Posté 18 septembre 2023 - 23:08
DK
Depuis 4 ans, Vars continue de dérouler son Plan pluriannuel d’investissement sur le domaine skiable. Cette année, c’est le télésiège de Peynier, une remontée à pinces fixes deux places datant de 1982, qui sera remplacé.
« Il fallait le mettre à la retraite pour des raisons techniques et de débit », explique Christian Réverbel, directeur de la Sem Sedev qui gére le domaine. Ce télésiège permettant de monter sur deux versants différents, sera remplacé par deux appareils distincts. « Il y a une dissociation du flux des skieurs. Celui du côté des Plans est considéré comme un ascenseur pour remonter vers le versant des Claux, alors que celui côté Peynier a ses propres pistes et dessert celui du Bois noir », détaille le directeur.
11 millions d’euros
Ces nouvelles remontées devraient permettre de limiter les déplacements en navette entre les trois villages et la station. « Il restera le problème de la traversée de Sainte-Marie ski aux pieds, nous travaillons dessus », soulignent Christian Réverbel et Dominique Laudré, président de la Sem Sedev et maire de Vars.
Deux télésièges quatre places à pinces fixes, avec un tapis d’embarquement vont donc sortir de terre, permettant un débit de 2 000 skieurs par heure. « Il n’y aura pas de modification des trajectoires des deux porteurs, expliquent les responsables. Nous aurions voulu faire monter celui côté Plan plus haut, mais nous n’avons pas pu pour des raisons géologiques : le versant côté Claux bouge. »
Pour mettre deux gares de départ, il a fallu réaménager le site et grignoter quelques places de parking. La caisse va également être aménagée, la station souhaite développer le ski de journée au départ de ce lieu en entrée de station, départ skis aux pieds.
« Cet investissement, c’est onze millions d’euros, dont sept pour les appareils, précise Christian Réverbel. Les quatre millions restants financent les équipements : cabanes, transformateurs, terrassement… »
« Avec ces nouveaux lits, nous serons tranquilles »
Avec les deux programmes immobiliers du centre de la station, près de 3 000 lits devraient sortir de terre. « Cela représente deux millions d’euros de forfaits dans les caisses, estime Dominique Laudré. Pour l’équilibre de la station il faut faire rentrer 17 millions d’euros de chiffres d’affaires. Nous en faisons 16, mais avec ces nouveaux lits, nous serons tranquilles. »