Forums Remontées Mécaniques: TKF de la Saucette (†) - Valmeinier (Galibier Thabor) - Forums Remontées Mécaniques

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TKF de la Saucette (†) - Valmeinier (Galibier Thabor) Poma - 2004 > 2019

#1 L'utilisateur est hors-ligne   alspace 

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Posté 03 septembre 2019 - 23:40

Découvrez un court appareil remplacé cet été par un téléski à enrouleur !

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N'hésitez pas à déposer vos commentaires, suggestions d'amélioration, photos supplémentaires, remarques diverses et questions sur ce reportage. Image IPB

Ce message a été modifié par alspace - 03 septembre 2019 - 23:41 .

www.skigranddomaine.net, le site dédié aux stations du Grand Domaine.

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#2 L'utilisateur est hors-ligne   monchu 

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Posté 05 septembre 2019 - 16:01

Merci pour ce reportage.

Un petit TK touché lui aussi par le problème du béton défectueux de 2004, qui avait surtout concerné des TSD, et bien sûr des résidences entières. Pour mémoire :

https://www.lemonite...urienne.1175804

Citation

Après la découverte qu'une filiale de Vicat avait produit un béton de mauvaise qualité entre mars et juillet 2004 dans la vallée de la Maurienne, les premiers tests effectués par la DDE sont rassurants même si de nombreuses malfaçons demeurent.

"Ce n'est pas dans un moment difficile que nous lâcherons nos clients, petits ou grands" martèle Bernard Titz, directeur général adjoint du groupe Vicat après la découverte que sa filiale en Maurienne a produit un béton de mauvaise qualité.
Pendant cinq mois en 2004, deux centrales à béton de Béton Rhône- Alpes, filiale du groupe cimentier, installées en vallée de Maurienne (Savoie) ont produit un béton de fort mauvaise qualité, accidentellement pollué par du gypse. Les bétons incriminés contiennent de l'anhydrite ou sulfate anhydre de calcium, potentiellement réactif à l'eau. Ce qui ruine les bétons après gonflement puis éclatement du matériau.

Sa mise en œuvre lors de travaux de bâtiment et de travaux publics a provoqué et continue de provoquer nombre de malfaçons: les désordres apparaissent dans un délai variable de un à deux ans voire plus, selon le degré d'infiltration de l'eau dans le béton.
Entre mars et juillet 2004, les centrales BRA de Saint-Michel de Maurienne et Saint-Jean de Maurienne ont, pour une clientèle locale, produit quelque 15 000 m3 de béton dont une partie seulement polluée. "Dans nos centrales de Maurienne, nous valorisons après les avoir triés les déblais des chantiers des descenderies liées à la future LGV Lyon-Turin" explique Bernard Titz. Très schématiquement, le gypse impropre à la fabrication du béton est entassé d'un côté alors que les granulats valorisables dans le béton sont stockés d'un autre. Un mélange accidentel (vraisemblablement au cours d'une manipulation) pourrait être à l'origine de l'incident.
Rappelons par exemple que durant le creusement de la descenderie de Saint-Martin-la-Porte (Le Moniteur n°5331 du 27/01/2006, page 62), des bancs d'anhydrite ont déjà perturbé l'avancée des travaux. Les équipes craignaient par-dessus tout des venues d'eau intempestives qui auraient transformé l’anhydrite en gypse et compliqué encore le percement.

Un premier recensement laisse apparaître deux programmes immobiliers touchés dans la station de Valmeinier pour un total de 170 appartements interdits d'accès, un grand chalet et des parkings à Valloire, tout comme une voirie, une fontaine et des lampadaires publics à Saint-Jean de Maurienne.
Alertée par ces désordres, la DDE de Savoie au titre de la mission de l'Etat d'assurer la sécurité des personnes transportées, de la construction à l'exploitation, s'est interrogée sur la réalisation des remontées mécaniques pendant l'été 2004. "En la matière, nous disposons d'une excellente traçabilité du béton" explique Thierry Alexandre, responsable du Service routes et transports (et donc du bureau départemental des remontées), à la DDE de Savoie. Ce qui a permis d'identifier quatorze remontées mécaniques construites (partiellement ou en totalité avec des bétons en provenance de BRA) dans les stations de La Touissuire, Saint-Jean d'Arves, Saint-Sorlin, et Val-Fréjus.
Une première réunion a rassemblé tous les intervenants – constructeurs de matériels, exploitants, maîtres d'œuvre, entreprises de génie civil, fournisseurs, etc. – afin d'établir un protocole de contrôle du béton (massifs des pylônes des remontées et gares d'arrivée et de départ). "Une première campagne de contrôles visuels, sclérométriques et carotages est achevée. Elle avait pour objectif de vérifier la présence et la proportion de sulfate et la présence ou l'absence d'eau" complète Thierry Alexandre.

Rendus publics le 12 octobre, les premiers examens sont rassurants. Treize remontées mécaniques de Maurienne, construites avec du béton suspecté d'être de mauvaise qualité, pourraient être autorisées à fonctionner, a indiqué la direction départementale de l'équipement (DDE) de Savoie.
"On a réalisé à ce jour 70 carottages dans les massifs (fondations) de ces remontées", a précisé Thierry Alexandre.
Le résultat des contrôles visuels, mécaniques et chimiques réalisés en septembre "permettent d'affirmer à ce jour que la résistance des bétons et la stabilité des massifs ne sont pas mises en cause", a t-il ajouté.
"Cependant, la teneur en sulfate est supérieure à la moyenne pour des massifs coulés en juin et en juillet 2004 et elle l'est, pour certains d'entre eux, dans des proportions plus faibles, lorsqu'ils ont été coulés entre août et novembre 2004", a précisé M. Alexandre.

Des investigations complémentaires seront effectuées. Si elles confirment les premiers résultats, "les remontées mécaniques concernées pourront être exploitées lors de la prochaine saison hivernale", a ajouté M. Alexandre précisant qu'un dispositif de surveillance des ouvrages en béton de ces remontées est en cours de mise au point pour être opérationnel pour l'hiver.

Quoi qu'il en soit, le groupe Vicat assume. "Si notre responsabilité devait être indiscutablement engagée, nous en assumerions la totalité des conséquences. Que nos clients en soient persuadés" confirme Bernard Titz. Le préjudice pourrait se chiffrer en dizaines de millions d'euros.


Et un document technique intéressant sur ce problème :

http://www.qualiteco...40/qc140-12.pdf
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