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TSD6 de la Légette - Les Saisies (Espace Diamant) Poma - 2019
#1
Posté 18 août 2022 - 13:59
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Sommaire
→ La station
→ Situation
→ Historique
→ Construction
→ Caractéristiques
→ Gare aval
→ Ligne
→ Gare amont
→ Véhicules
→ Aspects techniques
→ Photos diverses
→ Conclusion
Situé au col du même nom, le village des Saisies se trouve à la frontière entre le Val d’Arly et le Beaufortain. En hiver, la station propose un domaine de ski alpin de 77 kilomètres de pistes, ce dernier étant relié à l’Espace Diamant qui offre au total un peu moins de 200 kilomètres de pistes, le tout desservi par une petite centaine de remontées mécaniques. Elle se compose également d'un grand espace de ski nordique de plus de 120 kilomètres de pistes balisées, qui fera la réputation de la station lors des Jeux Olympiques d’Albertville en 1992. En période estivale, la station exploite trois de ses plus gros porteurs pour desservir un Bike-Park, des itinéraires de Cross-Country et de nombreux sentiers de randonnée.
Lancée sous l’impulsion d’Erwin Eckl en 1963, la station des Saisies a vu son développement à son apothéose durant les décennies 1970-80, lorsque le tourisme hivernal prenait son envol en France. Nouvelles remontées mécaniques, nouveaux lieux d’hébergements, les habitués commencent à apparaître, et commencent à investir. En 1992, la station est mise sous le feu des projecteurs, lorsqu'elle accueille les épreuves nordiques des Jeux Olympiques d’Albertville. Bien que ne faisant qu'accroître la fréquentation de la station, cette mise en lumière aura raison de ses finances. C’est pourquoi, en 1998, la régie des Saisies -aujourd’hui devenue SPL des Saisies- est créée. Sa mission, pérenniser l’activité ski sur la station et garder le niveau de satisfaction des clients. Depuis son premier investissement majeur, réalisé l’année de sa création, la régie des Saisies n’a cessé d’investir régulièrement dans son parc d’installations, mais aussi dans la diversification de son offre, notamment en période estivale. Aujourd’hui, la SPL a de nombreux projets en tête, entre le renouvellement des installations structurantes de son domaine et l’ouverture d’une liaison avec la station voisine des Contamines !
Appareil pionnier, le premier remonte-pente à gravir le sommet de la Légette fut le téléski du même nom. Construit en 1966 par le français Montagner, ce dernier permettait l’accès à un tout nouveau secteur de ski sur l’un des sommets surplombant le village des Saisies, culminant à 1865 mètres. Durant ses premières années d’exploitation, il desservait seulement deux pistes, la bleue de la Chenavelle et la rouge des Girolles. La noire des Perdrix viendra se joindre à ces dernières quelques années plus tard. Par ailleurs, il faudra attendre le milieu des années 70 et la construction du télésiège des Périots, pour que le secteur de la Légette soit accessible, skis aux pieds. En 1987, le téléski des Coqs est inauguré, il facilitera grandement l’accès aux pentes de la Légette. Le développement du secteur se poursuivit les années suivantes, avec la création des télésièges des Jorets et du Chozal, permettant ainsi une liaison directe avec le petit village d’Hauteluce.
Situation sur un plan des pistes de l'époque.
La gare aval du téléski de la Légette.
Le début de la ligne.
Idem mais vue depuis le centre station.
L'entièreté de la ligne.
Idem.
La fin de la ligne après le virage, arrivant sur le sommet de la Légette.
Ces investissements ont permis de créer une zone de ski très attrayante. Cependant le redoutable téléski de la Légette et ses 60% de pente maximale, ainsi que sa ligne située dans un étroit layon ne rendaient pas la montée facile. Il devint alors l’un des points sensibles du parc de remontées mécaniques des Saisies, et la régie fraîchement créée fera du remplacement de cet appareil sa priorité. C’est chose faite en 1998, le télésiège à pinces fixes 4 places de la Légette est inauguré. Il remplace sur un tracé légèrement différemment le téléski Montagner de 1966, et permet d’accroître le débit et le confort sur cet axe important pour la station des Saisies. Après avoir réalisé les télésièges du Chard du Beurre et du Chozal en 1990, la régie renouvellera sa confiance pour le constructeur Skirail, qui livrera un appareil classique de sa gamme proposée dans les années 1990. La gare aval, située en amont de la départementale 218, assurait la tension de la ligne. Elle formait une porte d’entrée importante pour le domaine skiable. La ligne, longue de moins d’un kilomètre, rachetait 276 mètres de dénivelé, en un temps de parcours d’environ 7 minutes. En amont, on retrouvait une classique gare motrice disposée sur un monofût. Depuis son sommet, on pouvait accéder à de très nombreuses pistes, que ce soit sur le secteur de la Légette, des Jorets, de Roche Blanche ou encore vers le front de neige principal de la station. On peut noter, qu’en 2004, le layon qu’empruntait le défunt téléski de la Légette a été utilisé pour créer la piste noire de la Cubérotte.
La gare aval du TSF4 de la Légette.
Le début de la ligne.
Le pylône 4.
La fin de la ligne.
La gare amont, motrice fixe.
L’arrivée du télésiège de la Légette en 1998 a permis de lancer une vague d’investissements importants sur le domaine des Saisies, et en apportant notamment beaucoup de modernité sur ce secteur. Cependant, dès le début des années 2010, alors que l’appareil était âgé d’à peine une dizaine d’années, la régie des Saisies réfléchissait à son remplacement par un appareil plus performant et plus pratique pour la clientèle. En effet, l’installation a différents rôles très importants. Tout d’abord, pour les skieurs venant à la journée, ou logeant dans la partie basse des Saisies, le télésiège de la Légette est un appareil leur permettant de faire le départ de leur journée de ski. En plus de servir d’ascenseur de départ station, il dessert une zone importante de ski propre, agréable et au soleil, et permet aux skieurs de tous niveaux de profiter d’un bel espace de glisse. De ce fait, l’appareil était plutôt bien fréquenté, et il n’était pas rare qu’il y ait de l’attente à son départ. Pour permettre d’améliorer la desserte du secteur, ainsi que le départ des skieurs pour leur journée, la régie des Saisies a étudié les différentes possibilités pour le remplacement du télésiège de 1998. Un nouveau tracé, rallongé de 300 mètres vers l’aval a été retenu, permettant ainsi de faciliter grandement l’accès à l’appareil depuis les quartiers de bas de la station, ainsi que d’assurer une liaison skis aux pieds depuis le secteur du Bisanne, sans avoir à passer par le surchargé télésiège du Chard du Beurre. En ce qui concerne le type d’appareil utilisé, la régie a longuement évoqué l’idée d’un téléporté mixte (sièges et cabines sur la même ligne), permettant ainsi une exploitation plus facilitée pour les débutants et les piétons, qui sont très présents sur le secteur de la Légette. Cependant, cette solution n’a pas été retenue, et c’est un donc un classique télésiège débrayable six places, qui viendra en remplacement du 4 places à pinces fixes de 1998. Vingt-et-un ans après sa mise en service, le télésiège de la Légette cède sa place à un TSD6 flambant neuf, construit par le français Pomagalski, qui livrera ici un appareil classique de la gamme Multix, développée avec l’Italien Leitner au début du millénaire.
Le 26 avril 2019, le télésiège de la Légette effectua ses derniers tours de poulies. Son démontage débutera dans la première quinzaine de juillet. On notera que comme l’appareil est à la vente sur le marché de l’occasion, l’ancienne ligne a été héliportée à la fin du mois, par un hélicoptère de type Super Puma. Durant les mois d’août et septembre, les bétons de ligne et des gares ont été réalisés. Le montage de la nouvelle ligne a été effectué le 21 septembre 2019, alors que le montage des gares venait tout juste de débuter. Au début du mois de novembre, le montage des gares se terminait, et le câble a pu être déroulé. Après la mise en ligne des véhicules et une période de tests, l’appareil a été réceptionné au début du mois de décembre et a ouvert ses portes au public le 21 décembre 2019. Il a été inauguré en grandes pompes le vendredi 10 janvier 2020, en présence d’élus locaux et des acteurs de la construction de l’appareil.
En parallèle de la construction du télésiège de la Légette, deux tunnels et une passerelle ont été réalisés, pour permettre le passage des pistes d’accès au télésiège, au niveau des routes menant vers la station, ainsi que le survol du ruisseau du Manant. Pour permettre l’accès au front de neige des Carrets depuis la nouvelle gare aval de l’appareil, un téléski à câble bas nommé « Lucioles » a été installé par le constructeur SunKid. Il est à noter que ce téléski a été remplacé durant l'été 2021 par l'ancien télécorde des Gobelins qui se trouvait sur le front de neige de Bisanne 1500. En effet, l'exploitation du téléski SunKid était complexe et peu pratique, la SPL a profité de la réorganisation du front de neige de Bisanne 1500 pour déplacer le télécorde.
Défrichage du layon à l'automne 2018.
Démontage en juillet 2019.
Construction des fondations des pylônes (ici le P01) au début du mois d'août.
Fondations de la gare amont à la fin du mois d'août.
Héliportage de la ligne à la fin du mois de septembre.
Montage de la gare amont courant octobre.
Au même moment en gare aval.
Construction de l'un des deux tunnels.
Les essais durant le mois de décembre.
Le télésiège de la Légette est situé sur les pentes est du sommet homonyme. Il est accessible directement depuis l'ensemble de la station. Il prend son départ en contrebas du front de neige des Carrets, et arrive au sommet de la Légette. L'appareil dessert une grande zone de ski propre composée d'une piste bleue (Chenavelle) et rouge (Girolles), ainsi que deux pistes noires (Perdrix et Cuberotte). Il donne également accès à la liaison Espace Diamant via la piste verte des Blanchots, ainsi qu'au secteur d'Hauteluce via la piste bleue des Frêtes.
Situation sur le plan des pistes de l'Espace Diamant.
Zoom sur la station des Saisies.
Légette version 2019 améliore considérablement la desserte du secteur du même nom, mais aussi le départ des skieurs le matin, avec un débit instantané plus important. Un autre point important de cette réalisation est la liaison basse entre les secteurs Bisanne et Légette, ainsi que vers les autres stations de l’Espace Diamant. En effet, aujourd’hui, le télésiège du Chard du Beurre n’est plus un passage obligé pour les skieurs voulant se diriger vers les autres secteurs de la station depuis Bisanne. Sur le long terme, cela aura pour effet de délester le TSD6 du Chard du Beurre, qui est très souvent à saturation. D’autres investissements sont prévus dans les années à venir, pour continuer à répartir au mieux les skieurs, et éviter la saturation de certains appareils. La gare aval de l’installation, positionnée dans une zone qui jusqu’alors était vierge de tout équipement, est accessible, depuis l’ensemble des pistes venant du secteur de la Légette, ainsi que depuis la piste verte des Carrets en provenance de Bisanne. Techniquement, on retrouve une gare effectuant la tension du câble à l’aide d’un vérin, contrôlé par une centrale hydraulique. Un tapis de positionnement est présent pour faciliter l’embarquement des clients, et ainsi limiter les arrêts. D’autre part, la gare est capable d'accueillir 35 des 64 sièges de l’appareil en période de non-exploitation ou en cas de mauvais temps, pour faciliter la mise en route. La ligne, longue d’1,1 kilomètre, rachète 300 mètres de dénivelé, et est équipée de 11 pylônes. On notera que la ligne de sécurité est enterrée sur l’appareil, tout comme cela est le cas pour le télésiège de Bellasta construit en 2014, ce qui est chose rare en France. La gare amont, positionnée au même endroit que celle de l’ancien télésiège, a pour rôle de mettre en mouvement le câble, via un moteur à entraînement direct. Tout comme en gare aval, 28 sièges peuvent êtres stockés, en période hors exploitation. Un rail et le véhicule de service sont également présents.
Caractéristiques administratives
TSD-Télésiège débrayable : LÉGETTE
Maître d’œuvre : CNA (Câble Neige Aménagement)
Maître d'ouvrage : SPL Domaines Skiables des Saisies
Montage / génie civil : Joly & Phillipe
Exploitant : SPL Domaines Skiables des Saisies
Constructeur : POMA
Installation électrique : SEMER
Année de construction : 2019
Montant de l'investissement : 8 M€ (avec les tunnels et le télécorde)
Caractéristiques d'exploitation
Saison d'exploitation : Hiver/Été
Capacité : 6 places
Débit à la montée : 2800 personnes/heure (100 %)
Débit à la descente : 700 personnes/heure (25 %)
Vitesse d'exploitation : Variable de 0 à 5 m/s
Caractéristiques géométriques
Altitude gare aval : 1565,30 m
Altitude gare amont : 1859,05 m
Dénivelé : 293.75 m
Longueur horizontale : 1074,05 m
Longueur développée : 1093,00 m
Pente moyenne : 28,00 %
Pente maximale : 61,00%
Portée la plus longue : 180,75 m (portée P9-P8)
Hauteur de survol maximale : 25 m
Temps de trajet : 3 min 35 sec
Caractéristiques techniques
Type de gare aval : CD6 R. 3m
Type de gare amont : CD6 D. fix 2m
Emplacement gare de tension : Aval
Type de tension : Hydraulique
Tension nominale : 32 000 daN
Emplacement gare motrice : Amont
Type de motorisation : DirectDrive LD9/19
Puissance développée : 662 kW
Sens de montée : Gauche
Nombre de pylônes : 11
Largeur de la voie : 6,10 m
Dispositif d'accouplement : LPA-M
Nombre de véhicules : 64
Type de véhicules : LPA OCC
Cadencement : 7,71 sec
Espacement : 38,57 m
Caractéristiques du câble
Fabricant du câble : Arcelor-Mittal
Diamètre : 46 mm
Âme : Compacte
Composition : 6 x 31 WS
Résistance à la rupture : 160500 daN
Caractéristiques de la ligne
P11: 12C/12C
P10: 6S/6S
P09: 6S/6S
P08: 12C/12C
P07: 8S/8S
P06: 6S/6S
P05: 10S/8S
P04: 8S/6S
P03: 10S/8S
P02: 10S/10S
P01: 6S/6S
Située en contrebas du front de neige des Carrets, à 1565 mètres d'altitude, la gare aval du télésiège de la Légette est facilement accessible par gravité, que ce soit du versant homonyme ou de celui de Bisanne. On retrouve ici une gare de la gamme Multix, développée conjointement par Leitner et Poma, qui assure la tension du câble. Un tapis de positionnement est présent pour faciliter la phase critique qu'est l'embarquement, et améliore ainsi le débit final de l'appareil. La livrée de la gare est noire, avec un liseré blanc. Les logos des Saisies, de l'Espace Diamant et du constructeur y sont apposés, ainsi que le nom de l'appareil.
Vue sur la gare aval de la piste de la Chenavelle.
Vue sur la gare aval depuis la piste des Perdrix. On aperçoit en arrière-plan le télésiège des Carrets et les téléskis Aiglon et Lucioles.
En arrivant sur la gare aval depuis la fin de la piste de la Chenavelle.
La gare aval.
Vue de trois quarts.
Cette fois-ci en arrivant depuis les Carrets.
Le portique d'entrée avec toutes les informations de l'appareil.
Le tympan arrière.
Le tapis de positionnement.
La zone de débarquement de la descente. On remarque le portillon de non-débarquement.
Un siège dans le contour.
La zone d'embarquement.
Le lanceur.
La ligne de l'appareil démarre par le survol du ruisseau du Manant, puis celui de la piste de la Chenavelle et enfin celui de la RD128b, le tout avec une pente assez faible. Le quatrième pylône amorce la montée principale de la ligne. Au fur et à mesure, les pylônes radouciront progressivement l'inclinaison du câble, jusqu'à l'arrivée en gare amont. Onze pylônes, numérotés dans le sens contraire de la montée, supportent le câble, à raison de deux pylônes compressions et neuf pylônes supports.
Le début de la ligne.
Dans le lanceur.
Le premier pylône (P11 - 12C/12C).
Suivi de près par le pylône P10 (6S/6S).
Ce même pylône vu depuis la piste.
Portée vers le troisième pylône.
Pylône P09 (6S/6S)
Détails sur la tête du pylône.
Portée la plus longue de l'appareil (180,75m) vers le P08.
En arrivant au P08 (12C/12C).
La tête du pylône.
Courte portée vers le P07 (8S/8S).
Détails sur ce dernier.
On poursuit la montée vers le P06.
Le sixième pylône (P06 - 6S/6S).
La tête du pylône.
Portée vers le P05.
Que voici (P05 - 10S/8S).
La tête de pylône asymétrique.
Vers le huitième pylône.
P04 (8S/6S).
Détails sur la tête du pylône.
La fin de la ligne approche.
Neuvième pylône (P03 - 10S/8S).
La tête de ce dernier.
Deuxième plus longue portée de l'installation vers le dixième pylône.
L'avant-dernier pylône (P02 - 10S/10S).
Détails sur le pylône.
Ultime portée.
Dernier pylône (P01 - 6S/6S). Sur la gauche sont présentes les gares amont des télésièges Jorets et Roche Blanche.
Arrivée en gare amont.
Située légèrement en contrebas du sommet de la Légette, à 1859 mètres d'altitude, la gare amont du télésiège homonyme a pour rôle de mettre en mouvement le câble. On retrouve ici le second DirectDrive de la station, après avoir été installé sur le télésiège de Bisanne, trois ans plus tôt. Au niveau pistes, depuis cet appareil, les secteurs Jorets/Hauteluce, Roche Blanche/Coqs et Légette sont directement accessibles, proposant ainsi une très large offre de ski pour tous les niveaux.
Entrée en gare amont.
Débarquement.
Vue arrière de la gare amont.
Partie arrière de la gare amont.
Gare amont et fin de ligne.
Vue de côté.
Vue de trois quarts.
En contre-plongée depuis le début la piste des Perdrix.
Avec le Mont-Blanc.
Le télésiège de la Légette est équipé de 64 sièges de type LPA-OCC. Ils sont pourvus d'assises et de dossiers bicolores noir et rouge, de repose-skis individuels ainsi que d'un garde-corps semi-automatique et verrouillé en ligne. Les véhicules sont reliés au câble par une pince LPA-M.
Siège LPA-OCC en ligne.
Siège LPA-OCC vu du dessous.
Siège LPA-OCC en sortie de gare.
Siège LPA-OCC vu de dos.
Un siège dans le contour de la gare amont.
Pince LPA-M.
Pince LPA-M.
La gare aval
D'un point de vue technique, la gare aval assure la tension du câble via un unique vérin, commandé par une centrale hydraulique. À noter que 35 sièges peuvent être rangés dans les voies de la gare.
Vue générale de la gare aval.
La poulie retour-tension.
Le vérin de tension.
La centrale hydraulique.
Le coffret de commande de la centrale hydraulique.
Une pince en entrée de gare.
Le lanceur.
Une pince dans le contour.
Une pince en sortie de contour.
La cadenceur +/- vite de la gare aval.
Le tapis de positionnement
Pour permettre de faciliter l'embarquement des clients, et simplifier l'exploitation de l'appareil, un tapis de positionnement est présent en gare aval. Une fosse profonde a été aménagée, ce qui permet un certain confort pour la maintenance.
Note : les photos présentent le tapis de positionnement du TSD6 de Bisanne qui est identique à celui de l'appareil.
Vue générale sur le tapis de positionnement.
Les moteurs des portillons de cadencement.
Détails sur l'un d'entre eux.
Le moteur du tapis.
La brosse qui permet de nettoyer le tapis.
Le moteur de la brosse.
La gare amont
D'un point de vue technique, la gare amont assure la mise en mouvement du câble via un moteur électrique de type DirectDrive. Un moteur thermique est également présent pour mettre en fonctionnement un moteur hydraulique de secours, en cas de panne électrique par exemple. Tout comme en gare aval, 28 sièges peuvent être rangés dans les voies de la gare.
Vue générale de la gare amont.
Le DirectDrive de 16 tonnes.
La plaque constructeur.
Le système de refroidissement.
L'alimentation électrique du moteur.
Les centrales de frein.
Le moteur thermique de secours.
Le coffret du moteur de secours.
Le moteur hydraulique de secours, qui vient se positionner sur la couronne dentée de la poulie motrice.
Les prises de mouvement du lanceur.
Une pince qui passe dans le contour.
L'aiguillage vers le rail de stockage.
Le rail de stockage vu depuis la gare.
Vue depuis l'extérieur.
Un des deux volets permettant d'isoler hermétiquement la gare.
Le moteur qui actionne le volet.
Le compresseur pour le système de stockage dans les voies.
Le compresseur pour le gonflage des pneus.
L'armoire électrique pour le stockage des véhicules.
Télécommande filaire pour la maintenance.
Poste de commande
Dans les postes de commande, on retrouve les armoires électriques ainsi que les pupitres de commande du télésiège. Petite particularité sur cet appareil, les pupitres de commande sont ceux qui sont initialement conçus pour les appareils LEITNER. Ceci est dû à un souhait de la SPL des Saisies de disposer de pupitres déportés pour avoir une meilleure vision sur l'appareil. Le produit proposé par POMA, la SMARTBOARD, ne convenait pas à l'exploitant, car l'ensemble de l'armoire électrique se situe sous le pupitre, ce qui ne facilite pas les opérations de maintenance.
Vue générale sur le pupitre de commande SEMER en gare aval.
Pupitre de commande SEMER.
Écran de contrôle.
Caméra permettant de voir le débarquement depuis la gare aval.
Groupe de sécurité en gare amont.
Caméra permettant de voir l'embarquement depuis la gare amont.
Le pylône 1.
L'avant-dernier pylône.
Fin de la ligne.
Le pylône 6.
La montée principale.
Zoom sur les pylônes 8 & 7.
Le pylône 9 et le tunnel.
Partie haute de la ligne.
Avec le remplacement du télésiège de la Légette, la SPL signe ici un très bel appareil qui aura permis de simplifier les liaisons inter-secteurs, désengorger le télésiège du Chard du Beurre, et enfin de grandement améliorer la desserte de ski propre sur le secteur.
Remerciements à monchu pour ses photos du téléski de la Légette, à 91@g pour ses photos de l'ancien appareil et Pra'z Ropeways pour le complément des photos techniques.
Textes : leitnerman_ (relecture : 91@g)
Photos : 91@g, Pra'z Ropeways, monchu, leitnerman_
©leitnerman_
Ne pas réutiliser ou repartager mes photos sans autorisation.
©leitnerman_
©leitnerman_
#3
Posté 19 août 2022 - 09:55
Merci beaucoup pour ce reportage tant attendu !
Je trouve que la seconde porte d'accès à l'Espace Diamant est très bien réalisée contrairement au Chard du Beurre. Pour être honnête avec vous, depuis que la SPL a ouvert ce télésiège, avec le comité handisport on s'arrête au parking des Carrets afin de rejoindre soit le secteur Bisanne, soit le secteur Légette / Chard du Beurre.
J'espère qu'il y a un motivé pour réaliser un reportage sur la dernière née des Saisies, à savoir la TCD10 des Rosières !
Je trouve que la seconde porte d'accès à l'Espace Diamant est très bien réalisée contrairement au Chard du Beurre. Pour être honnête avec vous, depuis que la SPL a ouvert ce télésiège, avec le comité handisport on s'arrête au parking des Carrets afin de rejoindre soit le secteur Bisanne, soit le secteur Légette / Chard du Beurre.
J'espère qu'il y a un motivé pour réaliser un reportage sur la dernière née des Saisies, à savoir la TCD10 des Rosières !
#4
Posté 19 août 2022 - 10:52
Merci beaucoup pour ce reportage de qualité!
Alors que le TKD Légette I puis le TSF4 Légette II n'étaient finalement que des appareils de ski propre desservant des pentes éponymes un brin excentrées ce TSD6 Légette III devient un véritable appareil de liaison entre l'ouest et l'est du domaine, ce qui j'imagine révolutionne complètement les rotations alors pas évidentes entre les deux parties, notamment en délestant les pistes des Périots et du Chard du Beurre de leurs skieurs les plus aguerris au bénéfice des autres.
Alors que le TKD Légette I puis le TSF4 Légette II n'étaient finalement que des appareils de ski propre desservant des pentes éponymes un brin excentrées ce TSD6 Légette III devient un véritable appareil de liaison entre l'ouest et l'est du domaine, ce qui j'imagine révolutionne complètement les rotations alors pas évidentes entre les deux parties, notamment en délestant les pistes des Périots et du Chard du Beurre de leurs skieurs les plus aguerris au bénéfice des autres.
In Ropeways I Trust
#5
Posté 20 août 2022 - 15:50
MESSAGE POPULAIRE !
Grand merci pour ce reportage hyper complet !
Un appareil bien pensé, pour créer un nouveau point de liaison entre les 2 versants du col, au sud. Le bas de la station s'est beaucoup développé, il était temps de penser à relier les versants par l'aval.
En bonus, voici 2 photos supplémentaires de l'ancien TKD de la Légette.
La G1 dans un quartier pas encore urbanisé :
Le bas de la ligne avec 2 pylônes compression puis un support/compression pour gravir la pente :
Et une vue nocturne du TSF4 :
Un appareil bien pensé, pour créer un nouveau point de liaison entre les 2 versants du col, au sud. Le bas de la station s'est beaucoup développé, il était temps de penser à relier les versants par l'aval.
En bonus, voici 2 photos supplémentaires de l'ancien TKD de la Légette.
La G1 dans un quartier pas encore urbanisé :
Le bas de la ligne avec 2 pylônes compression puis un support/compression pour gravir la pente :
Et une vue nocturne du TSF4 :
#6
Posté 20 août 2022 - 20:10
Superbe ! Grand merci pour ce beau reportage.
- Laurent -
www.remontees-mecaniques.net
www.remontees-mecaniques.net
#7
Posté 21 août 2022 - 10:33
Leitnerman, un grand merci pour ce très beau reportage.
Je l'ai lu en détails (aussi pour m'avancer dans le travail car je suppose qu'arrivera bientôt une demande d'intégration dans la BDD ) et j'aurais 2 petites remarques:
- le cadencement à 5 m/sec n'est pas de 9 sec mais bien 7,71 sec (= espacement 38,57/5), ce qui correspond au débit horaire de 2800 : (3600/7,71)*6=2800
- au vu des photos, les sièges me semblent être à dossiers hauts et donc des OCC plutôt que des OCR.
Je l'ai lu en détails (aussi pour m'avancer dans le travail car je suppose qu'arrivera bientôt une demande d'intégration dans la BDD ) et j'aurais 2 petites remarques:
- le cadencement à 5 m/sec n'est pas de 9 sec mais bien 7,71 sec (= espacement 38,57/5), ce qui correspond au débit horaire de 2800 : (3600/7,71)*6=2800
- au vu des photos, les sièges me semblent être à dossiers hauts et donc des OCC plutôt que des OCR.
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