Forums Remontées Mécaniques: TCD2 Les Diablerets - Isenau (†) / Les Diablerets - Isenau (Alpes Vaudoises) - Forums Remontées Mécaniques

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TCD2 Les Diablerets - Isenau (†) / Les Diablerets - Isenau (Alpes Vaudoises) Giovanola - 1953 > 1974

#21 L'utilisateur est hors-ligne   Fael 

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Posté 08 novembre 2020 - 23:31

Merci à tous pour vos très nombreux retours positifs.

Voir le messageClément05, le 05 novembre 2020 - 23:33 , dit :

Je m'étonne de la présence d'un unique galet pour soulever la suspente (connais-tu l'amplitude de déplacement d'ailleurs? Ca devait faire sensation dans la cabine!)


L'amplitude du déplacement de la suspente est de huit centimètres, ce qui se traduit par un déplacement d'environ deux centimètres du mors mobile. Je n'ai jamais eu l'occasion de prendre une télécabine Giovanola deux places, mais dans les installations quatre places, on remarque très peu ce déplacement dans la cabine. Les mouvements liés au lanceur (respectivement ralentisseur) à gravité sont beaucoup plus importants.

Il faut noter que les lanceurs et ralentisseurs sont construits de façon à éviter de gros efforts sur le galet d'ouverture. Le lanceur est équipé d'un rail d'ouverture très long (environ 5 mètres), ce qui permet un mouvement progressif et donc moins d'efforts sur le galet. D'un autre côté, le ralentisseur est construit de sorte que le rail d'ouverture est presque horizontal, ce sont les rails de guidage du chariot qui descendent et produisent donc l'ouverture de la pince (pour une illustration, voir ce plan).

Voir le messageClément05, le 05 novembre 2020 - 23:33 , dit :

comment était assurée la gestion d'un éventuel blocage de la suspente dans le corps de la pince (usure)


À ma connaissance, il n'existe pas de dispositif particulier prévu pour ce cas de figure. Du point de vue de l'exploitation, une pince qui resterait bloquée en position ouverte serait détectée en sortie de gare par les gabarits de contrôle. La suspente coulisse à l'intérieur de la tête creuse avec un jeu relativement important qui évite un blocage du mécanisme même si les deux galets de guidage situés à l'intérieur de la tête creuse sont grippés. Une rupture du croisillon (n° 5 sur le plan) reliant la coulisse oblique au coulisseau semble la principale cause qui pourrait provoquer un blocage de la pince. C'est une pièce importante puisqu'en plus d'actionner le mors mobile elle supporte en permanence le poids du véhicule.

Voir le messageClément05, le 05 novembre 2020 - 23:33 , dit :

le cylindre présente un angle bien défini côté droit. C'est une sécurité ? A quoi cela sert?


Cette section de la coulisse oblique permet probablement d'assurer que la pince reste complètement ouverte même si les rails d'ouverture et de roulement ne sont pas parfaitement parallèles. Dans cette section, la position du mors mobile est en effet presque indépendante de celle de la suspente. Je n'ai pas connaissance d'une éventuelle autre fonction, rien n'est mentionné dans les documents que j'ai pu consulter.

Merci pour les autres informations.
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#22 L'utilisateur est hors-ligne   Bregalad 

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Posté 09 novembre 2020 - 11:38

C'est curieux comme ce TCD2 se caractérise par une hauteur de survol importante et des pylônes tubulaires, principalement support, très espacés. Pourtant cette façon de faire me rapelle plutôt les RM modernes.

Pendant longtemps on a passé à un paradigme de pylônes en treillis, plus fréquents avec un survol plus proche du sol avec plus facilement des pylônes compression. Puis désormais on est de retour à l'ancien paradigme d'avoir des pylônes tubulaires, avec une distance importante au sol.

Ce message a été modifié par Bregalad - 09 novembre 2020 - 11:39 .

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#23 L'utilisateur est hors-ligne   David Winter 

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Posté 09 novembre 2020 - 19:46

Voir le messageBregalad, le 09 novembre 2020 - 11:38 , dit :

C'est curieux comme ce TCD2 se caractérise par une hauteur de survol importante et des pylônes tubulaires, principalement support, très espacés. Pourtant cette façon de faire me rapelle plutôt les RM modernes.

Pendant longtemps on a passé à un paradigme de pylônes en treillis, plus fréquents avec un survol plus proche du sol avec plus facilement des pylônes compression. Puis désormais on est de retour à l'ancien paradigme d'avoir des pylônes tubulaires, avec une distance importante au sol.


Les TCD2 Suisses antérieures (Télésiège de Medran, Thollon) utilisaient des cabines ouvertes, donc la ligne était limitée à 8m de hauteur comme pour un télésiège.
C'est le fait d'utiliser des cabines fermées qui a permis ce gain de hauteur, et donc la réduction du nombre de pylônes.
Verbier: des vacances inoubliables depuis 4 générations (et depuis 1975 pour ma part).
*** WANTED *** : télécabine 2 places de l'ancien TCD2 Médran 1 (1950-1984).
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#24 L'utilisateur est en ligne   ventoux 

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Posté 11 novembre 2020 - 11:20

1954 à Isenau

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#25 L'utilisateur est hors-ligne   monchu 

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Posté 11 novembre 2020 - 16:35

Un grand merci et bravo à vous pour la rédaction de ce reportage qui représente des mois de boulot !

Voir le messageFael, le 08 novembre 2020 - 23:31 , dit :


Voir le messageClément05, le 05 novembre 2020 - 23:33 , dit :

Je m'étonne de la présence d'un unique galet pour soulever la suspente (connais-tu l'amplitude de déplacement d'ailleurs? Ca devait faire sensation dans la cabine!)


L'amplitude du déplacement de la suspente est de huit centimètres, ce qui se traduit par un déplacement d'environ deux centimètres du mors mobile. Je n'ai jamais eu l'occasion de prendre une télécabine Giovanola deux places, mais dans les installations quatre places, on remarque très peu ce déplacement dans la cabine. Les mouvements liés au lanceur (respectivement ralentisseur) à gravité sont beaucoup plus importants.



C’était très stable en effet, grâce au rail maintenant la suspente à hauteur constante. Voici 2 vidéos du plancher d'une cabine lors de l'embrayage d'une TCD2. Ce n'est plus du pur Giovanola, mais du Pohlig sous licence, mais le principe reste le même. Il y a peu de balancement dans l’axe vertical.

https://membres.remo...ideos/gapa1.mp4

https://membres.remo...ideos/gapa2.mp4
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