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marie738, le 03 juin 2023 - 11:52 , dit :
En fait, tout dėpendra de la dėtermination (ou pas) des associations ėcologistes locales pour faire capoter tout projet d'extension. Car en Maurienne, å part la liaison Croix du Sud dont l'Utn avait ėtė retiré du Scot avant la décision du tribunal et celle d'Albiez/Les Karellis, les autres UTN concernaient des domaines existants et/ou déjà reliės. Et avec des extensions en site vierge mais ėvidemment dans le prolongement de domaine skiable.
Et un autre point qui a justifiė ce rejet, est la réhabilitation de lits froids plutõt que de nouvelles constructions et cela concerne toutes les stations de montagne. Alors qu'aucun moyen n'est donnė par l'ėtat aux élus pour contraindre les propriėtaires à louer leur logement.
Extrait du communiqué des élus de Maurienne à ce sujet
"Une décision aux considérations irréalistes concernant les logements touristiques à réhabiliter
La décision du tribunal justifie l’annulation du SCoT notamment par un manque de garantie que les objectifs du SCoT visant à réhabiliter des lits froids seront atteints à horizon 2030. Les territoires touristiques, en montagne comme sur le littoral, subissent l’érosion du parc d’hébergements marchands. Plusieurs décennies d’expérimentation et de programmes opérationnels en stations ont permis de tester des dispositifs n’ayant pas généré de dynamique de travaux. Les élus des territoires se heurtent au droit de propriété et ne disposent d’aucun outil efficace pour contraindre les propriétaires à réhabiliter leurs logements et ensuite à les louer. Cette situation étant dénoncée de longue date par les élus de montagne, et l’Etat n’ayant pas fait évoluer sensiblement le cadre réglementaire et législatif encadrant le droit de propriété, il est inacceptable qu’un tribunal fonde sa décision sur cette carence de moyens, dont les territoires touristiques sont les premiers à en pâtir".
Et un autre point qui a justifiė ce rejet, est la réhabilitation de lits froids plutõt que de nouvelles constructions et cela concerne toutes les stations de montagne. Alors qu'aucun moyen n'est donnė par l'ėtat aux élus pour contraindre les propriėtaires à louer leur logement.
Extrait du communiqué des élus de Maurienne à ce sujet
"Une décision aux considérations irréalistes concernant les logements touristiques à réhabiliter
La décision du tribunal justifie l’annulation du SCoT notamment par un manque de garantie que les objectifs du SCoT visant à réhabiliter des lits froids seront atteints à horizon 2030. Les territoires touristiques, en montagne comme sur le littoral, subissent l’érosion du parc d’hébergements marchands. Plusieurs décennies d’expérimentation et de programmes opérationnels en stations ont permis de tester des dispositifs n’ayant pas généré de dynamique de travaux. Les élus des territoires se heurtent au droit de propriété et ne disposent d’aucun outil efficace pour contraindre les propriétaires à réhabiliter leurs logements et ensuite à les louer. Cette situation étant dénoncée de longue date par les élus de montagne, et l’Etat n’ayant pas fait évoluer sensiblement le cadre réglementaire et législatif encadrant le droit de propriété, il est inacceptable qu’un tribunal fonde sa décision sur cette carence de moyens, dont les territoires touristiques sont les premiers à en pâtir".
Tu mets le doigt sur l'enjeu majeur actuel dans la station, le parc immobilier de Vars a un ratio de résidence secondaire bien plus élevé que la moyenne des autres stations du secteur.
Les actions mises en place les années précédentes n'ont effectivement pas permis de réchauffer les nombreux lits froids de la station. La centrale de réservation de la station a été liquidé le mois dernier et la politique actuelle vise plutôt à totalement privatiser la gestion des lits chauds. Privatisation = financement via nouvelles constructions.
Plusieurs projets ont vu le jour un peu partout dans la station (centre des Claux, Pissail, Fontbonne...) et sont en grande partie en retard vs les prévisionnels = manque de lits chauds.
Autre facteur bloquant qui a émergé, les passoires énergétiques qui seront interdites à la location dans quelques années (DPE défavorable très facile à obtenir en montagne !). Pour l'instant le cadre des locations meublées en montagne reste flou et même les notaires n'ont pas encore de réponses claires sur ce cas particulier, ce qui ne va pas du tout inciter les proprio de résidence secondaire à réchauffer leurs lits.
Vu le parc immobilier sur Vars, c'est d'autant plus exacerbé. Certains résidences exploitées actuellement vont arriver en fin de durée de bail commercial, ce qui va encore réduire une partie des lits chauds disponibles.
La seule solution reste l'émergence de nouveaux projets privés = déblocage de foncier = besoin d'entrée / sortie des skieurs = remontées. Cercle discutable, mais qui rend d'autant plus viable des projets sur Fontbonne / Combe Froide / Ecuelle.
Ce message a été modifié par Tingaux - 03 juin 2023 - 12:21 .
