Les Poma-Pass
#1 Invité_remontees_*
Posté 17 juin 2014 - 12:23
Bonjour,
Depuis un certain bout de temps, j'entends parler par-ci par-là des Poma-Pass. Qu'est-ce exactement, un système de passerelle, d'accès aux balanciers des pylônes ? Qu'est-ce qui est ainsi impliqué, à quoi ça sert exactement, comment sont-ils utilisés ? J'ai cru comprendre qu'ils remplaçaient les passerelles habituelles en escaliers grillagés sur les têtes de pylônes.
Est-ce que ce qui est mis en valeur par la flèche rouge a rapport avec ces Poma-Pass ?
Sur le télésiège du Carroley à la Plagne, merci la Plagne 78 pour la photo.
J'espère que ce sujet permettra de démystifier pour le plus grand monde cette technologie qui à ce que j'ai compris ne date pas d'hier !
#2
Posté 17 juin 2014 - 20:34
#3
Posté 18 juin 2014 - 00:14
Je ne penses pas dire de bêtise en précisant que si il est impensable de trouver un tel montage en France sur un appareil neuf, c'est monnaie courante outre atlantique.
Comme le dit TSD6 Arpette, le confort n'est pas au rendez-vous, il n'est pas illusoire de penser que la sécurité non plus...
Cependant, c'était un gros progrès pour l'époque.
Petit HS au passage, notez la forme des rayons des galets sur la photos, il y a fort longtemps que ce matériel n'est plus au catalogue />
Bien cordialement.
JC
#4
Posté 18 juin 2014 - 00:28
#6 Invité_remontees_*
Posté 18 juin 2014 - 14:54
François05, le 18 juin 2014 - 00:28 , dit :
Merci françois05 pour cette réponse particulièrement laconique. Comme si tu croyais que j'avais pas recherché… seulement je ne comprenais pas vraiment ce qui était expliqué à propos des Poma-Pass dans ce sujet.
Donc c'est bien ce que je pensais, ce sont ces petits trucs les Poma-Pass. J'ai entendu parler du renouveau des Poma-Pass justement sur la télécabine de Saulire Express : est-ce que cette antique technologie pourrait revenir au goût du jour ? Est-ce que l'avantage du coût et de l'emprise sur le pylône est si important ? Quelles sont les motivations d'un tel choix ?
#7
Posté 18 juin 2014 - 16:10
#8
Posté 19 juin 2014 - 08:19
remontees, le 18 juin 2014 - 14:54 , dit :
La justification que je connais est que beaucoup d'opérations de maintenance sur pylône peuvent être réalisés depuis une benne de service.
D'autant plus justifié quand on a des balanciers sans graissage ou l'entretien est minimum.
Les passerelles sont finallement peu utilisé, si ce n'est pour leurs propre contrôle.
Elles doivent être suivi soigneusement car peuvent representer un danger important en cas de rupture, peuvent provoquer du bruit, des vibrations.....
La motivation est aussi financière puisqu'elles coutent relativement chère et joue sur le dimenssionnement du pylône et de son embase.
C'est finallement de grosses structures qui servent peu si l'organisation avec benne de service est éfficace.
Mais c'est vrai qu'on peut tout de même avoir besoin d'acceder à l'équipement de tête depuis le sol dans certains cas. Alors l'opération est plus compliqué que avec des passerelles lourdes mais la fréquence faible le justifie.
#9
Posté 19 juin 2014 - 09:02
Ongland69, le 19 juin 2014 - 08:19 , dit :
remontees, le 18 juin 2014 - 14:54 , dit :
La justification que je connais est que beaucoup d'opérations de maintenance sur pylône peuvent être réalisés depuis une benne de service.
D'autant plus justifié quand on a des balanciers sans graissage ou l'entretien est minimum.
Les passerelles sont finallement peu utilisé, si ce n'est pour leurs propre contrôle.
Elles doivent être suivi soigneusement car peuvent representer un danger important en cas de rupture, peuvent provoquer du bruit, des vibrations.....
La motivation est aussi financière puisqu'elles coutent relativement chère et joue sur le dimenssionnement du pylône et de son embase.
C'est finallement de grosses structures qui servent peu si l'organisation avec benne de service est éfficace.
Mais c'est vrai qu'on peut tout de même avoir besoin d'acceder à l'équipement de tête depuis le sol dans certains cas. Alors l'opération est plus compliqué que avec des passerelles lourdes mais la fréquence faible le justifie.
Si tu dois changer un galet l'hiver (cause glace ou autre.....), les passerelles sont bien utiles!!!!!
(Pas le temps d'injecter le panier de service en ligne)
#10
Posté 19 juin 2014 - 09:52
Ce message a été modifié par pistenbully fan - 19 juin 2014 - 09:52 .
#11
Posté 19 juin 2014 - 11:35
johnnyclegg, le 19 juin 2014 - 09:02 , dit :
(Pas le temps d'injecter le panier de service en ligne)
Si tu es bien organisé (galet et outillage déja sur la benne) et que ton appareil s'y prête, c'est plus facile en benne que d'acheminer le materiel au pylône + monter le galet au balancier....
Après il y a des cas ou tu ne peux pas prendre la benne, mais cela se passe combien de fois dans la saison ??
Pour ce qui est du sauvetage, c'est sur que l'absence de passerelles ne facilite pas le travail.
Mais encore une fois, combien de sauvetage sur la vie d'un apppareil ??
Après je dis ça, c'est la justification des constructeurs pour supprimer les passerelles, je ne dis pas que c'est forcement idéal.
Ce message a été modifié par Ongland69 - 19 juin 2014 - 12:12 .
#12
Posté 19 juin 2014 - 13:33
Pour la Suisse, voir p.ex. ch. 562 Passerelles de pylônes de l'Ordonnance sur les téléphériques à mouvement continu (743.121.1, sur le site de l'OFT http://www.bav.admin.ch/). Voir en outre ch. 513 Préventions des accidents du travail où sont formulées des exigences d'ordre plus général.
C'est sûrement repris sous une forme ou une autre dans les normes EN ainsi que le cas échéant d'autres prescriptions nationales européennes. Pour les U.S.A. et le Canada je n'en sais rien car ils ont une approche règlementaire assez bizarre.
#13
Posté 19 juin 2014 - 19:34
Citation
ça existe ça ?
___________________________________________
www.skigranddomaine.net
#14
Posté 19 juin 2014 - 21:58
jacky carlingue, le 18 juin 2014 - 00:14 , dit :
Je ne penses pas dire de bêtise en précisant que si il est impensable de trouver un tel montage en France sur un appareil neuf, c'est monnaie courante outre atlantique.
Comme le dit TSD6 Arpette, le confort n'est pas au rendez-vous, il n'est pas illusoire de penser que la sécurité non plus...
Cependant, c'était un gros progrès pour l'époque.
Petit HS au passage, notez la forme des rayons des galets sur la photos, il y a fort longtemps que ce matériel n'est plus au catalogue />/>
Bien cordialement.
JC
Pour le côté sécurité, c'est pas forcément plus dangereux. Justement tu fera plus attention à t'attacher pour ta sécurité, alors que sur les RM récente tu te sentira invulnérable et t'oublira de t'attacher quant-il le faudra.
#15
Posté 20 juin 2014 - 13:14
Par contre, pour les accès qui ne sont pas équipés de lignes vie l'utilisation d'EPI n'est pas toujours possible de façon réaliste en pratique. P.ex. pour accéder au bout d'une flèche d'une grue à tour qui n'a pas de câble de sécurité je trouve moins casse-gueule de progresser sans assurage que de jongler sans cesse avec les mousquetons d'échafaudage.
Exemple de progression sans assurage (il est très compliqué de grimper une échelle non équipée d'un rail ou câble/corde pour anti-chute coulissant, la seule option est une progression en tête type escalade avec assurage par une autre personne au moyen d'une corde dynamique):
(aux U.S.A. il y a pas mal d'antennes de plus de 600 m de haut, voir ici:
http://en.wikipedia....e_United_States
ces structures haubanées sont très fines mais impressionnantes en hauteur et de nuit les balises lumineuses faussent la perception visuelle car on n'est pas habitué à des telles hauteurs de mâts).
Pour les grandes hauteurs le mouvement de la structure, même par vent faible, peu surprendre (surtout constructions métalliques, les cheminées en béton on ne les sent pas bouger).
Je ne conseille évidemment à personne de ne pas utiliser les EPI, simplement dans certains cas particuliers leur utilisation est quasiment impossible en pratique.
Ce message a été modifié par Velro - 20 juin 2014 - 13:23 .
#16 Invité_remontees_*
Posté 21 juin 2014 - 20:37
Aujourd'hui, peut-on dire que c'est une technologie pionnière qui a inspiré d'autres passerelles minimalistes du même type ?
Télésiège des Brévières (†), Tignes, PHB (photo Kaldini).
Ou alors ce type d'appareils utilisent-ils les Poma-Pass ?
#17
Posté 21 juin 2014 - 20:52
#18
Posté 22 juin 2014 - 12:18
En Suisse le port des EPI a longtemps été négligé, p.ex. contrairement à la France, le port du casque sur les chantiers autres que souterrains ne s'est démocratisé que relativement récemment et même encore de nos jours on trouve des ouvriers qui ne portent pas le casque sur les chantiers. Côté industrie également, il y a une quinzaine d'années, le port du casque n'était pas systématique même dans certaines usines à risque relativement élevé.
Les dispositifs anti-chutes d'échelles stationnaires sont relativement récents (quelques décennies) même si de nos jours ils équipent d'origine systématiquement toutes les échelles "à risques" (échelles non décalées dépassant une certaine hauteur, saur erreur la présence de crinoline joue également un rôle pour la hauteur limite mais je ne suis pas 100% sûr).
La Suisse a certainement repris les directives et prescritpions européennes.
Les anciennes échelles équipées de plates-formes de repos, indépendamment de leur hauteur, sont souvent dépourvues de rail ou câble/corde antichute.
Dans certains cas des rails pour anti-chute coulissant ont été rajoutés ultérieurement à des échelles existantes, ce qui s'avère parfois gênant en raison de la réduction de la largeur libre de chaque côté du rail. De plus certains chariots suiveurs coincent, parfois ils ont disparu ou ne sont pas compatible. Alors le plus simple est de grimper sans et de s'assurer pour se reposer et pour travailler.
Perso je trouve que le plus important est de disposer de plates-formes de repos et d'une crinoline, le reste est plus gênant qu'autre chose (y.c. le décalage tous les 4 - 5 m, je trouve plus fatiguant de constamment changer de côté que de grimper une échelle rectiligne, surtout pour les grandes hauteurs; monter 100 m par segments rectilignes de 20 m est moins pénible que de changer 20 fois de côté comme c'est le cas avec les grues récentes. par contre l'inclinaison des échelles des grues modernes rend l'ascension moins fatiguante).
Avec certaines cheminées industrielles à double paroi on est tellement serré entre l'échelle et l'isolation du conduit des gaz de funmées qu'une personne un tant soit peu enveloppée ne passe plus. Là pas besoin de crinoline car si on lâche les échelons on reste presque coincé en sandwich.
Les crinolines sont elles très gênantes si on porte un sac à dos. Dans certains cas on doit tirer un sac en-dessous de soi, ce qui est désagréable.
Pour en revenir à la vidéo, l'absence de rail ou ligne de vie fixe est surprenant mais là encore je suppose que les prescriptions n'exigent pas l'équipement rétroactif d'échelles existantes et d'un point de vue pratique les chutes d'échelles de grandes longueurs sont très rares et quand elles surviennent c'est souvent dû à des problèmes de santé (ou alcool, fatigue,...), givre, etc. (pour les U.S.A. voir les prescriptions OSHA, https://www.osha.gov/).
Le fait d'être à 10, 50, 100 ou 600 m du sol ne change pas grand chose pour une personne qui n'a pas le vertige.
#19 Invité_remontees_*
Posté 22 juin 2014 - 13:34
#20
Posté 22 juin 2014 - 14:25
Les EPI correspondent aux équipements de base obligatoires pour toute personne effectuant un travail pouvant entraîner des dommages physiques (donc sur les chantiers, dans les usines, ou ici travail en hauteur en ce qui concerne la maintenance des pylônes etc...).
En fonction du type de travail, les équipements peuvent varier, mais dans les EPI "classiques", tu retrouves tout ce qui est gants, casque, gilets, chaussures de sécurité, et j'en passe.
En espérant avoir répondu à ta question, même si je pense qu'on peut encore préciser le propos.
Ce message a été modifié par 91@g - 22 juin 2014 - 14:28 .