[Velro]

Abr, le 04 mai 2017 - 20:03 , dit :

Velro, le 01 mai 2017 - 22:09 , dit :

Tu t'es trompé de citation?

Bah non, la dernière phrase résume tout à fait la nature de mon commentaire...

Désolé pour ma réponse tardive.

Je faisais allusion en tout premuier lieu aux fonctionnaires des administrations, je n'ai jamais mis en question les salariés des communes, cantons et de la confédération qui remplissent des tâches réellement utiles et tout particulièrement ceux qui sont sur le terrain.

Le problème ce sont des dizaines milliers de gratte-papiers qui nous coûtent inutilement des milliards de CHF chaque année. Dans les domaines industriels on a dû s'adapter pour rester concurrentiel. Il n'y a guère que les administrations et la santé où les coûts explosent sans que cela apporte une réelle plus-value jusitifée pour la société.

L'autre jour un syndicaleux franco-français déclarait très sérieusement dans une interview que les fonctionnaires français étaient une richesse pour le pays. Et après l'on s'étonne de l'érosion de la compétitivité...

Objectivement parlant, il suffit de se pencher sur l'évolution des coûts des diverses administrations par rapport à celle des autres domaines. De façon plus générale plus une économie est basée sur les services, plus elle est vulnérable en temps de crise.

Malheureusement cette spirale infernale est promise à un bel avenir.
Au lieu de fortement valoriser les professions "productives", dont notamment celles pour l'artisanat et l'industrie, on ne fait qu'encourager des académiciens théoréticiens commes les juristes, HEC, Sciences po et autres -logues.

Rien que pour les RM, comment la part des coûts directement ou indirectement liés à des contraintes administratives (y.c. normes) a-t-elle évolué depuis la fin des années 80?


Pour en revenir au sujet, après trois prolongations accordées par l'Office fédéral des transports (OFT) personne ne doit s'étonner que l'on ne peut pas indéfiniment tirer sur la corde. Si un accident grave s'était produit l'on aurait immédiatement pointé du doigt l'OFT pour manque de diligence. Pour certaines anciennes RM il n'est pas toujours si évident de réalier un audit de sécurité objectif.

Si les délais avaient été gérés correctement et sans les bisbilles si typiquement vaudoises, il y aurait largement eu suffisamment de temps pour construire une RM prête pour la saison hivernale 2017/2018.

Ce message a été modifié par Velro - 03 novembre 2017 - 01:35 .

[Gondelbahn Monde]

Je me demande ce qui n'était plus à jour ...
La pince peut tirer jusqu'en 2025 : peut être les pylônes de 1953 ?
Les lanceurs, ralentisseurs peut être également ?

[Abr]

Gondelbahn Monde, le 03 novembre 2017 - 09:27 , dit :

Je me demande ce qui n'était plus à jour ...
La pince peut tirer jusqu'en 2025 : peut être les pylônes de 1953 ?
Les lanceurs, ralentisseurs peut être également ?

Dès aménagements devaient être faits entre les bâtiments et la télécabine. Aussi sur les gares et les sécurités en ligne + une révision des pinces. Voilà ce que c'était les 400'000 CHF...

[Gondelbahn Monde]

Ok merci, je vois comment ...

[Velro]

Fiche de la mise à l'enquête:
http://www.ormont-de...030.11.2017.pdf

[LunedeFiel]

Ca cause beaucoup sur les forums ou réseaux sociaux.
Entre la commune qui est lente, communique mal, et une seule famille qui met le projet en péril (qui aurait été mieux avec au hub du Meilleret). On a un nouvel exemple des querelles de clocher.... Petit espoir de construction en été 2019.
A noter que la télécabine du Meilleret se construit maintenant.

Pompon: Après des années de rêve et d'attente sur la liste, les anciennes cabines viennent d'être mise en vente 40x CHF 2000.-- qui déçoit beaucoup de monde(plus 10 aux enchères)

Vraiment n'importe quoi.
Dire qu'en 2012 j'avais failli avoir une cabine gratuite en Valais et que Champex m'avait offert un siège TSF2....
Bref, grosse déception

https://www.myisenau.ch

[Chamois78]

En parlant de ces fameuses cabines rouges, voici quelque chose d'intéressant : On ne connaissait pas qui les avaient construites mais il y a peu, j'ai trouvé la réponse !

J'ai vu une cabine semblable à celles d'Isenau (provenant d'une ancienne installation Giovanola de Loèche-les-Bains) et il y avait une plaque dedans (cf. photos ci-dessous). Il s'agit d'une carrosserie basée à Lausanne :


La cabine en question


La plaque du constructeur

Je sais qu'il y avait des anciens trolleybus lausannois (livrés dans les années 1960) qui avaient été en partie construits par la carrosserie "Eggli". On peut donc en conclure que c'est la même que pour les cabines rouges.

Si c'est possible, on pourrait rajouter une ligne au données techniques du reportage pour y mentionner le constructeur des cabines.

[10sami52]

J'ajouterai le nom du constructeur de ces cabines dans le reportages.
Et en parlant des cabines, elles ont toutes été vendues. En un jour!

Article 24heures: https://www.24heures.../story/15031862

[Fael]

Voici quelques nouvelles de cette installation, qui a subi cette semaine quelques gros changements.

Je vais commencer par faire un petit rappel au sujet du projet de renouvellement :

En mai, un premier accord avec l'opposant principal avait été trouvé. Il a été discuté par le conseil communal de la commune d'Ormont-Dessus le 25 mai, qui l'a accepté sous réserve de certaines modifications. Celles-ci n'ont pas été acceptées par l'opposant si bien que l'accord préparé n'avait plus de raison d'être. Pendant ce temps, un référendum avait été lancé pour contester la décision du conseil. Il a donc lui aussi été abandonné. Des négociations sont à nouveau en cours avec l'opposant. On devrait en savoir plus le mois prochain. Articles du 24 heures : ici, ici et ici.

Comme déjà signalé, 40 cabines (sur 67 au total) ont été mises en vente au prix de 2'000 CHF. Suite à cela, les pinces et les suspentes ont été démontées pour qu’il soit possible de les sortir de la gare aval. Le 24 juillet, toutes les cabines qui se trouvaient en aval ont ainsi été privées de leur pince et de leur suspente et ont été stockées à différents endroits dans et autour du bâtiment.

Le 25 juillet au matin, la télécabine a été mise en marche afin de descendre au village les cabines qui se trouvaient à Isenau. Il a été choisi, pour simplifier la remise en marche après plus d'une année d'arrêt, d’utiliser le moteur de secours à essence plutôt que l'entraînement électrique. Un article du journal « le Cotterg » à ce sujet est disponible ici (note : il y a deux erreurs dans l'article : il s'agit bien du mercredi 25 et non du jeudi 26 et 35 cabines seulement ont été descendues d'Isenau, les autres étaient déjà aux Diablerets depuis la fermeture l'année passée). Peu après leur arrivée en aval, ces cabines ont subi le même traitement que les autres. Actuellement, les pinces de toutes les cabines destinées à être vendues ont été démontées.

Merci aux différentes personnes présentes qui m’ont laissé prendre ces quelques photos (toutes les images datent des 24 à 27 juillet).

Préparation des cabines (première partie)


Le démontage se passe dans l’atelier, sur la gauche du lanceur en gare aval. Après un desserrage préalable des vis, les cabines y sont amenées.


Pour commencer, la pince est soulevée de la voie afin de poser la cabine par terre (à gauche). Ensuite, la cabine est séparée de la suspente (à droite), qui est à son tour séparée de la pince. Finalement, il n’y a plus qu’à ranger la pince et la cabine.


Quelques cabines sont stockées dans le hall d’entrée de la gare.


La gare aval vidée de ses cabines.

Descente des cabines se trouvant à Isenau



Quelques cabines prêtes pour leur dernier voyage. On remarque au centre le moteur thermique à 6 cylindres essence en action.


Une cabine traverse l'espace vide à l'avant de la gare amont, caractéristique de la télécabine d'Isenau. C'est cette partie du bâtiment qui servirait de garage pour la nouvelle installation si le projet se réalise.


L'avant dernier départ dans le lanceur à gravité, mal adapté à la vitesse du câble trop faible avec le moteur thermique. La cabine 4, visible à droite, sera la dernière à quitter la gare amont, le 25 juillet à 10 h 02.


La gare vidée de toutes ses cabines. Il ne reste désormais que la cabine ambulance et la benne de service jaune (n° 71), peu intéressantes pour la vente, et une cabine (n° 43) qui n’a pas pu être envoyée en ligne en raison de sa pince défectueuse.


Les dernières cabines s’éloignent progressivement, sous la pluie.


Le moteur électrique (en bleu, fourni par BBC) et le moteur de secours (à l'arrière, de construction Bedford). On remarque à droite l’accouplement à courroie qui relie la sortie de la boîte à vitesse à l’arbre rapide.

Préparation des cabines (deuxième partie)



Vue de la gare aval à la fin du démontage.


Une partie des pinces.

Le câble sera déposé prochainement, comme exigé pour les installations hors-service. Les gares et les pylônes ne seront pas démontés pour le moment, du moins pas avant de connaître l’avenir du domaine.

C’est ainsi que s’achève l’aventure de la télécabine d’Isenau. Son exploitation avait pris fin le 17 avril 2017, après 43 ans d’exploitation et un peu plus de 87'000 heures de fonctionnement. Les 40 cabines proposées à la vente seront récupérées par leurs nouveaux propriétaires le 3 août. La date de la mise aux enchères durant laquelle 10 cabines supplémentaires seront mises en vente n’est pas encore connue.



Terminons avec ces deux cabines qui parcourent la ligne pour la première et la dernière fois en 2018. Elle a été, sauf coup de théâtre, la 66^ème et dernière année durant laquelle une télécabine Giovanola a fonctionné aux Diablerets.

Ce message a été modifié par Fael - 15 octobre 2018 - 21:24 .

[Gondelbahn Monde]

Merci beaucoup pour ce résumé qui nous offre une dernière vue de cette installation exceptionnelle ...

[Eurorail Triebzug]

dommage de démonter ces cabines, elles sont toutes mignonnes.

[ancien]

J'en achèterai bien une

[Fael]

Commençons par ceux qui pensent à l'avenir : les négociations visant au retrait des deux oppositions (d'un riverain de la route lac Retaud – Isenau et de Pro Natura) n'ayant pas abouti, le projet a été transmis à l'OFT qui statuera à ce sujet. On trouve ici un communiqué de presse de la commune d'Ormont-Dessus au sujet de la situation actuelle.

Comme mentionné dans mon message un peu plus haut, le câble de cette installation, durablement hors-service, devait être retiré. Les travaux nécessaires ont débuté il y a quelques jours. Le câble a été coupé dans les deux gares et retiré des pylônes 1 (côté montée seulement), 24 et 25. Les deux câbles de la ligne téléphone sont déjà démontés sur toute la longueur de la ligne. C'est Paul Reber AG qui s'occupe de ce chantier. Voici quelques photos (datant toutes du 13 octobre) :



Le début de la ligne avec le pylône 2 au premier plan. On remarque la reprise de tension côté montée, peu avant le pylône 2.


L'intérieur de la gare aval. Le brin descendant du câble est attaché à la structure soutenant la poulie tension. La gare contient encore une partie des cabines et la plupart des pinces.

Le projet de nouvelle installation prévoit une démolition (partielle ?) du bâtiment en gare aval. La gare amont, quant à elle serait utilisée pour garer une partie des véhicules. Seule la partie avant du bâtiment (actuellement « vide ») serait utilisée car la partie arrière, là où se trouve la mécanique de la TCD4, n'est pas assez haute pour y garer des cabines modernes. On pouvait donc s'attendre à une démolition de la gare aval et de la ligne et à un démontage partiel en gare amont, tout ceci uniquement après la décision de construction de la nouvelle remontée.

Pourtant, la mécanique de la gare amont et les pylônes 24 et 25 ont été détruits ces derniers jours. Le bâtiment, la structure métallique qui portait le lanceur et le ralentisseur, le tableau de commande, la voie de garage à l'arrière côté descente et la structure en béton qui portait l'entraînement sont toujours en place. Paul Reber AG, a immortalisé les derniers pylônes peu avant leur démontage, puisqu'ils leur servent depuis quelques jours de photo de profil sur Facebook, mais il n'est fait aucune mention de ces travaux.

Voici à nouveau quelques photos (âmes sensibles s'abstenir) :



L'intérieur de la gare avec la structure qui portait l'avant de la mécanique. On remarque l'absence des voies et le ralentisseur, posé au sol.


Les voies, entreposées à l'extérieur.


Les socles des deux derniers pylônes et les câbles au sol se dirigeant vers le pylône 23.


Les restes des deux derniers pylônes.






Les pylônes 17 à 23 encore en place. Pour combien de temps ?

[LunedeFiel]

Sur le groupe Facebook "Les Ormonants sur Facebook" on voit les pylônes qui ont tous été mis à terre ! (aucune mention sur le site myisenau.ch)
Etrange quand on sait que des pylônes de la télécabine du Pic Chaussy aux Mosses sont restés 22 ans debout et que ceux de la TC du Super Saint Bernard le sont encore.
Pourquoi faire venir du matériel au lieu de tout faire en même temps quand on fera la nouvelle.
Soit tout ce fait en cachette pour démanteler le domaine d'Isenau (les téléskis anciens auraient aussi besoin de rénovations dans quelques années). Soit on fait également des négociations au calme hors médias pour le bien du futur domaine. QUand même hallucinant ce qui se passe et piètre image de cette station....

Le domaine est pas très grand et on sait aussi que la société TVGD qui gère tout Villars Les Diablerets est pas très fan de conserver Isenau. On est très loin du super projet d'Alpes Vaudoises 2020.

[TPD]

Citation

Etrange quand on sait que des pylônes de la télécabine du Pic Chaussy aux Mosses sont restés 22 ans debout et que ceux de la TC du Super Saint Bernard le sont encore.

Ce n'est pas une contradiction.
C'est l'OFT qui a demandé de demanteler l'installation de toute de suite.
La raison sont les mal examples du Pic Chaussy ou Super Saint Bernard

[LunedeFiel]

Télécabine Isenau.
https://www.myisenau.ch
Newsletter No8, guère réjouissant et surtout nouveau départ, bien en arrière.
On oublie quand même 2 choses : Simple remplacement, donc oppositions vraiment gonflées...
Si le Hub (train, départ sur Meilleret, départ sur Glacier 3000,départ sur Isenau =Alpes vaudoises 2020) avait été accepté, l'Etat de Vaud et TVGD auraient été moins réticents et là, ce n'est plus que les deux oppositions citées en premier....

[JeanShade]

LunedeFiel, le 05 novembre 2018 - 09:20 , dit :

On est très loin du super projet d'Alpes Vaudoises 2020.

Projet super réaliste avec la liaison Leysin-Villars, une nouvelle remontée à Glacier 3000 par dessus des zones classées et la réouverture des Mts-Chevreuils? C'était pas plutôt une perte de temps?

[LunedeFiel]

C'est annulé. Mais est-ce mieux de perdre 2 hr en TP ou polluer avec sa voiture ?
Et Arosa-Lenzerheide, Les Arcs-La Plagne

[Fael]

Voici quelques nouvelles du démontage : (les photos datent des 24 et 25 octobre ainsi que des 10 et 12 novembre)

Démontage du câble

Comme je l’avais déjà mentionné ci-dessus, le câble avait été partagé dans les deux gares. Chaque brin de câble a ensuite été enroulé en gare amont, l'extrémité libre tombant à terre entre chaque pylône. Le brin montant a été démonté le 24 octobre et le brin descendant le lendemain. Ceci a nécessité la fermeture des routes passant sous la ligne. On trouve d'autres images du démontage du câble sur la page facebook de Paul Reber AG.



La machine installée en gare amont qui permet d'enrouler le câble.


Le pylône 23 à la fin du démontage du brin montant. On remarque que le pylône est déraillé du côté montée.


Une partie du câble (qui était d'origine) devant la gare de départ. Cette installation avait la particularité d’être équipée d’un câble croisé (et non pas d'un câble lang comme c'est le cas en général).

Démontage des pylônes

Comme cela a été signalé par LunedeFiel, les pylônes ont été démontés il y a deux semaines. En fait, ils n’ont pas tous été enlevés, les quatre premiers sont toujours en place (du moins ils y étaient il y a deux jours...), probablement parce qu’il est plus délicat de les démonter vu leur proximité avec des routes et des habitations. Après le démontage, ils ont été entreposés au lac Retaud (haut de la ligne), au bord de la route du col du Pillon (milieu de la ligne) et sur le parking de la gare aval (bas de la ligne).



Vue de ce qui était le haut de la ligne.


Des restes des pylônes du haut du tracé sur le parking du lac Retaud.


Matériel au bord de la route du Pillon.


Chargement d'une partie des pylônes le 12 novembre.


Les pylônes 1 à 4, derniers éléments encore en place de l’installation.

Profitons-en pour observer quelques aspects techniques :



Le pylône 3 décâblé. On remarque la position « convexe » prise par le train de galets sous l’action du détecteur Sulzberger (position de déclenchement).


Un balancier de quatre galets. Le détecteur Sulzberger ne se trouve pas dans sa position normale. On remarque que les rattrapes-câble ainsi que les supports du détecteur de déraillement possèdent une forme asymétrique. Ces butées (entourées en rouge, côté droit pour le rattrape-câble de gauche et le contraire pour l’autre) facilitent le déclenchement du détecteur en cas de déraillement (la force exercée sur ces éléments par le câble tend aide le ressort du détecteur à déplacer les deux groupes de galets vers la position de déclenchement).

Gare aval

Comme on pouvait s’y attendre, après la gare amont et la ligne, c’est la mécanique en gare aval qui a à son tour été détruite. Il est tout de même très regrettable que les responsables de ce démontage n’aient pas pris la peine de mettre en lieu sûr les cabines qui se trouvent sous les voies de garage avant de démonter la structure de la gare. En conséquence, plusieurs d'entre elles ont été endommagées par divers éléments des voies qui sont tombés au sol suite au démontage. Elles auraient pourtant assurément trouvé preneur si elles avaient été mises en vente avec les autres (pour rappel, seul 40 cabines sur 67 avaient été mises en vente et plus de 100 acheteurs se sont annoncés). Les images parlent d'elles-même.



Le tableau de commande principal de la gare amont. Les tôles brunes à l'arrière appartenaient au télésiège Vioz – Mazots.


Quelques éléments de la gare amont et de la ligne entreposés sur le parking.







Voilà, désolé si c'était un peu long. Pour compenser, le chapitre consacré à l'avenir sera bref : le projet ne bénéficiera pas de l'aide financière prévue dans le cadre du projet « Alpes vaudoises 2020 ». Les 3,78 millions de CHF qui auraient dû être fournis par le canton de Vaud devraient donc être trouvés ailleurs. Il est également confirmé que le domaine restera fermé au moins jusqu'en 2020 (article de 24 heures, communiqué de la fondation pour les intérêts d'Isenau).

EDIT (17.11.18) :

Tous les pylônes sont maintenant démontés. Les quatre derniers ont été détruits au début de la semaine du 12 novembre. Voici quelques photos supplémentaires (datant du 16.11) :



Le pylône 1 à terre.


Vue depuis l'amont. Un chemin rudimentaire a été aménagé pour permettre aux machines de chantier d'accéder à l'intérieur de la gare.


Quelques fûts de pylônes, quelques pinces et la benne de service numéro 72 se trouvent encore sur le parking.


L'intérieur de la gare : une partie des décombres a déjà été évacuée.

Le démontage est donc achevé, la télécabine d'Isenau n'existe plus. Il ne reste que les bâtiments dont le futur n'est pour le moment pas connu.

Ce message a été modifié par Fael - 17 novembre 2018 - 22:02 .

[10sami52]

Merci Fael pour ces (tristes) images. Voir une installation aussi mythique partir définitivement me fait un pincement au cœur.

C'est dommage pour l'avenir de ce secteur. Ce ne sera pas demain la veille qu'une nouvelle installation succédera cette vénérable télécabine.

EDIT: Ce que je me demande c'est qu'il faudra bien, si Isenau est maintenu, retaper les TK du secteur suite aux années successives sans activité.

Ce message a été modifié par 10sami52 - 13 novembre 2018 - 23:24 .