[Geofrider]

En général entre 20 et 30 ans suivant le plan d'amortissement

[titou_love_valto]

ben ouai sa dépend de cela plus y a de monde qui l'utilise plus elle est rentable!!! si personne ne l'as prend sa sert à rien!

[Blick]

sans être un spécialiste de ces questions de rentabilité des RM, je pense qu'une RM n'est jamais rentable, à elle seule.
s'il faut 30 ans pour rentabiliser,... après 30 ans, il faut faire des travaux importants, du genre changement du câble, et repartir pour une pérode d'amortissement.

une RM s'inscrit dans un plan de développement de station.
si pas de RM, pas de skieurs.
si pas de skieurs, pas de vente d'immobilier.

dans certains cas, on atteint peut-être la rentabilité :
transports urbains, transports de matériaux, de minerai,...
le TPH de la Bastille, à Grenoble, ouvert toute l'année, jusqu'à minuit, est probablement rentable.
ou les téléphériques urbains à Alger.
ou les TC urbains de Medellin Colombie...

Ce message a été modifié par st baldoph - 03 juin 2009 - 14:23 .

[650kmdepistes]

Ca dépend aussi beaucoup du domaine: une remontée ne peut être rentable à elle seule.

[titou_love_valto]

y a plein de facteur clés! mais n'empêche que le nombre de personnes empruntant la remontée est important dans la rentabilité! c'est vrai qu'une remontée au front de neige seras rentabilisé plus vite qu'une autre sur le domaine! mais sa c'est encore à voir! y a des gens qui calculent ça donc c'est pour ça que st baldoph parle effectivement d'un plan global pour la station!

Ce message a été modifié par titou_love_valto - 03 juin 2009 - 14:25 .

[Thomas]

une remontée est rentabilisée sur le CA de la station, pas sur son nombre de passage ...

[Flanby]

Comptablement parlant, l'amortissement est la constatation de la dépréciation d'un bien. Cette constatation se traduit par une charge supplémentaire (non réelle) dans les comptes de l'entreprise qui permet une fois l'amortissement du bien terminé, d'avoir "épargné" assez d'argent pour le remplacement du bien.
Il faut aussi savoir ques les biens sont désormais sensés être amortis par composant et non plus comme un seul ensemble. Dans le cadre d'une RM, on amortira différement les pylônes, le câble, les véhicules, la motorisation, ... , en fonction de la durée de vie estimée du composant.

Un bien estimé rentable si les flux de trésorerie positifs qu'il procure sont supérieurs à ceux négatifs. Dans le cadre d'une RM il faut donc arriver à savoir si l'investissement va procurer des recettes supplémentaires et/ou des économies d'exploitation qui viendront combler les dépenses faites pour l'exploitation de la remontée.

[Velro]

La réponse de st baldoph est particulièremement pertinente.

Il convient de considérer une RM comme faisant partie d'un tout et non simplement comme élément isolé en se référant simplement aux nombre de personnes transportées par période comptable. De plus, comme mentionné dans un autre message, les parties d'installations ont des durées de vie utile variables, p.ex. le système de contrôle-commande a une durée de vie assez courte comparé aux ouvrages de ligne, bâtiments et même la mécanique.

Certaines RM d'accès ou de liaison transportent relativement peu de personnes car empruntées par la même personne seulement une ou deux fois par jour mais demeurent néanmoins d'une importance capitale pour une station voire un domaine skiable dans son ensemble (voir p.ex. certaines liaisons des Portes du Soleil).

[dom38]

pour ma part je ne pense pas qu'il faille raisonner sur la rentabilite d'une remontee.

si je prends l'exemple de Chamrousse.
La nouvelle TC et les travaux qui en decoulent vont couter environ 20 M d' euros. Est ce que ces 20 M vont etre paye uniquement par la TC je ne le crois pas.
Cela va permettre sans doute d'augmenter un peu le prix du forfait .
Cela va peut etre attirer un peu de clientele avide de nouveaute.
Cela permettra de bien ameliorer l' utilisation du domaine skiable.
Cela va changer aussi l'image de la station.

Mais de la à parler de rentabilite pour une remontee non .Chaque remontee a son utilite dans la globalite du domaine.