Téléphérique d'Auron pylones servant d'arrêt
#1
Posté 15 avril 2009 - 16:22
Autant que je me souvienne la passerelle n'était plus là à mon dernier passage.
Il y avait 2 autres pylones, le 2ème à la place du grand pylone en tétraèdre à l'origine de l'article, le 3ème un peu plus haut. Le 2ème pouvait aussi servir d'arrêt mais pas le 3ème, le premier arrêt était nommé "Chastellarès", le 2ème "Cote 2000".
#2
Posté 19 septembre 2009 - 14:14
Cet été je me suis rendu à Auron, je me suis rendu au TPH enfin il y en à deux, je n'ai malheureusement fait que deux trois photos sans plus, les installations étaient en maintenance, dommage car leur configuration est fort intéressantes.
Merci pour toutes ces précisions, j'ai remarqué que le pylône P1 est toujours conservé, sans les passerelles de l'arrêt intermédiaire, c'est un pylône qui à 2 fonctions, il sert à supporter les câbles porteur du TPH80, et il sert de pylône support au TPH modulaire Teleriou (installation comparable au Telesorre aux Orres )
Voici une photo du pylône en question
Et une photo de la ligne complète du teleriou et du TPH80, deux lignes en une
L'hiver prochain je prévois de faire un tour là bas et de visiter ces deux installations
Une dernière photo de la G1 TPH originelle
Ce message a été modifié par Raphaël B - 19 septembre 2009 - 14:22 .
#3
Posté 08 octobre 2009 - 03:50
La remarque sur le double rôle du premier pylone sous-entend que le cable porteur d'origine est resté d'un seul tenant, ce qui ne me semble pas évident, les tensions nécessitées par les 2 sections n'étant probablement pas les mêmes. Pour les cables tracteurs ce n'est certainement pas le cas, les deux sections n'étant pas synchrones, d'ailleurs la partie supérieure a gardé les 2 tracteurs d'origine, alors que le Télériou se contente d'un seul.
Sur ces deux tracteurs d'origine, il me revient en mémoire une particularité dont je n'ai jamais eu l'explication, concernant le téléphérque d'origine. Vus de la cabine, les cables tracteurs devraient logiquement sembler immobiles alors qu'on voit le porteur défiler entre les deux. Or ce n'était le cas que pour l'un des deux tracteurs, l'autre était presque immobile mais pas tout à fait, on le voyait monter ou descendre légèrement par moments, ce qui implique que sa fixation n'était pas rigide.
#5
Posté 08 octobre 2009 - 08:45
Robert Ehrlich, le 8 10 2009, 03:50, dit :
Il me semble que le Télériou n'utilise pas le câble porteur. J'arrive pas à trouver de photo mais s'il est comme l'ancien Télésorres, on a a faire à un train de cabine accroché à un câble tracteur. Du coup le câble porteur de l'ancien téléphérique ne sert qu'au deuxième tronçon mais ils l'ont laissé tel quel sur la totalité du parcours pour limiter les couts et le premier tronçon ne s'en sert pas.
#6
Posté 08 octobre 2009 - 13:28
Hans, le 8 10 2009, 08:45, dit :
Robert Ehrlich, le 8 10 2009, 03:50, dit :
Il me semble que le Télériou n'utilise pas le câble porteur. J'arrive pas à trouver de photo mais s'il est comme l'ancien Télésorres, on a a faire à un train de cabine accroché à un câble tracteur. Du coup le câble porteur de l'ancien téléphérique ne sert qu'au deuxième tronçon mais ils l'ont laissé tel quel sur la totalité du parcours pour limiter les couts et le premier tronçon ne s'en sert pas.
Merci pour vos interventions
Je confirme, le Teleriou utilise un seul câble porteur et tracteur à la fois même principe que le Telesorre.
Robert Ehrlich, le 8 10 2009, 03:50, dit :
Les pylônes compressions des Telebennes du constructeur Julliard étaient équipé d'un tel dispositif, enfin il me semble que ça concerne surtout les telebennes de première generation.
Je posterai à l'occasion une carte postale ou l'on voit bien la galerie et la gare de départ du telebenne.
#7
Posté 08 octobre 2009 - 13:43
Raphaël B, le 8 10 2009, 13:28, dit :
Pourtant le FIRM le répertorie comme : "TBV-Téléphérique bicâble à va et vient". Sur cette photo :
http://lh3.ggpht.com/_or6EvnvhGsM/R40cj-aG.../P1000233-2.JPG
on distingue à peu près le principe : chaque compartiment (ou inter-compartiment) comporte une suspente avec une poulie sur le porteur et une fixation sur le tracteur.
#8
Posté 08 octobre 2009 - 15:17
Robert Ehrlich, le 8 10 2009, 13:43, dit :
Raphaël B, le 8 10 2009, 13:28, dit :
Pourtant le FIRM le répertorie comme : "TBV-Téléphérique bicâble à va et vient". Sur cette photo :
http://lh3.ggpht.com/_or6EvnvhGsM/R40cj-aG.../P1000233-2.JPG
on distingue à peu près le principe : chaque compartiment (ou inter-compartiment) comporte une suspente avec une poulie sur le porteur et une fixation sur le tracteur.
Ben mince, honte sur moi !!!! lool
Je n'aurais pas imaginé un tel système, je me trompe peut être mais je suppose que cette conception à pour objectif un meilleur moyen de stabilisation des bennes, je ne pense pas que le poids des cabines plus négligeable interfère sur le fonctionnement de Las Donas. Je n'ai pas demander si la tension est fixe ou non ???.
Ce message a été modifié par Raphaël B - 08 octobre 2009 - 15:19 .
#9
Posté 08 octobre 2009 - 15:33
Ce message a été modifié par Hans - 08 octobre 2009 - 15:34 .
#10
Posté 08 octobre 2009 - 19:54
Hans, le 8 10 2009, 15:33, dit :
Non, la gare de Nabinas date de la rénovation, le téléphérique d'origine reliait directement la gare d'Auron à celle de Las Donnas, en passant sur les 3 pylones que j'ai cités plus haut, avec arrêt possble aux deux premiers, mais l'emplacement actuel de la gare de Nabinas était survolé à une certaine hauteur, probablement de l'ordre de grandeur de la hauteur de cette gare puisqu'on a pu conserver le premier pylone et ses sabots qui en amont pointent maintenant sur cette gare. Il faut préciser aussi qu'à cette époque la route qui permet d'accéder directement au plateau de Nabinas et à la gare intermédiaire n'existait pas, les pistes descendaient jusqu'au fond du ravin (le Riou) qu'enjambe le Télériou et un funiculaire permettait de remonter à la station.
La conservation d'un cable porteur est probablement une nécéssité pour conserver le premier pylone et la gare de départ. Je pense qu'un porteur-tracteur unique aurait eu une flèche beaucoup plus importante et donc se présenterait avec un angle inapproprié aussi bien au pylone qu'à la gare de départ, les poulies étant fixes et non sur balanciers, cela ferait porter une charge anormale à la première et créerait une cassure dans la ligne avec fragilisation du cable et accélérations/décélérations verticales trop fortes au passage du pylone.
La question de savoir si ce porteur est interrompu ou non a la gare de Nabinas reste entière.
#11
Posté 08 octobre 2009 - 23:53
Robert Ehrlich, le 8 10 2009, 19:54, dit :
Je crois que les câbles porteurs sont juste déviés en gare de Nabinas,
sur l'article d'A&M relatif à la rénovation du téléphérique que j'avais posté dans le sujet pylône de TPH , il est bien mentionné que le système de tension ainsi que les câbles porteurs ont été réutilisés
*Pylône Las Donas
Ce message a été modifié par Raphaël B - 22 novembre 2009 - 14:43 .
#12
Posté 09 octobre 2009 - 11:48
Raphaël B, le 8 10 2009, 23:53, dit :
sur l'article d'A&M relatif à la rénovation du téléphérique que j'avais posté dans le sujet pylône de TPH , il est bien mentionné que le système de tension ainsi que les câbles porteurs ont été réutilisés
Relisant cet article, je constate que ce que j'appelle gare de Nabinas y est dénomé gare de Chastellarès. La toponymie peut avoir évolué ou ma mémoire peut être imparfaite, mais dans mon souvenir Chastellarès désignait l'éperon sur lequel est construit le premier pylone et Nabinas le plateau qui est derrière (vu de la station).
#13
Posté 05 février 2012 - 11:29
#14
Posté 05 février 2012 - 12:09
#16
Posté 22 octobre 2013 - 14:08
http://www.flickr.co...793@N06&q=auron
Je dois avoir des visuels de cet appareil, montrant notamment les premières cabines. Je les scannerai à l'occaz.
www.remontees-mecaniques.net
#17
Posté 28 octobre 2013 - 15:21
Sur celle intitulées "téléphérique en réparation", je découvre des cabines que je n'ai pas connues. Je n'ai connu que celles qui on précédé celle de ces photos, telles que celle qu'on voit sur la photo postée par Raphaël B :
avec ses extrémités en demi-cylindre, et bien sûr celles d'après la rénovation de Creissels.
Il semble que la suspente des cabines précédente ait été conservé sur cette cabine, ainsi que les espèces de patins inférieurs avec leurs triangulations, dont je me suis toujours demandé quel était le rôle, peut-être empêcher la cabine de monter sur le quai ou les passerelles d'accès de pylônes-arrêt. Vu que ces patins se prolongent vers le haut par des montants jusqu'à l'extension de la suspente, on peut penser que c'est tout cet ensemble qui a été conservé, seule la partie "carroserie" aurait ainsi été remplacée. On distingue mieux sur cette photo le système patins-montants-suspente presque indépendant du reste, caché par la neige sur les photos de Jean-Henri Manara.
Sur ces mêmes photos on voit bien sur le coté droit, celui où il n'y a pas de cabine, le cable porteur et les 2 tracteurs, encore que selon une de mes précédentes reflexions (que l'outil de recherche n'arrive pas à me retrouver) l'un des deux devait plutôt être un cable-frein. Cependant de l'autre coté on ne voit qu'un tracteur, l'autre semble détaché de la cabine et abaissé au niveau du véhicule d'intervention, c'est peut-être là-dessus que portait la réparation.
Sur les deux photos du pylône de Chastellarès on distingue bien les passerelles servant à l'embarquement-débarquement, on voit également que du coté le plus éloigné, vers l'aval, un des cables tracteurs quitte le pylône avec une pente anormalement forte, ce qui est cohérent avec les autres photos montrant le véhicule d'intervention qui doit se trouver légèrement en aval de ce pylône, puisque sur ces photos prises vers l'aval on ne voit pas le pylône.
Quelques souvenirs concernant le funiculaire, qualifié de "minimal" sur ces photos. Il y avait un unique véhicule, sans contrepoids visible, au sommet de la remontée le cable tournait sur une grosse poulie de 90 degrés vers la gauche (vu d'en bas) et allait se perdre dans le sous-sol de la gare du téléphérique où devait se trouver la machinerie, si c'est le cas, cette absence de contrepoids devait entrainer une grosse consommation d'énergie. L'arrêt de ce véhicule était automatique puisque je me souviens d'avoir en vain cherché le dispositif qui détectait l'arrivée en bout de course, par contre le départ était commandé. On voit entre autre sur cette photo le préposé, la cigarette au bec, s'apprêter à commander la descente tandis que les derniers skieurs s'éloignent, en introduisant et tournant une clé dans le receptacle situé sur un poteau à gauche. Le même dispositif se trouvait aussi à la station inférieure et les 2 fils électriques qu'on voit longer la voie servaient probablement à transmettre le signal. Départ et arrêt n'étaient pas particulièrement doux, ce qui justifiait qu'avant chacun d'eux, ledit préposé annonçait, avec l'accent local " 'ttention le départ !" - " 'ttention l'arrêt !".
Ce message a été modifié par Robert Ehrlich - 28 octobre 2013 - 15:50 .
#19
Posté 28 octobre 2013 - 17:26
Robert Ehrlich, le 28 octobre 2013 - 15:21 , dit :
Les patins viennent frotter contre les guide en trompette des quais pour permettre l'alignement optimal de la cabine.
Les cabines ont en effet été carrossées, sans doute pour remplacer l'habillage fatigué et peut-être permettre une augmentation de débit.
Robert Ehrlich, le 28 octobre 2013 - 15:21 , dit :
Le téléphérique a été réalisé suivant le principe de la double-boucle Rebuffel. Ce n'est donc pas un câble frein à proprement parlé comme à Planpraz ou au téléphérique des Glaciers, car ici, il est en mouvement et forme un unique ensemble avec le câble tracteur, mais il joue effectivement ce rôle lors de son deuxième passage au niveau du chariot.
fadaduplanbois, le 28 octobre 2013 - 16:00 , dit :
Il remontait les skieurs de l'arrivé de la piste jusqu'à la G1.
www.remontees-mecaniques.net
#20
Posté 28 octobre 2013 - 20:27
Ce bâtiment m'interpelle. En effet on retrouve un bâtiment similaire dans le creux du riou et comme le montre l'image satellite on voit bien que la tranchée dans les arbres correspond à l'alignement de ces deux bâtiments (celui de la photo street view, au dessus de la piste riou et celui dans le creux de la rivière), si quelqu'un sait ce que c'est surtout que cela ressemble bien à la configuration d'une gare de telephérique, merci d'éclaire ma lanterne />