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Europa-Park, qui devrait attirer quelque 5, 6 millions de visiteurs cette année, va dévoiler ce mardi soir un projet innovant de téléphérique sur le Rhin. Mais le projet, déjà surprenant, serait plus ambitieux. Emmanuel Macron vient de saluer ce soir sur Twitter ce projet d'investissement.
Les Mack, propriétaire du deuxième parc d’attractions d’Europe, ne sont jamais à court d’idées. À peine achevée la mue spectaculaire du quartier français et en pleine construction du parc aquatique Rulantica – le plus gros investissement depuis la création du parc en 1975 – ils travaillent sur de nouvelles évolutions, à cinq ou dix ans. Ces francophiles, qui apprécient l’Alsace, rêvent d’un téléphérique qui traverserait le Rhin vers notre région. Mais pas seulement.
Roland Mack, le propriétaire du parc, et l’aîné de ses fils, Michael Mack, directeur de Mack Media, qui a fait entrer Europa-Park dans l’ère virtuelle, ont présenté dimanche soir leur projet au président Emmanuel Macron. Porté par la famille, il s’inscrit dans la volonté de la nouvelle génération d’innover, mais aussi de s’ancrer davantage en France. Emmanuel Macron ne pouvait qu’être séduit par ce projet transfrontalier. De plus, il partage avec Michael Mack, qui est de sa génération, l’intérêt pour les nouvelles technologies. Sans oublier l’Europe que son père a toujours défendue…
« C’est une chance inouïe pour l’Alsace, pour sa stratégie économique et l’attractivité touristique, que ce partenariat avec un des plus beaux parcs d’attractions du monde », s’enthousiasme le président du Grand Est, Jean Rottner, qui a assisté à l’entrevue de dimanche soir à la préfecture à Strasbourg (nos éditions d’hier).
« Tous en ordre de bataille »
Il en avait aussi parlé au président Macron lors de la préparation du voyage. Son homologue écologiste du Bade-Wurtemberg, Winfried Kretschmann, était également présent. Car s’il doit aboutir, ce nouvel investissement, tout à fait original, financé par la famille Mack, nécessitera l’appui des pouvoirs publics des deux côtés du Rhin. « Nous sommes tous en ordre de bataille, au service de projet », se félicite le président Rottner.
Les Mack en présenteront les grandes lignes, ce mardi soir à Rust. Ils vont profiter de l’installation de Michael Mack comme « consul honoraire de France », en présence de l’ambassadrice Anne-Marie Descôtes, venue de Berlin, mais aussi des autorités allemandes, Frank Scherer, sous-préfet de l’Ortenau et président de l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau et Bärbel Schäfer, présidente du Regierungspräsidium de Freiburg, pour marquer ce nouvel engagement.
Monique Jung, directrice de l’ADIRA, sera présente. Elle suit déjà le dossier du centre de recherche-développement de Mack Media que Michael Mack projette d’implanter à Plobsheim.
Frédéric Bierry, président du conseil départemental du Bas-Rhin, et Robert Herrmann, président de l’Eurométropole de Strasbourg, et d’autres maires du sud de Strasbourg, ont été mis au courant du dossier. « Il y a plusieurs emplacements possibles, on en est encore au stade des études et des réflexions », indiquent les élus qui n’ignorent rien des enjeux fonciers, ni des contraintes administratives et environnementales qui existent dans les deux pays.
Avec Rulantica, les Mack ont montré qu’ils savaient mener un débat public pour faire accepter un investissement de 150 M€ par la population concernée. Une expérience qui pourra leur servir en France. Cette liaison téléphérique, qui partirait du parc, situé à 3 km à vol d’oiseau du Rhin, devrait ensuite déposer ses « passagers » quelque part dans le Ried. La station nécessitera un parking.
Mais, le projet comprendrait la construction d’un hôtel et même d’un troisième parc, qui pourrait être consacré au développement durable. Un thème ambitieux. On se souvient que le Bioscope d’Ungersheim, deuxième version, dédié à l’environnement, n’a jamais trouvé son public. Mais les temps ont changé et les Mack, outre les moyens, disposent d’un savoir-faire reconnu dans le monde entier.
Les Mack, propriétaire du deuxième parc d’attractions d’Europe, ne sont jamais à court d’idées. À peine achevée la mue spectaculaire du quartier français et en pleine construction du parc aquatique Rulantica – le plus gros investissement depuis la création du parc en 1975 – ils travaillent sur de nouvelles évolutions, à cinq ou dix ans. Ces francophiles, qui apprécient l’Alsace, rêvent d’un téléphérique qui traverserait le Rhin vers notre région. Mais pas seulement.
Roland Mack, le propriétaire du parc, et l’aîné de ses fils, Michael Mack, directeur de Mack Media, qui a fait entrer Europa-Park dans l’ère virtuelle, ont présenté dimanche soir leur projet au président Emmanuel Macron. Porté par la famille, il s’inscrit dans la volonté de la nouvelle génération d’innover, mais aussi de s’ancrer davantage en France. Emmanuel Macron ne pouvait qu’être séduit par ce projet transfrontalier. De plus, il partage avec Michael Mack, qui est de sa génération, l’intérêt pour les nouvelles technologies. Sans oublier l’Europe que son père a toujours défendue…
« C’est une chance inouïe pour l’Alsace, pour sa stratégie économique et l’attractivité touristique, que ce partenariat avec un des plus beaux parcs d’attractions du monde », s’enthousiasme le président du Grand Est, Jean Rottner, qui a assisté à l’entrevue de dimanche soir à la préfecture à Strasbourg (nos éditions d’hier).
« Tous en ordre de bataille »
Il en avait aussi parlé au président Macron lors de la préparation du voyage. Son homologue écologiste du Bade-Wurtemberg, Winfried Kretschmann, était également présent. Car s’il doit aboutir, ce nouvel investissement, tout à fait original, financé par la famille Mack, nécessitera l’appui des pouvoirs publics des deux côtés du Rhin. « Nous sommes tous en ordre de bataille, au service de projet », se félicite le président Rottner.
Les Mack en présenteront les grandes lignes, ce mardi soir à Rust. Ils vont profiter de l’installation de Michael Mack comme « consul honoraire de France », en présence de l’ambassadrice Anne-Marie Descôtes, venue de Berlin, mais aussi des autorités allemandes, Frank Scherer, sous-préfet de l’Ortenau et président de l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau et Bärbel Schäfer, présidente du Regierungspräsidium de Freiburg, pour marquer ce nouvel engagement.
Monique Jung, directrice de l’ADIRA, sera présente. Elle suit déjà le dossier du centre de recherche-développement de Mack Media que Michael Mack projette d’implanter à Plobsheim.
Frédéric Bierry, président du conseil départemental du Bas-Rhin, et Robert Herrmann, président de l’Eurométropole de Strasbourg, et d’autres maires du sud de Strasbourg, ont été mis au courant du dossier. « Il y a plusieurs emplacements possibles, on en est encore au stade des études et des réflexions », indiquent les élus qui n’ignorent rien des enjeux fonciers, ni des contraintes administratives et environnementales qui existent dans les deux pays.
Avec Rulantica, les Mack ont montré qu’ils savaient mener un débat public pour faire accepter un investissement de 150 M€ par la population concernée. Une expérience qui pourra leur servir en France. Cette liaison téléphérique, qui partirait du parc, situé à 3 km à vol d’oiseau du Rhin, devrait ensuite déposer ses « passagers » quelque part dans le Ried. La station nécessitera un parking.
Mais, le projet comprendrait la construction d’un hôtel et même d’un troisième parc, qui pourrait être consacré au développement durable. Un thème ambitieux. On se souvient que le Bioscope d’Ungersheim, deuxième version, dédié à l’environnement, n’a jamais trouvé son public. Mais les temps ont changé et les Mack, outre les moyens, disposent d’un savoir-faire reconnu dans le monde entier.
Ce message a été modifié par Rodo_Af - 06 novembre 2018 - 13:03 .
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