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  1. Dans le sujet : Projets des stations Fribourgeoises

    19 mars 2024 - 22:50

    Pour ceux qui veulent voir les 2 premières parties de l'émission Basik (également consacrées aux Paccots), on peut les trouver ici et ici.

    Voir le messagechris2002, le 19 mars 2024 - 10:55 , dit :

    Une question que je me pose est : quand est-ce que les Paccots seront prêts à abandonner une partie de leur domaine ? Je pense notamment au TKE Cierne (desservant une piste assez exposée donc qui ouvre peu), qui permettrait aussi d'abandonner le TKF de la Saira au passage vu son rôle de pure liaison. Mais même le TKE Corbetta a un intérêt au final assez limité (quasi-uniquement rôle d'ascenseur vers les autres installations du domaine, vu que la piste qu'il dessert oblige à déchausser sur une centaine de mètres).
    Ils en parlent depuis plusieurs années, et ces trois installations n'ouvrent plus que mercredi, le week-end et durant les vacances scolaires (si tenté qu'elles puissent ouvrir, je ne crois pas que ces installations aient pu ouvrir cet hiver), mais vu la situation financière actuelle, je pense qu'il est temps d'envisager cette décision douloureuse à prendre, car même sans pouvoir être exploité, un TKE coûte de l'argent (mises au norme, maintenance, préparation des pistes de montée et des pistes desservies par celui-ci, etc.) et les Paccots sont en grand manque d'argent...


    Ce serait effectivement une décision logique et en pratique ça ne changerait pas grand chose, vu le faible nombre de jours d'ouverture de ces trois installations (une dizaine de jour par saison en moyenne ces dernières années). Mais il aurait été mieux de la prendre il y a quelques années. En effet, des travaux tout de même assez importants ont été réalisés en 2019 et 2020 sur Corbetta et la Cierne (voir ici) et ces installations ont fonctionné au maximum 30 jours depuis. Tous les balanciers des lignes avaient notamment été rénovés et le câblage électrique sur les pylônes avait été refait. D'ailleurs, la société avait dû emprunter de l'argent à la commune de Châtel-St-Denis pour les réaliser parce que toute leur capacité d'investissement était déjà utilisée par l'entretien des autres téléskis. C'était probablement une erreur d'avoir voulu faire ces travaux. Bien entendu, Corbetta et la Cierne n'ont pas ouvert cette saison, seul le téléski Vérollys-Junior a véritablement fonctionné (ainsi que les Joncs et Borbuintze pendant très peu de temps, tout le reste n'a pas ouvert). Probablement que la piste de la Cierne, tout comme celle du Pralet, permet de maintenir l'attractivité de la station. Elles jouent un rôle important dans sa renommée et de ce point de vue, les supprimer officiellement serait dommageable. En pratique, la Cierne ouvre très peu et le Pralet, même s'il fonctionne plus régulièrement, est généralement peu fréquenté (trop difficile pour une grande partie de la clientèle et souffrant la plupart du temps de mauvaises conditions d'enneigement).

    Si l'exploitation des Paccots se poursuit, un aspect que la station devrait impérativement régler avant de fermer définitivement le téléski de Corbetta est celui des parkings et de l'accès en transports publics. Les jours d'affluence, les parkings dans la région de Borbuintze sont largement insuffisants. Une fois parqué aux Paccots (où il y a de nombreuses places de stationnement), il n'y a pas d'autre possibilité que d'emprunter le téléski de Corbetta. Côté transports publics, il est pratiquement impossible d'accéder aux pistes si Corbetta ne fonctionne pas. La seule option est de prendre le bus jusqu'aux Rosalys puis de marcher (200 m en forte montée) jusqu'au téléski du Pralet (il faut bien sûr qu'il fonctionne et il faut avoir le niveau de ski nécessaire pour l'emprunter). Il y a bien un service de bus qui monte jusqu'aux parkings de Borbuintze, mais il ne circule que l'été ce qui est assez incompréhensible.

    Pour l'exploitation 4 saisons aux Paccots (et aussi à Rathvel), le défi principal n'est il me semble pas de faire venir du monde dans la station mais plutôt de trouver une solution pour qu'elle en profite financièrement. Quelque que soit la saison et l'enneigement, ces montagnes sont très prisées par les promeneurs et les randonneurs de toute la région. Il n'est pas rare que le parking des téléskis soit à moitié plein ou plus, même totalement hors saison ou en hiver sans neige (comme cette année). Une piste qui a été évoquée serait de rendre ces parkings payants, mais ça ne s'est pas concrétisé jusqu'à présent. Ce sera par contre le cas très prochainement des nombreuses places appartenant à la commune dans le village des Paccots (voir ici). Une autre idée évoquée est la vente de certains terrains propriétés de la société.

    Un exemple de gros chantier de maintenance qui était envisagé est le remplacement de la gare motrice du téléski du Pralet, mis à l'enquête l'automne dernier. De tels travaux paraissent difficilement réalisables dans la situation actuelle.
  2. Dans le sujet : 1950-1974 : les remontées mécaniques Giovanola

    19 mars 2024 - 00:27

    Voir le messagerm_tk, le 29 janvier 2024 - 21:01 , dit :

    Quelle différence vois-tu entre les pinces de Breco et celles de Giovanola, puisque Breco les fabriquait à l'origine sous licence ?


    Comme le lien du message #271 ne fonctionne pas pour moi, je m’étais basé sur les images visibles dans cette page, j'espère qu'il s'agissait de la même installation. S’il est vrai que Breco a utilisé des pinces Giovanola dans un premier temps (qui étaient certainement très semblables à celles directement fournies par l’entreprise suisse), ils ont ensuite utilisé d’autres pinces complètement différentes qui sont utilisées sur cette installation et que j’avais appelé, faute de meilleur nom, « pinces Breco ». Elles possèdent, comme les pinces Giovanola, un chariot à quatre galets, mais les galets intérieurs ne sont pas du même type que ceux de l’extérieur. Elles possèdent deux mâchoires bistables, la force de serrage est fournie par des ressorts (ou des rondelles élastiques, je ne suis pas sûr). On trouve dans la BDD quelques images de ces pinces, notamment en ligne, en gare (position ouverte) ainsi que des détails de quelques pinces entreposées (position fermée) (photos cwcwcw et Rodo_Af).

    Merci, rm_tk, pour les autres renseignements.




    Ceci m’a amené à regarder s’il est possible de différencier les pinces type Giovanola fournies par Giovanola, Habegger, Städeli et PHB. Faute de photos suffisamment détaillées, je n’ai pas pu inclure les pinces fournies par Von Roll et Hall dans cette comparaison. Peu d’éléments peuvent être facilement différenciés, les principales différences concernent des inscriptions gravées sur les différentes pièces des pinces ainsi que l’emplacement des graisseurs de l'axe du mors mobile. Un autre élément intéressant est l’étrier qui relie la partie supérieure de la suspente (qui est double, solidaire de la pince) à la partie inférieure (solidaire de la cabine et qui varie suivant le type de celle-ci).

    Sur les installations les plus récentes d’Habegger et de Städeli, l'extrémité inférieure de la glissière possède un angle marqué (au lieu d’être droite) et la liaison glissière - tube de suspension est assurée par deux vis (au lieu d’une sur le modèle original). Est-ce ceci qui défini les pinces de « type III » déjà évoquées dans ce sujet ? Cette modification n’est pas liée aux cabines 6 places puisqu’une télécabines 4 places a reçu ces pinces modifiées (TCD4 Scuol - Motta Naluns) alors qu’une télécabine 6 places (TCD6 Crap Masegn - Vorabgletscher) a reçu des pinces identiques au « type II » sur cet aspect.

    Remarque : vu le faible nombre d’installations pour lesquelles des photos détaillées des pinces existent, les constatations ci-dessous ne peuvent pas facilement être généralisées. De plus, plusieurs des installations encore en service utilisent des pinces constituées d’un assemblage de pièces provenant initialement de plusieurs pinces différentes, parfois même de plusieurs fournisseurs différents. Je n'inclus pas ici les éléments qui varient d'une installation à l'autre, tels que la partie inférieure des suspentes (qui dépend du modèle de cabine utilisé). C'est aussi le cas de certains détails de la pince comme les graisseurs des verrous de la pince qui se situent tantôt sur la tête pivotante, tantôt sur le verrou (et dans ce cas, il y aussi plusieurs emplacements). Sur les installations équipées d’un système de courroie de lancement ou de pneus, une pièce visant à améliorer l'adhérence est parfois fixée sur le châssis de la pince.

    Giovanola

    Comme déjà évoqué ici, Giovanola gravait sur la plupart des grandes pièces de ses pinces un numéro unique (le même pour toutes les pièces d’une même pince) suivi de G ou D pour indiquer si elle appartient à la suspente de gauche ou à celle de droite en regardant de l'extérieur de la ligne). En ce qui concerne les étriers, Giovanola a utilisé au fil du temps plusieurs types différents.


    Image IPB

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    Détails d'une pince fournie par Giovanola (Saas Fee - Hannig). Les graisseurs de l'axe du mors mobile, qui diffèrent selon le constructeur, sont entourés en rouge. De même, les inscriptions gravées sont entourées en vert (cliquez sur les images pour les afficher en grande taille). On remarque les graisseurs des leviers de verrouillage de la pince qui se trouvent sur les leviers, contrairement à ce qu'on peut observer sur les autres pinces visibles plus bas.

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    Les différents types d'étriers utilisés par Giovanola (les Marécottes – la Creusaz, Verbier – Savoleyres (à droite)). On remarque que le palonnier reliant les tubes de suspension et l'étrier est aussi différent.


    Habegger

    Les premières télécabines de ce constructeur ont des pinces qui sont très semblables à celles de Giovanola, à l’exception des numéros gravés qui semblent être absents. Les installations plus récentes possèdent deux différences supplémentaires : les graisseurs de l’axe du mors mobile sont installés sur le côté droit de l’axe (au-dessus chez Giovanola) et le châssis de la pince porte une inscription « HABEGGER » d’un côté et un code de l’autre. Ces modification supplémentaires ont probablement été introduites aux environs de 1976. La télécabine Stöckalp - Melchsee-Frutt, construite cette année-là, possédait les deux types de pinces. Sur des installations encore plus récentes (par exemple Schönried - Rellerli), les inscriptions gravées sur le châssis ont disparu à nouveau, les autres différences restent. Les étriers Habegger sont très ressemblants à ceux de Giovanola mais présentent tout de même de légères différences à observer ci-dessous.


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    Détails d'une pince Habegger (en haut : Crap Masegn – Vorabgletscher (cliquez sur l'image pour l'afficher en grande taille), en bas : Schönried – Rellerli). On remarque la différence de forme de la liaison glissière – suspente entre ces deux installations (« type II » vs « type III » ?).

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    Les étriers utilisés par Habegger (à gauche : Stöckalp – Melchsee-Frutt, à droite : Crap Masegn – Vorabgletscher). Sur l'image de gauche, on remarque le palonnier plus épais qui a été utilisé par ce constructeur sur certaines installations.


    Städeli

    Les pinces Städeli diffèrent des Giovanola par deux aspects : les numéros gravés présents sur les pinces Giovanola sont absents. À la place, les principales pièces possèdent une inscription en relief commençant par « GB » et suivie d’un nombre. Comme on le constate en observant le plan visible au début de cette vidéo de Gondelbahn Monde, ceci correspond au numéro du plan d’assemblage correspondant. Les pinces pour cabines six places (c’est-à-dire la TCD6 Médran 1 uniquement) possèdent des mors qui diffèrent de ceux des pinces Giovanola et Habegger par leurs extrémités moins arrondies. Les étriers Städeli (pour cabine à 4 places) sont assez faciles à distinguer de ceux utilisés par Giovanola. Ils portent d’un côté une inscription GB suivie d’un numéro et ont une forme davantage carrée.

    Il existe diverses variations parmi les pinces Städeli. L’inscription est toujours présente au bas de la glissière. Elle apparaît parfois sur le châssis et sur les têtes pivotantes. Il est possible que des pinces de ce type aient été fournies à certaines des nombreuses installations dont le nombre de véhicules a été augmenté (parfois significativement) dans les années 1980 et 1990. Ceci expliquerait ces différentes variantes alors que Städeli n’a construit qu’une TCD4 à pinces Giovanola (la Tzoumaz - Savoleyres), ainsi que la présence de pinces Städeli sur des appareils Giovanola (les Marécottes - la Creusaz par exemple).


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    Une pince Städeli pour cabine 4 places (Verbier – Savoleyres, anciennement la Tzoumaz – Savoleyres).

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    Une pince Städeli pour cabine 6 places (Médran 1). On remarque (entouré en bleu) les mors de forme différente utilisés sur ces pinces.

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    Les étriers utilisés par Städeli sur les installations à 4 places (à gauche : Verbier – Savoleyres) et 6 places (à droite, Médran 1).


    PHB et PWH

    Toutes les installations PHB encore en service en Allemagne possèdent un levier de contrôle de la force de serrage (voir ici), qui les rend facilement reconnaissables. En dehors de cela, elles se démarquent des pinces Giovanola par des inscriptions en relief sur les têtes pivotantes et sous le châssis. La face extérieure du châssis est également percée d’un trou en son milieu et la forme des mors est différente (moins épais mais sans arrondi aux extrémités). Les étriers sont ressemblants à ceux de Giovanola mais présentent de légères différences. Mais surtout, il semble que toutes les installations PHB possèdent une pièce supplémentaire de forme allongée qui est vissée dans la tige (palonnier) reliant les deux suspentes supérieures à l’étrier.


    Image IPB

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    Pince PHB/PWH (Garmisch-Partenkirchen-Wank). On remarque le système de contrôle de la force de serrage, les mors (en bleu) différents de ceux utilisés par d'autres constructeurs et le trou (en orange) dans le châssis de la pince.

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    Les étriers utilisés sur les installations PHB/PWH (Lanzenbach-Hochgrat). On remarque sur l'image de gauche la pièce supplémentaire vissée dans la liaison suspente – étrier. Elle est parfois montée à l'extérieur de la ligne (comme ici) et parfois à l'intérieur. À droite, on remarque un compteur du nombre d'ouvertures de la pince.


    Cas particulier : télécabine du Hochgrat

    La télécabine Lanzenbach - Hochgrat possède de nos jours des pinces dont certaines pièces (principalement les têtes pivotantes, les glissières et les croisillons) ont été entièrement remplacées par de nouveaux éléments qui sont différents de ceux d’origine. Il s’agit probablement des modifications proposées dès 1977 par Ernst Wilfert dans le but de diminuer l’usure de certaines pièces essentielles des pinces Giovanola et donc leur maintenance. Ces modifications sont présentées en détail dans un article de Motor im Schnee de 1994, accessible ici (chercher Giovanola-Klemmen et choisir le premier résultat). Elles ont apparemment été mises en pratique avec succès sur quelques pinces de l'installation du Hochgrat avant d’être généralisées à toutes relativement récemment (dans le reportage de monchu, la plupart des pinces sont encore dans leur configuration d’origine). Les différences les plus visibles sont la glissière et la tête pivotante qui sont d'une forme différente. De plus, le guidage de la glissière à l'intérieur de la tête pivotante se fait d'une autre manière. Les pinces sont différentes, mais aucune modification sur la mécanique de gare n'est nécessaire, les deux types (traditionnel et modifié) peuvent cohabiter sur la même installation.


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    Pince modernisée de la télécabine Lanzenbach-Hochgrat.
  3. Dans le sujet : [Projets] Les Alpes Vaudoises (Suisse)

    29 février 2024 - 13:55

    Voir le messagechris2002, le 29 février 2024 - 12:41 , dit :

    Est-ce que le TKE Ruvine a ouvert cet hiver ? Je n'en suis même pas sûr (ou alors seulement sur quelques semaines, en janvier). Et je ne parle même pas du TKD de Vers l'Eglise qui n'a pas du ouvrir un seul jour de l'hiver...


    Non, les téléskis Ruvine et Vers l’Eglise n’ont pas ouvert cet hiver. Le TK Ruvine a été marqué ouvert dans le plan interactif au moins un jour, mais c’était une erreur d’affichage. Depuis 2009, le téléski de la Ruvine n’a pas fonctionné durant les saisons 2010/2011 et 2023/2024 (sauf changement le mois prochain). Également depuis 2009, le téléski de Vers l’Eglise n’a pas ouvert durant les saisons 2010/2011, 2019/2020, 2022/2023 et 2023/2024 (à nouveau sauf ouverture de dernière minute). Ces deux téléskis sont néanmoins chaque année préparés pour l’hiver (montage des perches/des arbalètes).

    En dehors de quelques rares exceptions (par exemple Noël 2021 et mars-avril 2019), Vers l’Eglise n’est pas en fonction avant mi-janvier (au plus tôt) et ferme début mars. Cependant, cette saison il n’y a tout simplement pas de neige, on ne peut pas reprocher à l’exploitant de ne pas l’ouvrir. De la même façon, le téléski des Thays à la Forclaz, qui est dans une situation géographique similaire, souffre aussi du manque de neige (aucun jour d’ouverture cette saison).

    J’en profite pour signaler que, du côté de Glacier 3000, le TPH Reusch - Oldenegg a déjà ouvert un jour cette saison (17 février), ce qui est presque un évènement. De plus, selon le site internet de l’exploitant, il devrait à nouveau fonctionner (ainsi que le télésiège Oldenegg - Cabane) du 16 septembre au 4 octobre pour assurer l’accès au domaine durant les révisions du téléphérique Pillon - Cabane. Curieux que le téléphérique Cabane - Glacier puisse fonctionner aussi longtemps sans interruption.
  4. Dans le sujet : [Projets] Les Alpes Vaudoises (Suisse)

    30 janvier 2024 - 22:29

    Voir le messagechris2002, le 30 janvier 2024 - 20:27 , dit :

    A Glacier 3000, la piste "Black Wall" doit fermer à cause de reptations de la neige à travers celle-ci.
    (source payante : https://www.lenouvel...ialiste-1360193


    Même s'il n'y avait pas eu cette reptation, elle serait probablement restée fermée en raison de la neige trop verglacée depuis le dernier redoux. C'est d'ailleurs la raison qui était donnée durant le week-end pour justifier sa fermeture. Ils n'ouvrent cette piste que si la neige y est bonne et c'est tant mieux. En effet, il est difficile d'estimer son état sans y aller et une fois au sommet, c'est trop tard pour renoncer.

    Voir le messagechris2002, le 30 janvier 2024 - 20:27 , dit :

    De plus, est-ce que la combe d'Audon a déjà pu ouvrir cette année ? J'aurai tendance à dire que non.


    Effectivement, elle n'a jamais ouvert cette saison. C'est d'ailleurs pour la même raison, comme indiqué par l'exploitant ici.

    Néanmoins, cela reste une bonne saison du point de vue des ouvertures avec plusieurs pistes (Red Run, descente à Reusch (même si elle est maintenant de nouveau fermée) mais surtout Martisberg et Quille) qui ont pu ouvrir bien plus tôt qu'habituellement. D'ailleurs, la piste Black Wall a déjà ouvert bien plus depuis décembre que durant toute la saison dernière.

    EDIT: un peu tard...



    Enneigement artificiel sur les domaines de Leysin et des Mosses - la Lécherette

    J'en profite pour signaler un projet qui n'a il me semble pas été évoqué jusqu'ici bien qu'il ait été très médiatisé. Télé-Leysin-les Mosses – la Lécherette souhaite fortement étendre l'enneigement artificiel du domaine des Mosses qui est actuellement très limité et compléter celui du domaine de Leysin. L'eau proviendrait du lac de l'Hongrin situé à proximité. Le projet a été mis à l'enquête l'été dernier et a suscité de très nombreuses oppositions. Une seconde partie du projet focalisée sur le pompage dans le lac de l'Hongrin a été mise à l'enquête récemment et a elle aussi récolté de nombreuses critiques.

    Préavis municipal de la commune d'Ormont-Dessous (2018)
    Présentation du projet sur le site internet de l'exploitant
    Articles de la RTS : 18.07.23, 26.07.23, 27.07.23, 08.08.23, 30.08.23, 03.09.23, 07.10.23
    Articles de 24 Heures : 02.11.18, 12.04.19, 26.12.19, 25.08.20, 17.07.23, 30.07.23, 10.08.23, 27.08.23, 19.09.23, 11.01.24, 28.01.24, 29.01.24
  5. Dans le sujet : [Suisse] Les projets pour 2023

    27 décembre 2023 - 22:45

    TSD4 Les Joux - Plan Francey (Moléson)

    Comme mentionné plus haut, cette installation est ouverte durant les vacances de Noël gratuitement pour permettre au public de la découvrir (le funiculaire et le téléphérique qui sont ouverts eux aussi restent payant selon les tarifs usuels). Il n'y a pas de neige et l'intérêt pour des randonnées est probablement très limité dans les conditions actuelles. Quelques données techniques et des vidéos résumant le chantier sont visibles en suivant le lien fourni par Remonter La Pente ci-dessus.

    Quelques articles supplémentaires à ce sujet : Fr-app.ch + vidéo de la Télé, RTS, La Gruyère, La Liberté.

    TCD10 Flem Xpress (Flims)

    Les deux premières sections de cette nouvelle installation sont en service depuis le 23 décembre. On trouve de nombreuses photos et quelques vidéos intéressantes sur ce forum germanophone. Pour plus d’informations : article du Blick, article de seilbahn.net.

    TPH Sörenberg - Brienzer Rothorn

    La nouvelle installation a été inaugurée le 13 décembre et est ouverte au public depuis le 16 décembre. Plus d'informations ici.

    Je termine par quelques chantiers 2023 qui n'ont il me semble pas été évoqués jusqu'à présent :

    Funiculaires Mülenen - Schwandegg - Niesen

    L'entraînement et la commande des deux funiculaires du Niesen ont été remplacés durant les hivers 2022 - 2023 (deuxième section) et 2023 - 2024 (première section) par Garaventa et Sisag. Ces installations étant habituellement fermées en hiver, cela ne nécessite aucune interruption de service. Des informations détaillées et un suivi des travaux sont fournis par l'exploitant. Quelques articles de journaux sur le sujet : Rénovation seconde section (1), Rénovation seconde section (2), Rénovation première section.

    Téléphérique Gampel - Jeizinen

    L'entraînement de cette installation a été entièrement remplacé par Inauen-Schätti entre avril et mai 2023. Plus d'informations ici.

    Téléphérique Sedrun - Tgom

    Ce téléphérique fait partie d'un complexe hydroélectrique. Il peut néanmoins être emprunté par le public sur demande durant l'hiver. Il a été récemment rénové par Inauen-Schätti (j'ignore malheureusement l'année exacte, mais il fait partie des références ajoutées en 2023 sur leur site internet). La commande a été remplacée de même que le frein de service et l'agrégat hydraulique. D'autres éléments, en particulier le chariot de l'unique cabine ont été totalement révisés. Plus d'informations ici.

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