[Velro]

Ne serait-il pas judicieux de complètement séparer le reportage même des discussions y relatives, comme c'est le cas pour d'autres reportages?


Du moment que l'on prévoit des fibres optiques, par rapport au prix total du câble, le fait d'incorporer quelques fibres de
plus ou de moins n'a qu'une faible influence.

Dans ce cas d'application, le nombre de fibres n'est pas déterminé par le débit requis mais par les différents usages des canaux.

Théoriquement on pourrait tout faire passer en full-duplex par une seule fibre (comme cela se fait p.ex. pour certains sous-marins télécommandés (ROV) en raison des raccords rotatifs des tambours des treuils) mais cela coûterait beaucoup plus cher et serait moins fiable.

La bonne pratique consiste à dédier des canaux séparés pour les différents usages, p.ex. une paire de fibres pour la commande (une fibre pour la transmission (aller, Tx) et une fibre pour la réception (retour, Rx), c.à.d. une fibre par sens de transmission afin d'éviter le multiplexage de longueurs d'ondes qui permet plusieurs canaux en full-duplex dans une même fibre mais qui requiert également un hardware coûteux), une paire pour la téléphonie fixe IP et Internet, des paires pour la vidéo, des paires pour d'éventuelles stations de base pour la téléphonie mobile, etc. Ainsi qu'obligatoirement quelques paires de réserve.

Il est très possible que seul un tiers ou un quart des fibres soit effectivement utilisé, le reste est en principe terminé prêt au raccordement de façon à pouvoir déplacer des connecteurs des répartiteurs (patch panels) en quelques secondes si p.ex. une fibre casse, ou encore mettre en service des canaux supplémentaires.

Pour un TPH je verrais p.ex. 2 fibres pour la commande (voire 4 si on prévoit une communication redondante ou en anneau), 2 pour la téléphonie réseau fixe IP (VoIP) et Internet et 2 pour l'audio/vidéo et autres services IP indépendants d'Internet).


La règle de base dans l'industrie veut que l'on évite à tout prix de partager les fibres avec d'autres services, p.ex. pour la télécommande d'une station de pompage il n'y a rien de pire que de passer par le réseau informatique d'une administration communale car les informaticiens de bureau n'ont aucune idée des exigences industrielles. :)/>
L'idéal ce sont des câbles dédiés ou au moins des paires de fibres strictement dédiées auxquelles on se connecte directement au niveau du répartiteur.


Je suppose que le téléphone inter-stations dédié est réalisé de façon analogique conventionnelle et de plus il doit y avoir une ligne de sécurité vu qu'il y a une surveillance de déraillement des câbles porteurs, sans compter le ou les anémomètres.
Comme je n'ai jamais visité ce TPH je ne connais pas les détails de réalisation.

Ce message a été modifié par Velro - 02 juillet 2015 - 02:06 .

[Chamois78]

Merci pour ce super beau reportage.

J'ai une question : comment ça se fait qu'il n'ait pas de contrepoids (pas de système de tension) pour les câbles porteurs et donc des ancrages fixes dans chaque gare?

[Rothorn]

Cela arrive de plus en plus, mais il y en avait déjà dans les vieux temps, p.ex. à Chalais (VS, Suisse, TPH 15), ni au Kronberg (AI, Suisse, TPH 40).

Les fosses de tension sont très coûteuses et les travaux sur les fins de câbles très exigeants, et je pense que la présence de de longues portées induit à économiser les poids, puisque le poids de la cabine dans la portée 4 équilibre la sacoche de la portée 3 (en guise d'exemple).

On voit cela très bien au Petit Cervin, où l'énorme portée 4 équilibre facilement les sacoches dans les petites portées 2 et 3. Là aussi, il n'y a pas de contrepoids.

Cas analogue au Kronberg (AI, Suisse), portée 4 de 2200 m, portée horizontale 3 environ 300 m. Pas de contrepoids. Année de construction 1963. Premier gros téléphérique de Karl Garaventa's Söhne AG.

Deux téléphériques neufs avec contrepoids: Corvatsch, première section (1997), 5 portées courtes et une (4) longue, mais raide. Pas de possibilité d'équilibrer.
Samnaun (1995): une portée raide, une portée longue et peu de dénivellé: pas de possibilité d'équilibrer.

Ce sont des observations d'un laïc, il est difficile des fois à discerner les motifs contre ou pour les poids. P. ex. Rothorn Zermatt sans poids, Känzeli Chur avec poids, parcours semblables.

[Velro]

Comme me l'a fait remarquer à juste titre l'auteur du reportage, il n'y a apparemment pas de ligne de sécurité ni de ligne téléphone conventionnelles. Le téléphone peut passer par les fibres optiques, par contre le ou les anémomètres et les détecteurs de déraillement des porteurs nécessitent dans ce cas un câblage souterrain (possible mais serait très surprenant dans ce cas vu les coûts). A moins que ce ne soit en wireless ce qui me surprendrait pour la détection de déraillement des porteurs.

La fouille pour l'alimentation en moyenne tension 16 kV ne va que du poste de Corne de Sorebois à la station motrice amont et ne suit donc pas le tracé du TPH de pylône à pylône.

[benbel]

Velro, le 07 juillet 2015 - 23:11 , dit :

Comme me l'a fait remarquer à juste titre l'auteur du reportage, il n'y a apparemment pas de ligne de sécurité ni de ligne téléphone conventionnelles. Le téléphone peut passer par les fibres optiques, par contre le ou les anémomètres et les détecteurs de déraillement des porteurs nécessitent dans ce cas un câblage souterrain (possible mais serait très surprenant dans ce cas vu les coûts). A moins que ce ne soit en wireless ce qui me surprendrait pour la détection de déraillement des porteurs.

La fouille pour l'alimentation en moyenne tension 16 kV ne va que du poste de Corne de Sorebois à la station motrice amont et ne suit donc pas le tracé du TPH de pylône à pylône.

Il y a de petits panneaux photovoltaïques sur les 3 pylônes, qui pourraient donc alimenter des batteries pour un système sans fil pour la transmission des données de l'anémomètre sur le P1 ainsi que de la détection de déraillement des porteurs sur les 3 pylônes (même s'il est vrai que cela peut paraître surprenant mais je ne vois pas d'autre solution).
Je comptais demander des explications complémentaires cette semaine (en même temps que la prise de photos estivales supplémentaires comme indiqué plus haut) mais j'ai dû postposer mon déplacement à Grimentz et reviendrai sur le sujet dans une quinzaine de jours.

[Velro]

La transmission wireless serait assez surprenante car en principe la ligne de sécurité est en SIL 3 (à moins que pour la surveillance de déraillement des porteurs ne soit admise avec un niveau de sécurité moins exigeant?) ce qui est faisable mais assez cher. A moins que la détection ne fonctionne par mise à terre du câble tracteur (p.ex. via une résistance pour faciliter la localisation du défaut). Et de plus il y a la transmission de la direction et de la vitesse du vent pour le ou les anémomètres, réalisable par radio sans trop de problème si le ou les pylônes concernés sont visibles depuis l'une ou l'autre des stations.

Ce message a été modifié par Velro - 17 juillet 2015 - 20:49 .

[Chamois78]

Merci pour ta réponse Adrian 59 (désolé pour ma réaction tardive), mais je n'ai pas très bien compris comment un TPH comme tel pouvait se passer de contrepoids et comment on peut les compenser d'une autre manière?

Merci pour vos prochaines réponses.

[Rothorn]

Comme j'ai essayé d'expliquer, c'est que les grandes portées prennent la fonction de poids. Quand la cabine entre en portée entre les pylônes 2 et 3, elle tire assez de câble d'en bas vers l'amont, et la sacoche dans la première portée est de nouveau "résolue".

Aussi le contraire: la cabine normalement vide qui descend tire les câbles et puis quand elle entre dans la portée vers la station aval, elle reprend les câbles. Cette portée très longue est aussi à lest très courbée, et le passage d'une cabine vide ne change pas grand'chose. Quand la cabine pleine monte les 25 t fonctionnent comme un poids.

Les câbles sont pré-tendus (avec un nombre de tonnes, comme dans les ponts libres) pour exercer l'équilibre entre les points fixes. Cela veut dire qu'on les tire avant de les fixer avec autant de force comme s'ils étaient "tirés" par un poids.

En plus, les câbles ancrés fixes sont plus gros, comme on m'expliquait au Stanserhorn. J'ai demandé en octobre 2011 quel diamètre auraient les câbles, et la réponse était: 66. J'étais fort étonné, et le monteur disait expressément: les câbles ancrés fixes sont plus gros parce qu'ils ont plus de force inhérente et se tiennt mieux "debout" que les câbles minces.

On me pardonnera l'explication laïque. Du reste c'est une énigme que j'essaie toujours de nouveau à résoudre, en observant la ligne et les forces qui y régissent.

Une installation idéale pour observer cela est Corviglia-Piz Nair (également aux ancrages fixes).

Ce message a été modifié par Adrian 59 - 19 juillet 2015 - 20:12 .

[Chamois78]

Merci j'ai mieux compris maintenant.

[Velro]

Adrian 59, le 19 juillet 2015 - 20:04 , dit :

e monteur disait expressément: les câbles ancrés fixes sont plus gros parce qu'ils ont plus de force inhérente et se tiennt mieux "debout" que les câbles minces.

Et en clair cela signifie quoi?


A mon avis le choix des ancranges fixes est avant tout une question de coûts: dans certains cas la configuration de la ligne permet soit la tension des porteurs par contrepoids, soit des ancrages fixes et on choisit alors la solution la plus économique. Deux puits de tension, les dispositifs de renvoi (p.ex "haricots"), etc., se chiffrent rapidement en centaines de milliers de CHF (voire plus d'un million).

Le calcul "statique" approximatif n'est pas sorcierr. Cela se fait au moyen de programmes informatiques car on a affaire à des équations différenielles. Il faut de plus estimer les frottements au niveau des supports des sabots, connaître les emplacements des cavaliers, etc.

[Rothorn]

@ Chamois: tant mieux; ici le reportage de ce site sur le téléphérique du Piz Nair..

@ velro: cela n'a pas de rapport direct au sujet. Seulement pour donner des explications qu'il est possible de faire des téléphériques aux porteurs ancrés fixes, avec quelque allusion à la statique de la ligne.

Mais ce qui me manque encore (de savoir): QUEL est le critère déterminant pour DEVOIR faire un puits et des poids de tension?

Quant au calcul sorcier: ais-je dit quelque chose de faux?

Ce message a été modifié par Adrian 59 - 19 juillet 2015 - 23:11 .

[benbel]

Comme l'installation a été décrite et commentée en détails dans les deux premières parties, le but est ici de la montrer dans un cadre estival sans donner beaucoup de commentaires additionnels en dehors des légendes des photos.

En été, le téléphérique est exploité par un seul employé qui s'occupe à la fois de la caisse et de la conduite depuis la cabine (l'autre cabine circulant à vide). Comme indiqué plus haut la vitesse est limitée à 6 m/s ce qui donne un temps de trajet d'environ 11 minutes.

Le téléphérique est essentiellement utilisé par des randonneurs et des vététistes. Certaines personnes font aussi l'aller-retour pour profiter des paysages le long de la ligne et en amont. Celles-ci étaient souvent déçues par l'isolement de la station amont, ce qui a été corrigé avec l'ouverture du "Bar-à-Pente" fin juillet 2015.


Sommaire

- La station aval
- La ligne à la montée
- La station amont
- Vues depuis la station amont
- La ligne à la descente
- Les cabines



La station aval




^^ Depuis la ligne, vue générale des stations du téléphérique et de la télécabine avec à l'avant, à front de route, les caisses, locaux administratifs et skiroom.



^^ Les mêmes bâtiments vus depuis la route



^^ Gros plan sur la station du téléphérique



^^ Vue d'un autre angle



^^ Autre vue d'ensemble



^^ La station du téléphérique vue depuis l'hôtel Alpina qui lui fait face



^^ Vue générale depuis les pentes de Bendolla



La ligne à la montée


Avant de parcourir la ligne, revoyons son profil à distance :


^^ La ligne du téléphérique vue depuis Saint-Luc, de l'autre côté du Val d'Anniviers



^^ La première moitié de la ligne vue depuis les pentes de Bendolla


En route pour la montée :


^
^^ La première portée vue depuis la station aval



^^ Une autre vue de cette portée



^^ Depuis la cabine, vue vers la droite en direction du vallon de Moiry avec, à flanc de montagne, la route menant au barrage



^^ Vue prise de plus haut, dans la même direction



^^ Le P1



^^ Le P2 avec la cabine 1 descendante



^^ Toujours le P2 mais cette fois avec la cabine 2 descendante



^^ Entre la Corne de Sorebois à gauche et la Pointe de Tsirouc à droite, la combe où passe la piste du Chamois



^^ La pente de la piste du Chamois est encore plus impressionnante en été



^^ Approche du P3



^^ Autre vue du P3



^^ Portée vers la station amont



^^ Arrivée en station



La station amont




^^ Vue de la station depuis la Corne de Sorebois. La photo date de l'été 2014, ce qui explique les abords encore en travaux.



^^ Entretemps un petit bar (le Bar-à-Pente) a pris place à côté de la station. Encore en préparation ici, il est entré en activité à la fin juillet 2015.



^^ Vue générale de la station



^^ Une vue que je n'ai pas montrée dans les parties précédentes : l'accès de plain-pied au niveau inférieur de la station (salle des machines)



^^ La station et à l'arrière-plan le télésiège de la Corne de Sorebois



Vues depuis la station amont




^^ Vue vers le nord : le Val d'Anniviers en direction de la vallée du Rhône. On peut voir de nombreux villages, dont Ayer, Mission, Saint-Jean, Mayoux, Vissoie, Saint-Luc et Chandolin. Dans le fond à droite différents sommets culminant entre 3400 et 3700 mètres, dont le Balmhorn (3698 m).



^^ Vers le sud/sud-est, plusieurs 4000. Le Cervin est caché par l'éperon rocheux sur la droite.
A l'avant-plan le téléski Tsarmettaz.



^^ Vue panoramique plus large avec le plateau de Sorebois : outre le téléski Tsarmettaz on voit à l'avant droit la station aval du télésiège de la Corne et tout à fait à droite la station amont du télésiège Chiesso.



^^ Gros plan sur le Zinalrothorn, le Besso et le glacier de Moming



^^ Gros plan sur le Bisshorn et le majesteux Weisshorn



^^ Vue panoramique du plateau de Sorebois, pas assez large pour inclure sur la droite...



^^ ... la totalité du Col et la Corne de Sorebois



La ligne à la descente


Les vues étant tout à fait différentes, il est intéressant de suivre aussi la ligne à la descente.




^^ Cabine au départ de la station amont



^^ Portée vers le P3



^^ P3. A noter l'empierrement autour des socles et le bon réensemencement du sol.



^^ Sur la droite, vers l'est, les alpages au-dessus d'Ayer



^^ Autre vue vers le Val d'Anniviers



^^ En direction du P2



^^ P2



^^ En direction du P1, croisement avec la cabine 2



^^ P1



^^ Vue en direction des alpages, au-dessus de Bendolla



^^ Vue générale sur Grimentz... et un cavalier ! Vue de 2014 lorsque les sols n'étaient pas brûlés par la canicule comme ce fut le cas en 2015.



^^ Vue en direction de Saint-Luc et Chandolin



^^ La ligne de la télécabine de Bendolla suit les câbles de la voie de gauche du téléphérique.



^^ Arrivée en station aval



Les cabines


Quelques vues des cabines en ligne et de l'agencement intérieur :



^^ Cabine 1 à l'arrivée en station aval



^^ Cabine 1 peu après le départ de la station aval



^^ Cabine 2 sur la première portée



^^ Cabine 2 à proximité du P3



^^ Cabine 2 à l'arrivée en station amont



^^ Gros plan sur le plancher de la cabine 1, ce qui permet de voir les 2 trappes dont les couvercles sont remplacés en exploitation estivale par des parois en verre.



^^ Un trappe vitrée vue de l'intérieur



^^ Les banquettes sont conservées en période estivale (alors qu'elles avaient été enlevées pour l'hiver 2014-2015)



^^ La cabine 1 en station amont




Conclusion générale du reportage

Une remontée remarquable et ce à au moins deux niveaux.

D'une part techniquement Garaventa a réalisé ici une superbe installation de grande envergure avec le troisième plus long téléphérique de Suisse et un très gros dénivelé sur la première portée.
D'autre part, cette installation a concrétisé la volonté de collaboration entre deux domaines skiables qui n'en forment maintenant plus qu'un. Grimentz/Zinal a ainsi pris place parmi les acteurs majeurs du secteur en Valais et en Suisse.

Félicitations aux responsables des remontées mécaniques de Zinal et Grimentz pour leurs décisions et à Garaventa pour la réalisation.



Liens utiles

Site touristique et des remontées: http://www.valdanniviers.ch/
Une belle vidéo consacrée au téléphérique : https://www.youtube....h?v=7lfa8MfgR2Y



Remerciements

Je tiens à remercier vivement Pascal Bourquin, Directeur des Remontées Mécaniques de Grimentz-Zinal, et Jean-Pascal Solioz, Chef d'exploitation, pour leur collaboration et les autorisations données.

Tous mes remerciements aussi à l'ensemble du personnel des RMGZ pour son amabilité et sa coopération, en particulier aux conducteurs du téléphérique que j'ai côtoyés : Albert, Florent, Lyndon et Sacha en hiver ainsi que Catherine, Jean-Marc et Jean-Luc pour l'exploitation estivale.

Merci aussi à Vincent Epiney, Directeur de Garaventa pour la Suisse romande, pour la documentation fournie et à Velro pour ses explications techniques très précieuses.



Les photos ont été prises à différentes dates au cours des hivers et étés 2014 et 2015.

[benbel]

Je viens donc de poster ci-dessus la 3ème partie du reportage.

J'ai aussi apporté certains compléments à la 2ème partie (technique) avec, notamment, la détection du point fixe (au niveau d'un cavalier), de nombreuses photos au niveau des sabots en station aval, des clichés supplémentaires de l'armoire de commande en amont et des photos de l'armoire électrique en cabine.

Velro, le 17 juillet 2015 - 20:47 , dit :

La transmission wireless serait assez surprenante car en principe la ligne de sécurité est en SIL 3 (à moins que pour la surveillance de déraillement des porteurs ne soit admise avec un niveau de sécurité moins exigeant?) ce qui est faisable mais assez cher. A moins que la détection ne fonctionne par mise à terre du câble tracteur (p.ex. via une résistance pour faciliter la localisation du défaut). Et de plus il y a la transmission de la direction et de la vitesse du vent pour le ou les anémomètres, réalisable par radio sans trop de problème si le ou les pylônes concernés sont visibles depuis l'une ou l'autre des stations.

Velro, tu as raison. J'ai reçu la confirmation que la détection de déraillement des porteurs au niveau des pylônes se fait par mise à la terre du câble porteur (sans couplage inductif) mais je ne sais pas (encore j'espère ?) comment ceci est réalisé concrètement pour que l'information quant à l'emplacement du défaut soit connue (ce qui doit être le cas au vu de l'affichage sur le rack FUA/FWA).
Par ailleurs la transmission des informations de l'anémomètre situé sur le P1 se fait bien par ondes hertziennes.

[Artsinol]

Merci pour un de les reportages le plus longues et interessantes de rm.net

Le plasir de voir les stations reliées per des appareils que avant ne peuvent être que des rêves est encroyable , esperons-nous que ce ne sera le derniér en valais (Avez vous comprendu Crans Montana et Anzère?? )

Encore une fois merci pour ce impressionant travail benbel

[pistenbully fan]

Vraiment un grand bravo et merci beaucoup pour la réalisation de ce reportage très complet. Très belle photos pour la partie estivle (bon en même temps si tu as pas pu faire des photos par un temps pareil cet été, c'est que tu as eu vraiment pas de chance) .

[Rothorn]

Merci benbel.

J'ai encore une fois étudie ce superbe téléphérique.

Maintenant, quant aux grandeurs, nous avons de chaque grand constructeur un "représentant" parmi les top three

1. Habegger, Crap sogn Gion 1968
2. von Roll, petit Cervin 1979
3. Garaventa, Sorebois 2014

Bien que tu ayes mis les montagnes autour, surtout de la couche tectonique de la Dent Blanche (que tu ne montres pas); à savoir que cette dite couche est la sommitale dans les Alpes valaisannes (et aussi suisses), et le Weisshorn la 3e montagne par altitude, dépassée seulement par la pointe Dufour et le Dôme.

Peut-être tu pourrais une fois présenter un téléphérique sur le Cervin

[benbel]

Adrian, merci pour ton message et le classement des 3 plus longs téléphériques suisses.

Adrian 59, le 28 août 2015 - 10:40 , dit :

...
Bien que tu ayes mis les montagnes autour, surtout de la couche tectonique de la Dent Blanche (que tu ne montres pas); à savoir que cette dite couche est la sommitale dans les Alpes valaisannes (et aussi suisses), et le Weisshorn la 3e montagne par altitude, dépassée seulement par la pointe Dufour et le Dôme.
...

J'aurais bien aimé montrer la Dent Blanche comme je l'ai fait pour les reportages de remontées du côté de Bendolla mais, si l'on voit très bien la Dent Blanche depuis le secteur de Bendolla, elle n'est jamais visible depuis ce téléphérique. En station amont elle est cachée à l'avant plan par la Garde de Bordon.

[Artsinol]

L'idée de photographer les Montagnes est trés reussi , pas seulment pour une question de description de les envrionnements , mais aussi ( a mon avis ) pour trés utile pour faire comprendre la position respect a les autres stations , á Crans Montana p.ex j'ai faut une photos a les Montagne en contour de le Glacier (p.ex le Wildstrubel) , pour faire comprendre le prochement respect á Adelboden Lenk Dank que se trouve dans un autre Canton , en esperant que le membres que ne conaissent la zone pouvent se orienter , j'ai intention de faire la Meme chose pour le reportages suivantes.

Les Montagnes de la val d'anniviers sont le mieux benbel , mais une fois tu peu chercher de le faire aussi sur le versant opposé si qque chose est visible comme p ex a St.Luc (seulment pour les choses dites ci dessus) , ce n'est pas une remarque (car le reportage est plus que parfait) mais seulment un conseil pour le futures reportages

[SnowLoup]

Merci beaucoup pour ce très complet et magnifique reportage.

J'ai beaucoup apprécié cette liaison ces deux derniers hivers. Cela permet de profiter d'un domaine plus vaste mais également plus varié car même si les domaines de Grimentz et Zinal étaient agréables, tout deux n'occupe globalement qu'un pan de montagne. Ce téléphérique a permis d'offrir une dimension "balade" et permettant de beaucoup plus voyager au cour de la journée. Même si cela était déjà possible avant avec la piste du Chamois, c'était beaucoup moins pratique et aléatoire vue le risque important de fermeture de la piste (sans parler que cette piste n'est pas faite pour tout les skieurs). D'ailleurs cette magnifique piste est nettement mise en valeur par ce téléphérique qui doit booster sa fréquentation.

Ce message a été modifié par SnowLoup - 30 août 2015 - 19:13 .

[benbel]

Snowloup et Artsinol, un grand merci pour vos messages.

Artsinol, si j'ai surtout photographié les sommets vers le sud c'est parce qu'ils sont les plus connus, les plus hauts et aussi les plus proches.
Il y a quand même plusieurs photos en direction du nord, notamment dans les suivis de la ligne en descente. J'ai même évoqué le Balmhorn (3698 m) situé à proximité du col du Lötschberg.
Le problème est qu'au sud il y a plusieurs 4000 situés entre 10 et 15 km qui se détachent très bien dans le ciel alors que les sommets surplombant le versant opposé de la vallée du Rhône (au-dessus d'Anzère et de Crans-Montana par exemple) sont à environ 30 km et sont nettement plus bas (Wildstrubel 3244 et Wildhorn 3248). Mon petit APN ne permet pas d'en donner des vues correctes. Il en va de même pour les sommets au-dessus de Saint-Luc/ Chandolin (Bella Tola 3025, Rothorn 2998, Illhorn 2717) qui, s'ils sont plus proches, ne se détachent pas bien car ils sont à l'avant-plan d'autres sommets plus élevés dans le lointain.