 1 et 2 + TKD Cloche en France et TKD Noirmont 1 et 2 en Suisse
Par contre, pas besoin de Franco-Suisse pour aller au Noirmont, le forfait station suffit.
Il me semble avoir lu qu'il s'agit d'un ancien accord entre la Suisse et la France. Le terrain est au dela de la frontière mais les propriétaires sont français. Si je retrouve ma source, je vous en dirais plus...
Sinon, petit extrait sur les difficultés qu'a connu l'aménagement du massif du Noirmont :
"L’affaire de l’aménagement de l’un des massifs, le Noirmont, révèle bien le climat dans lequel s’élaborent les projets de la régie. Fin 1962-début 1963, cette dernière croit tenir un projet d’aménagement d’une piste « alpine » qui « manque » au développement des activités touristiques du Haut Jura. Ce projet se situe sur le massif du Noirmont au crêt des Danses qui culmine à 1 543 mètres. La montée serait de 1 872 mètres pour un dénivelé de 438 mètres. La piste de descente serait plutôt longue, fait assez rare dans la région. Soixante-dix hectares sont concernés par ce projet qui comporte un grand téléski, une piste longeant celui-ci, une piste moyenne pour « skieurs avertis », une piste pour débutants ainsi qu’un ensemble de petits téléskis pour clientèle familiale.
L’impulsion semble être venue de la commune de Bois-d’Amont ; ou du moins de « certains individus », de « personnalités », dont sans doute Léo Lacroix, champion olympique local de descente. L’étude est faite en 1964.
La régie se heurte tout d’abord à l’extrême morcellement des terrains qu’elle veut acheter, morcellement issu de la transmission patrimoniale et de la configuration du terroir de Bois-d’Amont, qui permet ainsi de faire accéder chacun à l’ensemble des ressources territoriales 9. Elle doit en effet négocier avec 53 propriétaires. En 1964, le piquetage du projet pour étude se heurte à leur hostilité. On parle alors de « climat de suspicion ». En 1965, le projet est différé.
De son côté, en février 1967, le maire des Rousses crée une commission municipale en vue d’exploiter le massif du Noirmont d’un point de vue touristique et sportif. Cette commission comporte treize membres issus du conseil municipal, du syndicat d’initiative et du club des Skieurs rousselands. Elle met en place un projet concurrent, dans la partie méridionale du Noirmont. Le maire des Rousses est pourtant le seul maire local à siéger au conseil d’administration de la régie. Le « chauvinisme », l’« esprit de clocher » des Rousselands sont mis en accusation. En mars 1967, l’accord des propriétaires fonciers concernés est pratiquement acquis. Le projet d’exécution est lancé et confié aux services de l’équipement. L’ouverture d’un premier tronçon est prévue pour l’hiver 1967-1968. Des emprunts sont lancés, l’aménagement du téléski confié à la société Montaz-Mautino. Une régie municipale des recettes est créée, les tarifs sont fixés et du personnel embauché. Une seconde tranche est lancée en avril 1968. Elle comprend trois pistes et un « baby ». La société Pomagalski est chargée de ces travaux. Alors que la régie accumulait les problèmes avec les propriétaires fonciers, le conseil municipal des Rousses remercie « les propriétaires qui se sont montrés fort compréhensifs en l’occurrence ». La seconde tranche est ouverte pour la saison d’hiver. Un projet d’urbanisation autour des Berthets est mis au point. Un télésiège est installé pour la saison 1968-1969, ainsi qu’un nouveau téléski « baby »."
Extrait provenant d'
Ici sur l'avenement du ski dans le Haut-Jura.
Actuellement, 1 des 2 babys sus-nommés a été démonté et un nouveau TKD

a doublé le premier
Ce message a été modifié par Kaoz - 13 novembre 2008 - 23:47 .