[tkserva]

Mais moi, j'ais pas vu de ligne de sécuritée sur ce TSDB. Elle doit être enterrée, car sinon le siège l'aurais touchée comme quand il a tapée sur le câble. J'aimerais bien savoir si Doppel a vu cette vidéo, et j'aurais voulu voir leur réactions moi !

[jacky carlingue]

Salut à tous...


Souvenir des Menuires: je participais à l'encadrement d'un séjour pour les enfants entre Noël et la Saint Sylvestre. La neige n'était pas au rendez-vous et la météo non plus dailleurs.

Bref, mon chef de stage, une espèce de tête de mule décide que cette après midi là le groupe skierait. Mes collègues et moi même lui faisont respectueusement remarqué que la météo se casse la figure et que ce n'est pas l'idée du siècle. Rien à faire, direction les Allamands...

Nous sommes partis du VVF solaret sous la pluie et ce qui devait arriver arriva: une fois aux Allamands, nous nous retrouvons dans LA tempête! On n'y vois pas à 1m, le vent souffle de plus en plus.

Les gamins frogorifiés demandent à rentrer, notre super chef doit bien se rendre à l'évidence, on est dans la m... Pour revenir à la station, la seule solution: un tsf3 bien caractéristique: gare ressemblant à une Delta sièges possédent un arceau quasi circulaire et des sièges munis de lattes en plastique noir...

Nous embarquons tout notre petit monde, je passe le dernier car c'est pas le moment de perdre un gosse dans cette purée de pois. A plusieurs reprises, déclenchements anémométriques. Je protège le plus possible le pitchou qui a embarqué avec moi. Quelques arrêts plus tard, la poulie retour est aperçue.

Les gamins du siège juste devant nous relèvent le garde corps, relèvent leurs skis tout est ok. La butte, tout le monde se redresse et tire tout droit. Tout à coup, je vois le gosse de gauche, repartir en arrière et être entraîné par le siège qui attaque le chemin du retour. Arret d'urgence, relevage du môme. Rien de cassé si ce n'est que la fermeture zippée de son blouson avait explosé!

L'origine de cette fabuleuse figure artistique n'est autre qu'un "coinceur" du blouson qui s'était logé entre deux lattes du siège.
Fort heureusement, le dit blouson possédait des pressions qui m'ont permises de refagoter le cascadeur en herbe et de le ramener sein et sauf à bon port.

J'en rigole aujourd'hui mais sur le moment j'en menais pas large!

Cette année là aux Menuires, le pulsé affectueusement nommé "casier à bouteille" avait été remplacé par un "téléphérique". Le hic c'est que l'installation n'était pas opérationelle. Un stage mémorable!

JC

Ce message a été modifié par jacky carlingue - 19 avril 2007 - 18:59 .

[Nonoremontées]

Bonsoir

Une anecdote qu'un camarade classe m'a raconté. Il était sur un télésiège en train de regarder le paysage quand un peu avant de passer un pylône, il entend un "bong". Le temps de regarder en direction du pylône, il a juste eu le temps de voir un type complètement amorphe glisser le long du pylône. Ce qui s'était passé était très simple, un skieur voulait sauter une bosse à proximité de pylone mais il est allé trop vite, trop d'élan et a pris le pylone en pleine face au dessus du coussin de protection. Au dernières nouvelles, le skieur aurait eu le nez cassé.

Bonne soirée

Nonoremontées

[dj_jean_jean]

une fois ici c'est arrivé sur le TKD cornafond et le gas est mort sur le coup ...

autant dire que si c'est juste le nez il a vraiment de la chance

[Nonoremontées]

Bonsoir

Une anecdote de plus

J'étais sur le TSF2 Belvédère à Morzine, (aujourd'hui devenu TSF4 qui fera sans doute l'objet d'un reportage si je vais à Morzine cet hiver), en train de discuter avec un skieur pendant la traversée. On franchit une petite colline et c'est là qu'une surprise nous avait attendu. En effet, il y avait une bonne douzaine de personnes armées de boules de neige qui nous ont bien copieusement bombardé pendant 2 bonnes minutes. Autant dire qu'à la fin on était devenus tout blancs.

Bonne soirée

Nonoremontées

[daphnis]

pour ma part, c'était au lioran en auvergne
sur le TKD1 de la jambe (celui de praz-de-bouc).
le tk s'était arrêté de façon à ce que ma perche s'est coincée dans les galets du pylônes (c'était un support/compression)
lorsqu'il a redémarré ma perche est restée coincée dans le pylône et toutes les perches suivantes se sont coincées avec la mienne. au bout d'1 minute toutes les perches se sont débloquées et ça faisait un paquet de 12 ou 13 perches qui se baladait sur le câble. (c'était en 2002).

[man85]

deux anecdotes marantes:

la première se passe à Font Romeu dans le début des années 70, au pla des aveillans, à l'époque la piste noire "record" était déservie par un TSF2 un peu lambin, l'emplyé des remontées méca était un mec drôle qui mettait de l'animation dans la file d'attente en embarquant avec les filles seules et se laissant tomber quelques mètres plus haut , et appelant au secours pour que ses collègues viennent le déneiger avec des pelles, sous les applaudissements des clients.

La seconde a lieu à Montgenevre à la fin des années 70 début des années 80, une de nos sorties favorites était de partir aux" appros apéros" en ski, l'itinéraire était invariable, colette verte puis descente sur Clavière, achats en lires puis retour en contournant la douane, nos sacs à dos étaient pleins et retour par le TSF du Montquitaine, après quelques tournées, une fois avec un oncle curé, nous avions oublié que nous avions des sacs sur notre dos et en embarquant l'oncle curé a raté le siège mais pas le sac qui est monté tout seul! Heureusement là haut il a pu le récupérer en remerciant le perchman et le ciel comme quoi de toute façon il ne craignait rien.

[P'tit Suisse]

Cet hiver lors d'une monté avec le TKD Verdets à Crans-Montana, alors que je montais un petit bout raide, ma perche a eu la bonne idée de se décomposer dans mes mains ! La parti superieur du tube qui retien le resort à l'intérieur du tube est parti avec l'attache, me laissant ainsi avec le tube entre les mains et la selette entre les cuisses! Le plus marrant viens maintenant, en effet le resort était encore accorché au fond du tube, l'attache s'eloignant et moin restant sur place le resort c'est alongé de plus de 5m , evidemment que j'aurais pu lacher ma perche, mais dans ce cas avec la force de retour du resort c'est le type de devant qui se serai repris un sacré coup de perche dans le dos, j'ai donc préferer la tenir avec la force qu'il a fallu et attendre jusqu'a ce qu'un skieur me ratrape et que je m'accroche à sa perche pour continuer la monté. (les gens nous regardais avec une certaine incompréhension mai c'était plus marrant malgré les circonstances !)
Arrivé en haut j'ai laissé ma perche (qui a arraché la barre d'arret durgence au passage) et je suis allé m'expliquer avec le conducteur qui a été très compréhensible heureusement et qui est allé réparer tout ca rapidement.

[man85]

P'tit Suisse, le 6 08 2008, 18:48, dit :

Cet hiver lors d'une monté avec le TKD Verdets à Crans-Montana, alors que je montais un petit bout raide, ma perche a eu la bonne idée de se décomposer dans mes mains ! La parti superieur du tube qui retien le resort à l'intérieur du tube est parti avec l'attache, me laissant ainsi avec le tube entre les mains et la selette entre les cuisses! Le plus marrant viens maintenant, en effet le resort était encore accorché au fond du tube, l'attache s'eloignant et moin restant sur place le resort c'est alongé de plus de 5m , evidemment que j'aurais pu lacher ma perche, mais dans ce cas avec la force de retour du resort c'est le type de devant qui se serai repris un sacré coup de perche dans le dos, j'ai donc préferer la tenir avec la force qu'il a fallu et attendre jusqu'a ce qu'un skieur me ratrape et que je m'accroche à sa perche pour continuer la monté. (les gens nous regardais avec une certaine incompréhension mai c'était plus marrant malgré les circonstances !)
Arrivé en haut j'ai laissé ma perche (qui a arraché la barre d'arret durgence au passage) et je suis allé m'expliquer avec le conducteur qui a été très compréhensible heureusement et qui est allé réparer tout ca rapidement.

dans un même ordre d'idée j'ai fini la ligne d'un tk déroulant à San Sicario avec le seul cable, la rondelle s'étant coupée nette après quelques mètres, heureusement, il n'y avait pas trop de pente.

[l'alexois]

Bonjour !

J'ai 3 anecdotes à vous raconter :

1) : J'était sur le tsd 6 du Plan des Mains à Méribel, quand les portillon se referment je passe pour être avec un cousin et j'essaie de me mettre sur le seul emplacement libre. Manque de pot, le siège arrive, me pousse à l'endroit ou une femme qui s'apretait à s’asseoir et je la pousse et elle va skier un peu plus loin... arrêt du télésiège et engueulade à gogo

2) à l’arrivée du téléski du Chamois a Merdassier, un de mes cousin n'arrive pas à se décrocher de la perche et au moment de passer la poulie retour, il se arrive à se décrocher de la perche et il fait un vol plané d'au moins 10 mètre !

3) j'avais 5 ans et j'étais sur le TSF3 des Terres Rouges au Grand Bornand et mon ski reste planté sur le tapis !

Ce message a été modifié par l'alexois - 12 février 2014 - 21:51 .

[rail cassé]

jacky carlingue, le 19 04 2007, 18:57, dit :

Salut à tous...


Souvenir des Menuires: je participais à l'encadrement d'un séjour pour les enfants entre Noël et la Saint Sylvestre. La neige n'était pas au rendez-vous et la météo non plus dailleurs.

Bref, mon chef de stage, une espèce de tête de mule décide que cette après midi là le groupe skierait. Mes collègues et moi même lui faisont respectueusement remarqué que la météo se casse la figure et que ce n'est pas l'idée du siècle. Rien à faire, direction les Allamands...

Nous sommes partis du VVF solaret sous la pluie et ce qui devait arriver arriva: une fois aux Allamands, nous nous retrouvons dans LA tempête! On n'y vois pas à 1m, le vent souffle de plus en plus.

Les gamins frogorifiés demandent à rentrer, notre super chef doit bien se rendre à l'évidence, on est dans la m... Pour revenir à la station, la seule solution: un tsf3 bien caractéristique: gare ressemblant à une Delta sièges possédent un arceau quasi circulaire et des sièges munis de lattes en plastique noir...

Nous embarquons tout notre petit monde, je passe le dernier car c'est pas le moment de perdre un gosse dans cette purée de pois. A plusieurs reprises, déclenchements anémométriques. Je protège le plus possible le pitchou qui a embarqué avec moi. Quelques arrêts plus tard, la poulie retour est aperçue.

Les gamins du siège juste devant nous relèvent le garde corps, relèvent leurs skis tout est ok. La butte, tout le monde se redresse et tire tout droit. Tout à coup, je vois le gosse de gauche, repartir en arrière et être entraîné par le siège qui attaque le chemin du retour. Arret d'urgence, relevage du môme. Rien de cassé si ce n'est que la fermeture zippée de son blouson avait explosé!

L'origine de cette fabuleuse figure artistique n'est autre qu'un "coinceur" du blouson qui s'était logé entre deux lattes du siège.
Fort heureusement, le dit blouson possédait des pressions qui m'ont permises de refagoter le cascadeur en herbe et de le ramener sein et sauf à bon port.

J'en rigole aujourd'hui mais sur le moment j'en menais pas large!

Cette année là aux Menuires, le pulsé affectueusement nommé "casier à bouteille" avait été remplacé par un "téléphérique". Le hic c'est que l'installation n'était pas opérationelle. Un stage mémorable!

JC

Dans le même style.

Bossant à l'arrivée d'un TSF 3 montaz à lattes plastiques noire ( c'était il y 15 ans ), un gars et son petit garçon débarquent du siège, le petit devait avoir 4 ou 5 ans, le père le laisse descendre tout seul, jusqu'au moment où je vois le gamin repartir en arrière suivant le siège en sortie de poulie accroché par le cordon de sa capuche.
Ni une ni deux, arrêt d'urgence et j'ai bondi sur le gosse " opinel " en main pour couper le cordon. Vous aurriez vu la tronche du mec quand il m'a vu arrivé avec le couteau à la main.
Il 'm'a remercier après quand il a compris que son banbin était en train de se faire étrangler.
C'est une vrai saleté ces sièges à lattes. Ca glisse, les rivets déchirent les combinaisons ( autre gag de conducteur, j'ai aussi déshabillé une dame un jour de cette façon ).

[dj_jean_jean]

là ce n'est pas une anecdote vécus par moi mais par mon chef :

Il était encore conducteur sur un TSF3 Delta fraichement construit (TSF3 Verneys) et la scène se passe en plein milieux du mois de Février à l'heure de la plus grande affluance.

Un adulte tombe à l'embarquement, le conducteur déclanche l'arrêt électrique mais rien ne se passe, il déclanche l'arrêt frein 2 et là les 2 freins 2 se serrent sur la poulie mais l'appareil continut malgrès tout à tourner à 2,3m/s. Il saute sur l'armoire pompier et coupe l'alimentation électrique (armoire qui extérieur qui permétait de couper l'alimentation électrique général de l'appareil depuis l'extérieur en cas d'incendie) et là l'appareil s'arrête, il réenclanche l'armoire pompier là denouveau l'appareil qui repart à pleine vitesse Frein 1 et Freins 2 serré.

Le coupable : un écroux qui s'était déserré avec les vibrations et était tomber dans le contacteur de commande du moteur et qui l'avait bloqué en position fermé, si qui faisait que même si la commande 24v n'alimentait plus la bobine de pilotage du contacteur, le ressort de rappel ne pouvait pas ouvrir les contacts car ils était bloqué par l'écroux. ce qui fait que même tout les freins fermé l'appareil tournait toujours.

[Velro]

Etonnant car la catégorie de sécurité des commandes des RM (équivalent à SIL 3 même si les constructeurs de commande rechignent à se référer à la famille de normes autour IEC 61508 etc., d'autres normes plus ou moins équivalentes au final sont appliquées) requiert une double coupure de la puissance par la commande (p.ex. deux contacteurs). Le dysfonctionnement d''un contacteur de puissance alimentant l'entraînement principal (dans ce cas: défaillance dangereuse avec contacts fermés, p.ex .soudure accidentelle des contacts) ne doit pas empêcher l'arrêt de l'installation.

[jfd_]

Comme DJJJ parle du TSF3 Verneys fraîchement construit, on peut situer l'anecdote en 1980 ou 1981. Les normes d'il y a plus de 25 ans n'étaient certainement pas les mêmes que celles en vigueur actuellement.

Ce message a été modifié par jfd_ - 15 août 2008 - 22:33 .

[Velro]

Il faut que je vérifie mais l'exigence de la double coupure de la puissance est certainement très ancienne tellement cela semble logique (tolérance au premier défaut avec si possible détection de ce dernier). Contrairement aux grands disjoncteurs (ou interrupteurs motorisés de construction similaire), les contacts des contacteurs peuvent parfois rester collés, notamment après un court-circuit. Il existe des catégories de coordination selon IEC mais un contacteur reste beaucoup moins fiable à l'ouverture qu'un interrupteur (ou disjoncteur) avec déclencheur(s) à manque de tension car, si dimensionnés correctement, leur pouvoir de coupure en cas de court-circuit en aval est beaucoup plus élevé que celui des contacteurs.

Ce message a été modifié par Velro - 15 août 2008 - 22:45 .

[jfd_]

OK, merci de ces infos.

[dj_jean_jean]

je ne suis pas si sûre. Voilà une photo de l'armoire puissance d'un autre TSF de 1971, mais dont l'instalation électrique était encore aux normes assé récement, équipé du même type de motorisation (à savoir 2 moteurs AC (GV/PV)).

Ce message a été modifié par dj_jean_jean - 15 août 2008 - 23:12 .

[Velro]

Merci pour la photo.

Normalement en cas de rénovation, le double sectionnement de la puissance doit être assuré. Logiquement il faudrait même adapter toules les anciennes installations mais ce n'est peut-être pas exigé en pratique. A noter que si l'on dispose d'un interrupteur principal accessible et facilement manoeuvrable à la main dans la vigie c'est peut-être encore toléré comme deuxième organe de coupure pour certaines anciennes RM.

[remski]

Moi c'est une fois, à Aussois , ma cousinne prennait un télésiège fixe pour la première fois, (elle devait avoir 5,6 ans ) . Elle ne savait pas qu'il fallait descendre et donc à fait un tour de poulie et elle a dû sauter dans un filet qui était " tenu " par morçeau de bois ( télésièges des setives à Aussois )

Ce message a été modifié par remski - 16 août 2008 - 15:01 .

[fredo_chato]

Plusieurs anecdotes :

-En débarquement de télésiège certains ont peur de descendre et espèrent que l'employé arrête ou ralentisse l'appareil mais si ce n'est pas le cas le client plante ses bâtons dans le sol et les tiens de toutes ses forces dans l'espoir de faire caler le télésiège pour descendre tranquille
Résultat: deux bâtons casés, gabarit amoché et le mec râle car l'employé n'as pas ralenti le TSF. Cette même histoire arrive deux à trois fois par saison!
Sinon les gens qui ont peur ne descendent et ne plantent pas leurs bâtons mais au lieu de déclencher le portillon les gens lèvent les pieds(peur de se faire arracher la jambe?)

- en haut du TSF4 du vescal (val d'allos) le vent est tellement fort que les gens restent plaqués au fond du siège et ne peuvent pas avancer et donc pas débarquer
Sa semble rien mais il faut 4 employés en haut du TSF pour faire descendre les gens sinon ils redescendent en siège.
Sa fait quand même un sacré bordel

En haut d'un TCD4 il arrive qu'a cause du vent les cabines (surtout les vides ) heurtent le dernier pylônes ou ratent le rail d'entrée de gare.
Cette hiver ils ont cassé deux cabines comme sa.
Lorsqu'une cabines passe a coté du rail de contour c'est chaud à débloquer, long a faire et d'autant plus stressant si le chef d'exploitation est sur la ligne avec une radio et entends tout. Le temps de remise en service est d'environ 1H/1H30