[chris2002]

shuntage, le 07 juin 2020 - 08:38 , dit :

un TPH normal à va et vient comme il y'en à des centaines en europe et dans le monde aurais tres bien marcher . Qui a eu l'idée des faire croisé les voies ?

BMF n'a pas choisi cette solution "pour le fun", mais parce que les autorités locales ont imposé une largeur d'emprise limitée en gare des capucins (cf. reportage), à savoir au maximum la largeur d'une arche.

La seule autre solution (à part un TPH à cabine unique qui aurait probablement été la solution la plus pertinente, si le débit envisageable était suffisant) aurait probablement été un TPH avec quai mobile (pour rentrer dans le gabarit en largeur limité), suspente courte (à cause du gabarit en hauteur qui devait aussi être limité à la gare des Capucins pour éviter de défigurer complètement le bâtiment) et un très fort élargissement de la voie entre la station et le P1 (dont la portée est d'à peine 200 mètres) pour permettre un croisement des cabines au niveau de ce pylône.

[Rothorn]

@chris2002

Si le pylône serait à seuls 200 m des Capucins, comment les cabines auraient à se croiser là-dessus?

-----

finalement les autorités auraient aussi eu le loisir de choisir un autre constructeur qui ne fût pas forcé d'inventer un truc neuf, non?

Ou quelles étaient les raisons (politiques?) d'engager Bartholet.

Leitner aurait pu faire un mini TPD, ou un va-et-vient à groupe (plusieurs cabines en convoi).

[chris2002]

Rothorn, le 07 juin 2020 - 14:11 , dit :

Si le pylône serait à seuls 200 m des Capucins, comment les cabines auraient à se croiser là-dessus?

Simple. La ligne fait environ 420m de long...

Après on peut peut-être renverser la question : peut-être que Brest aurait pu définir un cahier des charges moins contraint...
Car si BMF a proposé une telle solution et non un bête TPH en va et vient, c'est très probablement parce que cela ne passait pas dans les contraintes imposées par Brest...

[Rothorn]

Les Brestois se sont alors fait planter.

[neimad]

toujours à l'arret...
et au moins jusqu'à septembre

https://www.francebl...mbre-1597416037

[Anton aus Tyrol]

chris2002, le 07 juin 2020 - 14:34 , dit :

Rothorn, le 07 juin 2020 - 14:11 , dit :

Si le pylône serait à seuls 200 m des Capucins, comment les cabines auraient à se croiser là-dessus?

Simple. La ligne fait environ 420m de long...

Après on peut peut-être renverser la question : peut-être que Brest aurait pu définir un cahier des charges moins contraint...
Car si BMF a proposé une telle solution et non un bête TPH en va et vient, c'est très probablement parce que cela ne passait pas dans les contraintes imposées par Brest...

Une structure publique comme la ville de Brest ne peut pas connaitre les contraintes techniques de faisabilité d'une telle installation. Elle donne ses contraintes en tant qu'opérateur public, charge d'abord à son cabinet conseil de l'orienter vers une solution technique faisable (qui était le conseil sur ce dossier ?) avant de construire le cahier des charges technique, et au constructeur de prendre ou non le dossier tel que ou de proposer des modifications techniques. Les responsabilités sont certainement à chercher de ce côté là. Ca doit aussi batailler au niveau des juristes afin d'établir qui doit payer les réparations, et éventuelles pénalités.
En tout cas une bien mauvaise pub pour BMF pour le moment.

Ce message a été modifié par Anton aus Tyrol - 18 août 2020 - 15:11 .

[shuntage]

https://www.lesechos...e-brest-1232859

Citation

L'industrie des téléphériques dénonce le fiasco de Brest

Premier métrocâble urbain à se construire en France, le téléphérique de Brest multiplie les pannes depuis sa mise en service il y a quatre ans. Les concurrents du constructeur dénoncent la mauvaise réputation que ces déboires créent sur ce nouveau mode de transport en ville. MND et Bartholet répondent en réintégrant la maintenance de ses métrocâbles.

L'ambiance est devenue orageuse autour des déboires techniques du téléphérique de Brest et de son constructeur suisse Bartholet (450 salariés). Ce dernier s'attire depuis quelques mois les foudres de ses concurrents, inquiets des répercussions sur le marché émergent de ce nouveau mode de transport urbain.

En mai dernier, tandis que le téléphérique breton est une nouvelle fois mis à l'arrêt, deux autres projets de métrocâbles sont lancés en France. A Grenoble, Poma décroche un marché de 65 millions d'euros et à La Réunion l'alliance MND-Bartholet conquiert le marché du second téléphérique urbain pour 39,8 millions d'euros. Or, c'est Bartholet qui, en 2016, a construit le téléphérique de Brest, premier métrocâble en France. (...)

Par
Gabrielle Serraz

[Rothorn]

C'est la preuve que les politiciens devraient s'abstenir d'urger des projets techniques.

Ils peuvent dire sur conseil du peuple qu'on aurait besoin ou souhaité telle et telle liaison, mais laisser ensuite à ce même peuple la décision finale et l'impact du projet.

Sinon on voit naître des trucs inutiles qui seraient bons à dorer la réputation des hommes.

------

Problème est que les jurys et autres groupes qui avalent ou non les propos intelligents et nuls, sont aussi de composition politique, finalement c'est déja le choix des membres qui vise la direction.

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Naïf qui pense aux bons résultats.

[Clément05]

Il est aussi (et même surtout...) de la responsabilité du constructeur de proposer une solution qui fonctionne et auquel cas de dire que le cahier des charges ne peut être respecté pour telle raison (ah mais non après il perd le marché!).

Remettre directement la responsabilité sur la ville de Brest, totalement néophyte en rm, me semble rapide .

[Rothorn]

Clément05, le 21 août 2020 - 21:30 , dit :

Il est aussi (et même surtout...) de la responsabilité du constructeur de proposer une solution qui fonctionne et auquel cas de dire que le cahier des charges ne peut être respecté pour telle raison (ah mais non après il perd le marché!).

Remettre directement la responsabilité sur la ville de Brest, totalement néophyte en rm, me semble rapide .

Oui, c'est juste. Peut-être BMF songeait à se faire connaître et acceptait un défi en proposant une solution pas mûre.

Autre chose est si Zermatt achète une TCD 10 et autre chose est si une ville quelconque se hasarde à rejoindre le ciel.

[Rodo_Af]

Merci pour ce suivi.
Si quelqu'un dispose de l'article en entier des Echos je serais intéressé par sa lecture.

En MP uniquement... Merci

Edit : A noter la disparition dans la presse de la marque LST. On parle bien de MND-Bartholet...

Edit-2 : J'ai reçu l'article. Merci bcp !

[Tony le savoyard]

Pareil que Rodo, en Mp please 😉

[Cablecar]

Également intéressé par cet article des Échos.

En MP svp. Merci

Ce message a été modifié par Rodo_Af - 23 août 2020 - 17:56 .
Raison de l'édition : MP envoyé

[monchu]

Nouvel incident pendant les essais et ouverture reportée :

https://www.letelegr...20-12675259.php

[Cookie]

ça devient un sketch ce téléphérique avec ses très nombreux soucis.. Et la médiatisation d'aujourd'hui n'aide pas pour améliorer son image.

[monchu]

On en apprend un peu plus de détails sur l'incident. Pour une fois, le constructeur n'est pas directement en cause. C'est une boulette d'exploitation : un pull lift (palan) n'a pas été retiré avant la remise en service de l'installation.

https://www.letelegr...20-12676623.php

Citation

« La cabine basse a partiellement déraillé à la station Jean-Moulin, suite à une erreur de manipulation, dans le cadre d’une opération de maintenance semestrielle -Contrôle magnétoscopique du câble tracteur- », résume l’exploitant RATP DEV.

« Pour cette opération, des moyens de levage (palans à cliquet ou pull-lifts) ont été mis en place pour relever les galets amortisseurs des câbles tracteurs, de manière à faire défiler le câble tracteur dans un appareil, pour vérifier son intégrité. Des pannes secondaires sont apparues en cours de procédure, et ont entraîné l’interruption des opérations de contrôle magnétoscopique du câble tracteur ».

« La cabine a ensuite été remise en mouvement à très faible vitesse, à 2 h 46, alors que les moyens de levage étaient toujours en place à la station Jean-Moulin. Ces derniers se sont attachés à la cabine basse, causant leur rupture et le déraillement partiel de quatre galets, côté mer. Le système s’est mis en sécurité immédiatement, avec plusieurs alarmes et l’actionnement d’un arrêt d’urgence par un mainteneur ».

[shuntage]

enfin là c'est une grossière erreur humaine , comme quand la cabine été tombé il y'a quelques années .

second degrés :
va falloir que un pro du forum se dévoue pour leur montré que la maintenance RM c'est pas conduire un tram ! faut faire un peu gaffe à ce que l'on fait !

[l'alexois]

Bonjour !

Le téléphérique à rouvert avec une seule cabine cet aprés-midi.

Source 20 min : ici.

Source Le Télégramme : ici.

Source Ouest France : ici.

[marie738]

A peine redémarrė, le téléphérique encore a l'arrêt.

https://www.capital....-larret-1397665

Citation

Remis en service début février, le téléphérique va être stoppé à compter du 22 mars en raison du remplacement d’une pièce.

Mauvaise nouvelle pour les utilisateurs du téléphérique de Brest. A peine redémarré, celui-ci va de nouveau être mis à l’arrêt pour une durée indéterminée, relaye France Bleu. Premier transport urbain de France par câble mis en service (en 2016), il avait été relancé le 3 février dernier après un arrêt depuis mai 2020, soit 251 jours, sa plus longue immobilisation. La raison ? Une importante “remise à niveau” opérée par l’exploitant Bibus, Bouygues et Brest Métropole alors que de multiples problèmes avaient été relevés ces dernières années.

"Tous les essais réalisés ces dernières semaines sur le téléphérique se sont avérés concluants" et "les autorités de contrôle et de sécurité compétentes, relevant de l’Etat, ont validé la remise en service”, avaient fait savoir Bibus et Brest Métropole en février dernier. Mais “le remplacement prévu d’une pièce” va contraindre le téléphérique à être de nouveau arrêté à compter du lundi 22 mars. “Cette opération doit permettre au constructeur de remplacer l’un des deux vérins de compensation de la station Jean Moulin”, précise France Bleu.

Aucune date de la reprise du service n’est pour l’instant avancée : celle-ci sera communiquée dans les jours à venir. “Pour faciliter l’accès aux Ateliers des Capucins, le bus électrique effectuant la navette entre la station de tramway les Capucins et les Ateliers sera donc remis en service, tous les jours, de 9 h 30 à 19 heures. Ce service de navette est gratuit”, précise la ville de Brest dans un communiqué.