TCD10 Schönleiten - Saalbach (Ski Circus) Doppelmayr - 2016
#2
Posté 28 décembre 2017 - 08:53
Est-ce que suite aux pinces A-108 et DT-108, peut-elle s’appeler la nouvelle pince : D110 ?
Elle doit avoir une nomination mieux que pince D-Line ... on dit pas pince UNI-G ...
Merci d’avance
#3
Posté 28 décembre 2017 - 10:26
En cas d'erreur de nomenclature, prévenez moi, je corrigerais tout de suite...
#4
Posté 28 décembre 2017 - 12:23
Rodo_Af, le 28 décembre 2017 - 10:26 , dit :
En cas d'erreur de nomenclature, prévenez moi, je corrigerais tout de suite...
Oui, mais tu as sûrement mal lu, je disais que ce serait mieux avec l'ordre chronologique d'avoir un nom de pince comme D110 au lieu "pince D-Line".
UNi-G : A-108 / DT-108
D-Line : pince D-Line > D110 (serait mieux)
J'espère que Doppelmayr appelera cette pince D110 (Doppelmayr 1 pince 10 places) comme DT108 : Doppelmayr Torsion 1 pince 8 places
#5
Posté 28 décembre 2017 - 12:26
Edit : Dans le post parlant de la première télécabine de la gamme D-Line nous avions évoqué le type de pince... Grip-D. Je corrige.
> https://www.remontee...ndpost&p=265659
#6
Posté 28 décembre 2017 - 12:53
Le nouveau DDD (Doppelmayr Direct Drive) développé en 2015 est la réponse de Doppelmayr au Direct Drive de Leitner qui se vend comme des petits pains, du moins en Autriche et en Italie.
On note quelques différences avec le Direct-Drive de Leitner. Le poids est à peu près le même (18 tonnes ici pour 945 kW, 17 tonnes chez Leitner pour 880 kW) mais le moteur DDD est monté en 1 à 3 anneaux qui peuvent être assemblés sur place, pour faciliter l’héliportage, alors que le DD Leitner est en un seul bloc. Le système de refroidissement est différent aussi. Chez DM il est par eau, hérité du DSD, alors qu’il est par ventilation forcée chez Leitner.
Pour autant le démarrage du DDD est timide et Doppelmayr commercialise toujours le DSD.
A propos des pinces, ce sont des D5000, et les cabines des Omega IV-10 SI D. Enfin les barrières dans le contour sont là pour empêcher l’embarquement ou le débarquement car la vitesse de progression dans le contour est plus importante que dans la ligne droite.
#7
Posté 28 décembre 2017 - 14:43
> Autre détail que l'on comprend facilement : les motorisation Direct Drive sont toujours positionnées au-dessus de la poulie motrice. Donc, pas de machinerie aux sous-sols...
J'imagine que Doppelmayr va réussir à commercialiser ce type de gamme de produit en France prochainement.
Wait&See...
Edit : Le premier DDD de France est le TSD Crozats à La Plagne...
#8
Posté 28 décembre 2017 - 15:48
D pour Doppelmayr mais le nombre
Un joli document : http://www.schuss-rp...rochure_FRA.pdf
Ce message a été modifié par Gondelbahn Monde - 28 décembre 2017 - 15:54 .
#9
Posté 28 décembre 2017 - 19:44
monchu, le 28 décembre 2017 - 12:53 , dit :
On note quelques différences avec le Direct-Drive de Leitner. Le poids est à peu près le même (18 tonnes ici pour 945 kW, 17 tonnes chez Leitner pour 880 kW) mais le moteur DDD est monté en 1 à 3 anneaux qui peuvent être assemblés sur place, pour faciliter l'héliportage, alors que le DD Leitner est en un seul bloc. Le système de refroidissement est différent aussi. Chez DM il est par eau, hérité du DSD, alors qu'il est par ventilation forcée chez Leitner.
Pour autant le démarrage du DDD est timide et Doppelmayr commercialise toujours le DSD.
Faciliter l'héliportage par le tronçonnage, je crains que ce ne soit pas énorme comme facilitation. En effet, à 6 tonnes par élément, va falloir faire appel à de d'assez rares gros porteurs capables d'avoir autant de masse sous élingue qui plus est aux altitudes d'installation. Autant dire que ce 6 tonnes filtre pas mal le choix à mon sens . Même avec un Kamov comme en dispose Héliswiss, ça ne passe pas.
[Humour]Après, on peut toujours réserver un MIL-26 mais là, les 18 tonnes passent d'un seul morceau sous l'élingue[/humour].
Ne serait-ce pas plutôt pour donner une plus grande facilité d'installation au niveau des camions grues vs le concurrent Leitner qui est mono-bloc?
Quoi qu'il en soit, les moteurs lents dans les RMs, je ne suis pas sur que nous en verrons partout partout. Pour plusieurs raisons qui sont +/- liées. Dans le désordre, on peut penser :
* au fait que les ressources minérales pour la fabrication des aimants permanents dont la perméabilité reste stable dans le temps est assez limitée au niveau mondial et une zone géographique restreinte détient l'écrasante majorité du volume de minerai exploitable (pr exemple, ~87% de la production mondiale de matériau était en 2014 issue d'une zone en Chine un peu au Sud de la Mongolie à la limite du désert de Gobi).
* au fait que Leitner a conçu les moteurs lents sur la base des moteurs existants pas du tout pour les RMs au départ mais bien pour sa branche LeitWind : les éoliennes en mer sont en véritable explosion en nombre avec des puissances de plus en plus fortes. Et en off-shore, faire de la maintenance sur un réducteur/multiplicateur à engrenages à 100m de hauteur est autrement plus complexe que sur une RM où que celle-ci soit placée. Donc, pour cet usage off-shore, les générateurs lents (moteurs, c'est pareil) prennent une importance bien plus forte que dans le domaines des RMs en permettant de supprimer cet élément, le réducteur, qui est et reste un point faible de ces éoliennes (en ambiance saline qui plus est). Le refroidissement par air forcé chez Leitner découle de la conception initiale pour cet usage éolien où c'est obligatoire pour la facilitation de la maintenance (ou MCO). Avec des puissances largement plus fortes aussi puisque LeitWind a passé le cap des 5MW sur générateur lent.
* la puissance au niveau RM est limitée par la masse de ces moteurs (aux environs d'un peu moins d'1MW) car ils sont quasi-nécessairement implantés en aérien comme indiqué.
* la demande est actuellement extrême au niveau mondial pour la aimants permanents (téléphonie mobile oblige).
Désolé pour cette déviance de sujet.
Ce message a été modifié par Rodo_Af - 28 décembre 2017 - 19:57 .
#10
Posté 29 décembre 2017 - 00:02
jfd_, le 28 décembre 2017 - 19:44 , dit :
...
Quoi qu'il en soit, les moteurs lents dans les RMs, je ne suis pas sur que nous en verrons partout partout. Pour plusieurs raisons qui sont +/- liées. Dans le désordre, on peut penser :
* au fait que les ressources minérales pour la fabrication des aimants permanents dont la perméabilité reste stable dans le temps est assez limitée au niveau mondial et une zone géographique restreinte détient l'écrasante majorité du volume de minerai exploitable (pr exemple, ~87% de la production mondiale de matériau était en 2014 issue d'une zone en Chine un peu au Sud de la Mongolie à la limite du désert de Gobi).
* au fait que Leitner a conçu les moteurs lents sur la base des moteurs existants pas du tout pour les RMs au départ mais bien pour sa branche LeitWind : les éoliennes en mer sont en véritable explosion en nombre avec des puissances de plus en plus fortes. Et en off-shore, faire de la maintenance sur un réducteur/multiplicateur à engrenages à 100m de hauteur est autrement plus complexe que sur une RM où que celle-ci soit placée. Donc, pour cet usage off-shore, les générateurs lents (moteurs, c'est pareil) prennent une importance bien plus forte que dans le domaines des RMs en permettant de supprimer cet élément, le réducteur, qui est et reste un point faible de ces éoliennes (en ambiance saline qui plus est). Le refroidissement par air forcé chez Leitner découle de la conception initiale pour cet usage éolien où c'est obligatoire pour la facilitation de la maintenance (ou MCO). Avec des puissances largement plus fortes aussi puisque LeitWind a passé le cap des 5MW sur générateur lent.
* la puissance au niveau RM est limitée par la masse de ces moteurs (aux environs d'un peu moins d'1MW) car ils sont quasi-nécessairement implantés en aérien comme indiqué.
* la demande est actuellement extrême au niveau mondial pour la aimants permanents (téléphonie mobile oblige).
Désolé pour cette déviance de sujet.
Tu as tout a fait raison, ces aimants sont plus en plus demandé et les zones où ils piochent commencent à diminuer volontairement (peut-être la Chine va encore plus fermer le robinet) et involontairement (le métal restant ...) .
C'est super que tu as pensé à tout cela, on peut vite oublier la ressource ...
Moi-même je viens d'y repensé quand tu as écris ceci, j'y ai vu à mon dernier cours d'électrotechnique et j'ai déjà plus pensé ...
On a parlé pour le territoire et où vont ces aimants (téléphones, voitures électriques ...)
Ce message a été modifié par Gondelbahn Monde - 29 décembre 2017 - 00:06 .
#11
Posté 06 février 2018 - 17:42
Autre question pour pourquoi Doppel a mis en place de petit galets support en entré et sortie des balanciers compressions?
Merci
#12
Posté 06 février 2018 - 18:25
rider aussois, le 06 février 2018 - 17:42 , dit :
La pince a le même mouvement de manoeuvre que les pinces A, sauf qu'elle s'abaisse plus bas, après le point d'équilibre instable. Mais plus qu'une description pas évidente, je met la vidéo de Doppelmayr sur la pince D, tu devrais comprendre :
rider aussois, le 06 février 2018 - 17:42 , dit :
Ces galets sont là pour le RPD, capteurs qui mesurent le bon positionnement du câble sur les galets. Ces capteurs mesurant la distance entre le galet et le câble, ils ne peuvent pas être montés sur des compressions car le passage des pinces déplace le câble.