autriche, le 02 octobre 2021 - 16:59 , dit :
On pourrais en dire autant pour la ligne SNCF Montréjeau-Luchon ?
Mme Dlega veut absolument relié "la reine des fleurs" ...mais le projet est a l'arrêt car sur place (luchon etc...) personne n'en veut !
ils prefèrent une remise en état propre de la route et gardé le train "arc en ciel" ( vu qu'il dessert les villages et pas le train futur.
Mais tout est discutable.
Pour bedous-canfranc perso je suis bien sur pour..mais cela sera-t-il viable?
et puis si on parle spécialement ski....sa veut dire envoyer les francais depenser l'argent sur les domaines espagnols.
Compliqué tout sa.
Chaque président de région a ses lubies avec le train pour verdir ses actions
. C. Delga, elle c'est le train à hydrogène en se vantant que promouvoir le produit ski et rail depuis Toulouse (comme pour Ax). Et en plus, en mettant le train à hydrogène en avant alors qu'avant, la ligne était électrifiée. Or, l'hydrogène, il faut le fabriquer et vu la filière de fabrication (96% de celui produit en france vient des hydrocarbures).Mais devant sa volonté de pousser l’hydrogène bien à la mode (soit disant fait à Tarbes mais en réalité, tous les éléments de la chaine de traction viennent d'Allemagne, seule la caisse est faite à Tarbes), tous les pylône électrique de la ligne ont été retirés au lieu d'être remplacés. Même si je suis 100% d'accord que la rentabilité ne sera pas davantage là, cela reste un projet moins cher car la ligne ne comporte aucun ouvrage d'art à refaire. Le produit Ski-Rail a toujours correctement fonctionné vers Ax depuis Toulouse mais vers Luchon, au temps où la ligne était encore en exploitation, ce n'était déjà pas équilibré et d'assez loin.
Bas, le 02 octobre 2021 - 02:32 , dit :
Il y a également des subventions de l'Europe pour le coup puisque c'est une liaison trans frontalière .
Rousset a été élu sur ce programme et il l'a toujours dit qui le ferait avant son dernier mandat . Et il annonce cette date . Ce n'est pas moi qui l'ai inventé .
Pour ce qui est de l'argent du contribuable , à l'enverse de l'EPSA où je trouve pour le coup vu ce qu'ils font que c'est mettre de l'argent en l'air , sur la ligne Pau-canfranc , je n'ai rien à redire car j'y suis pour et je trouve que ce serait très utile pour le transport de marchandises et la liaison transfrontalière . Après c'est ma vision qui visiblement n'est pas la tienne...
Attention au fait que les attributions Européennes sont en baisse assez drastiques vers la France (en général ces dernières années, fruit du fonctionnement de ma machine à calculer de péréquation entre les pays).
Je ne mets pas en doute le projet d'A. Rousset. J'ai juste dressé en face les difficultés du terrain pour ce faire. Toi tu ne parles que du volet politique mais c'est très (trop?) loin de la réalité terrain. Ces difficultés sont contournables mais moyennant des engagements financiers qui sont hors de proportion.
Pour les autres usages que tu relaies de la ligne que le produit Ski-Rail Pau-Espagne, il faut le replacer là aussi dans la réalité des choses :
1. Le trafic de fret en Europe est en chute libre. Le trafic de marchandises en Europe n'est pas sur la bonne pente. A lire,
ce document de 2016 de la cours des comptes Européenne mais toujours d'actualité (plus encore avec le transport routier qui gagne toujours des parts) ou encore
celui-ci de l'Autorité Française de Régulation des Transports de 2019.
2. Il existe déjà deux autoroutes ferroviaires de part et d'autres des Pyrénées non limitées en raison d'un tunnel mono-voie et elles sont électrifiées. En effet, tant coté Français jusqu'à Bedous que coté Espagnol sur Canfranc-Huesca c'est en mono-voie à traction diesel. Et mono-voie après Huesca sur plusieurs dizaines de kilomètres encore (jusqu’à Tardienta). Cela ne permet pas un trafic mixte (Ski-Rail/touristique, fret, passager transfrontalier) tel que celui visé par Rousset de manière très importante car la structure du tracé limite forcément le débit.
Comment atteindre un équilibre coté € dans ces conditions? La seule manière pour pouvoir faire monter drastiquement l'usage des transports collectifs vers le ski serait purement d'interdire les accès station en véhicule personnel et de mettre, c'est à la mode, des accès par câble depuis les gares. Je ne vois pas d'autre solution car le délai de transport sera toujours plus long en train. Or nous ne sommes pas en dictature : imposer de telles restrictions pour 'rentabiliser' le transport collectif parait difficile (doux euphémisme). Sous réserve d'avoir toujours de la neige dans le massif Pyrénéen versant Sud...
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