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TPH du Fornet - Val d'Isère Von Roll - 1973

#1 L'utilisateur est hors-ligne   fan2montagne73 

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Posté 16 avril 2017 - 11:45

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Au sommaire de ce reportage :

  • Val d'Isère
  • Historique du secteur du col de l'Iseran
  • Le téléphérique du Fornet, un maillon d'accès au col de l'Iseran
  • Les infrastructures de la ligne
  • Au cœur du téléphérique
  • Autres photos
  • Le Fornet, un appareil peu fréquenté mais qui vaut le détour

Val d'Isère

Val d'Isère est une station de ski savoyarde située en bordure de la célèbre route du col de l'Iseran, plus haut col d'Europe avec une altitude de 2700 m. La station se compose de plusieurs villages et hameaux éparpillés tout au long de la vallée : La Daille (1750 m), Val d'Isère centre (1850 m), Le Laisinant et le Fornet. Ces parties de la station comportent toutes des remontées permettant de joindre n'importe quelle autre endroit sur le domaine.

Le domaine skiable s’étend sur près de 6300 hectares et comporte 52 remontées mécaniques (1 funiculaire, 3 téléphériques, 2 télécabines, 22 télésièges, 18 téléskis, 2 télécordes et 4 tapis) qui desservent 82 pistes (12 pistes noires, 22 pistes rouges, 34 pistes bleues et 14 pistes vertes). Lors de la saison estivale, les adeptes du ski d'été peuvent s'adonner à ce plaisir au pied du col de l'Iseran, sur le glacier du Pissaillas.

La renommée du domaine fut renforcée par de nombreux événements sportifs de ski alpin. La première compétition en date fut celle du Critérium de la Première Neige, organisée en 1955. Depuis elle fait partie intégrante du calendrier des épreuves de la FIS comme épreuve d'avant-saison. De plus la station a organisé les épreuves de descente (H), de slalom géant et de Super G pour les jeux d'Albertville en 1992. Plus récemment, en 2009, Val d'Isère fut hôte des Championnats du Monde FIS réunissant 504 skieurs de 73 pays différents.

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Le village en été.


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^^Cliquez sur l'image pour accéder à une présentation plus détaillée^^


Historique du secteur du col de l'Iseran


L'exploitation au Col de l'Iseran débute en 1962 par la construction d'un téléski conçu pour le ski d’été ; mais ce dernier n'est pas relié au reste du domaine pour la pratique du ski l’hiver. A cette époque, il n’y a que le téléski du Col, la piste du tunnel, et une montée skis sur l'épaule pour gagner le col de l'Iseran en hiver, autrement dit, aucun moyen.

Il faut attendre 1972, et le début de chantiers pour joindre le Pissaillas. Cette première chaine fut mise en service en 1973 pour les vacances de mars, comme d’ailleurs l’indique le commentaire de la vidéo citée à la fin du reportage. À cette époque on trouvait alors 2 chaînes de remontées qui permettaient de joindre le glacier skis aux pieds :
- La première et celle qui nous intéressera lors de ce reportage sera celle en partance du Fornet. En effet, en 1973 le téléphérique fut achevé et permettait d'accéder au pied du Signal. Ensuite, les téléskis du Vallon de l'Iseran I & II (aujourd'hui démontés et remplacés par une télécabine) et les téléskis du Col de l'Iseran I & II (Transcâble) assuraient la desserte jusqu'au col de l'Iseran.
- La seconde chaîne partait depuis Solaise. Après une montée avec les téléskis du glacier, on pouvait joindre le versant du col avec le télésiège des Leissières, ou celui du 3000 et par la suite emprunter les téléskis du Col de l'Iseran I & II.

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La gare aval du téléphérique, en 1973 (Photo : monchu)

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Les téléskis du Vallon de l'Iseran cette même année (Photo : monchu).


Les téléskis du vallon de l'Iseran étaient tout simplement le téléski de la Pyramide et le téléski du Signal avant la transformation de leurs tracés en 1976. Cette année là, le téléski de gauche a sans doute été prolongé pour atteindre la côte 2940 : il a alors été renommé Signal et celui de droite Pyramide. Voici une vue aérienne de IGN prise à l’été 1972, montrant la gare amont du téléphérique en construction, ainsi que les gares aval des téléskis du Vallon de l'Iseran I & II :

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La vue aérienne IGN de 1976, DR.


1983 a vu la construction de la télécabine du Vallon (Agudio) qui a permis un accès au pied du col directement au sortir du téléphérique. On assistait donc à une révolution au niveau de ce secteur puisqu'il y avait possibilité de joindre le Pissaillas sans chausser les skis.
Enfin en 2006 les antiques téléskis des Pyramides ont été démantelés pour laisser place à un télésiège 4 places (Poma) empruntant le même tracé. Dans le même secteur, le téléski du Signal fut démonté et remplacé par deux téléskis de marque Montaval.

Depuis cette date rien n'a changé, sauf les gares du téléphérique qui ont subi une grosse rénovation il y a peu, spécialement la gare aval. Ainsi la façade a été habillée il y a quelques années dans le but d'embellir un mur en béton assez triste et l'intérieur à été repensé. Certaines images de l'ancien intérieur sont célèbres puisqu'elles ont été prises dans le film Les bronzés font du ski (1979), dans la scène où Popey se prend les skis dans la tête...
Si vous voulez voir les photos cliquez sur ce lien : Lien forum

Ci-dessous la gare aval dans son ancienne configuration. Elle présentait des murs en béton bruts et des piliers de chaque côté d'une voie.

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La gare lors des premières années de son ouverture.

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La cabine et le restaurant.

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Puis la gare amont avec une vue sur l'arrête des Leissières.


On avance de quelques années pour trouver la remontée avant sa modernisation.

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Une vue d'ensemble de la gare aval.

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Une vue latérale.

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Et enfin les sabots et les quais.


Le téléphérique du Fornet, un maillon d'accès au col de l'Iseran

Le téléphérique du Fornet est une installation du constructeur Suisse Von Roll datant de 1973. Située dans le fond de la vallée, elle jouxte la route du col de l'Iseran et permet également un accès à ce secteur. La localisation de ce téléphérique lui permet d'acheminer les touristes au pied de la télécabine du Vallon et du télésiège des Pyramides, offrant ainsi la possibilité de rejoindre le pied du glacier du Pissaillas. De plus cet appareil comporte une caractéristique essentielle : sa vitesse. En effet, de 10 mètres par seconde, elle offre une liaison rapide et cela lui a même valu le titre de téléphérique le plus rapide du monde durant quelques années.
La remontée dessert aussi de très belles pistes de niveaux divers allant de la bleue à la noire. Celles-ci empruntent pour la plupart la route vers le col de l'Iseran sur des portions différentes (excepté la piste de la Forêt).
Enfin, une fois au sommet vous pourrez admirer la vue sur la vallée de Val d'Isère, la Pointe de Leissières et le Col de l'Iseran, point central d'intérêt de tous skieurs de passage dans la station.

Le téléphérique dessert les pistes suivantes :

  • Mangard : Piste bleue relativement longue qui emprunte la route vers le col de l'Iseran. Elle permet de se rendre vers la gare aval de la remontée. On notera aussi que celle-ci permet de joindre la piste Cognon et un restaurant d'altitude.
  • Cognon : Piste rouge variante de la piste Mangard. Elle "coupe" en quelques sortes la piste précédente.
  • Forêt : Piste noire non damée qui longe la ligne de la remontée sur toute sa longueur a travers la forêt du Fornet. Pour y accéder, il faut prendre une petite portion de Mangard et ensuite prendre le mur sur la gauche.


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Voici la situation de la remontée au sein de l'Espace Killy.

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Puis sur le secteur de Val d'Isère.


Caractéristiques administratives :

Type d'installation : Téléphérique à va-et-vient
Maître d'ouvrage : STVI (Société des Téléphériques de Val d'Isère)
Exploitant : Val d'Isère Téléphériques
Constructeur : Von Roll
Année de construction : 1973

Caractéristiques d’exploitation :

Saison d'exploitation : Hiver
Capacité : 80 personnes + 1 conducteur
Débit : 1000 personnes/heure
Vitesse d'exploitation maximale : 10 m/s

Caractéristiques géométriques :

Altitude aval : 1944 m
Altitude amont : 2327 m
Dénivelée : 383 m
Longueur développée : 1029 m
Longueur horizontale : 967 m
Pente moyenne : 39,6%

Caractéristiques techniques :

Emplacement motrice : Aval
Motorisation : Courant continu - puissance nominale 626 kw

Câbles porteurs : 2 câbles par voie - diamètre 44 mm
Emplacement tension des câbles porteurs : Aval
Type de tension : Contrepoids
Masse des contrepoids : 4 x 108 tonnes

Câble tracteur supérieur : Diamètre 30 mm
Câble tracteur inférieur(lest) : Diamètre 29 mm
Emplacement tension du câble tracteur : Aval
Type de tension : Contrepoids
Masse du contrepoids : 26 tonnes

Nombre de pylônes : Aucun
Nombre de cavaliers : 4 x 2

Nombre de véhicules : 2


Les infrastructures de la ligne

La gare aval

Située à 1944 mètres d'altitude, la gare est à proximité directe de la route du col ainsi que des arrêts de bus desservant le hameau du Fornet. Un petit bar/restaurant "Les Corsets" est situé juste en dessous de celle-ci.
Côté intérieur elle possède un guichet de vente des forfaits ainsi que des toilettes (toujours appréciables en bord de piste). La motorisation et les systèmes de tension des câbles se trouvent également dans cette gare.

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Pour commencer la gare depuis l'amont de la ligne.

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La gare depuis la ligne.

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Une vue de la gare depuis l'arrivée des pistes.

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Nous nous rapprochons de celle-ci.

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Une vue de 3/4.

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Continuons sur son profil.

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Une autre vue de 3/4 avec les quais en fond.

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La façade avec un soleil radieux.

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Puis l'autre profil de la gare.

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Les quais.

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Une cabine au départ.


La ligne

D'une longueur de 1029 m et d'un dénivelé de 383 m, elle ne comporte aucun pylône et est de pente croissante. La ligne compte également quatre cavaliers qui permettent aux câbles tracteurs de rester au plus proche des deux câbles porteurs.

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Notre cabine nous attend, embarquons !

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Les premiers mètres de la ligne qui nous permettent de quitter la gare.

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Passage au-dessus de la source de l'Isère.

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Continuons...

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Le premier cavalier.

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Un léger surcroît de pente.

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La seconde cabine en approche.

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Un second cavalier.

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Le croisement des cabines.

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Un troisième cavalier.

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Nous attaquons la dernière partie de la ligne.

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Le dernier cavalier.

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Plus que quelques mètres.

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Nous voilà arrivés en gare amont.


La gare amont

Elle est située à 2327 mètres d'altitude, au sommet d'un promontoire rocheux. Son bâtiment est jumelé avec celui de la télécabine du Vallon de l'Iseran et sur son flan droit nous pouvons également trouver un bar/restaurant : "Le Signal". On notera aussi qu'elle a été partiellement refaite au niveau des quais, en revanche les façades sont toujours dans leur état initial.

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Pour commencer une vue d'ensemble depuis la piste des Pyramides : la gare et les autres bâtiments et remontées à proximité.

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Puis depuis la piste de la Forêt, montrant son profil.

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De 3/4.

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Du dessous.

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Et enfin une vue plus large avec une cabine en approche de la gare.

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Puis pénétrons sur les quais de débarquement avec une vue sur la façade de la gare.

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Quelle remontée prendre ???

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Une cabine en approche.

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Et enfin la liste de toutes les remontées présentes sur le secteur Fornet/Iseran.


Au cœur du téléphérique

L'ensemble des mécanismes de la remontée se situe en aval de la ligne. Le système moteur est relativement courant quand à sa conception : un groupe moteur, un réducteur et une poulie à double enroulement assurent la marche de la remontée. De nos jours presque aucune pièce n'est d'origine (à part les cabines qui seront changées d'ici 3 ans). Quand au S.A.V il est assuré par Garaventa (filiale du groupe Doppelmayr qui est aussi l’acquéreur de Von Roll), qui fournit pièces et main d'oeuvre.
Nous pouvons aussi mettre en lien cette appareil avec le téléphérique de la Grande-Motte. En effet ils sont été tous deux construits à la même époque et comportent des systèmes semblables (de l'entreprise Von Roll).

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Pour commencer le moteur principal de l'installation.

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Puis le réducteur.

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La poulie ainsi que l'arbre en provenance du réducteur.

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Un plan plus large sur la poulie.

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Les freins à mâchoires.

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Mécanismes de freins. Aussi bien les freins de service que les freins d'urgence agissent sur la poulie motrice.

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Centrale hydraulique des freins.

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Le moteur électrique de secours couplable avec le réducteur via 8 courroies (à positionner dans les gorges situées sur la gauche).

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Le groupe électrogène de secours Caterpillar de face.

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Et de profil.

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Les deux poulies de déviation sur le contrepoids du câble porteur

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La poulie de renvoi fixe avec garde-câble (ajouté plus tard) permettant un double enroulement sur la poulie motrice.

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La poulie motrice à double enroulement avec les garde-câbles (ajoutés plus tard). Le câble passe par la poulie de renvoi de la photo précédente placée légèrement en oblique pour permettre un passage du câble d'un côté dans la gorge gauche pour le laisser sortir de l'autre côte et le faire remonter dans la gorge droite.


Passons à présent aux câbles porteurs....

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Le système de tension des câbles porteurs, composé du porteur et de deux câbles de secours au cas où le principal lâcherait.

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Une autre vue du système de tension des porteurs, plus haut dans la gare.

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Idem.

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Le type de câble porteur utilisé (celui présenté est celui de l'ancien téléphérique de Solaise)

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Vue en coupe.

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Puis un "panier à salade" qui permet de fixer le câble porteur en conservant sa forme.

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Un schéma technique de "panier à salade".


Puis allons visiter le poste de commande...

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Compteurs sur le tableau de commande.

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L'autre partie.

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Les commandes sur écran tactile.

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Et enfin l'automate qui assure la marche quasi-automatique de la remontée.


Autres photos

Les cabines du téléphérique sont d'origine et ont été construites par le suisse CWA ; elles ont une forme ovale.
Quand aux chariots ils sont composés de 24 galets (12 de chaque côtés).

Commençons par les cabines.

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Une vue d'ensemble de la cabine.

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Nous pouvons remarquer l'inscription "Vous emporter au delà des sommets" sur l'avant ainsi que le logo de la station sur le dessous de la cabine. De plus observons les freins de chariot attelés en amont des galets.

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L'intérieur avec un design simpliste.

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À gauche...

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À droite, avec le tableau de commande de la mise en marche de la remontée.


Puis les chariots.

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La ligne de galets sur le sabot en gare aval.

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Une vue de dessus du chariot.

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Et un zoom sur un couple de galets.




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La totalité de la ligne.

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Détail de deux cavaliers.

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La ligne et les câbles...

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...avec le chariot.

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Le croisement des cabines.

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La butée sur le sabot. C'est en réalité un ressort qui est chargé de stopper la course des cabines.

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La piste Mangard, imaginez-vous skier dessus en hiver et la monter en voiture ou à vélo l'été !

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Et la piste de la forêt, un mur bosselé très agréable les jours de poudreuse.


Le Fornet, un appareil peu fréquenté mais qui vaut le détour

Le téléphérique du Fornet est, vous l'aurez compris, un appareil relativement excentré par rapport à Val d'Isère ; c'est d'ailleurs à cause de cela qu'il reste assez secondaire. En effet la liaison avec glacier s'effectue le plus souvent par le télésiège des Lessières ce qui évite de redescendre dans la vallée. Cependant les pistes calmes et forestières ainsi que l'appareil au style vintage valent le détour. Je pense d'ailleurs que ce téléphérique mérite autant d’intérêt que de nouveaux appareils toujours plus gros.
En outre c'est une sorte de retour au ski des années 70' qui fait l'originalité de cette remontée.

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Le téléphérique, une remontée pas comme les autres.


Je remercie toute l'équipe du téléphérique pour son accueil, sa disponibilité et ses réponses à mes questions tout au long de la semaine ; ainsi que le responsable de l'installation pour la visite de la salle des machines (très instructive).

Compléments à ce reportage :


La vidéo tirée de la banque d'image de l'INA datant de 1973


L'histoire plus détaillée de Tignes et Val d'Isère
Skipass.com

Le plan interactif des remontées des deux stations
R'montagne

L'historique des remontées de la station
Haute Tarentaise.net


Photos : Fan2montagne73 et J'ib
Dates de prises de photos : 9 et 11 avril 2017 (pour les miennes)

Ce message a été modifié par fan2montagne73 - 23 octobre 2017 - 10:22 .

Ici jamais notre regard ne quitte l'objet à conquérir,
Ici on contemple notre but,
Et la vue élève l'esprit.
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#2 L'utilisateur est hors-ligne   fan2montagne73 

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Posté 16 avril 2017 - 11:50

Voilà mon tout premier reportage sur Val d'Isère.

N'hésitez pas à me faire parvenir vos avis et suggestions ;)
Ici jamais notre regard ne quitte l'objet à conquérir,
Ici on contemple notre but,
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#3 L'utilisateur est hors-ligne   Clément05 

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Posté 16 avril 2017 - 12:05

Merci pour ce reportage complet avec de belles photos :) . Tu feras attention, il y a quelques photos qui ne s'affichent pas dans ta partie technique ;) .

EDIT : Corrigé par auteur du reportage

Ce message a été modifié par Clément05 - 16 avril 2017 - 12:19 .

Reprise de mes photos et contenus interdite sans autorisation au préalable.
0

#4 Invité_remontees_*

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Posté 16 avril 2017 - 12:07

Merci pour ce reportage !

Si je peux me permettre, il n'y a pas de souci sur l'affichage des photos techniques chez moi.
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#5 L'utilisateur est hors-ligne   valcelouis 

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Posté 16 avril 2017 - 13:02

Beau reportage très complet :) Merci.

Belle sérigraphie sur les bâtiments. Le panneau d'ouverture des RM en G2 avec leurs horaires est top !

;)
0

#6 L'utilisateur est hors-ligne   j'ib 

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Posté 16 avril 2017 - 19:45

Merci pour le reportage. :)
Sur la bannière tu peux enlever le logo de la STVI puisqu'il n'est plus d'actualité et en plus ce n'est plus le bon nom !
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#7 L'utilisateur est hors-ligne   Rothorn 

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Posté 17 avril 2017 - 00:21

GRand merci de la présentation de cet ancien téléphérique, le troisième maintenant de ce type de la maison von Roll.

Cabines comme Klewenalp, machinerie comme Petit-Cervin et Grande-Motte.

Permets-moi quelques observations, que je sois pas toujours au clair quant à tes descriptions de l'intérieur aval.

1. Je ne sais pas si on peut qualifier de "classique" cette disposition avec tension tracteur sous la machine. ça arrive, mais n'est de loin pas la règle.

2. Poulie à double enroulement. La photo de face que tu montres me semble la poulie motrice, tandis que le câble passe de côté de la poulie folle pour descendre sur le poids tendeur, que j'appellerais pas poulies retour, mais de déviation - le terme de retour étant réservé à la station lest.

3. Tu dis "passons aux câbles porteurs et tracteur", et les images directement en dessous ne montrent que le porteur. Cette imprécision fait rechercher, et c'est pas très clair avec ces câbles ouverts qui solidarisent les principaux porteurs que l'on ne voit à peine (derrière le "haricot").

4. Quant aux chariots, il vaudrait mentionner qu'il s'agit du système Habegger à freins surajoutés, puis repris par von Roll. La mention "système de freinage" sous une image pleins tuyaux sur le chariot n'est pas évidente: est-ce les tuyaux dirigent les freins en amont du chariot? (qu'on peut désateler pour révision, sans ouvrir la tomme-ancrage des tracteur et lest).

Bonnes Pâques !! :rolleyes:/> :rolleyes:/>

Ce message a été modifié par Adrian 59 - 17 avril 2017 - 00:33 .

1

#8 L'utilisateur est hors-ligne   fan2montagne73 

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Posté 17 avril 2017 - 08:58

Salut,

Merci à tous pour vos retours très positifs !!

Citation

Sur la bannière tu peux enlever le logo de la STVI puisqu'il n'est plus d'actualité et en plus ce n'est plus le bon nom !

Pourrais-tu me dire quel est le nom et l'éventuelle logo STP ?? ;)

Citation

Le panneau d'ouverture des RM en G2 avec leurs horaires est top !

Tous les panneaux de la station sont comme ça, ils ont de la gueule !

Citation

Permets-moi quelques observations, que je sois pas toujours au clair quant à tes descriptions de l'intérieur aval.

Merci Adrian c'est modifié ;)

Donc merci à tous et bonnes pâques :)
Ici jamais notre regard ne quitte l'objet à conquérir,
Ici on contemple notre but,
Et la vue élève l'esprit.
0

#9 L'utilisateur est hors-ligne   Velro 

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Posté 18 avril 2017 - 07:44

Merci pour ce reportage.

Pour un constucteur suisse les stations non couvertes sont atypiques, en particulier pour cette époque. Cette spécificité a certainement été imposée par le maître d'ouvrage.

On notera également qu'une suspente conventionnelle, c.à.d. non fermée, a été retenue, ce malgré l'absence d'ouvrage de ligne. De nombreux grands TPH à va-et-vient sans pylônes ont des suspentes symétriques fermées (ce qui permet de solliciter symétriquement le tube porteur de suspente et rend accessoirement tout déraillement complet impossible, un déraillement total étant toutefois quasiment exclu même avec une suspente conventionnelle; les chutes de chariot suite à déraillement total sont très rares, voir p.ex. l'accident du Pic de Bure).

L'entraînement auxiliaire ou de secours (je confonds toujours la terminologie alors que récemment un membre du forum avait expliqué la différence, soit via réducteur ou non, et j'avais même posté l'extrait de l'ancienne réglementation suisse; j'ai essayé de rechercher mais sans succès) de type Diesel-électrique est également atypique.

La photo avec la légende "Freins d'urgence" (appelé en général "Frein de sécurité" même si la traduction anglaise est "Emergency Brake" pour éviter une confusion d'abréviation avec "Service Brake") montre en tout cas deux parties de pinces du frein de service (selon les étiquettes). Il est possible que les pinces BB et SB soient par ordre alterné.
Pour être précis, la quasi totalité des TPH à va-et-vient ont un seul frein de service et un seul frein de sécurité, chacun de ces deux freins pouvant comprendre une ou plusieurs pinces (mâchoires) à ouverture hydraulique ou parfois électrique voire, rarement, pneumatique.
Le frein de sécurité doit agir directement sur une poulie motrice ou une contre-poulie avec friction suffisante alors que le frein de service peut lui également agir en entrée de réducteur.

La poulie avec la légende "Poulie motrice" n'est pas une poulie motrice, il doit s'agir d'une contre-poulie (ici non freinée).

Il serait intéressant d'avoir une photo du frein de chariot.

Ce message a été modifié par Velro - 18 avril 2017 - 07:49 .

1

#10 L'utilisateur est hors-ligne   jclf 

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Posté 18 avril 2017 - 17:53

Merci pour ce reportage très complet ! Image IPB

Quelques remarques :

Citation

Située à 1938 m d'altitude la gare est à proximité directe de la route du col ainsi que des arrêts de bus desservant le hameau du Fornet, de plus elle est posée sur un petit bar/restaurant "Les corsets".

Un peut lourd (on emplie complément sur compléments à la phrase initiale qui est : "la gare est à proximité directe de la route", je conseille de couper la phrase en deux :
Située à 1938 m d'altitude, la gare est à proximité directe de la route du col ainsi que des arrêts de bus desservant le hameau du Fornet. Un petit bar/restaurant "Les corsets" est situé juste en dessous de celle-ci.

Citation

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La poulie motrice.


Non, comme déjà dit, il s'agit de la poulie de renvoi fixe permettant un double enroulement sur la poulie motrice.

Un petit schéma explicatif rapide du double enroulement avec tension (en rouge le câble) :
Image IPB
C'est le même principe qui est utilisé sur le téléphérique de la Grande Motte.

Citation

Le système de tension des câbles porteurs, composé du porteur et de deux câbles de secours au cas où le principale lâcherai.

Câble : nom masculin


Citation

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De face.

Cela n'a pas vraiment de sens de parler de vue de face d'un câble, il serait bien plus juste de parler d'une vue en coupe.

Citation


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Puis un solidarisant du câble porteur qui permet à celui-ci de garder sa forme et de ne pas défaire.

Sur du terme ? car à ma connaissance c'est juste un participe présent, et pas un nom. A moins que ce ne soit un invention des gens du métier Image IPB.

Citation

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Voici d'ailleurs un schéma technique du solidarisant.

Une rotation de l'image de 90° ne ferait pas de mal.

Pour le solidarisant, je cherche le terme et il ne me revient pas. Faudrait que je fouille dans d'autres reportages (mais peut-être que je me trompe).
_____________

Une petite remarque : change la qualité de redimensionnement de tes images (je ne sais pas quel logiciel tu utilise) car elle ont un affreux crénelage. Quelques exemples où c'est très visible :

Les piliers et les bords de fenêtre ici :
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Les câbles là :
Image IPB

Mais globalement c'est la cas sur toutes les photos.

Comme je disais, ça dépend du logiciel utilisé, certains réglages sont parfois possibles sinon il faut en essayer un autre.
____________

Enfin pour fini, petite anecdote : la célèbre scène dans les bronzés font du ski où Popeye se prend les skis dans la tête lorsqu'il font la queue a été tournée dans la gare du téléphérique du Fornet (on reconnait les murs blancs avant la récente rénovation de la gare).
Et il me semble que ce c'est la seule remontée du film encore existante.

Quelques photos de la scène en question :

Image IPB

Image IPB

Image IPB

5

#11 L'utilisateur est hors-ligne   10sami52 

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Posté 18 avril 2017 - 22:05

Merci pour ce reportage fan2montagne73. ;)

Concernant le "solidarisant", si on regarde dans les quelques reportages des TPH à va-et-vient de la BDD, ces fameux "solidarisants" sont nommés paniers à salade ou salades tout court.

Dans le reportage sur le TPH de la Croix de Culet à Champéry:

Citation

Les câbles sont donc directement relié aux contrepoids grâce à un panier à salade.


Ou encore dans celui concernant le TPH Sorenberg-Brienzer-Rothorn:

Citation

Il est à noter que comme tout les TPH de ce type, le câble tracteur n’est pas un seul câble en boucle épissure mais deux câbles distincts relié aux chariots de chaque cabines par une salade (pièce conique ou le câble est effilé puis rentré dans ce culot ou il est ajouté du métal en fusion pour solidariser le tout)


Je tiens à préciser que ça n'a rien à voir avec le légume. :ph34r:
Quoi? Mais je suis déjà en train de sortir. -----> []

Ce message a été modifié par 10sami52 - 18 avril 2017 - 22:42 .

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#12 L'utilisateur est hors-ligne   Velro 

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Posté 19 avril 2017 - 06:33

A mon avis le terme de contre-poulie est correct dans ce contexte.

Le terme "salade" est utilisé couramment en France, la terminologie formelle est différente.
Voir p.ex. ici:
https://www.bav.admi...etescoulees.pdf

Par opposition aux têtes sèches qui ne sont donc pas coulées (p.ex. avec du plomb et, plus récemment, également avec des résines à deux composants).
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#13 L'utilisateur est hors-ligne   Rothorn 

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Posté 19 avril 2017 - 10:31

@fan2montagne

Désolé, maintenant c'est pire

Citation

Le système Habegger à freins surajoutés (repris par von Roll) sur le haut de celui-ci.
.

Les autres remarques n'étant pas considérées, pas grave, on comprend quand-même.

Mais mon truc tu as complètement chamboulé. Tu vois dans l'image de la cabine sortant de gare ce que je voulais dire:

Les freins de chariot sont ajoutés en amont des galets (terme pour les "roues") et pas les tuyaux surajoutés sur le corps du chariot.
0

#14 L'utilisateur est hors-ligne   fan2montagne73 

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Posté 19 avril 2017 - 11:23

Salut à tous et merci;

Vous l'aurez compris je n'y connais rien de chez rien en mécanisme, donc ne soyez pas énervés si je ne comprends pas :ph34r:
Pour toutes les remarques faites je vais tout corriger d'ici aujourd'hui ou demain à la limite...

Bonne journée et merci pour vos conseils ;)
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#15 L'utilisateur est hors-ligne   Velro 

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Posté 19 avril 2017 - 11:37

Suite à l'accident de Bettmeralp on a favorisé la configuration avec chariot de frein en tête de chariot ou des pinces de frein de chariot intercalées, le but étant d'éviter un soulèvement des mâchoires des freins en cas de rupture du câble tracteur supérieur ou du câble tracteur inférieur.

Si on prend comme exemple un grand TPH125+1 Von Roll/Doppelmayr, le chariot du frein de voie est attelé au châssis principal du chariot au moyen d'un bras vers l'extrémité duquel se trouve un axe avec une douille-rotule, ce qui permet un certain débattement angulaire. L'ensemble fait env. 3 m de long et a une masse proche de 1500 kg. (Pour les TPH à va-et-vient les termes "frein de chariot" et "frein de voie" sont équivalents.)

Les TPH à va-et-vient récents sont pour la plupart dépourvus de frein de chariot car suite au nivellement par le bas de certaines exigences sécurité, l'obligation de frein de chariot pour les grands TPH a va-et-vient a été supprimée avec les normes européennes (les Italiens et les Allemands étaient opposés à cette modification et les experts ont des avis partagés sur la question).
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#16 L'utilisateur est hors-ligne   jclf 

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Posté 26 avril 2017 - 16:50

Un reportage d'époque dans les archives de l'INA : https://www.ina.fr/video/LXF00008810

A noter :
- "le téléphérique le plus rapide d'Europe" avec 36 km/h soit 10 m/s, une erreur de journaliste ???
- et une fin de reportage sr les monoskis, qui à l'époque ressemblaient vraiment à un seul ski avec deux fixations Image IPB !
- le début du reportage montre une vue depuis le sommet de Solaise on ont voit distinctement les téléskis qui précédaient le TSF4 du Lac (aujourd'hui remplacé par une paire de tapis), le TDS6 Madeleine et le TSD6 Glacier !
- le passage de la crête par l'ancien TSF2 des Leissières.
2

#17 L'utilisateur est hors-ligne   fan2montagne73 

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Posté 26 avril 2017 - 18:50

Merci jclf pour la vidéo je vais la télécharger et la mettre en annexe pour cet appareil ;)
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#18 L'utilisateur est hors-ligne   Rothorn 

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Posté 26 avril 2017 - 20:31

@ fan2montagne73

Je prends la publication du reportage pour occasion de revoir les points délicats, c'est beaucoup amélioré, cependant il reste des équivoques que voici: (dans l'ordre des images)

1. Poulie de renvoi: à remarquer : garde-câble ajouté plus tard (à mon avis éxagéré)

2. poulie motrice à double enroulement. on voit pas beaucoup de la poulie, puisque prise de profil. Peut-être noter: garde-câbles ajoutés plus tard; le câble passe par la poulie de renvoi légèrement tournée pour assumer d'un côté la gorge gauche et laisser sortir de l'autre côte pour faire remonter le câble dans la gorge droite.

3. Poulies de dérivation: doit être déviation.

4. Chariots construits par le suisse CWA: doit être cabines par le suisse CWA.

5. zoom sur la cabine, avec le logo etc. ICI, il vaut remarquer: freins de chariot attelés en amont des galets (c'est la seule fois qu'on les voit).

6. Rayer la mention plus bas où on ne voit point de freins, mais juste des tuyaux.

D'avance merci et tout de bon ! :rolleyes:/> :rolleyes:/>

Ce message a été modifié par Adrian 59 - 26 avril 2017 - 20:35 .

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#19 L'utilisateur est hors-ligne   daphnis 

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Posté 27 avril 2017 - 13:18

Merci pour ce très beau reportage.

Petit détail, ce que tu indiques comme étant la piste cognon fermée est en réalité le tracé de la route de l'Iseran continuant vers le Pont St-Charles. L'appellation "Piste fermée" est là uniquement pour dissuader les skieurs qui aimeraient continuer sur cette route. La piste Cognon part bien plus en aval de la piste Mangard.
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#20 L'utilisateur est hors-ligne   fan2montagne73 

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Posté 27 avril 2017 - 18:07

Salut

Citation

Petit détail, ce que tu indiques comme étant la piste cognon fermée est en réalité le tracé de la route de l'Iseran continuant vers le Pont St-Charles. L'appellation "Piste fermée" est là uniquement pour dissuader les skieurs qui aimeraient continuer sur cette route. La piste Cognon part bien plus en aval de la piste Mangard.


En effet mais la piste était balisée et damée. Elle était fermée car lorsqu'on regardait la fin de la piste (soit le début de la route du col) la neige laissait place au bitume. Mais c'est une très bonne remarque puisque le vrai départ ne se situe pas là, la piste n'est peut être pas répertoriée...
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