[nicobsa]

Revue alpine de 1901 : "Monsieur Hérold, de Lindau, réussit l'ascension du Firgla (3007 m) en se contentant de skis de la facture la plus ordinaire, avec une demi-pointe(?), sans appareil de tension (?), même sans graissage préalable (?) et sans plaque de caoutchouc (?) en dessous".
Nota : "on peut remédier à l'absence de chaussures Laupars (?) par une simple ficelle fixée à l'éperon (?) du soulier de montagne ordinaire. On emploie également l'attache de soulier Oscar (sic) avec une garniture de peau de phoque non tannée du sellier Funck, prix 4 marks".
Le colonel Zavattarri écrit, aussi en 1901, que "les habiles "patineurs" n'attachent jamais le pied avec la courroie postérieure mais qu'ils le chaussent simplement comme une babouche".
Dans le "manuel d'alpinisme" de 1904, le Dr Payot précise que "la longueur du bâton doit être au moins égale à celle du skieur debout. Le double bâton est un gros bâton ordinaire scié longitudinalement (?). Les dames qui redoutent les culbutes pourront l'utiliser : avec un bâton à chaque main, elles obtiendront plus de stabilité. Ils aident puissamment à la montée et permettent d'avancer très rapidement dans la plaine à la condition de posséder des bras solides. Nous recommandons cet exercice aux personnes qui veulent développer leurs biceps et leurs pectoraux. Toutefois, nous pensons qu'il est préférable d'employer le bâton simple et nous recommandons même au début de ne pas employer de bâton".
La revue "la montagne" de 1905 dit : "l'emploi des peaux de phoque sous les skis nous paraît indispensable pour la montée, utile pour la descente".
Le "manuel" de Hoek et Richardson paru en 1909 prétend (sous la plume de Huitfledt) que : "le bâton double est un obstacle à la parfaite pratique du ski..."
Mais l'ouvrage "les sports de la neige" de Fendrich déclarait : "la solution de la question de la canne est liée à l'âge du skieur. Le bâton doit être tenu de préférence verticalement. Le privilège des bons skieurs est de laisser traîner les bâtons derrière soi..."

(Origine : extraits recueillis par M. A. Saint-Jacques)