Echelle et garde-corps...
#1
Posté 18 avril 2009 - 12:09
En voyant tous les reportages sur tous les types de RM, et étant utilisateur de RM, j'ai constaté un petit détail : Très rares sont les pylônes ayant un garde corps sur les échelles ? Comment celà se fait-il?
Merci
Nonoremontées
#2
Posté 18 avril 2009 - 12:13
#3
Posté 18 avril 2009 - 22:18
http://www.remontees-mecaniques.net/forums/index.php?showtopic=7160&st=60&gopid=93737&#entry93737
#4
Posté 18 avril 2009 - 22:25
st baldoph, le 18 04 2009, 22:11, dit :
Aussois, le 18 04 2009, 12:13, dit :
on appelle ce câble "ligne de vie".
je présume qu'il y a un système autobloquant ou freinant, dans le cas de chute de l'échelle de l'opérateur.
Ce système s'appelle un anti-chute. photo
#5
Posté 18 avril 2009 - 22:28
lien : http://www.petzl.com/fr/pro/produits-verti...-sur-corde/asap
Ce message a été modifié par lux - 18 avril 2009 - 22:30 .
http://www.remontees-mecaniques.net/forums/index.php?showtopic=7160&st=60&gopid=93737&#entry93737
#6
Posté 18 avril 2009 - 22:30
Edit : ta modifier ton message, du coup mon message tombe à l'eau. lol
Ce message a été modifié par KoUiToU - 18 avril 2009 - 22:31 .
#7
Posté 19 avril 2009 - 02:04
Les crinolines permettent de se reposer en cours d'ascension et éventuellement de servir de repose-pied pour se tenir debout sans se fatiguer les bras (entre deux plates-formes de repos) par contre elles n'empêchent pas les chutes et peuvent s'avérer vraiment très gênantes avec un sac à dos ou un sac en bandoulière. Au final leur fonction est aussi passablement psychologique. Je me rappelle d'anciennes cheminées avec échelles extérieures sans crinolines ni ligne de vie, avec juste une plate-forme de repos tous les 15 ou 20 mètres. Pas de quoi s'inquiéter si on a l'habitude.
Les antichutes d'échelles sont souvent plus gênants qu'autre chose, surtout si le rail est au milieu entre les montants et/ou si le coulisseau ne suit pas librement. Personnellement je trouve peu utile l'assurage pour monter et descendre une échelle (du moins si on est seul), par contre c'est parfaitement justifié pour effectuer des travaux.
Idem pour se rendre au bout d'une flèche de grue à tour: Constamment mousquetonner/remousquetonner est finalement très gênant et les EPI peuvent même pésenter un danger car une boucle de longe peut s'accrocher à une aspérité etc. Je ne suis pas certain que le fait de rendre obligatoire les EPI antichutes pour accéder en bout de flèche d'une grande grue apporte réellement une sécurité supplémentaire. Sur certaines anciennes grues à tour (ou en cas d'erreur d'alignement des éléments de tour) on pouvait chuter sur la hauteur complète car les échelles n'étaient pas décalées (les plates-formes étaient de côté).
Les nouvelles grues avec sections d'échelles décalées de 4 à 5 mètres seulement sont pénibles mais malheureusement les normes ne permettent plus les section d'échelle très longues (à mon avis l'idéal serait env. 10 à 15 mètres car si on doit monter 100 m c'est franchement pénible de constamment changer de côté.
Un autre point concerne la fiabilité des anti-chutes. Certains modèles coulissant le long d'une corde ou câble vertical ne sont pas fiables dans certains cas de figure (p.ex. si on se penche en arrière), ce malgré les certifications selon EN (et je ne parle pas des points d'ancrage car c'est encore un autre sujet).
S'il est clair que les EPI augmentent la sécurité lors de travaux mêmes, pour les déplacements je ne suis pas sûr qu'ils augmentent toujours la sécurité réelle. Parfois ils encouragent hélas même une prise de risque supplémentaire.
Pour l'exemple du montage des pylônes, je suppose que les intervenants ont un harnais et se mouquetonnent avec une longe. Pour monter ou descendre d'un pylône il n'est pas vraiment utile de s'assurer (ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas le faire vu que dans certains cas c'est probablement obligatoire). A moins de vraiment faire le con et/ou d'être bourré je vois mal comment on peut tomber d'une échelle fixe. La vaste majorité des chutes d'échelles concenent des échelles mobiles.
Ce message a été modifié par Velro - 19 avril 2009 - 02:20 .
#8
Posté 19 avril 2009 - 14:23
Velro, le 19 04 2009, 02:04, dit :
C'est gonflé de dire ça, quand en plein hiver il faut faire une évacuation d'un télésiège plein de monde, qu'il faut monter au pylône avec 20 kilos de matériel sur le dos (cordes, bi-roulette... etc) tout ça dans le stress, personne n'est à l'abri d'une chute. Puis personne n'est à l'abri d'un évanouissement ou autre problème. N'oublions pas que sur les pylônes inclinés sa va, mais grimper en haut un pylône parfaitement droit de 20m de haut à 2500m d'altitude ou plus avec une seule main, dans l'autre la clé de 36, sa devient vite physique
Par contre oui c'est quand même génant aussi quand on monte sur un pylône et qu'il faut sortir le câble de la ligne de vie des fixations pour que l'anti-chute passe c'est un peu dangereux parfois.
#9
Posté 20 avril 2009 - 23:48
Mais il demeure que les chutes d'échelles fixes sont rares.
Monter avec une clé (ou autre chose) dans une main n'est pas une bonne idée. L'autre erreur, fréquente, est de se tenir aux montants au lieu des échelons. J'ai parcouru pas mal d'échelles de touts genres, y.c. des vraiment longues, et ja'i été le plus embêté avec celles munies d'anti-chutes. Je ne suis pas trop favorable aux anti-chutes d'échelles (s'il y a des paliers de repos) car souvent ils sont gênants. Un autre problème est que si le coulisseau n'est pas installé à demeure il faut être certain que le modèle utilisé soit bien adapté au câble ou au type de corde (et pas seulement la plage de diamètre car il y a deux sortes de cordes très différentes utilisées pour ce type d'application). Après souvent ça bloque sans compter des problèmes quand on passe d'une échelle à une plate-forme etc. Et il faut faire attention à toutes sortes de détails avec les EPI (je me rappelle avoir vu une personne qui a failli attacher sa longe à un anneau (métallique) du harnais destiné à l'accrochage du matériel, erreur mortelle en cas de chute).
#10
Posté 24 avril 2009 - 21:18
lorsque le stopchute marche bien, c'est pas très contraignant d'utiliser la ligne de vie, mais disons que sécurité du travail oblige, on se doit de respecter les consignes de sécurité en vigueur et donc d'utiliser tout matériel de sécurité adéquat.
sur les échèle sans ligne de vie, on est tenté par ne rien utiliser surtout si on a l'habitude ... mais bon, disons que ce n'est pas à recommander bien que, on est d'accord, monter un pylône de 15m sans rien mettre prendra une minute, si on utilise le stopchute, ça prendra 2 minutes et si on a pas de ligne de vie et qu'on pet les mousquetons dans les barreaux d'échèle (si tant est qu'ils soient dimensionnés pour), ça en prendre 4 ...
la même question de pose en fait sur des appareils conçus avant la réglementation sur la protection du travail sur les rm (vers les années 2000 en France) ou s'accrocher quand par exemple les passerelles ne sont peut être pas conçues pour stopper une chute facteur 2 d'1+1 mètre ... ...
si ça arrive et que la passerelle ne tient pas (passerelle ou tout autre point d'attache non conçu pour), non seulement tu tombes mais en plus tu te prend ce qui a cassé sur la g****** suivant un raisonement idiot .. mieux vaut pas s'accrocher au moins si tu tombes tu tombes tout seul ...
maintenant, les passerelles sont testées avec des lests qu'on fait tomber sur quelques mètres au bout d'une corde statique ... enfin, on s'éloigne de la problématique initiale ..
#11
Posté 24 avril 2009 - 21:44
Thomas, le 24 04 2009, 21:18, dit :
JAMAIS sur les barreaux, mais sur les montants de l'échelle, un barreau n'est pas conçu pour se prendre un choc aussi important.
#12
Posté 24 avril 2009 - 21:52
A savoir quand même, les caisses d'assurance maladies poussent de plus en plus leurs enquêtes lors d'accidents de travail.
Si il est avéré que l'opérateur a manqué à ses obligations en ne respectant pas " ces normes ", il risque de se retrouver en arrêt maladie plutôt qu'en accident de travail.
Vous percevez la différence? notament en cas d'accident grave laissant des séquels?
Alors que se soit sur une échelle ou en utilisant des outillages ( ou autres gestes professionnels ), exigez et respectez les normes de sécurités, je sais, c'est parfois fastidieux , mais c'est juste une habitude et un mode de vie.
Je ne suis qu'un ancien des RM, mais reconverti au ferroviaire, notament la sécurité des circulation et du personnel, et je peux vous dire que ça ne rigole pas sur ces sujets.
Désolé si j'ai été légèrement hors sujet.
#13
Posté 24 avril 2009 - 21:55
KoUiToU, le 24 04 2009, 21:44, dit :
Thomas, le 24 04 2009, 21:18, dit :
JAMAIS sur les barreaux, mais sur les montants de l'échelle, un barreau n'est pas conçu pour se prendre un choc aussi important.
j'ai dit barreau mais j'entendait tout point d'attache sur l'échèle ..
de plus c'est plus pratique de mettre le mousqueton sur le montant car cela permet de le placer 20cm plus bas et de le retirer 20cm plus haut, donc de gagner 40cm de progression sans le bouger ...
PS, je n'ai jamais dit que la sécurité était secondaire ... j'ai juste décrit quelques habitudes qu'on peut trouver ci et là .. hélas qui ne sont pas forcément les meilleures
#14
Posté 06 mai 2009 - 23:58
Soit on a un antichute d'échelle qui fonctionne correctement et suit sans trop embêter à la montée et à la descente, soit on n'utilise pas d'antichute lors de la progression, tout en s'assurant si nécessaire lorsque l'on fait une pause ou lorsque l'on effectue des travaux.
#15
Posté 07 mai 2009 - 01:20
J'ai un peu le vertige
#16
Posté 07 mai 2009 - 01:34
plus c'est haut et mieux c'est, enfin il ne faut pas non plus exagérer car une échelle de 25-30m on la sent passer. Mais quelle vue après
#17
Posté 07 mai 2009 - 04:39
Velro, le 6 05 2009, 23:58, dit :
Soit on a un antichute d'échelle qui fonctionne correctement et suit sans trop embêter à la montée et à la descente, soit on n'utilise pas d'antichute lors de la progression, tout en s'assurant si nécessaire lorsque l'on fait une pause ou lorsque l'on effectue des travaux.
sachant que, accessoire indispensable entre la longe en Y et le harnais : un absorbeur d'énergie. en effet, lorsqu'on progresse à la vertical avec ces longes, le risque de facteur 2 est important et ce facteur important n'est ni bon pour l'échèle ni pour le corps humain...
#18
Posté 07 mai 2009 - 11:04
A quelques détails près, les normes sur les EPI sont une bonne chose par contre je suis opposé aux certifications obligatoires avec cours et examens à la clé, genre IRATA etc. pour travaux sur cordes. Beaucoup de cours et d'examens sont chers sans forcément apporter beaucoup car c'est aussi avant tout une question de philosophie de sécurité et de pratique et cela ne s'apprend pas simplement en cours.
Ce message a été modifié par Velro - 07 mai 2009 - 11:05 .
#19
Posté 07 mai 2009 - 11:39
dj_jean_jean, le 7 05 2009, 01:34, dit :
plus c'est haut et mieux c'est, enfin il ne faut pas non plus exagérer car une échelle de 25-30m on la sent passer. Mais quelle vue après
30 [m] ça va encore. Certaines échelles font dans les 300 [m] (peut-être plus mais je n'en pas fait l'expérience)... Très fatiguant.
Petit hors-sujet: Les grues à tour autonomes ont des hauteurs de tour pouvant aller jusqu'à env. 100 [m], adossées à une construction les hauteurs sont quasiment illimitées (c'est plus un problème capacité de longueur de câble du tambour du treuil et de temps pour les levages, pour donner une idée, une très grande grue à tour à flèche relevable peut avoir un treuil de levage avec env. 400 [m] de câble de diamètre 32 [mm] (env. 5 [kg/m]), avec 15 tonnes de charge utile en brin simple, à 36 [m/mn] à 15 tonnes et env. 180 [m/mn] à 2 tonnes; en brin triple la charge utile est de 45 tonnes à portée minimale et 13 tonnes à 60 [m] de portée; pour être précis la charge utile varie légèrement en fonction de la hauteur à cause du poids propre du câble). A noter que depuis une cabine de grutier à 250 [m] du sol on ne voit plus grand chose de ce qui se passe en-bas.
Petite question: Comment monte-t-on les éléments d'une grue à 300 [m] sachant qu'aucune grue mobile n'atteint cette hauteur?
#20
Posté 07 mai 2009 - 12:55
Velro, le 7 05 2009, 11:39, dit :
C'est la grue qui s'automonte. Ce système à par exemple été utilisé pour monter les grues qui ont construit les piliers du viaduc de millau.
Une grue mobile vient monter la grue original de départ puis après c'est la grue elle même qui s'automonte en ajoutant et petit à petit au fur et à mesure des éléments modules à la collone porteuse qui viennent s'ajouter juste sous le sommet de la collone porteuse. Ainsi la grue monte en même temps que le pilié qu'elle monte.
Pour permettre au grutié de piloter pressisement sa grue, au niveau du point d'attache une camera est placé avec un écran dans la cabine de pilotage. Ces grues sont tellement haute que le pilote reste toute la journée là haut et à une petite salle en plus de sa cabine de pilotage où il peut se restaurer et se soulager.