Système de verrouillage de garde-corps
#1
Posté 12 janvier 2012 - 22:55
Il se compose d'un petit boitier avec le système de verrouillage placé sous la banquette, système similaire aux portières de voiture. D'une barre d'accroche placé sur l'un des repose ski du garde corps. De deux frotteurs placé sur l'axe principale de la pince qui vont déverrouiller le système en gare et libérer le garde corps.
La pièce de verrouillage sur le garde corps
Le boitier de verrouillage
Les deux frotteurs sur l'axe principale de la pince (les deux collecteurs sur la suspente sont pour le magnéstick)
#2
Posté 12 janvier 2012 - 23:46
j'ai pue tester ce système lors de l'ouverture de la station. Je l'ai essayer sur "Côte brunes" ou ça marchait relativement bien, et sur "Plans des mains" où on est resté au siège, le technicien à du forcé sur la barre pour l'ouvrir. Sur les coups de midi on voit un mécanicien, assez furaxe qui pestais contre ce système. Il était très déffectueux et il marchait quand il voulait, ils avaient déjà tout démonté sur "plan des mains", en marche mais à vitesse réduite, et là il allait démonté ce système sur "Côte brune" mais cette fois ci à l'arrêt complet car si il fesait tourner le télésiège en vitesse lente, il y avait pour 3/4 d'heure de monter donc pas chouette.
Vers 15h, ils était en train de démonté le système sur le télésièges des combes.
Ce mecano, me parlait de l'étendre sur tout le domaine des trois vallée si c'est un succès.
VOila pour la petite anecdote.
#3
Posté 12 janvier 2012 - 23:59
Par contre le gros défaut est que comme l'électricité est capté sur l'axe principale ça implique une captation d'électricité assez tard et donc le garde corps est libéré on est limite sur l'estacade de débarquement ...
#4
Posté 13 janvier 2012 - 00:41
Ne serait-il pas plus intelligent de responsabiliser les gens? Toutes ces fioritures supposées augmenter la sécurité ont pour fâcheuse conséquence que les gens sont de moins en moins capables d'avoir un comportement sûr car ils partent du principe que tout est conçu pour le plus con des idiots et que dès lors ils peuvent se permettre à peu près n'importe quelle connnerie sans que cela ait des conséquence.
Ce message a été modifié par Velro - 13 janvier 2012 - 02:07 .
#5 Invité_001_*
Posté 13 janvier 2012 - 00:56
Un autre petit souci : le gabarit de hauteur ne peut pas être respecté...? Il y a moyen de se faire racler le dos par le boitier dépassant sous le siège, en cas de chute au débarquement...
Un système similaire, complexifié par l'utilisation d'un électro-aimant, était en test en fin d'hiver dernier par la filiale s3v sur Combes, Chatelets... et ici sur Tovets. Comme le dit si bien Velro... sacré usine à gaz pour pas grand chose !
Ce message a été modifié par Persil - 13 janvier 2012 - 01:35 .
#6
Posté 13 janvier 2012 - 01:18
Savez vous si il existe un débloquage manuel en cas d'évacuation verticale, surtout pour l'électroaimant, je vois mal les sauveteurs se trimballer une batterie 24 V !
#7
Posté 13 janvier 2012 - 02:03
Ces trucs me font marrer car au départ un siège de base sans bulle, chauffage, Magnestick, verrouillage de garde-corps, écran tactile pour Internet, distribuetur de boissons chaudes et toilettes intégrées est relaivement simple, robuste et fiable. A force d'y rajouter toutes sortes d'accessoires d'utilité parfois fort discutable cela devient infernal côté fiabilité. Je suis d'ailleurs surpris que les exploitants entrent dans cette surenchère d'accessoirisation.
Je me réjouis de voir comment ces verrouillages vont apprécier le givre de même que les maltraitances de la part des usagers qui vont prendre un malin plaisir à "tester" avec le plus de force possible.
Perso je reste adepte du principe KISS (http://en.wikipedia..../KISS_principle) car ce qui n'existe pas ne peut pas tomber en panne et ne coûte rien à l'entretien.
#8
Posté 13 janvier 2012 - 08:37
Une chose serait très utile à rajouter pour moi : Une poignet à verrouillage mécanique (système de genoux bloquant le système en position non verrouillé).
- En cas d'évacuation vertical que le sauveteur puisse simplement ouvrir le garde corps.
- En cas d'évacuation thermique de pouvoir déverrouiller le garde corps même s'il n'y a plus de courant et que les batteries de relayage sont à plat.
- En cas de tempête il arrive très souvent que des gardes corps tombent sur la banquette, le personnel alors les relèvent en gare mais dans ce cas là impossible car seul en entrée de gare amont ils sont déverrouillé et au niveau des estacades les gardes corps baissé ne passent pas.
- En cas de panne du système les gardes corps ne seront plus déverrouillé en amont et donc débarquement impossible des gens sur le siège.
- En cas de givre le système peut rester bloqué et ne pas se déverrouiller
Une solution simple serait de mettre un système mécanique de genoux par une poignet qui déverrouillerais et maintiendrais en position déverrouillé le système. L'idéal serait une poignet derrière la banquette, inaccessible par les usagers et très facilement accessible par le personnel en stations ou en évacuation vertical.
#9
Posté 13 janvier 2012 - 15:03
Pour moi ce genre de verrouillage n'est pas justifié. Une personne en voiture peut ouvrir une porte pour sauter ou s'extirper d'unre fenêtre, ou plus simplement se prendre les doigts dans le ventilateur lorsque le capot est ouvert. Je veux dire par là qu'à un certain moment il faut que les gens prennent leur responsabilités. Si on n'est pas en mesure d'ouvrir et de fermer un garde-corps au moment opportun on n'a rien à faire sur un télésiège à moins d'être accompagné en conséquence.
Si on disposait des statistiques de chutes depuis des sièges, je parie qu'en pourcentage il n'y en avait pas plus par le passé (il y a 10, 20 ou 30 ans) alors que les installations étaient plus rudimentaires. A mon avis il faudrait d'abord se pencher sur le comportement des personnes plutôt que de vouloir tout adapter au pire des usagers.
#10
Posté 13 janvier 2012 - 20:49
dj_jean_jean, le 12 janvier 2012 - 23:59 , dit :
Les gens doivent s'exciter sur le garde corps, car j'ai l'habitude de voir des gens le lever 100 mètres avant l'arrivée ... Surtout sur un débrayable les gens ont peur de rester coincer, alors la avec ce système, ils vont paniqués.
#11
Posté 13 janvier 2012 - 22:33
Tous ses systèmes qui viennent se greffer sur des appareils existants sont t'ils de vrai plus pour la sécurité ou bien de simples gadgets a but lucratifs?
Est ce que je me trompe en disant que les fabriquants ne proposent rien de nouveau en la matière? Dans l'affirmative, cela tendrait à prouver que c'est plus l'aspect mercantile qui est privilégié...
Jc
Ce message a été modifié par jacky carlingue - 13 janvier 2012 - 22:34 .
#12
Posté 16 janvier 2012 - 17:37
Mon site : http://pagesperso-orange.fr/dj73h44d28/
#13
Posté 17 janvier 2012 - 00:19
#14
Posté 17 janvier 2012 - 07:25
Fracture de la tête du fémur, 6 mois de platre (j'étais secouriste à l'époque).
Pour les autres stats que je connais, une études américaine de 2009 démontre que vous avez 700 fois plus de chance de mourir sur le trajet entre votre domicile et la station de ski que dans une remontée mécanique!
Pour le reste, je me dis que les risques d'engelures de passagers dû aux arrêts intempestifs du TS à cause des bris du gadget est probablement plus élevé que celui de tomber en bas du siège...
Sans compter que certains exploitants ne se gênent pas pour orienter les canons à neige directement sur les sièges immobiles... Bonjour la fiabilité du bidule!
Martin
#15
Posté 17 janvier 2012 - 09:17
#16
Posté 17 janvier 2012 - 15:16
ici, comme l'a écrit Velro, on est dans la dé-responsabilisation.
tout doit être prévu pour qu'il n'y ait aucun problème.
mais voilà, dès qu'il y a action humaine, il y a un risque, l'homme n'étant pas une machine.
les machines ne font pas d'erreur, mais quelque fois mal conçues, tombent en panne.
voyez un bel exemple : un superbe bateau, super équipé en électronique, détecteurs en tout genre, probable sonar, avec un personnel qui pète les boulons, et décide de raser la côte.
là aussi, il y a de l'infantilisation. le personnel se croyait peut-être devant une console de jeu.
pas de chance, aucun rail de protection n'avait été installé sur les rochers.
parenthèse : les portes des cabines s'ouvrent par un système électrique. pas de chance : plus de courant. donc pas d'éclairage pour voir le système de déverrouillage de secours.
comme dit quelqu'un : pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ?
le verrouillage des garde-corps des sièges est une connerie magistrale, mais qui se vend bien ?
#18
Posté 18 janvier 2012 - 13:22
Malheureusement de nos joues les décideurs sont avant tout des politique/juristes/économistes. Le temps des vrais pionniers industriels de RM comme Jean Pomagalski, Willy Habegger ou encore Karl Garaventa (et d'autres) est révolu.
J'ouvre les paris que pas mal de ces dispositifs classe gadgets supposés augmenter la sécurité seront démontés rapidement car causant en pratique plus de problèmes qu'ils n'en résolveront. Et malheureusement je redoute qu'outre les désagréments ils seront également à l'origine de nouveaux accidents (p.ex. coinçement de main, doigt etc., qui me semble nettement plus dangereux que sans verrouillage et perso je doute même de la conformité aux directives CE mais sur ce point les règles ne sont pas suffisamment précises ce qui laisse une certaine marge d'appréciation au constructeurs et aux entités comme le TUeV mais pour en avoir le coeur net il faudrait voir sur place, cela reste donc une hypothèse).
#19
Posté 18 janvier 2012 - 17:20
Velro, le 18 janvier 2012 - 13:22 , dit :
Tout cela me fait sourire.
Si tout était aussi simple : les gentils d'un côté, qui ont tout compris et qui détiennent la vérité absolue sur ce qui est raisonnable avec un recul évident sur leur pratique, et les méchants de l'autres, qui n'ont rien compris et qui n'ont pour but que de mettre des batons dans les roues de ceux qui travaillent vraiment...
#20
Posté 18 janvier 2012 - 17:45
Pour ce qui est de la sécurité et de la fiabilité, en théorie un bon ingénieur n'aurait pas besoin de normes ni autre cadre réglementaire car une saine logique est par définition déjà suffisante pour remplir les critères directeurs du cadre réglementaire. Enfin du point de vue du principe général, après, en pratique, pour des raisons économiques, il faut bien sûr des normes ne serait-ce que pour des choses aussi basiques que par exemple la visserie ou les roulements.
Les ingénieurs ne prétendent pas détenir la vérité, ils s'arrangent pour que les choses fonctionnent de façon acceptable en pratique. Ce sont plutôt les juristes qui pensent détenir la vérité car ce sont eux qui tranchent en dernière instance.