TSD4 de la Bérangère (†) - Chamrousse Poma - 1986 > 2023
#21
Posté 04 février 2023 - 14:50
#22
Posté 04 février 2023 - 17:09
D'ailleurs, si tu regardes bien la photo, ils sont encore sur place sous la neige...
J'ai vu dans un CR de réunion que le remplacement serait vraisemblablement pour 2023 et non pas 2024 comme planifié antérieurement.
La vieillerie, quand ça te prend... c'est inéluctable !
#23
Posté 04 février 2023 - 17:52
Rassurez moi MND n'est pas dans le coup au moins? Ça m'inquiète avec les contrats qu'ils ont signés à Chamrousse (Passerelle et Tyrolienne).
#24
Posté 05 février 2023 - 12:02
Par contre, au niveau des gares, départ et arrivée seront aux mêmes endroits ?
#26
Posté 05 février 2023 - 20:23
A Chaillol le Clot Chenu (LST, devenu MND par la suite) a eu 9 ans cette année et les assises ont mal vieillit avec plusieurs trous/fissures/fripures dedans et la mousse qui est a nu d'origine se décolore petit à petit ; après faut reconnaitre que le reste c'est du positif, l'appareil est confortable et parfaitement silencieux.
#27
Posté 05 février 2023 - 20:55
Hiegel, le 05 février 2023 - 20:23 , dit :
A voir... Chamrousse, quelque part, c'est "POMA-land", la vitrine du constructeur local... Donc si c'est le groupe HTI qui l'emporte, ce ne sera sûrement pas du Leitner !
Est-ce que POMA fait des tyroliennes ? Pas sûr !
Ce message a été modifié par JPJP - 05 février 2023 - 21:00 .
#28
Posté 01 avril 2023 - 14:10
https://centraledesm...rangere/7319595
#29
Posté 01 avril 2023 - 18:06
arbisman, le 01 avril 2023 - 14:10 , dit :
https://centraledesm...rangere/7319595
Petite précision : ce n'est pas l'appel d'offres qui a été publié, mais un appel à candidatures...
Comme ça, la Régie peut consulter qui elle veut parmi ceux qui répondent, en ne retenant pas les candidatures qu'elle considérerait comme "<< non conformes >>"...
Dans le même temps a été publié l'appel à candidatures pour le remplacement du TSF4 de l'Arselle par un TSD6 aussi (mais pour quand ? Je vois mal Chamrousse lancer la construction de deux TSD6 en même temps...) et l'appel d'offres (c'est bien ça cette fois) pour le TKE du Col de Balme (mais qui lui est prévu en 2024).
Ça sent quand même pas mal une consultation de pure forme :
- appels à candidatures sur deux semaines en pleines fêtes de fin d'année (publiés le 23/12 pour réponse initiale le 30/12... reportée au 06/01 ! ) ;
- ensuite consultation, analyse des offres etc, etc... pour un chantier à l'été 2023 ? ? Les délais sont courts.
#30
Posté 07 mai 2023 - 22:17
Voici comme promis le reportage (en collaboration avec Clément05 et Valcelouis) sur ce télésiège dont les jours sont désormais comptés !
Merci de vos observations éventuelles avant son intégration dans la BDD.
JPJP
#31
Posté 07 mai 2023 - 22:17
MESSAGE POPULAIRE !
Au sommaire du reportage :
• Introduction
- - présentation de Chamrousse
- Roche-Béranger, un secteur et son histoire
- la Bérangère, l'axe central du secteur
• La ligne et les infrastructures du télésiège de la Bérangère
- - gare aval
- ligne
- gare amont
- sièges et pinces
- vues diverses autour du télésiège
• Conclusion
- - un appareil vieillissant mais indispensable
INTRODUCTION
Présentation de Chamrousse
Chamrousse est une station de ski dauphinoise qui se situe à l'extrémité sud du massif de Belledonne, au dessus de Grenoble, à une altitude comprise entre 1650 m pour le Recoin, 1750 m pour Roche Béranger, les deux principales portes d’entrée du domaine et 2250 m comme point culminant à la Croix de Chamrousse.
Chamrousse a été le théâtre de la totalité des épreuves de ski alpin des Xèmes Jeux Olympiques de Grenoble en 1968. À cette occasion, la station bénéficia d'investissements pharaoniques et concentrés dans le temps (12 remontées construites ou réaménagées en quatre ans), avec une mention particulière pour l'emblématique téléski de Casserousse construit en 1961 et remplacé par un TSD6 en 2016.
Chamrousse aujourd'hui (2023), c’est plus de 90 km de pistes et 16 remontées mécaniques parmi lesquelles une télécabine et sept télésièges dont cinq débrayables.
Les débutants évolueront en priorité sur les pistes moins pentues de Roche-Béranger, un forfait mini domaine est même adapté sur quelques remontées du front de neige (télésiège de l’Arselle, téléskis de la Lauze et de la Croisette). Les skieurs confirmés préféreront les pistes du Recoin, plus techniques, sachant que toutes les pistes noires se situent sur ce secteur, notamment le couloir de Casserousse.
Actuellement, près de 50 % des pistes bénéficient de neige de culture, mais la position et l’altitude de la station lui assurent ordinairement un excellent enneigement.
^^ Découvrez une présentation plus détaillée de la station en cliquant sur le logo ^^
L’histoire de Chamrousse remonte fort loin, bien qu’il s’agisse de la commune la plus récente créée en France avant les fusions des années 2010, puisque son existence administrative ne remonte qu'à 1989 seulement. Auparavant, le domaine skiable était réparti sur les communes de Saint-Martin-d’Uriage, Vaulnaveys-le-Haut et Séchilienne. Il était alors géré par un Syndicat mixte. En 1989 donc, ces trois communes ont accepté de se séparer d’une partie de leur territoire pour donner naissance à une nouvelle consœur : Chamrousse.
Mais l’activité alpine y est bien plus ancienne. Le ski alpin pourrait même être né là puisqu’Henri Duhamel aurait, en 1878, descendu les pentes du Recoin sur deux planches de bois rapportées d'une exposition en Scandinavie et dénommées… des skis !
Dès 1949, plusieurs téléskis apparaissent sur les pentes du Recoin : les téléskis du Litre, de la Grenouillère, de l'Aiguille et des Gaboureaux. L'équipement de la partie sud du massif, autour du chalet du CMD qui a remplacé après la seconde guerre le chalet du Père Tasse se précise également : dès 1950, le premier téléski de la Perche est construit, menant les skieurs d'environ 1800 m au sommet sud de Chamrousse (le "rocher de la Perche") à 2120 m, doublé en 1960 par le téléski de la Bérangère et accompagné du téléski de la Lauze dès 1959.
A la fin des années 50, la station compte un téléphérique et six téléskis, dont deux seulement sont d'une taille significative (la Perche et les Gaboureaux). Elle a visiblement du mal à décoller. Sous l'impulsion du Conseil Général et du Préfet, un plan d'aménagement global et concerté est alors défini : Chamrousse est sur ce point un test en vraie grandeur du futur "plan neige" des années 70. Ce plan est présenté par le Préfet au Conseil Général de l'Isère, puis validé par cette instance lors de la séance du 22 décembre 1960. Il prévoit, via un avenant à la Convention de 1950 liant le département à la SAC (Société d'Aménagement de Chamrousse) gestionnaire de la station, un montant de travaux d'environ 2 millions de Nouveaux Francs (de l'époque) comportant en particulier l'aménagement de Roche-Béranger en trois secteurs : le "lotissement nord" destiné à la construction d'ensembles résidentiels, de chalets individuels et d'équipements publics, le secteur de Bachat-Bouloud destiné à devenir un "Centre Montagnard pour la Jeunesse" et le secteur de la Lauze à urbaniser ultérieurement, et qui n'a jamais été réalisé.
Roche-Béranger, un secteur et son histoire
Un numéro de la revue "Le Ski" (juillet 1960), consacré exclusivement au futur de Chamrousse, est très riche d'informations : il détaille le programme immobilier qui sera quasiment réalisé dans sa totalité à l'exception notable de l'immeuble-tour prévu à la pointe nord de Roche-Béranger et qui, par sa hauteur (20 étages) et sa destination (hôtel, centre de séminaires) devait servir de marqueur à la station, en contrepoint de l'architecture basse et allongée retenue pour la galerie commerciale du front de neige de la nouvelle station.
Vue d'artiste de Roche-Béranger dans le plan de 1960 (DR - Revue "Le Ski" 07-1960)
C'est ainsi que Roche-Béranger est née et s'est développée au début des années 60.
Roche-Béranger dans les années 1980 (DR)
La Bérangère, l'axe central du secteur
Dès 1960, un téléski relie le (futur) centre commercial au sommet de la Perche. Au fil des années, il va connaître trois sites différents pour sa gare de départ, mais un même tracé au-dessus du chalet du CMD (l'actuel Malamute). Il sera également doublé en 1970, puis triplé en 1978 avant de disparaître lors du réaménagement du secteur en 2005.
Dès 1966/1967, dans le cadre de la préparation des Jeux olympiques, ce téléski fut doublé par deux télésièges partant en V : la Bérangère et les Lacs Achard.
Le front de neige de Roche Béranger à l'hiver 1967 (DR)
Le premier télésiège (pinces fixes – 2 places) de la Bérangère
Construit par Poma en 1966 et véritable épine dorsale du secteur de Roche-Béranger, cette remontée avait été prévue dès le plan d'aménagement de 1960. C'est ainsi tout naturellement par lui que débutèrent les gros investissements d'aménagement de ce secteur au milieu des années 60.
Son tracé n'a pas varié depuis 1966 (et ne devrait pas changer lors de son prochain remplacement) :
Axe du télésiège sur un fond d'image Google Earth
Quelques photos du premier télésiège (TSF2 de la Bérangère) :
Les premières portées dans les années 1970 (DR – collection personnelle)
Le TSF2 au niveau du Malamute (DR – collection personnelle)
La partie centrale du TS, au dessus de la roche surplombant le chalet du CMD (DR – collection personnelle)
La partie haute avec l'arrivée des téléskis éponymes (DR – collection personnelle)
Sa gare d'arrivée, sur une bute de terre comme on le faisait dans les années 60 (DR – collection personnelle)
Il dessert de très nombreuses pistes :
- • la quasi totalité des pistes du secteur de Roche-Béranger, vers le centre commercial ou Bachat-Bouloud ;
• les pistes permettant de rejoindre le secteur du Recoin : Gaboureaux, Loups & Jardins, Schuss des Dames et Traversée du Rat.
Lors de son remplacement en 1986, le télésiège biplace ne fut pas mis à la ferraille : il a été recyclé en "télésiège de l'Arselle" (premier du nom), exploité entre 1986 et 2005 dans une configuration inversée (motrice amont et tension aval), puis démonté définitivement en 2006.
Départ du TSF2 de l'Arselle (ex TSF2 Bérangère) dans les années 1990 (DR – collection personnelle)
LE TSD4 DE LA BéRANGèRE
Constatant dans les années 80 que le télésiège 2 places connaissait des files d'attente homériques, décision fut prise en 1986 de le remplacer, sur le même tracé, par un tout nouveau télésiège 4 places débrayable… à l'époque, un prototype prometteur de chez POMA !
Situation du télésiège de la Bérangère (en rouge) sur le plan des pistes de Chamrousse (© OT de Chamrousse)
Vue d'ensemble de la ligne (© OT de Chamrousse)
Caractéristiques du télésiège débrayable 4 places de la Bérangère :
Caractéristiques administratives :
- TSD4 – Télésiège débrayable 4 places : Bérangère
Exploitant : Régie des Remontées Mécaniques de Chamrousse
Constructeur : POMAGALSKI
Année de construction : 1986
Année de rénovation : 2011
Caractéristiques d’exploitation :
- Saison d'exploitation : été et hiver
Capacité : 4 personnes assises
Débit : 1800 puis 2400 personnes/heure après la rénovation de 2011
Vitesse d'exploitation : 4,4 puis 5 m/s
Caractéristiques géométriques :
- Altitude gare aval : 1749 m
Altitude gare amont : 2126 m
Dénivelé : 377 m
Longueur développée : 1805 m
Longueur horizontale : 1757 m
Portée la plus longue : 225 m
Pente moyenne : 21,38 %
Pente maximale : 45,95 %
Temps de trajet : 6 minutes
Caractéristiques techniques :
- Type de gare aval : motrice
Type de gare amont : tension
Sens de montée : droite
Diamètre poulie motrice : 3400 mm
Diamètre poulie tension : 3550 mm
Largeur de voie : 4,60 m
Vitesse de montée : 5 m/s
Type de tension : hydraulique
Puissance développée : 560 kW
Nombre de pylônes : 19
Dispositif d'accouplement : pince débrayable TB50
Nombre de véhicules : 124
Type de véhicules : sièges 4 places Doudouk
Espacement : 30 m
Diamètre du câble : 40,5 mm
En 2011, ce télésiège, âgé de 25 ans, fut profondément rénové (pour un coût global de 2,6 M€), portant son débit de 1800 p/h à 2400 p/h. Les installations des deux gares ont été refaites (notamment les armoires électriques, les traînages et les prises de mouvement) et sécurisées. Un tapis de positionnement lui a été ajouté à cette occasion. Mais la ligne n'a subi aucune évolution notable hormis la reprise de certains balanciers.
Ligne et infrastructures du télésiège de la Bérangère
La gare aval
La gare aval du télésiège est située sur le front de neige de Roche-Béranger, à 1750 mètres d'altitude, au-dessus des caisses principales du secteur et à quelques dizaines de mètres du Centre Commercial et du domaine des Piou Piou (jardin d'enfants de l'ESF).
Derrière les caisses, encastré dans la pente et sous la G1, se situe le local technique abritant sa motorisation et, sur la gauche, un local pour une (des) dameuse(s).
La plateforme de départ supportait aussi, aux temps anciens, le départ du TSF2 des Lacs Achard, démonté en 2011 lors de la rénovation du TSD Bérangère.
Quelques vues de la gare de départ :
Le départ des deux télésièges en 2007 (avant rénovation)
Le même endroit en 2023 : il n'y a plus que le TSD Bérangère avec sa gare rénovée en 2011
Zoom sur la gare de départ
Vue vers l'amont en été avec les caisses (dessous) et le rail de stockage des sièges (à gauche)
Vue de profil de la gare de départ
La gare de départ et les premières portées
Le rail de stockage des sièges
Autre vue, plus rapprochée
Depuis la rénovation de 2011, la gare de départ est équipée d'un tapis de positionnement, initialement orange et désormais blanc à liserés rouges :
Le tapis de positionnement actuel
Les portillons d'accès et le tapis de positionnement dans sa version initiale (orange)
Comme indiqué par ailleurs, la motorisation se situe dans un local technique sous la gare de départ. La poulie est ainsi entraînée par un arbre lent bien visible :
Le cardan de transmission entre le treuil et la poulie motrice
La poulie motrice et le sabot de support des roulements montés sur l'arbre lent
Le contour et le traînage à pneus
Une pince dans le contour
Le local de conduite
L'armoire de commande
La passerelle d'entretien et la prise de mouvement côté lanceur
Idem côté ralentisseur
La ligne
La ligne, longue de 1805 mètres, est portée par 19 pylônes. Le multipaire de communication a été enterré lors de la rénovation de 2011 pour une meilleure intégration paysagère de la ligne.
Après un démarrage soutenu, la pente est régulière jusqu'au chalet du Malamute, puis passe les barres de rocher le surmontant, avant un long plateau en pente douce jusqu'au sommet du TSD de Bachat-Bouloud, avant de reprendre de la vigueur pour monter au sommet du Rocher de la Perche.
Poma a équipé la ligne de 19 pylônes dont 4 compressions, et 15 supports répartis comme ceci :
- • P1 : 12C/12C
• P2 : 12C/12C
• P3 : 8S/8S
• P4 : 6S/6S
• P5 : 8S/4S
• P6 : 6S/4S
• P7 : 12C/12C
• P8 : 8S/8S
• P9 : 8S/6S
• P10 : 8S/6S
• P11 : 8S/4S
• P12 : 6S/4S
• P13 : 8C/8C
• P14 : 4S/4S
• P15 : 8S/4S
• P16 : 8S/6S
• P17 : 8S/6S
• P18 : 8S/6S
• P19 : 8S/8S
La ligne en détails :
P1 et P2 en sortie de gare aval
Portée vers le pylône P3
Pylône P3 de profil
Portée vers le P4
Longue portée entre P4 et P5 : on survole l'arrivée de la piste de la Perche. A droite le Mini KL
Pylône P5
Portée entre P5 et P6 : on arrive au Malamute (restaurant, ancien chalet du CMD)
Pylône P6 avec, juste devant, le socle de son alter-ego du TSF2 initial
P6 et portée P6 - P7
Portée P7 – P8 : le layon (plus large pour un TSD6) a été défriché à l'automne 2022
Pylône P8 et portée vers le P9
Portée P8 – P9 : on a franchi le rognon rocheux qui surplombe le Malamute
Pylône P9
Portée vers le P10 : on survole à nouveau la piste de la Perche
Pylône P10 (avec le P11 les deux plus hauts de l'installation : 19 m)
Portée P10 – P11 au-dessus du snowpark et ses divers modules (à droite)
P11
Portée P11 – P12
P12
Portée vers le P13
P13 et portée vers le P14
P14 : entrée du snowpark
Longue portée P14 – P15 (la plus longue : 225 m). On se situe à l'ancienne arrivée des téléskis triples de la Bérangère (démontés en 2005)
Entre P14 et P15, en cette année 2023 peu enneigée on peut apercevoir la piste de montée de la version initiale du téléski de la Bérangère (1960), alors appelé "de la Nouvelle Perche" et qui arrivait sur le sommet
P15
Portée P15 – P16
P16
Portée P16 – P17 : on atteint le sommet
P17 : l'arrivée est en vue
P18 – dernier pylône de la ligne, reculé de 14 m vers l'aval dès la construction, lors des premiers essais
La gare d'arrivée avec la Croix à gauche et les Grandes Rousses à droite
La gare amont
Le sommet du télésiège se trouve sur la dernière croupe importante du massif, au sud de la Croix, sommet de la station.
La gare sommitale face au Grand Serre
La vue en arrivant : deux longs ralentisseurs/lanceurs
La gare d'arrivée et son transformateur électrique vus du sud-est en 2023
Vue sous un autre angle, juste après sa rénovation (les parements de bois sont neufs)
Un profil montagnard…
Vue en contre-plongée
La G2 avant rénovation, depuis le haut de la piste des Coqs
La poulie de renvoi du câble, juste après une inspection
Sous-face de la gare d'arrivée avec des éléments hétéroclites (après rénovation)
Groupe électrogène dans l'épaisseur de la G2
Erreur d'altitude que la station n'a jamais corrigée : il faut lire 2130 et non 2070 !
Véhicules et pinces
La pince TB50 de 2011 remplaçant la TB41 de 1986
La suspente reliant la pince au siège
Un siège avec garde-corps classique, suivi d'un autre avec garde-corps "Cocoon"
A noter : lors de la rénovation de 2011, la station avait remplacé tous les garde-corps "classiques" (avec deux repose-pieds doubles) par de nouveaux repose-pieds à quatre supports (dits "Cocoon"), plus sécurisés pour les débutants, mais avec un réel inconvénient pour les surfeurs.
Sans doute devant les retours très négatifs, à l'été 2013 ils ont tous été remplacés par la version initiale. Néanmoins, ces dernières années (2020 et après), les repose-pieds "Cocoon" ont fait leur retour avec une répartition régulière de 9 Cocoon / 1 classique (les sièges numérotés avec une dizaine : 10 – 20 – 30 …) comme on peut le voir ci-dessus.
[/URL]
Les sièges et nouveaux garde-corps entreposés lors de la rénovation de 2011
Autres vues…
Du sommet de ce télésiège, on a une vue très dégagée sur la vallée de l'Isère, la Chartreuse avec la dent de Crolles et sa pointe sud (St Eynard, Bastille , Néron), la cuvette grenobloise (jusqu'au nord-Isère), le Vercors avec le Moucherotte, la Grande Moucherolle, le Grand Veymont, les sommets du Trièves et de la Matheysine (Mont Aiguille, Grand Serre, Taillefer), puis de l'Oisans (dôme de la Lauze, Meije, Grandes Rousses) et sur la partie sud de Belledonne (Van, Sorbier).
Le TSD4 et le SnowPark de Roche-Béranger
La ligne du télésiège émergeant du brouillard (DR – collection personnelle)
La ligne avec le Vercors en toile de fond
Passage estival au dessus du Malamute
CONCLUSION
Un appareil vieillissant, mais indispensable !
Malgré ses 37 ans d'âge, ce télésiège remplit encore totalement la mission qui est la sienne : être la colonne vertébrale du secteur de Roche Béranger. Néanmoins les défauts liés à ce grand âge sont désormais tels que son remplacement à court terme (dès 2023) est prévu par la station.
Après un TSF2 et un TSD4 POMA, cet axe devrait prochainement accueillir un TSD6, de conception LEITNER cette fois...
Bannière : JPJP
Photos : Clément05, Valcelouis et JPJP.
Texte et mise en page : JPJP
#32
Posté 08 mai 2023 - 12:18
Un petit détail de terminologie : on est ici en présence d'un tapis de positionnement plutôt que d'embarquement. Avec un tapis de positionnement, utilisé sur les TSD, l'embarquement se fait à l'arrêt à la fin du tapis alors qu'avec un tapis d'embarquement, qu'on trouve sur les TSF, l'embarquement se fait sur le tapis en mouvement.
#33
Posté 08 mai 2023 - 14:00
benbel, le 08 mai 2023 - 12:18 , dit :
Un petit détail de terminologie : on est ici en présence d'un tapis de positionnement plutôt que d'embarquement. Avec un tapis de positionnement, utilisé sur les TSD, l'embarquement se fait à l'arrêt à la fin du tapis alors qu'avec un tapis d'embarquement, qu'on trouve sur les TSF, l'embarquement se fait sur le tapis en mouvement.
OK, je vais corriger.
Je ne connaissais pas cette subtile différence...
Edit 08/05/2023 - 18h45 : correction faite.
Ce message a été modifié par JPJP - 08 mai 2023 - 18:46 .
#34
Posté 08 mai 2023 - 14:17
Sans trop encore savoir comment je vais gérer cette pirouette, j'ai des choses à rectifier dans mon historique des TSD puisque ce ne sont pas des "Alpha évolutifs" car dépourvus tant de gare Alpha que de retour type TSF
Ce sont les deux premiers TSD compact produits par , avec des motrices enterrées et le matériel de couverture des Alpha Évolutifs.
#35
Posté 09 mai 2023 - 08:27
Vu l'investissement réalisé à l'époque (2,5 M€), était ce vraiment prévu qu'il ne dure que 10 ans de plus ?
Car même si on est sur les premières générations de TSD, finalement, avec cette rénovation, il faisait plutôt bien conservé encore.
#36
Posté 09 mai 2023 - 08:54
A sa rénovation à l'époque, la question d'un remplacement s'était posée de part ce manque de débit. La rénovation avait été jugé suffisante (de 1800 à 2400). Il faut croire que non !
#37
Posté 09 mai 2023 - 15:46
Bon, il me semble aussi que quand la clientèle à le choix entre deux appareils d'un même type (ici deux TSD), elle préfère choisir l'appareil qui va le plus haut et offre le plus de possibilités, quitte à attendre davantage
Trente-sept ans est de toute manière un âge vénérable pour un TSD4: en France il n'y a pas tant que ça qui soient plus vieux, le doyen date de 1983 soit 40 ans, et la pince T ne sera pas non plus éternellement suivie par
#38
Posté 09 mai 2023 - 19:15
Concernant cette rénovation profonde de 2011, à l'époque, la station avait bien envisagé le remplacement pur et simple du TSD4 (âgé de 25 ans) par un TSD6. Il faisait même partie de l'AO avec la télécabine en 2008/2009. Mais c'était sans compter avec le renouvellement nécessaire du secteur de Casserousse... et de son téléski déjà âgé de 50 ans à l'époque !
Priorité a donc été donnée à Casserousse qui a été profondément rénové en 2016 avec la construction du TSD6.
La capacité d'investissement de Chamrousse ne permet pas autant de nouvelles remontées en si peu de temps...
Il ne faut pas non plus oublier que jusqu'en 2011, il y avait à côté du TSD4 le TSF2 des Lacs Achard qui, même s'il avait été raccourci en 2005, permettait un débit interessant (720 p/h de plus) au départ du Centre commercial.
Les TSD6 de Bachat-Bouloud et TSF4 de l'Arselle n'ont jamais suppléé aux faiblesses du débit devant le point principal de départ de Roche-Bé !
(Ils sont même, à mon sens, construits en dépit du bon sens. Il eut fallu les inverser : le TSD6 au départ de Bachat-Bouloud et le TSF4 entre les deux pour créer un espace intermédiaire sur les pistes faciles.)
#39
Posté 09 mai 2023 - 21:22
Quel sera le débit du nouveau TSD6 ?
Car j'ai l'impression que quoi qu'on installe sur cet "axe glouton" ça ne débite jamais suffisamment, son histoire ne le dément d'ailleurs pas: je crains donc un "effet d'appel", comme à La Clusaz (Beauregard) ou plus récemment aux Menuires (La Masse).
#40
Posté 10 mai 2023 - 20:18
Guigui74, le 09 mai 2023 - 21:22 , dit :
Quel sera le débit du nouveau TSD6 ?
Car j'ai l'impression que quoi qu'on installe sur cet "axe glouton" ça ne débite jamais suffisamment, son histoire ne le dément d'ailleurs pas: je crains donc un "effet d'appel", comme à La Clusaz (Beauregard) ou plus récemment aux Menuires (La Masse).
Il est prévu 3600pers/h