Posté 30 octobre 2019 - 00:12
Formellement parlant l'on ne peut pas simplement supprimer un ouvrage de ligne sans refaire le calcul de la ligne, ce même si dans un cas donné "intuitivement" l'on sait par avance que cela ne posera aucun problème. En pratique, il suffit de modifier les paramètres concernés et relancer les calculs qui se font avec des logiciels spécialisés de façon à disposer des documents requis pour valider ces modifications.
En supprimant un pylône, les angles du câble et les charges pour les pylônes respectivement précédent et suivant se voient modifiées, en outre, l'inertie et la longueur du câble en ligne sont également différents, etc. La différence d'inertie est certainement négligeable pour une RM typique, pour ce qui est de la flèche et autres paramètres liés à la géomérie du profil cela dépend évidemment de l'emplacement du pylône. La part de l'inertie est elle liée au nombre et type(s) de galets, l'influence sur le frottement est également minime.
Cela dit, je me demande si le pylône ne sera pas remonté, éventuellent avec un massif légèrement déplacé. Logiquement personne ne prévoit un pylône qui n'est pas requis, si tel est le cas, soit il est pas vraiment indispensable, soit sa suppression entraîne une sollicitation accrue d'autres composants (sans pour autant que cela ne soit inadmissible).
Pour les TSF, logiquement le diamètre des poulies correspond à la voie (pour être précis, le diamètre du fond de gorge est tel que l'entraxe des deux brins est égal à la voie, c.à.d. que le câble ne subit pas de déviation dans un plan horizontal au niveau des stations). Les déviations horizontales de câbles de RM au niveau des pylônes sont possibles dans une certaine mesure mais doivent répondre à toutes sortes de critères et cela entraîne des contraintes techniques supplémentaires qu'il vaut mieux éviter là où possible.
La plupart des RM à mouvement continu ont une voie constante. On trouve quelques TPH à va-et-vient pour lesquels p.ex. la voie augmente entre les stations et, respectivement, le premier et le dernier pylône, ce afin de permettre une voie plus large dans les longues portées (à ne pas confondre avec les tracés des voies en trapèze qui sont respectivement rectilignes mais non parallèles, p.ex. avec une station aval plus large que la station amont).