TSD4 des Lindarets - Avoriaz (Portes du Soleil) Poma - 1995
#1
Posté 01 octobre 2005 - 12:19
Des pinces Omega T sur une vieille remontée de 1995, des gares étranges avec des pieds en métal incliné, des sièges Doudouks et aussi d?anciennes générations. Autant dire que l?on se demande c?est quoi comme type de TSD Poma. Et n?essayer pas de vous renseigner sur place (Guillaume, Flanby et Greg 1100 me comprenne très bien mdr) !
Donc, je suppose que c?est des gares de type Performant. A vérifier ...
Ce TSD desserts beaucoup de pistes de tout niveau et il a été secondé par le TSD6 Prolays en 2001.
Quelques caractéristiques ;
- type : Performant4 ???? Compétition4 ????
- nombres de places : 4
- altitude aval : 1495m
- altitude amont : 1878m
- dénivelé : 383m
- longueur : 1245m
- débit : 2400p/h
- vitesse : 4,6m/s
- constructeur : Poma
- année de construction : 1995
- pente moyenne : 32%
- pente maximale : 79%
- sens de la montée : gauche
- nombres de pylones : 17
- station motrice : amont
- type de pince : Omega T
- exploitation : hiver et été
Situation dans le plan des pistes ;
La gare aval ;
La gare aval ;
Début de la montée ;
Les Lindarets, lieu d?embouteillage ;
La ligne ;
La ligne ;
Les 3 derniers pylônes et la gare amont ;
La gare amont ;
La gare aval ;
La gare aval ;
Ancienne génération de siège ;
Siège type Doudouk4 ;
Voilà voili ...
#2
Posté 01 octobre 2005 - 12:30
Aux Contamines Montjoie le TSD4 des Tieres (que tu dois avoir en photo Lacpse) à une gare similaire (de 1994) mais je ne sais pas s'il a des pinces Omega T ...
Ca a peut être été la remontée "prototype" pour les pinces Omega T qui sont apparues vraisemblablement en 1996 .. ?
Vous avez vu la liaison suspente siège .. c'est pas classique ...
#4
Posté 01 octobre 2005 - 12:33
je pencherais plus pour une Performant mais de toute façon ça ne ressemble à rien d'autre ...
#7
Posté 01 octobre 2005 - 13:39
En effet, la gare esttrès fortement basée sur la competition couverture intégrale :
TSD4 des Mures rouges à Motaret.
il y a juste les support de gare qui changent.
#9
Posté 01 octobre 2005 - 13:49
que pensez vous de mon idée de rm prototype pour les pinces Omega T (car en 95 c'est un an avant l'apparition de spinces OmegaT ..)
on ne peut pas dire je pense que les pinces de cette remontée ont été changées tout de même, ça ne se fait pas trop ..
Edit : on ne disait pas le contraire Kouitou :
regarde même : une gare 6 places suivant cette architecture :
#11
Posté 16 juin 2015 - 23:23
Avoriaz (Portes du Soleil)
Poma - 1995
Les Portes du Soleil : 12 stations entre France et Suisse
Le domaine skiable des Portes du Soleil est un immense domaine franco-suisse, regroupant les stations suisses de Champoussin, Champéry-Val d’Illiez-Les Crosets, Morgins et Torgon, ainsi que les stations françaises de Châtel, Morzine, Avoriaz, Les Gets, Saint-Jean-d’Aulps, Abondance, Bellevaux-la Chèvrerie et la Chapelle d’Abondance. On y skie entre 900 et 2275 mètres d’altitude, sur des pentes variées sur lesquelles tous les skieurs peuvent se faire plaisir.
Totalisant ainsi près de 650 km de pistes, ce domaine est un des plus grands domaines skiables d’Europe et du monde. Sa situation, au cœur du massif du Chablais, lui prodigue un enneigement abondant, tout particulièrement à Avoriaz, véritable « trou à neige » bien connu dans la région, où les 8 à 10 mètres de neige cumulés sur l’année sont régulièrement atteints.
Avoriaz : au cœur des Portes du Soleil
Avoriaz a vu le jour dans les années 1960. A l’époque, le domaine de Morzine était déjà bien développé, et on cherchait à l’étendre. Déjà, des compétitions de ski avaient lieu en juin et juillet, sur le névé d’Arare, sur la face nord des Hauts-Forts, au-dessus de l’alpage d’Avoriaz. C’est cet emplacement qui sera repéré par Jean Vuarnet, né à Morzine, pour implanter une nouvelle station de ski. Il se voit confier l’ensemble des études d’aménagement du plateau à l’été 1960.
Ainsi naît Avoriaz. La station ouvre ses portes en 1966, bien que les premières remontées sont en place depuis 1962 : le télésiège des Follys, le téléski d’Arare et le télésiège de Plan Brasy.
Depuis, la station s’est considérablement agrandie, et le domaine aussi. On y skie entre 1160 et 2275 mètres d’altitude, sur un domaine d’une quarantaine de pistes desservies par un 3S, deux télécabines, quatorze télésièges débrayables, trois télésièges fixes et quinze téléskis.
La Vallée des Lindarets : histoire d’un secteur clé des Portes du Soleil
L’aménagement de la vallée des Lindarets, secteur clé entre les domaines de Châtel, des Crosets et d’Avoriaz, commence en 1970. Cette année-là, deux téléskis parallèles, les téléskis de la Lécherette, y sont construits : avec un départ au hameau des Lindarets et une arrivée sur la crête au-dessus d’Avoriaz, ils offrent d’immenses possibilités de ski dans la forêt et les alpages de l’ubac de la vallée.
En 1975 est construit le télésiège de Cuboré, qui a la particularité de desservir les deux versants du Pas de Cuboré. Il ouvre l’accès à une longue descente depuis le Pas de Cuboré jusqu’aux Lindarets, soit près de 800 mètres de dénivelé !
En 1980 est construit le télésiège des Brochaux. Situé bien plus en amont dans la vallée des Lindarets, il remonte les skieurs venant de la Pointe des Mossettes (accessible depuis la Suisse) sur Avoriaz, et permet par la même occasion de skier sur les pentes des Brochaux sans avoir à redescendre jusqu’aux téléskis de la Lécherette.
L’année suivante, la liaison avec Châtel est enfin réalisée, avec la construction du télésiège de la Chaux Fleurie.
En 1985, il est décidé de faciliter l’accès au secteur des Lindarets en offrant à Montriond son propre accès au domaine skiable. C’est dans cette optique que voit le jour la télécabine d’Ardent, partant du Lac de Montriond jusqu’au hameau des Lindarets.
La même année, un accès au télésiège des Brochaux depuis les Lindarets apparaît, avec le télésiège de la Léchère.
En 1987, les téléskis de la Lécherette sont doublés par le télésiège des Lindarets, à pinces fixes et quadriplaces, afin de faciliter la liaison entre Châtel et Avoriaz et le retour sur Avoriaz.
En 1991, le téléski des Barmettes voit le jour aux Lindarets, pour desservir un petit espace débutant.
C’est en 1993 que le secteur évolue vraiment, puisque Poma implante le très long télésiège des Mossettes : partant du même endroit que le télésiège des Brochaux, il rejoint le sommet de la Pointe des Mossettes et garantit ainsi un accès au domaine des Crosets et à la partie suisse des Portes du Soleil. Désormais, plus besoin de passer par le Pas de Chavanette ou le téléski de Cuboré !
En 1995, le télésiège des Lindarets est transformé en débrayable, mais les téléskis de la Lécherette restent en place.
Ces téléskis, s’ils ont été préservés en 1995, seront finalement démontés en 2001, avec la construction du télésiège débrayable des Prolays, qui double lui aussi les deux téléskis pour faciliter et fluidifier l’accès à Avoriaz.
En 2006, c’est l’accès à Châtel qui est enfin simplifié, avec le remplacement du télésiège de la Chaux Fleurie par un téléporté débrayable six places.
Derniers investissements en date dans la vallée, les remplacements de la télécabine d’Ardent en 2010 par une télécabine plus moderne, et du télésiège des Brochaux en 2015 par un télésiège débrayable six places.
Lindarets : doublement des téléskis de la Lécherette pour une liaison plus rapide
Le télésiège des Lindarets a donc été construit en 1987, avant d’être transformé en débrayable en 1995.
C’est un appareil capital tant sur le domaine d’Avoriaz que sur le domaine des Portes du Soleil dans leur ensemble. Car en effet : non seulement il dessert de longues et très agréables pistes dans les forêts des Lindarets, mais il sert aussi d’appareil de liaison entre les Lindarets et le domaine principal d’Avoriaz. Enfin, il a aussi un rôle de liaison dans le cadre des Portes du Soleil, puisqu’il permet aux skieurs venant de Châtel ou des Crosets de basculer sur le domaine d’Avoriaz, pour y rester ou pour continuer en direction de Morzine et des Gets.
Côté technique, c’est un télésiège assez particulier puisqu’il possède des gares extrêmement rares en France (seuls deux autres exemplaires sont en exploitation : le télésiège du Gabelou à Châtel et le télésiège du Col du Joly à Hauteluce), semblables à celles que l’on trouve aux Etats-Unis, qui sont fournies par Poma of America. Elles se distinguent des gares françaises classiques par la présence de deux fûts métalliques inclinés soutenant la gare, tandis que les gares françaises de l’époque possèdent presque toutes un pied en béton à l’arrière de la gare. Le câble est mis en tension en gare amont et mis en mouvement en gare aval.
De son sommet, le skieurs a le choix entre :
- La piste bleue des Mossettes, qui permet d’accéder au télésiège éponyme, ou bien de skier dans la forêt des Prolays en empruntant les pistes des Prolays, du Stade des Lindarets, de la Combe à Floret ou des Tannes, qui redescendent toutes au hameau des Lindarets.
- La fin de la piste bleue de la Crête, qui donne accès à la zone débutante des Dromonts, au centre de la station ainsi qu’aux téléskis de l’Ecole.
- Le snowpark de la Chapelle, longeant la ligne du téléski éponyme et le haut de la ligne du télésiège débrayable du Proclou.
Situation sur le plan des pistes d’Avoriaz :
D'un peu plus près :
Situation sur la carte IGN au 1/25000e d’Avoriaz (Géoportail – Droits réservés) :
Caractéristiques de l’appareil :
Caractéristiques administratives :
- Type de remontée : TSD – Télésiège à pinces débrayables
- Nom de la remontée : LINDARETS
- Exploitant : SERMA
- Constructeur : Poma
- Maître d’œuvre : CNA
- Maître d’ouvrage : Commune de Montriond
- Année de construction : 1995
Caractéristiques d’exploitation :
- Saison d’exploitation : Hiver et été
- Capacité : 4 personnes
- Débit à la montée : 2400 p/h
- Débit à la descente : 1200 p/h
- Vitesse d’exploitation : 4,6 m/s
Caractéristiques géométriques :
- Altitude aval : 1495 m
- Altitude amont : 1874 m
- Dénivelé : 379 m
- Longueur développée : 1245 m
- Longueur horizontale : 1185 m
- Pente moyenne : 31,98 %
- Pente maximale : 79 %
Caractéristiques techniques :
- Type de gare aval : Oméga TV1
- Type de gare amont : Oméga TV1
- Tension : Amont
- Type de tension : Hydraulique
- Motrice : Aval
- Sens de montée : Gauche
- Nombre de pylônes : 17
- Dispositif d'accouplement : Pince débrayable Oméga T
- Nombre de sièges : 95
- Type de sièges : Arceaux 4 places
- Espacement entre deux sièges : 6 secondes
- Puissance développée : 430 kW
- Diamètre poulie motrice : 3800 mm
- Diamètre poulie retour : 4000 mm
Caractéristiques du câble :
- Fabricant du câble : Bridon Ropes Ltd.
- Diamètre du câble : 40,5 mm
- Type de câble : Lang à droite
- Âme : Textile
- Revêtement : Clair
- Composition : 6*17 fils
Caractéristiques de la ligne:
P1 : 12C/12C
P2 : 6S/6S
P3 : 6S/4S
P4 : 12C/12C
P5 : 4S/4S
P6 : 4S/4S
P7 : 8S/8S
P8 : 4S/4S
P9 : 6S/4S
P10 : 6S/4S
P11 : 6S/4S
P12 : 4S/4S
P13 : 8C/8C
P14 : 8C/8C
P15 : 8S/8S
P16 : 8S/8S
P17 : 12S/12S
Ligne et infrastructures du télésiège des Lindarets :
La gare aval :
Située à 14 mètres d’altitude, au hameau des Lindarets, la gare aval côtoie celles des télésièges des Prolays, de la Chaux Fleurie et de la Léchère, du téléski des Barmettes et la gare amont de la télécabine d’Ardent. C’est la station motrice de l’appareil.
Premier aperçu de la gare aval avec en arrière-plan la télécabine d’Ardent :
La gare aval vue de trois-quarts depuis l’avant :
La gare aval vue de profil :
De trois-quarts depuis l’arrière cette fois-ci :
Vue rapprochée :
Depuis l’autre côté :
De trois-quarts depuis l’avant, mais du côté du poste de conduite :
L’embarquement :
La ligne :
La ligne du télésiège des Lindarets ne présente pas de difficultés particulières. Dès la sortie de gare aval, on monte modérément en évoluant dans les bois des Prolays. Ce n’est véritablement qu’à partir du treizième pylône que la ligne prend plus d’inclinaison, conférant ainsi à l’arrivée en gare amont son aspect quelque peu aérien. La portée maximale de la ligne est de 164 mètres, tandis que la hauteur maximale de survol est de 18 mètres.
En avant sur la ligne avec le premier pylône en sortie de gare :
Portée P1-P2 et passage au-dessus de la Dranse de Montriond :
P2 :
Portée P2-P3, et passage au-dessus de la piste des Tannes :
P3 :
Portée P3-P4 :
P4, deuxième compression de la ligne :
Tête du pylône P5, suivant le P4 de très près :
Portée P5-P6 et survol de la pistes des Tannes :
P6 :
Portée P6-P7 :
P7 :
Il est suivi du P8, juste derrière :
Portée P8-P9 :
P9 :
Portée P9-P10 :
P10 :
Portée P10-P11, et survol de la piste de la Combe à Floret :
P11 :
Très longue portée P11-P12 :
P12 :
Il est suivi de près par le P13, troisième compression de la ligne :
Tête du pylône P13 :
Portée P13-P14 :
P14, monté sur un imposant massif en béton faisant office de paravalanche :
Portée P14-P15, dans la portée la plus raide de la ligne :
P15, lui aussi monté sur un massif en béton :
Tête du pylône P15, avec le P16 et le P17 derrière :
Le P16 et le P17 sont reliés par des barres de maintien :
Les trois derniers pylônes vus depuis le sol :
La gare amont :
La gare amont est située à 1874 mètres d’altitude, à proximité immédiate de celles du télésiège du Proclou et du téléski de la Chapelle. Cette gare se charge de la mise en tension du câble, par le biais de deux vérins hydrauliques.
Entrée en gare amont :
La gare amont et la zone de débarquement, avec l’arrivée du téléski de la Chapelle en arrière-plan :
Vue de face :
De trois-quarts depuis l’arrière :
De profil, sous un chaud soleil d’avril :
Vue générale de la gare aval dans son environnement, avec à sa gauche la gare amont du téléski de la Chapelle :
Véhicules et pinces :
Poma a équipé le télésiège des Lindarets de 95 sièges Arceaux quadriplaces, possédant une suspente particulière, semblable à celle que possédaient les sièges du télésiège du Proclou et que possèdent à présent ceux du télésiège du Gabelou. Ils sont suspendus au câble par des pinces Oméga T. A noter qu’une bonne partie des sièges de ce télésiège ont été rénovés : ils se distinguent par un arceau bien plus arrondi.
Un siège Arceau d’origine en ligne :
Un siège Arceau rénové en ligne :
Un siège Arceau rénové dans le contour de la gare aval :
Une pince vue depuis un siège :
Chaque siège dispose de dispositifs d’anti-sous-marinage :
Lindarets : un investissement réfléchi
Les téléskis de la Lécherette devenant inadaptés à leur rôle, le télésiège des Lindarets s’en est avéré être le complément idéal, et ce encore plus après la transformation du télésiège fixe en débrayable. Il remplit depuis lors parfaitement son rôle, et l’arrivée du télésiège des Prolays en 2001 a contribué à rendre les files d’attentes beaucoup moins fréquentes. Son remplacement n’est donc absolument pas à l’ordre du jour, la SERMA préférant remplacer les derniers télésièges fixes du domaine, à l’image de Séraussaix en 2014 et des Brochaux en 2015.
Lindarets, un télésiège efficace été comme hiver :
------------------------------------------------
Ainsi se termine ce reportage.
Merci de l’avoir lu et à bientôt !
Merci à Bovinant pour les caractéristiques complètes de l’appareil !
© - Juin 2015 – kilano18 et collonges74 - Tous droits réservés – Modification interdite sans l’accord des auteurs
Photos : kilano18
Photos prises le 6 avril 2015
Textes, bannière et mise en page : collonges74
Ce message a été modifié par collonges74 - 21 juin 2015 - 22:23 .
#12
Posté 16 juin 2015 - 23:24
N'hésitez pas à poster vos questions, remarques, commentaires, objections, informations ou photos supplémentaires à propos de ce reportage dans ce topic !
#13
Posté 17 juin 2015 - 09:03
Je remarque aussi que ce TSD est équipé de potences de decâblage intermédiaires (P17) comme sur la télécabine du Prorel à Serre Chevalier Vallée. Je me suis toujours posé la question de leur utilité sachant qu'il y a une autre au-dessus.
Ce message a été modifié par Clément05 - 17 juin 2015 - 09:03 .
#14
Posté 17 juin 2015 - 09:33
Clément05, le 17 juin 2015 - 09:03 , dit :
Le P17 est un 12S, il est assez chargé.(>>>3000Da.N)
Il y a 3 points pour le décâblage dont 1 central pour libérer la charge sur l'axe principal.(graissage)
Vu l'appui du câble sur ce pylône, il est impossible sans outillage spécifique de décâbler depuis le point central la totalité de la charge pour la maintenance.
Les 2 autres permettent de décâbler partiellement chaque extrémité.(pour l'entretien annuel notamment)
En 1995 POMA ne proposait pas d'outillage "spécifique" (palonnier.....) pour décâbler la totalité sur le point central.
/>
#15
Posté 17 juin 2015 - 11:08
#16
Posté 17 juin 2015 - 11:37
Clément05, le 17 juin 2015 - 09:03 , dit :
Le cadrage des photos sera corrigé ultérieurement. Je n'ai actuellement aucune disponiblité pour le faire. (Idem pour Prolays). Désolé
#17
Posté 03 mai 2019 - 21:06
Citation
Ne serait-ce pas plutôt à 1495 mètres d'altitude ? Sinon, très beau reportage dans l'ensemble .
Vive l'Espace Diamant, les Contamines-Montjoie, Hauteluce et Arêches-Beaufort !
#18
Posté 03 mai 2019 - 21:08
Pra, le 03 mai 2019 - 21:06 , dit :
Citation
Ne serait-ce pas plutôt à 1495 mètres d'altitude ? Sinon, très beau reportage dans l'ensemble .
La prochaine fois, pour une erreur comme celle-ci, envoie plutôt un MP à l'auteur du reportage
#19
Posté 25 juillet 2019 - 17:03
A mon goût, l'ancien TSF me paraissait un peu long et ennuyeux. C'est pourquoi j'ai longtemps rêvé d'un appareil débrayable à sa place.
Les P13 et P14 ont des potences de décâblage plus étendues. Je suppose que c'est pour empêcher que le câble n'entre en contact avec la ligne électrique qui se trouve juste au-dessus (en cas de déraillement)...
Ce message a été modifié par Nanouk - 25 juillet 2019 - 17:24 .
#20
Posté 25 juillet 2019 - 18:37
Nanouk, le 25 juillet 2019 - 17:03 , dit :
A mon goût, l'ancien TSF me paraissait un peu long et ennuyeux. C'est pourquoi j'ai longtemps rêvé d'un appareil débrayable à sa place.
Les P13 et P14 ont des potences de décâblage plus étendues. Je suppose que c'est pour empêcher que le câble n'entre en contact avec la ligne électrique qui se trouve juste au-dessus (en cas de déraillement)...
Je pense pas qu'en déraillant le câble du TSD puisse toucher les lignes électriques, c'est plutôt pour l'inverse, si il y aurait une éventuelle rupture d'un câble électrique, que ça puisse arrêter le TSD.
Ce TSD4 a vu le jour en 1995, mais peut de temps après, c'est les deux téléskis de la Licherette qui ont été remplacés par le TSD6 des Prolays en 2001. On peut se poser la question si ces 2 lignes sont vraiment nécessaires, vu qu'elles sont à peu de chose près parallèles. Une remontée avec un débit important aurait peut être pu faire l'affaire et ainsi éliminer une des deux lignes, surtout que le TSD6 Prolays a nécessité une nouvelle tranchée dans la forêt.