TPH du Sancy n°1 - Le Mont-Dore / Sancy (Puy-de-Dôme) Applevage - 1936 > 2011
#21
Posté 15 juin 2011 - 17:37
Très sympa ce téléphérique, pour les amateurs j'ai quelques autres photos, ou si quelqu'un désire une photo en grand format, par MP.
Edit lolo42 : suppression liens photos imagehotel.net périmés
#22
Posté 15 juin 2011 - 21:01
www.remontees-mecaniques.net
#23
Posté 15 juin 2011 - 21:49
#24
Posté 16 juin 2011 - 18:32
ça fait plaisir de le voir en fonctionnement, chose que je n'ai pas vue depuis bien longtemps!!
#25
Posté 18 juin 2011 - 00:23
Pour les amateurs il est ouvert jusqu'à fin juin.
#26
Posté 18 juin 2011 - 07:59
Voici un petit article paru dans la revue Technica de mars 1937 qui revient sur cette réalisation :
- Emploi des alliages légers dans la construction du Téléférique du Mont-Dore-Sancy
- (collection bibliothèque de l'école centrale de Lyon)
Ce message a été modifié par lolo42 - 07 juillet 2011 - 08:57 .
www.remontees-mecaniques.net
#27
Posté 18 juin 2011 - 13:51
Edit lolo42 : suppression liens photos imagehotel.net périmés
Une petite recherche sur le formidable site "delcampe.net" et :
#28
Posté 18 juin 2011 - 18:55
Cabine actuelle (Sotelem je crois) installée dans les années 1980 dans sa livrée d'origine.
Notons que le chariot et la suspente sont toujours ceux de 1936. (DR, coll LB)
Les cabines ainsi que la suspente ont ensuite pris une livrée jaune. (DR, coll LB)
Elles ont conservé cette livrée jusqu'à leur remplacement. (DR, coll LB)
Ce message a été modifié par lolo42 - 11 octobre 2013 - 10:30 .
www.remontees-mecaniques.net
#29
Posté 24 octobre 2011 - 09:02
lolo42, le 15 06 2011, 21:01, dit :
Une refonte est bien prévue, et même mieux :
En effet, en ce moment, le télé n°1 est ouvert pendant les vacances de la Toussaint (si vous êtes de passage dans le coin, n'hésitez pas !!
En plus de prendre de nouvelles photos et de filmer, j'ai prévu de visiter la machinerie. J'ai contacté le responsable hier, et il est tout à fait d'accord. Pour moi, c'est beaucoup d'émotion car je ne l'ai pas repris depuis février 2004 (ça fait un bail !!).
#30
Posté 24 octobre 2011 - 13:37
#31
Posté 24 octobre 2011 - 18:00
lolo42, le 18 06 2011, 18:55, dit :
Les cabines ainsi que la suspente ont ensuite pris une livrée jaune. (DR, coll LB)
Pour rappel, le devenir d'une de ces cabines, stockée a Saint Georges de Commiers pour un projet avorté de musée des transports de montagne (photos de novembre 2009) :
Thread original : Cabines abandonnées de Saint Georges de Commiers
#32
Posté 24 octobre 2011 - 21:35
Merci Vandammsky:)
On peut découvrir dans ce topic, l'une des deux premières cabines du TPH Sancy 2 (l'autre s'étant fracassée sur un rocher).
Ce message a été modifié par lolo42 - 01 avril 2015 - 10:37 .
#33
Posté 24 janvier 2012 - 11:31
J'attends vos commentaires/remarques.
A noter que j'ai prévu, avant le remplacement de l'actuel reportage présent dans la BDD, de faire quelques refontes du texte ainsi que de remplacer certains liens morts. J'ai également un petit soucis avec les photos de KoUiToU qui n'ont pas la même tailles par rapport aux miennes, donc dès que j'ai le temps je redimensionne les photos.
#34
Posté 05 février 2012 - 23:45
(ici avec le TPH 2 en fonctionnement en simultané, en bas à gauche)
A noter sur ces photos, sur les 2 dernières plus exactement, la présence d'un câble téléphone dans le bas de la suspente. Ce câble repose en temps normal sur les 2 ferrures dans la partie inférieure du pylône, encore visibles de nos jours, et il en est soulevé au passage des cabines.
Ces cabines octogonales avaient une capacité moindre que le modèle actuel : 24 personnes contre 30.
Ce message a été modifié par monchu - 05 février 2012 - 23:50 .
#35
Posté 06 février 2012 - 01:29
Concernant les cabines actuelles, si elles ont 30p par cabine théoriquement, en pratique on ne dépasse pas les 25p et encore... C'est l'une des raisons de la différence du débit théorique et pratique (450p/h et 300p/h, en comptant un temps minimal de chargement/déchargement des cabines). Mais le débit ne veut pas dire grand chose vu que la conduite (et le ralentissement) sont manuels donc la même vitesse n'est pas régulière.
Je ne l'ai pas expliqué dans mon reportage, mais la vitesse en ligne varie. On accélère jusqu'à 4m/s environ, et ensuite le conducteur varie la vitesse en fonction du poids des cabines aux alentours de 4,5m/s (plus les cabines sont chargées, plus l'ampérage est élevé donc la vitesse sera plus proche de 4m/s que de 4,5m/s, étant donné qu'il y a un ampérage limite). Par contre, lorsque la cabine montante dépasse le pylône juste avant l'arrivée, l'ampérage chute et la vitesse peut atteindre les 5m/s. Le conducteur doit donc veiller à ne pas dépasser les 5m/s.
#36
Posté 08 janvier 2013 - 20:30
Cependant, cette mauvaise nouvelle s'accompagne d'une bonne : si nous n'aurons plus l'occasion de prendre un des rares téléphérique resté quasiment dans son état d'origine, il ne disparaîtra pas non plus du paysage car la SAEM des remontées-mécaniques du Mont-Dore va effectuer une rénovation de l'appareil. L'exploitation devrait devenir automatique comme les autres téléphériques français et de nouvelles cabines avec fond transparant devraient être mises en place. Aucune idée de quand débuteront les travaux, cependant il est certain qu'il sera exclusivement exploité pour les piétons, ce qui permettra de soulager le TPH n°2 actuellement exploité de décembre à fin octobre quasiment non-stop !
#37
Posté 06 mars 2013 - 12:50
vue le faible intérêt de cette remontée pour l'exploitation hivernale(très faible débit, vitesse peu élevée), seul l'exploitation estival avec des cabines a planché transparent semble pouvoir le sauver...
A suivre...
#39
Posté 12 juin 2013 - 16:36
(Gaston Gorde, coll. Laurent Berne)
Le premier téléphérique Applevage
La construction de ce premier téléphérique de la société Applevage a été supervisée par M. Pévérelli, ingénieur en chef et directeur du service d'études. Il a fait appel aux compétences de la société de l'Aluminium Français pour travailler sur une réduction des poids des véhicules. Ainsi, les huit roues du chariot sont réalisées en alliage léger et la suspente est en duraluminium, tout comme la structure de la cabine, qui est, en outre, panneautée en aluminium-manganese. Au final, le poids d'un équipement mobile est réduit à 1 056 kg, dont 406 pour le chariot et 495 pour la cabine de 30 voyageurs. Les mécanismes d'entraînement ont quant à eux été réalisés par les Ateliers et Fonderies Crozet Fourneyron du Chambon-Feugerolles (Loire). Le chantier commença courant 1936 par l'établissement d'un téléphérique de service permettant d'acheminer plus facilement les matériaux au sommet.
Téléphérique de service du Sancy en 1936 (coll. Laurent Berne)
Jacqueline et Mary
Une présentation s'impose avec Jacqueline et Mary : il s'agit des noms donnés aux deux cabines originelles fournies par le carrossier lyonnais Million-Guiet. Elles reprennent au travers de leur sérigraphie, le prénom respectif de la fille de M. Barbotte, administrateur de la société du téléphérique, et de l'épouse de M. Costes, administrateur délégué, tous deux promoteurs du téléphérique, avec Armand Lotti.
Elles arborent une élégante livrée rouge qui laissera place, après guerre, à la couleur jaune qu'elle conserveront jusqu'à leur remplacement.
Mary (DR, coll. Laurent Berne)
Jacqueline (DR, coll. Laurent Berne)
L'inauguration
Le nouvel équipement est solennellement inauguré après quelques jours d'exploitation, le dimanche 17 janvier 1937 par Mme Lagrange, représentant son mari, Léo Lagrange, sous-secrétaire d'État aux Sports et à l'organisation des Loisirs, en présence du Maire et du Préfet, des représentants d'Applevage et de la compagnie de chemin de de fer du PO-Midi. Cette dernière a d'ailleurs activement participé au projet de réalisation du téléphérique et, plus largement, à la consécration de la réputation du Mont-Dore en multipliant les trains de neiges spéciaux qui mettent la station à huit heures de la capitale. Le Mont-Dore est ainsi rapidement surnommé "les champs de neige de Paris".
Des bus emmènent badauds et skieurs pour l'inauguration du téléphérique (Droits Laurent Berne)
Mme Lagrange à l'entrée de la gare du téléphérique (Droits Laurent Berne)
Mme Lagrange attendant la cabine à quai (Droits Laurent Berne)
La cabine à quai et le bandeau d'inauguration (Droits Laurent Berne)
Départ du voyage inaugural de Mary (Droits Laurent Berne)
Voyage inaugural de Mary (Droits Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
Tout un réseau de pistes
Le téléphérique sera complété dès la saison 1937-1938 par deux téléskis débrayables Dandelot système Poma. Un sur les pentes du Sancy, accessible depuis l'arrivée du téléporté, et un second au pied du téléphérique, pour les débutants. L'hiver, c'est désormais tout un réseau de pistes et de remontées mécaniques qui sont au service de la pratique du ski alpin en pleine expansion.
Départ du téléski et du téléphérique. (DR, coll. Laurent Berne)
Téléski Dandelot au pied du téléphérique. On remarque le système de compression bricolé sur le brin retour pour conserver le gabarit
de passage de la cabine du téléphérique, ainsi que le téléphérique de service, sur la droite.(DR, coll. Laurent Berne)
Skieurs venus tester le nouveau téléphérique (Droits Laurent Berne)
La cabine Jacqueline remplie de skieurs pour l'inauguration (Droits Laurent Berne)
Jacqueline en ligne (Droits Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
La ligne
Quelques visuels d'époque présentant la ligne du téléphérique, qui conduit à 1780 mètres au sommet des Cheminées du Diable, antécime du Puy de Sancy.
Départ de la cabine Jacqueline de la gare aval (DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
La "grande portée" de 950 mètres de longueur...(DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
L'unique pylône est situé sur un éperon rocheux 130 mètres avant l'arrivée et mesure 10 mètres. (DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
En couleur
Quelques cartes colorisées des années 1940, montrant la nouvelle livrée jaune des cabines :
(DR, coll. Laurent Berne)
(DR, coll. Laurent Berne)
Victime de son succès, le téléphérique est doublé en 1961 par un second, construit à proximité également par Applevage. Plus moderne, plus grand avec une capacité de 60 personnes par cabine, et plus rapide grâce à sa ligne sans pylône, il relègue l'appareil d'origine au rang d'auxiliaire qui ne fonctionne qu'en période de pointe.
Voici deux vues en couleur, où l'on aperçoit en second plan le deuxième téléphérique :
En second plan, à droite de la cabine, la gare aval du nouveau téléphérique de 1961.(DR, coll. Laurent Berne)
Exploitation simultanée des deux téléphériques, avec la cabine du nouveau visible en second plan, sous la cabine du premier. (DR, coll. Laurent Berne)
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