Forums Remontées Mécaniques: TSF3 de Saint Jacques - Les Arcs (Paradiski) - Forums Remontées Mécaniques

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TSF3 de Saint Jacques - Les Arcs (Paradiski) Poma - 1979

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Posté 30 mai 2023 - 19:17

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Bonjour, je vais vous présenter un reportage sur le ...

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Le télésiège de Saint Jacques est un court télésiège qui dessert l'espace débutant d'Arc 2000. Mais comment s'inscrit-il dans le développement de la station ? Découvrez l'histoire des remontées mécaniques d'Arc 2000 dans ce reportage.

Au sommaire de ce reportage :
  • Les Arcs
  • Historique des remontées mécaniques du domaine d'Arc 2000
  • Saint Jacques : la desserte de l'espace débutant d'Arc 2000
  • Caractéristiques de l'appareil
  • Ligne et infrastructures du télésiège fixe de Saint Jacques
  • Conclusion


Les Arcs

Les Arcs est une station de ski savoyarde située dans la vallée de la Tarentaise faisant partie du domaine skiable de Paradiski. Cette station se trouve à environ 3 heures de Lyon. Le domaine skiable de Paradiski comprend 2 stations : Les Arcs et La Plagne qui sont reliées par le téléphérique Vanoise Express depuis 2003. Cela forme un très vaste domaine skiable de 425 kilomètres de pistes.
Le domaine skiable des Arcs se compose de 4 villages : Arc 2000, Arc 1950, Arc 1600 et Arc 1800. Bourg-Saint-Maurice, la ville la plus proche, est reliée au domaine par un funiculaire qui arrive à Arc 1600. Villaroger, un petit village isolé à l'extrémité du domaine, et Peisey-Vallandry, la station qui accueille les skieurs venant de La Plagne sont également reliés skis aux pieds à la station.
Chaque village compose donc ce domaine skiable qui compte 200 kilomètres de pistes et 44 remontées mécaniques. Le tout, du funiculaire au téléski débutant, est géré par ADS Domaine Skiable.
Le point culminant du domaine est l’Aiguille Rouge, située à 3226 m, qui est accessible par un téléphérique. Cela fait donc une dénivellation de 2000 m que l'on peut descendre grâce à la piste de l’Aiguille Rouge qui offre un magnifique panorama sur les Alpes.

Image IPB>>> Cliquez sur l'image pour accéder à une présentation plus détaillée des Arcs <<<

Image IPBLe téléphérique de l'Aiguille Rouge, symbole du domaine skiable des Arcs

Arc 2000

Arc 2000 est l'avant-dernier village des Arcs sorti de terre. Les premiers immeubles voient le jour en 1979, mais c'est bien avant, à partir de 1967, que le domaine skiable que l'on connait aujourd'hui a commencé à être exploité. C'est tout d'abord dans le fond de la Vallée de l'Arc avec le téléski de Comborcière, puis en remontant cette même vallée pour arriver au Col de la Chal en 1969 que l'on a créé la majorité du domaine skiable de nos jours.
Arc 2000 accueille notamment le point culminant du domaine skiable des Arcs/Peisey-Vallandry, l'Aiguille Rouge, accessible depuis 1981 par un téléphérique qui monte les skieurs à 3226 mètres d'altitude.
Le village accueille globalement une clientèle sportive, où la vie est possible par tous temps grâce à des galeries souterraines.
Côté remontées mécaniques, on compte 1 téléphérique, 1 télécabine, 4 télésièges débrayables 6 places dont 2 avec bulles et deux 4 places, 2 télésièges fixes 4 places et un 3 places et 2 téléskis. Grâce à ces remontées, on peut rejoindre le petit village de Villaroger (1200m), Arc 1600 par l'Arpette ou le fond de la Vallée de l'Arc, et Arc 1800 par le col du Grand Renard.

Image IPBLe domaine skiable d'Arc 2000, avec le village sur la gauche et le sommet de l'Aiguille Rouge en haut à droite

Historique des remontées mécaniques du domaine d’Arc 2000

Les débuts d'Arc 2000

La première remontée mécanique installée dans l’actuel domaine d’Arc 2000 est un téléski, nommé Comborcière. Il est situé au fond de la Vallée de l’Arc, et dispose d’un intérêt plutôt limité puisqu’il est desservi uniquement par une piste noire. L’installation de remontées mécaniques dans la Vallée de l’Arc va rapidement s’accélérer. En 1969 sont installés les téléskis du Plan Vert et du Grand Col, qui desservent de nouvelles pistes dans le secteur du Col de la Chal. Le téléski du Grand Col est doublé l’année suivante, en 1970, car ce secteur rencontre un grand succès grâce à son ski propre en haute altitude. Le domaine skiable d’Arc 2000 grandit de plus en plus avec la construction du premier téléski dépassant les 3000 mètres en 1972 (à la suite des téléskis du Grand Col), du téléski des Plagnettes en 1973, des téléskis des Marmottes en 1974 et des téléskis du Lac Marlou en 1978. Cette même année 1978, l’augmentation du nombre de skieurs sur le domaine skiable pousse la station à renforcer la liaison avec les villages voisins, Arc 1800 et 1600. Un doublement du téléski du Plan Vert est effectué, mais la grande nouveauté de cette année est le premier téléporté de ce secteur du domaine, le télésiège triplace du Bois de l’Ours, qui permet donc un nouvel itinéraire vers Arc 1800 par l’Arpette. Malheureusement, la station est contrainte d’abandonner le téléski de la Côte 3000 cette même année. Dès lors, la station a cherché à conquérir un autre haut sommet, un sommet qui deviendrait l’endroit incontournable du domaine skiable. C’est ainsi que la station a cherché à conquérir l’Aiguille Rouge, qui culmine à 3226 mètres. L’ouverture imminente d’un nouveau village au cœur du domaine skiable (le futur Arc 2000) permettrait également d’attirer un maximum de clientèle sur le domaine skiable des Arcs dans les années 80, où la station est en pleine croissance.

L'ère du télésiège du Dou de l'Homme

La remontée permettant d’accéder à l’Aiguille Rouge allait être un téléphérique, du fait de la difficulté d’accès à ce sommet. Mais tout d’abord, il fallait construire la remontée permettant l’accès au départ de ce téléphérique. Tout d’abord la première remontée construite dans le secteur de l’Aiguille Rouge est le fameux télésiège de Saint Jacques, remontée qui annonce que la station va aménager de nouvelles pistes dans ce secteur. L’année suivante, en 1980, est donc construit par Poma le télésiège du Dou de l’Homme, qui permet maintenant d’accéder à la plateforme où le futur téléphérique prendra son départ. Le télésiège du Pré-Saint-Esprit est construit cette même année, ce qui permet de former une chaine de remontées mécaniques depuis le fond de la Vallée de l'Arc jusqu'au futur téléphérique de l'Aiguille Rouge.

Quelques photos de ces anciens appareils :

La gare aval du télésiège du Dou de l’Homme :
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Vue d’ensemble de sa ligne :
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Toujours le même appareil, au niveau de la piste du Dou de l’Homme :
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Le Dou de l’Homme et le Mont Blanc :
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Le début de la ligne du télésiège du Dou de l’Homme sur la crête, la ligne du télésiège de Saint Jacques au centre et l’arrivée des téléskis des Marmottes à l’extrême droite de l’image :
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La partie centrale de la ligne du télésiège du Dou de l’Homme, avec la fin de la ligne et la gare amont du télésiège de Saint Jacques en bas à droite de l’image :
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Le télésiège de Saint Jacques sur la droite, et le télésiège du Dou de l’Homme dans le haut avec son arrivée en haut à gauche :
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Au premier plan le télésiège de Saint Jacques, et au second plan les téléskis des Marmottes avec le télésiège du Pré-Saint-Esprit juste derrière :
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Un siège goutte d'eau d'origine du télésiège de Saint Jacques, avec Arc 2000 en arrière-plan :
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C’est là que va intervenir le télésiège fixe de Saint Jacques. Construit en premier lieu pour desservir un nouvel espace débutant, il va rapidement se rendre utile parce qu'un problème apparaît dans les premières années d’exploitation du télésiège du Dou de l'Homme. Le départ de ce fameux télésiège se fait au sommet du télésiège du Pré-Saint-Esprit et des téléskis des Marmottes. Cet endroit est facilement accessible lorsque l’on vient d’Arc 1800, depuis le télésiège du Grand Renard ou celui de l’Arpette. Mais pour le village d’Arc 2000, le départ de cet appareil se situe plus en amont, ce qui rend impossible l’accès à ce télésiège sans prendre une remontée mécanique. Par conséquent, les skieurs venant d’Arc 2000 doivent prendre les téléskis des Marmottes ou le télésiège de Saint Jacques, qui est lui plutôt mieux adapté pour les débutants. Avec la mise en service du téléphérique de l’Aiguille Rouge en 1981 et l’augmentation de la clientèle du domaine skiable, ce télésiège devient fort utile pour les skieurs.

Image IPBSituation des remontées mécaniques d’Arc 2000 pendant la saison 1982/83

La fin d'une époque

Cette situation va durer une vingtaine d’années. Pendant cette période, quelques nouvelles remontées mécaniques sont apparues. On retrouve un téléski de 1985 nommé Bosses, qui reprend le même tracé que le télésiège des Plagnettes mais avec une gare aval un peu plus en amont et une gare amont plus en aval. Le téléski de Comborcière est aussi remplacé cette même année par un télésiège fixe. Le téléski de Comborcière a été réimplanté en tant que Bosses, téléski que j'ai évoqué juste avant. Une autre nouvelle remontée mécanique est issue du remplacement des téléskis des Plagnettes par un télésiège débrayable 4 places en 1990, et la dernière de ces nouvelles remontées est issue du remplacement des téléskis du Grand Col par un télésiège fixe en 1995.

Une vue du front de neige d’Arc 2000 dans la fin des années 90, où pas moins de 5 remontées ont leur départ ou arrivée. A 9h le télésiège du Dou de l’Homme, à 10h les téléskis du Lac Marlou, à 12h le télésiège débrayable des Plagnettes, et à 4h le télésiège du Pré-Saint-Esprit. On voit également les téléskis des Marmottes un peu plus en avant du front de neige :
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A la fin du 20e siècle, la station des Arcs attire de plus en plus de clientèle, et cela va précipiter la fin du télésiège du Dou de l’Homme. En effet, ce télésiège fixe propose un temps de montée de 11 minutes. De plus, il a débit de seulement 1350 personnes par heure, débit qui reste tout de même bas pour un télésiège triplace. Cet installation est aussi très importante dans le domaine skiable puisque c’est la seule à permettre l’accès au téléphérique de l’Aiguille Rouge. Tout cela montre que le télésiège du Dou de l’Homme doit être remplacé par une remontée mécanique bien plus performante.
La télécabine du Varet est donc née l’été 1999, réduisant le temps de montée à 5 minutes et plus que doublant le débit, fixé à 2800 personnes par heure (quelques photos de la construction sont disponibles ici). Le tracé du nouvel appareil a bien sûr été modifié, pour qu’il soit accessible directement depuis Arc 2000 : sa gare aval est au niveau de celle du télésiège de Saint Jacques. La construction de cette nouvelle télécabine a aussi permis de démonter les téléskis du Lac Marlou. En un été, le paysage d’Arc 2000 s’est totalement modifié : 60 pylônes démontés pour 19 construits. Le télésiège de Saint Jacques retrouve quant à lui son rôle d’origine : desservir efficacement l’espace débutant d’Arc 2000.

La construction de la télécabine du Varet n'est que le début d'une profonde modernisation de ce secteur du domaine skiable. En 2003, les téléskis des Marmottes et le télésiège fixe du Bois de l'ours sont démontés au profit de deux télésièges débrayables reprenant chacun le même tracé. En 2006 est construit le télésiège débrayable à bulles de l'Arcabulle, premier appareil de ce type avec des gares Multix. Il remplace le télésiège débrayable quadriplace des Plagnettes sur un axe très fréquenté. Le télésiège des Plagnettes n'a pas été démonté et a été raccourci pour doubler le télésiège de l'Arcabulle sur les deux tiers haut de sa ligne. Le téléski des Bosses a quant à lui été démonté.
Les dernières nouvelles remontées mécaniques en date sont le télésiège du Pré-Saint-Esprit et le télésiège de la Comborcière, qui remplacent les télésièges fixes du même nom respectivement en 2017 et 2018.

Saint Jacques : la desserte de l’espace débutant d’Arc 2000

Le télésiège de Saint Jacques est principalement fréquenté par des débutants, car il dessert des pistes de bas niveau, qui forment l’espace débutant d’Arc 2000. Il peut également servir de liaison pour les skieurs voulant éviter de pousser sur les bâtons sur la piste des Chalets assez plate, très utile pour retourner sur Villaroger via le télésiège des Lanchettes. Le télésiège de Saint Jacques peut aussi faire la liaison entre Arc 2000 et le télésiège de l’Arcabulle, via la piste des Chalets. Cette option est cependant peu utilisée, car le télésiège des Marmottes offre plus de confort et de rapidité, mais elle reste tout de même une bonne alternative au télésiège des Marmottes s’il est saturé.

Voici donc les pistes que le télésiège de Saint Jacques dessert :
- la piste verte « Bas KL » (bas de l’ancienne piste de kilomètre lancé), qui permet de se diriger vers le télésiège des Lanchettes ;
- la piste bleue des Marais, qui permet elle aussi de se diriger vers Villaroger ;
- la piste verte de Saint Jacques, ultime piste permettant l’accès au télésiège des Lanchettes ;
- la piste bleue des Chalets, qui peut permettre d’emprunter le télésiège de l’Arcabulle.

Situation de l'appareil sur le plan des pistes :

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Situation sur le plan de l'espace débutant d'Arc 2000 :

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Caractéristiques de l'appareil

Caractéristiques administratives

TSF - Télésiège à attache fixe : SAINT JACQUES
Exploitant : ADS (Les Arcs Domaine Skiable)
Constructeur : POMA
Année de construction : 1979

Caractéristiques d’exploitation

Saison d'exploitation : Hiver
Capacité : 3 personnes
Débit à la montée : 1070 personnes/heure (* 1200 personnes/heure)
Vitesse d'exploitation maximale : 1,8 m/s

Caractéristiques géométriques

Altitude aval : 2100 m
Altitude amont : 2222 m
Dénivelé : 122 m
Longueur horizontale : 728 m
Longueur développée : 738 m
Pente maximale : 30,00 %
Pente moyenne : 16,76 %
Temps de trajet : 6min 50s

Caractéristiques techniques

Type de gare : Tripode (Junior 6 vitres)
Emplacement tension : Aval
Type de tension : Hydraulique
Pression nominale : 100 bars
Emplacement motrice : Aval
Type de motorisation : Asynchrone
Puissance développée : 75 kW
Diamètre poulie motrice : 3200 mm
Diamètre poulie retour : 3550 mm
Sens de montée : Par la gauche
Embarquement : Dans le sens de la ligne
Nombre de pylônes : 9
Longueur de la portée la plus longue : 136 m
Hauteur de survol maximale : 15 m

Caractéristiques des véhicules

Nombre de véhicules : 81 (* 91)
Masse à vide : 127 kg
Distance entre véhicules : 18,2 m
Temps entre véhicules : 10,1 s
Dispositif d’accouplement : Pince fixe

Caractéristiques du câble

Fabricant : TRÉFILEUROPE
Année de pose : 1986
Diamètre : 30 mm
Composition : 6x17 fils
Type d'âme : Textile
Tension nominale : 9000 daN
Tension à la rupture : 66735 daN
Pas de câblage : 21 mm

* Chiffres avant remplacement des sièges en 2010

Ligne et infrastructures du télésiège fixe de Saint Jacques

  • La gare aval

    La gare aval de cet appareil a été installée à 2122 mètres d’altitude, à proximité de celle de la télécabine du Varet. Elle est facilement accessible à ski depuis le centre d’Arc 2000.
    Niveau technique, on retrouve une gare motrice Junior de chez Poma, qui est chargée de la mise en mouvement du câble. Cette gare Junior est la seule qui possède 6 vitres en France, alors que la grande majorité de ces gares en possèdent 4. La raison de cet particularité est que cet appareil commence une transition vers un autre type de gare (voir ici pour plus d'informations). Cet appareil est l'un des derniers en exploitation en France avec une gare de ce type avec par exemple le télésiège du Blanchon à Gresse-en-Vercors, ou le télésiège du Soleil à Orcières-Merlette.

    L’environnement de la gare aval :
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    Vue de trois quarts avant :
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    Vue de profil :
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    Vue de trois quarts arrière, avec la gare aval de la télécabine du Varet dans son ancienne livrée sur la droite :
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    De l'autre côté, avec le sommet de l'Arpette sur la droite :
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    Le portique d'information :
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    La gare depuis la file d'attente :
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    Zoom sur le bloc moteur :
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    Les locaux du personnel. Remarquez la gare amont de la télécabine du Varet en haut à gauche de l'image :
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    Le vérin de tension est bien visible sur la droite :
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    Vue sur la ligne depuis la file d’attente :
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    Les portillons d’embarquement :
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    La zone d’embarquement :
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    La gare aval vue depuis la ligne :
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  • La ligne

    La ligne de cet appareil se compose de 9 pylônes, numérotés dans l’ordre décroissant. Elle traverse l’espace débutant de la station et est assez irrégulière car on peut observer pendant le trajet plusieurs montées et descentes. La ligne de cet installation longe sur toute sa longueur celle de la télécabine du Varet, qui se situe d'ailleurs plus en hauteur.

    Première portée :
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    P9, premier pylône de la ligne :
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    Vue arrière :
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    Portée vers P8 :
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    P8 :
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    La piste des Marmottes sur la droite :
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    P7 :
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    Passage au-dessus de la piste des Chalets :
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    P6 :
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    Passage au-dessus de la piste de Saint Jacques :
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    P5 :
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    Portée P5-P4 :
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    P4 :
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    Passage au-dessus de la piste des Marais :
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    P3 :
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    Vers le P2 :
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    P2 :
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    P1 :
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    Dernière portée vers la gare amont :
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  • La gare amont

    La gare amont de cet installation se situe à 2244 mètres d’altitude, au pied des grandes pentes d’Arc 2000 sous la télécabine du Varet. Elle se compose d’une simple poulie de renvoi du câble.

    Gare amont depuis la ligne
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    Vue de face
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    Zone de débarquement
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    Vue opposée. Notez que les cabines passent tout proche de la gare amont de l'appareil
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    Le chalet de commandes
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    Vue en contre-plongée
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    Vue lointaine
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  • Véhicules et pinces

    Cet appareil dispose de 81 sièges Leitner 3 places. Ceux-ci ont été installés en 2010 en remplacement des sièges gouttes d’eau 3 places d'origine, à cause du bien connu problème détecté sur les arceaux de ces sièges (pour plus d'informations, voir ici). Au lieu de remplacer seulement les arceaux comme la majorité des appareils touchés par ce défaut, la station a décidé d'installer des sièges neufs Leitner, car cet appareil est souvent utilisé par les écoles de ski. Ces nouveaux sièges sont plus lourds que les précédents, ce qui a conduit à une réduction du nombre de sièges (91 à l'origine), et par conséquent à une réduction du débit (de 1200 p/h à 1070 p/h).

    Siège Leitner en ligne
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    Pince fixe
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  • Autres vues

    Voici quelques vues supplémentaires du télésiège :

    Vue générale de la fin de la ligne
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    Le début de la ligne
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    Le P9
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    Vue de loin
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Conclusion

Depuis 1979, le télésiège de Saint Jacques dessert l’espace débutant d’Arc 2000. Le remplacement de l’intégralité de ses sièges en 2010 montre que la station compte toujours sur lui pour assurer son rôle, et malgré son grand âge, elle semble vouloir le laisser encore plusieurs années en place. Cependant, étant le plus ancien télésiège et le deuxième appareil le plus vieux de la station, on peut se demander encore combien d’années le télésiège de Saint Jacques peut tenir. Peut-être que dans quelques années il sera remplacé ? A suivre...

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Je remercie monchu pour le partage de ses photos historiques, et 91@g pour m'avoir permis d'utiliser quelques-unes de ses photos

Bannière : Legend Lifts
Texte : Legend Lifts
Photos : Legend Lifts (le 9 février 2023), 91@g (le 31 décembre 2018)

Merci d'avoir lu mon reportage et à bientôt !

Ce message a été modifié par Legend Lifts - 19 décembre 2023 - 14:25 .

13

#2 L'utilisateur est hors-ligne   Tony le savoyard 

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Posté 31 mai 2023 - 10:30

Merci pour la rédaction de ce reportage, ça fait plaisir de revoir des photos des Arcs sur RM.net ! :)

Petit coquille dans les caractéristiques : TSD - Télésiège attaches débrayable : SAINT JACQUES -> TSF - Télésiège à pinces fixes. ;)
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#3 L'utilisateur est hors-ligne   Legend Lifts 

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Posté 31 mai 2023 - 11:09

Corrigé :D
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#4 L'utilisateur est hors-ligne   monchu 

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Posté 01 juin 2023 - 22:00

Merci pour le reportage.

À propos du type de gare, je crois qu'on a là un exemplaire spécial qui fait la transition entre la gamme Delta Junior et la gamme tripode.

Jusqu'en 1978 inclus, les gares Junior ont équipé uniquement des petits télésièges. La gare motrice de faible puissance était une version raccourcie de la cabine Delta placée dans l'axe de la ligne. Elles avaient toujours 3 ou 4 vitres, alors que les deltas avaient 7 vitres.

Exemple pour mémoire, le TSF2 Clot à Val Cenis, 3 vitres :
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Le TSF4 Prellet à Megève, 4 vitres :
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Mais en 1979, on a vu apparaître sur 4 télésièges de longueur plus importante une gare dérivée de la Junior, rallongée avec 6 ou 7 vitres :

le TSF3 du Saint-Jacques, 6 vitres :
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le TSF3 du Grand Renard, toujours aux Arcs, 7 vitres
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et dans une version un peu particulière en motrice amont fixe, le TSF3 des Villards aux Arcs réimplanté ensuite à l’Arpette, 7 vitres :
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et enfin le TSF2 du Vallon aux Deux Alpes 7 vitres + 1 rajoutée ultérieurement :
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En 1980, la couverture a été modifiée, on est passé du demi-cylindre de la Delta à une gare en forme pentagonale. C'était la fameuse guerre tripode dont on a jamais connu le non commercial. Elle a été implantée notamment aux Arcs sur le TSF3 du Pré Saint-Esprit :
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... du Dou de l’Homme :
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... du Charvet :
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ainsi que sur le TSF2 Vega à La Plagne :
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C'est ce qui me fait dire que la génération 1979 dont fait partie le TSF3 du Saint-Jacques est une version de transition ou prototype avant la fameuse gare Tripode. Une sorte d’évolution de la gare Delta Junior vers une gare compacte de plus forte puissance.
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#5 L'utilisateur est hors-ligne   Legend Lifts 

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Posté 02 juin 2023 - 13:04

On peut d'ailleurs noter que la gare du télésiège du Grand Renard ne peut pas être appelée Junior, c'est une gare Tripode (cf un post de Pra'z Ropeways)

Voir le messagePra, le 05 avril 2019 - 07:56 , dit :

Il n'empêche sa gare était bien une tripode et non pas une Junior (comme par exemple l'ex-Vallons au 2A qui est une Monopode) comme on pourrait croire. Ce qui permet de bien dire que c'est une tripode est la position du pied arrière (bien reculé pour les Junior, en-dessous pour les Tripodes).

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